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    L'Eté meurtrier
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    133 critiques spectateurs

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    jppmovie
    jppmovie

    21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2024
    L'un des plus grands films des années 80. Tout est ici exceptionnel :
    - l'interprétation grandiose d'Isabelle Adjani, décidément une des plus grandes
    - le scénario
    - l'atmosphère du film
    Alain Souchon et Suzanne Flon sont également remarquables.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 204 abonnés 4 023 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2024
    "L'Été meurtrier" est un film dramatique réalisé par Jean Becker en 1983. Basé sur le roman de Sébastien Japrisot, il suit l'arrivée d'une jeune femme et ses parents dans une petite commune. "Pin Pon", employé de pompes funèbres tombe amoureux. Leur intense relation va toutefois être troublée par l'arrivée de Maurice qu'Eliane connaît. Ce classique du cinéma français des années 1980, offrira un César à Isabelle Adjani et la prestation nuancée d'Alain Souchon est tout autant remarquable. L'ambiance étouffante et estivale insuffle à l'intrigue un côté envoûtant et singulier.
    bsalvert
    bsalvert

    338 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2023
    Plongée dans une atmosphère torride avec une Isabelle Adjani qu sommet et un Alain Souchon tout en retenue. Un bon moment de cinéma.
    JSCooper
    JSCooper

    2 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2023
    On entre bien dans l'atmosphère, l'ambiance du film.Univers buccolique habituel de Becker mais avec la noirceur en plus.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    15 abonnés 1 647 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2023
    D'abord on est séduit par la présentation des personnages et par l'atmosphère radieuse d'un petit village pittoresque. On s'amuse des effets que la silouhette aguichante et sensuelle d'Eliane (Isabelle Adjani) produit sur la population. Le ton est alors à la comédie .
    Insensiblement, on en vient à s'intéresser à un personnage féminin dont le comportement névrotique introduit un suspens psychologique. Puis le fllm se fait plus grave spoiler: lorsque Jean Becker avance les causes d'un traumatisme et laisse présager l'inéluctable dénouement d'un drame commencé vingt ans plus tôt.
    .
    La mise en scène de Becker est très conventionnelle. Le mode narratif souvent utilisé et les flash-back dessinent assez pauvrement des révélations délivrées au compte-gouttes pour entretenir un suspens plutôt factice. Cette complaisance tend à saborder le caractère psychologique du personnage principal qu'est Eliane, tout en renforçant l'apect melodramatique du sujet de Sébastien Japrisot. Trop long, le film use, de surcroît, d'effets d'annonce pénibles. Pas étonnant alors que le souvenir que l'on garde du film est lié avant tout à l'etonnante et charnelle composition d'Adjani. Quant à Jean Becker, "L'été meurtrier" n'est pas son pire film mais on y vient tout doucement...
    Herve H
    Herve H

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2023
    pour moi c'est un chef-d'œuvre.
    adapté d'un super roman de Sébastien Japrisot , tout est parfait dans ce film inoubliable.
    Je ne me lasse pas de le voir .
    GéDéon
    GéDéon

    60 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    En 1983, Jean Becker signe un long-métrage dramatique et sensuel dans lequel la sublime Isabelle Adjani (César de la meilleure actrice pour son interprétation) apparait le plus souvent dans son plus simple apparat. Mais c’est surtout le scénario, dont les pièces du puzzle sont successivement assemblées par les interventions des différents protagonistes, qui possède une intensité grandissante. On passe ainsi de la comédie romantique, au film policier ravageur pour finir par le drame psychologique. L’ensemble bénéfice également de seconds rôles de qualité (Michel Galabru, François Cluzet et surtout Alain Souchon qui prouve qu’il aurait pu avoir une belle carrière au cinéma). Bref, une œuvre impétueuse et audacieuse.
    mickael l.
    mickael l.

    34 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    Elle est belle , surprenante, imprévisible, aguicheuse ..., Lui est rêveur pompier volontaire, gentil, garagiste un peu maladroit . L'amour du moins ce que l'on croit va les unir jusqu'au mariage. Puis la descente aux enfers, la soif de vengeance, la démence ...
    Ce film aura marqué les esprits des années 80 . Avec la splendide Adjani, le très convaincant Souchon et aussi Galabru que les rôles dramatiques lui allaient si bien . Le tout sous une chaleur écrasante, moite . Tres jolie drame signé Jean Becker qui nous laisse pas indifférent.
    Mahogany
    Mahogany

