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    La Grande Bellezza
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 526 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juillet 2020
    Les analogies avec Fellini sont complètement exagérées et il n'y a rien du maître ici. Ce n'est guère que la tentative de parodie d'un riche étudiant italien en cinéma. Il y a plein de scènes dans La Grande Bellezza qui semblent plus que fausses. Le personnage central n'a absolument aucune sympathie et ses amis sont parmi les caricatures les moins intéressantes jamais engagées dans un film au cinéma. Je me sentais complètement distant de toute cette histoire a dormir debout. Un insupportable ennui m'envahissais, un désintérêt total et agacé en regardant cela. Tout ce qui était montré dans le film était pénible à regarder, grinçant dans sa dévotion à une décadence absolue sans but. L'histoire est centrée sur un journaliste italien arrogant et futile qui devient célèbre avec son seul best-seller et passe ensuite sa vie dans la haute société romaine allant à des fêtes et écrivant des colonnes sociales. Après son soixante-cinquième anniversaire il apprend que son premier amour est mort et qu'elle l'a aimé toute sa vie. Cette découverte le rend apparemment amer de sa vie vide et de ses amis. Ce film est une absurdité prétentieuse et fastidieuse à propos des personnages méchants, antipathiques et superficiels. Le film semble consister en une série de scènes déconnectées et bizarres avec l'hypothèse que cela soit censé être profond et significatif. Comment se fait-il que cet exercice inutile de gourmandise visuelle soit présenté pour des récompenses ? Comment est-il possible que nous ayons à faire face à une telle prétention ?...
    Le fameux canard
    Le fameux canard

    1 abonné 68 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2020
    Jep Gambardella s'ennuie. Sa vie est triste au milieu de toutes ces fêtes, de toute la beauté de Rome. Le film est à la hauteur du Rome qu'il dépeint : beau et poétique. une excellente critique des riches et de leurs plaisirs absurdes, même si, évidemment, le film ne se résume pas à ça. C'est un film lent et beau. Et parfois drôle aussi. Dommage qu'il soit un peu trop long par moments, on était proche de l'excellence.
    Max
    Max

    29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2020
    Une succession de clips visuellement de toute beauté, mais qui tourne à vide.
    Le jour où ce metteur en scène mettra son fantastique talent visuel au service d’une histoire simple, ce sera un chef d’œuvre.
    Romain S.
    Romain S.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Chef d'œuvre de Sorrentino, la Grande Bellezza est tout simplement magnifique. Tony Servillo est parfait en Jepp Gambardella dandy misanthrope, mélancolique, suffisant, acteur et oisif. Rome est imposante, superbement magnifiée grâce aux images. La ville éternelle est et restera une des plus belles si ce n'est la plus belle ville du monde. Que dire de l'esthétisme qui est à couper le souffle. La bande son est méticuleusement choisie et s'harmonise à la perfection avec les images. L'histoire est emplit d'émotion, de beauté, de cynisme, de mélancolie et de vérité. La Grande Bellezza est un film qui marque et qu'on ne cesse jamais de revoir. Il est ce pourquoi on qualifie le cinéma de 7e art.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    94 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2020
    La Grande Bellezza, ou Le Grandi Bellezze ? À première vue, Sorrentino veut passer en revue toutes les “grandes beautés” qui lui passent sous la caméra : la Rome religieuse, la Rome du touriste, la Rome ancienne & celle du divertissement, du street peek au strip tease, bref : la Rome qui nous avale. À en croire les mondanités, ce sont d’ailleurs les touristes qui sont devenus ses meilleurs habitants. Mais qui sont ces mondains tirés du Néant flaubertien qui paresseusement pérorent & dont les sorties oiseuses à vous faire douter du sens de la vie deviennent les plus belles lignes du film ?

    Sorrentino adopte le thème de la beauté cachée pour la faire rentrer dans des petites cases snobs, où elle se sentira bien sûr à l’étroit. L’étude est en de nombreux points similaires à La Dolce Vita de Fellini (oui, rien de moins, & vous devriez lire ma chronique dessus si ce n’est pas déjà fait parce qu’elle est vraiment bien), qui partage avec lui le culte littéraire des bonnes manières & le don presque irritant de faire passer l’ennui pour une denrée chic, ainsi que le même lent crescendo dans les non-sens (mais aussi la grâce & l’harmonie) de la religion. Toni Servillo, “Roi des Mondains”, contemplera également l’endroit-même où Fellini entrait dans la ville par un embouteillage dans Roma, de l’autre côté du Colisée, comme rêvassant de l’idée quasiment illusoire, en ce qui le concerne, d’en sortir. Rome l’a avalé.

