Avis : L'Eté meurtrier - Page 5

Un vrai thriller psychologique dans une ambiance bucolique surprenante. Adjani est saisissante. Un classique.

L'été meurtrier est simplement un des meilleurs films français. Ambiance inimitable, acteur et Souchon en premier vraiment épatant. Une réalisation qui prend le temps de l'intrigue. Et puis... Un "adjanue" inoubliable...

Un très beau film français avec l'actrice Isabelle Adajani et le chanteur Alain Souchon. Un très bon drame .

"L'été meurtrier" (1983) Arte le 08.05.2016

C'est un bon film, quoique un peu long mais qui a beaucoup vieilli ! Trente trois ans au compteur quand même en 2016 ! Il y a une avalanche de bons acteurs dans ce casting, mais tellement plus jeunes qu'on a parfois du mal à les reconnaître... Le duo Souchon-Adjani semblait bien hasardeux, mais Alain s'avère un excellent comédien. Quant à Adjani, elle est sublime et malgré sa jeunesse (elle a 28 ans) elle a déjà 13 films à son actif et se comporte en vraie pro. Elle nous apparaît divine de beauté, d'autant qu'ici elle ne nous cache rien de sa superbe anatomie. Comment Becker a-t-il fait pour la convaincre, elle qui détestait se déshabiller à l'écran mais qui en même temps était capricieuse ? Le scénario est attachant et on a peine à croire que le roman est tiré d'un fait réel ! C'est un thriller et on s'en rend à peine compte...car l'analyse psychologique et le caractère dramatique du film semblent rendre cet aspect du film bien marginal !
willycopresto

Passionnante de bout en bout, cette histoire de vengeance et de manipulation est interprétée par un duo d’acteurs inoubliable : Isabelle Adjani aussi mystérieuse qu’excitante et Alain Souchon dans le rôle du pauvre « Pin Pon ». Avec un tel sujet dramatique, et tout en prenant son temps, ce film demeure pour moi l’un des meilleurs thrillers psychologiques du cinéma français.

Jean Becker livre un film qui ne laisse pas de marbre. En effet, inspiré de faits réels, Becker raconte à travers un scénario bien pensé, la vengeance concoctée par une jeune femme. La réalisation est de bonne facture, et Isabelle Adjani crève l'écran. A voir absolument.

Long, incompréhensible, trop de digressions fatigantes, des personnages incomplets, une Ajdani tuante par ses multiples cris et sauts d'humeur. Seuls bons points : le casting est bon. Conclusion : une Ajdani détestable et un son saturé très désagréable malgré de bons jeux.

En 1983, Jean Becker signe un long-métrage dramatique et sensuel dans lequel la sublime Isabelle Adjani (César de la meilleure actrice pour son interprétation) apparait le plus souvent dans son plus simple apparat. Mais c’est surtout le scénario, dont les pièces du puzzle sont successivement assemblées par les interventions des différents protagonistes, qui possède une intensité grandissante. On passe ainsi de la comédie romantique, au film policier ravageur pour finir par le drame psychologique. L’ensemble bénéfice également de seconds rôles de qualité (Michel Galabru, François Cluzet et surtout Alain Souchon qui prouve qu’il aurait pu avoir une belle carrière au cinéma). Bref, une œuvre impétueuse et audacieuse.

Une grosse déception que ce film soi-disant culte.
Le personnage d'hystérique joué par Isabelle Adjani n'est pas très crédible (même si elle est extrêmement belle), et le rythme est beaucoup trop lent.

Un des meilleurs films français des années 80. Le scénario surprend, loin d'être prévisible. Jean Becker est un excellent conteur d'histoires, et les acteurs sont excellents (magnifique Adjani, étonnant Galabru).

Porté par la beauté dangereuse d'Isabelle Adjani et la légèreté nonchalante d'un Alain Souchon comédien, ce film qui remporta 4 Césars est une histoire de vengeance adapté d'un roman de Sébastien Japrisot. Intelligemment mis en scène, ce long-métrage à la violence sourde et constante se concentre sur la personnalité complexe d'Éliane, le personnage principal dont les tenues fines et le comportement provoquant sont restés dans la mémoire de tout cinéphile hexagonal.

4 étoiles sans problème pour cet extraordinaire film de Jean Becker. Un histoire touchante, tragique contée avec maîtrise : c'est du grand art. Isabelle Adjani est époustouflante tant elle varie les registres avec toujours autant de justesse, Alain Souchon n'est pas un grand comédien mais Becker a su l'utiliser à son maximum, parmi les seconds rôles : Suzanne Flon et Michel Galabru sont très touchants. La manière dont l'intrigue est racontée, par flash-back en dévoilant peu à peu l'histoire m'a littéralement bluffé par son ingéniosité. L'histoire alterne entre moments durs et plus détendus à l'image de l'instabilité mentale du personnage d'Adjani. Un très grand film devenu culte, qui méritait bien toutes les récompenses qui lui ont été décernées !

Jean Becker signe peut-être ici son meilleur film, récit vénéneux et moite d'une vengeance implacable et tragique, parfois insoutenable, et devant également beaucoup à ses interprètes.

C’est désormais un classique. Il y a une histoire tordue mais très bien écrite, des dialogues riches et des répliques cultes, (la sono cassée ! je m’en rappelle encore), merci à Sébastien Japrisot. Il ya une atmosphère remplie de perversité qui ne se dément jamais, et soudain la violence éclate à la face du monde. Malgré la fantaisie apparente et le ton cinéma populaire, c’est du lourd. C’est entre thriller campagnard ou polar « noir », c’est doux et dur à la fois. Adjani est magnifique, magnétique, très bien mise en lumière, Souchon joue juste, à contre emploi, Galabru, n’en parlons même pas. Les seconds rôles sont bien mis et bien vus, une vraie galerie de portraits « caricaturaux » par des acteurs savoureux. Le montage joue sur les flash-back et la focalisation interne pour complexifier l’ensemble sans alourdir, mais éclairer au contraire, donner tout le sens. Cette fille sexy qui débarque de nulle part, pour mettre le feu aux cœurs, tout en fulminant des plans de vengeance sous la lumière du soleil couchant, ça à un fort impact symbolique, et c’est beau à regarder. Tout à l’air simple, mais quand on fait l’effort d’appréhender l’ensemble, ça ne l’est plus du tout. C’est bien la dixième fois qu’on le voit, il passe tout le temps à la télé, pourtant l’impact reste le même. Jean Becker disait que son film à l’air de tenir la route. Tu parles, Charles ! Classique, ouais !

Un chef-d'oeuvre du cinéma français. Isabelle Adjani est d'une sensualité vénéneuse, elle compose dans ce film son plus beau rôle. Tout les autres acteurs sont parfaits. Le scénario est intelligent et prenant, la réalisation est au service de l'histoire. La fin est une tragédie puissante.