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2021
    Culte. Isabelle Adjani incandescente. Alain Souchon, l'incarnation du charme. Des scènes inoubliables.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 584 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2021
    Ce film consacra pour la seconde fois Adjani aux César mais surtout en fit une grande star nationale populaire. En première intention, elle refusa ce rôle en raison de trop nombreuses scènes nues, elle devenue jeune maman dû se battre pour le récupérer au nez et à la barbe de sa concurrente dans le même registre au début des 80’s : Valérie Kapriski. Et pourtant cette nudité était incontournable pour conter l’histoire de cette jeune femme éprise de vengeance ; en effet, une des répliques phare du film prononcée par le personnage d’Adjani est en parlant de sa rapidité à calculer : « çà et mon cul, ce sont les deux choses que m’a donné le bon dieu ». En effet, incandescente, manipulatrice, séductrice, elle se sert de sa plastique de rêve via des tenues hyper sexys dans un seul but, venger sa mère du viol dont elle est le fruit, et surtout se venger de cette absence de son père génétique ayant perturbée sa construction personnelle. Se prénommant Eliane, elle se surnomme « Elle », un pseudo troublant de dé personnification, et c’est bien un des sujets du film qui trouve sa clef dans son pénible dénouement. En effet, « Elle » n’est qu’un corps qu’elle véhicule comme un objet sans affect pour les gens qui l’entoure, « Elle » ne parvient pas à aimer ; son besoin de vengeance pourri toutes ses relations. Adjani est aussi entouré d’un casting exceptionnel : Alain Souchon, François Cluzet, Suzanne Flon, Michel Galabru, Manuel Gélin,… Après une première heure à couper le souffle durant laquelle Adjani enflamme la pellicule ; on peut regretter un final prévisible mais surtout trop vite expédié. Ce coup d’accélérateur dénote avec le reste d’un film qui prend bien le temps de se poser et d’installer le spectateur dans le climat de tension. Un grand film populaire malgré tout et qui me rappelle au combien j’avais été troublé à 20 ans par ce personnage interprété par Adjani.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 179 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2021
    À bien tout prendre il y avait dans ce film de quoi faire un grand drame.
    Une intrigue qui fait vite comprendre qu'elle entend explorer une certaine noirceur humaine...
    Un scénario qui parvient à abattre assez régulièrement ses cartes pour offrir de nouvelles perspectives à chacun des personnages mobilisés...
    Un lieu qui prend ainsi progressivement vie, donnant sans cesse plus d'épaisseur et de nuance à celles et ceux qui l'habitent...
    Et puis enfin et surtout une distribution globalement solide qui apporte toute l'incarnation nécessaire à cet ensemble.

    ...Et pourtant, malgré tout ça, cet "Été meurtrier" est un film désespérément bancal.
    ...Bancal faute de maîtrise.
    ...Bancal à force de sombrer dans l'excès.

    C'est bien simple mais quand bien même tous les éléments semblent bons qu'aucun ne sonne pour autant juste.
    Jean Becker martèle en permanence ce qu'il a à dire et à montrer.
    Voix off à outrance, surtout lors d'un premier quart d'heure oú ce film se réduit péniblement en un banal audiobook illustré.
    Plans enchaînant les vignettes insistantes sur le cul de son héroïne, les yeux de son héroïne er l'émoi de ceux qui la regardent...
    Ingénérie sonore qui en fait des caisses sur des dérapages, des coups de poings et des grillons (ce qui contraste par ailleurs avec tous ces autres moments où soudainement elle devient muette).
    Et que dire de ces longueurs où l'intrigue s'égare en insistant sur des moments racoleurs ou sur des passages qui ne font que diluer ce qu'on sait et pressent déjà...
    Pour dire les choses autrement : ce film aurait pu être bon s'il avait été moins balourd.

    Et comme un symbole de ce qu'est cet "Été meurtrier", Isabelle Adjani incarne à elle seule tout ce qui cloche dans ce film.
    Elle accentue d'abord trop le caractère ingénue de son personnage. Trop de geste. Trop d'éclat. Trop d'exagération.
    Elle aurait dû être piquante. Elle n'est au final que ridicule.
    Et puis ensuite elle surjoue le drame pleurant et hurlant plus qu'il ne le faudrait.
    Même son corps est de trop. Trop exposé. Trop sensualisé, pour ne pas dire trop objectifié pour rester une source de désir et de stupre.

    Trop.
    Trop de tout et tout le temps.
    Ça crie pour un rien. Ça rentre dans des furies. Ça surréagit.
    Ce film, à l'image de son interprète principale, passe son temps à se calciner lui-même à force de trop brasser de l'air.

    Et c'est dommage car pour une Adjani hystérique on nous gache en parallèle la justesse d'une Suzanne Flon, d'une Jenny Clève ou d'un Michel Galabru.
    De même que pour une surenchère de paroles, de cris et de scènes racoleuses on passe à côté de la force dévastatrice qu'auraient pu avoir certains silences, certains non-dits, certains regards...

    Au final, j'avoue que mon coeur est resté partagé entre une propos finalement malin et ambigu sur la portée et l'impact que peut avoir un traumatisme profond d'un côté et de l'autre la manière grotesque et pompière avec laquelle cette belle perspective s'en va en flamme.

    Au fond cet "Été meurtrier" est à l'image de son histoire d'amour entre Pin-pon et Éliane : séduisante en certains instants mais sordide en fin de compte.
    Dommage...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 581 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2021
    Avec ses flash-back sur le terrible passé ses performances d'amateur car Alain Souchon est un bon chanteur mais c'est un piètre acteur et Isabelle Adjani tente de compenser le manque d'idées en se montrant complètement nue à cause de la chaleur de l'été peut-être elle le seul intérêt de cette histoire. L'Été meurtrier peut convaincre quelqu'un qui n'a pas encore vu de thrillers. L'histoire est inepte compliquée au lieu d'être complexe. Le film a été l'un des plus grands succès du box-office français des années 80 mais on se demande pourquoi...
    Xavière
    Xavière

    10 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2021
    Un véritable chef d'œuvre du cinéma français. Isabelle Adjani, Alain Souchon, François Cluzet interprètent leurs rôles à merveille ! L'intrigue est très complexe, il y avait des zones d'ombres. J'ai dû lire des analyses pour mieux comprendre mais malgré ce bémol, j'ai senti tout au long du visionnage que ce film était d'une qualité incroyable ! Je dois le revoir pour mieux comprendre mais en attendant je laisse un 4/5. Bravo aux scénaristes et aux acteurs.
    Philou54
    Philou54

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Après avoir vu et revu de multiples fois ce film, je lui trouve toujours plus de charme.
    Si l’histoire est effectivement compliquée, une nouvelle diffusion et le livre de Japrisot permettent
    d’en apprécier la structure et les contours.
    Pour le reste, tout est magique : la lumière, la musique et les acteurs parfaitement mis en valeur.
    Au centre, évidemment Isabelle Adjani est complètement solaire, à la fois craquante et touchante.
    Après, c’est sûr que si on ne l’aime pas, pour des raisons qui m’échappent, il faut passer son chemin
    tellement elle illumine l’écran...
    Je peux revoir ce film tous les 2 ans et découvrir et redécouvrir des détails sublimes et je ne me gênerai pas.
    Audrey L
    Audrey L

    565 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Le candide et l'enfant terrible. Isabelle Adjani et Alain Souchon sont réunis au service d'une intrigue prenante de bout en bout, qui nous font oublier les deux heures et quart que dure L'Eté meurtrier. L'ambiance est délicieusement rétro (aujourd'hui), dans cette vieille France du Sud où l'on sort à la boîte du village pour rencontrer les jeunes filles et garçons que l'on connaît déjà ("c'est le fils du mécano, c'est le fils du barman, la fille qui habite telle maison..."), avec les rues gorgées de vieillards assis sur les bancs, canne à la main et commérages au bout des lèvres, des histoires de famille que personne n'oublie... Dans ce cadre bucolique qui nous enchante et nous fait soupirer de bonheur, se rencontrent pourtant un couple digne des plus tristes tragédies grecques : celle du mécano (Pin Pon) et de la fille "de père inconnu" (ou plutôt, tout le monde a son idée - horrible - sur l'identité du père) qui a un caractère d'enfant terrible. Cette dernière, en cherchant à faire la peau à celui qui a autrefois violé sa pauvre mère, entraînera le jeune naïf épris d'amour dans une descente aux Enfers qui nous fait mal au cœur, et dont on est divisé sur l'issue : on voudrait tellement savoir l'identité du père (une enquête bien menée avec une suite de rebondissements finaux impressionnants pour un si modeste film français), mais on voudrait aussi que la jeune fille s'arrête par égard pour Pin Pon... On est donc pendu au film, les yeux rivés sur ce qu'il adviendra, presque dépendant (accro) à l'intrigue et à ses retournements de situations très aboutis. L'Eté meurtrier fera donc partie des films que l'on ne peut voir qu'une fois pleinement, du fait de son fort suspens (qui ne prendra plus les fois suivantes), mais quel visionnage. On ne s'attendait pas à autant aimer ce film de passion et haine sur fond de vieille France, avec une Isabelle Adjani délicieuse à être aussi odieuse (on voudrait gifler son personnage tous les deux mots, un exploit) et si peu gênée de jouer nue (sans que cela ne soit gratuit, cela fait partie de la vulgarité de son personnage), avec un Alain Souchon qui n'est pas là pour gratter la mandoline et s'offre un rôle d'acteur solide (un jeune homme attachant et qui nous fait bien pitié dans sa sincérité candide), vraiment un bon film, à ne pas manquer. Le duo et le scénario valent amplement le détour, en Delahaye pétaradante.
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