    Le réalisateur semble vivre l’image comme de la musique, tournant à volonté de longues séquences aussi denses & volatiles que des clips musicaux (je l’avais déjà remarqué dans Les Conséquences de l’amour), qui pourtant nous baignent d’une nostalgie pour des lieux & des époques qu’on a jamais connus et dont seuls les Romains (ou les spectateurs de La Grande Bellezza) peuvent sentir les effluves.

    À la fois plus éloquente qu’un Fellini & plus apparentée à une recherche romanesque de la pureté, l’œuvre de Sorrentino fait de Rome, dans les yeux de celui qui la contemple, de nouveau l’antique capitale de l’art, celle qui vit dans le cœur du Romain, qui devient le Romain. Un personnage dénommé Romano – Romà de son diminutif – dit en quittant la ville : “Roma me ha molto deluso” : “Roma m’a beaucoup déçu”. Dit-il Roma ou Romà ? La ville l’a-t-elle déçu ou s’est-il déçu lui-même ? Cela revient au même, car l’homme qui habite Rome devient Rome. Rome l’a avalé.

    Le film est juste un peu instable sur la durée car le renouvellement constant du thème revient parfois à discuter de ce qu’on ne connaît pas (comme le mondain) quand on pourrait se taire & regarder (comme l’écrivain), & puis les petites cases ont leur limite même lorsqu’on doit s’en moquer, ce qui endommage la mélancolie de son magnifique générique de fin sur fond entièrement filmé (c’est rarissime), mais l’œuvre peut compter sur Toni Servillo qui, 53 ans après Mastroianni, est le “second premier” paparazzo de l’Italie, le témoin muet de l’inanité qui passe, qui passe… pour un ingrat & dont nous sommes faits seuls garants de sa justesse d’esprit, entre l’hypocrisie & sa déconstruction. Rome nous a avalé.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    484 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2019
    Il déambule dans Rome. Le Rome où les statues d'un passé mythifié jouxtent les turpitudes d'individus d'un présent vaniteux. Paolo Sorrentino se refuse pourtant à ériger son personnage (Jep Gamberdella) en héros des temps modernes. Non, Jep est un écrivain lassé, désabusé et pourtant à sa place dans cet univers.
    Narrativement, La Grande Bellezza est à l'image de cette balade à travers les rues de la capitale italienne : chaotique. Tel son héros, simultanément membre, observateur et confident d'un microcosme mondain en proie à l'apathie et à la condescendance, Sorrentino cherche.
    Un cinéma de l'introspection, souvent associé à la lenteur et l'ennui, que le cinéaste bouscule dès l'introduction. Plans larges, mouvements de caméras continuels, montage dynamique,...La mise en scène embrasse le point de vue de son vagabond, entre dialogues incisifs et monologues intérieurs philosophes, passé et présent, voix-off et envolées opératiques.
    Où cela mène-t-il? Difficile à dire. Le bilan d'un homme esseulé face au temps qui l'amène vers une fin inéluctable? Oui, sans aucun doute. Le constat amer mais pas résigné sur un monde de plaisirs vains? Pas impossible. L'inquiétude d'une communauté illusoire face au repli sur soi (seul moyen de protection?)? Pourquoi, oui.
    Une bien belle odyssée, avec une ville de Rome sublimée comme rarement. Et un Toni Servillo tour à tour espiègle et bouleversant.
    David R.
    David R.

    1 abonné 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2019
    Au delà de la remarquable beauté esthétique du film, ce qui pourrait aller de soi, ok, car le sujet est Rome…..plus sérieusement Paolo Sorrentino nous parle d'une ville en difficulté, ses habitants désabusés par une mal gouvernance absolue, qu'il soient de droite ou de gauche. Il ne s'agit pas d'un vain exercice intellectuel, mais de la pure réalité, pour ceux qui connaissent cette ville c' est une évidence , merveilleuse et insupportable à la fois. Sorrentino, me semble-t-il, a su synthétiser avec talent et panache cette tension que les romains vivent au quotidien. Mais cela n'implique pas qu'on puisse s'amuser et s'étourdir. C'est Rome.
    Hotinhere
    Hotinhere

    434 abonnés 4 769 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Hommage à Fellini, Sorrentino signe une chronique délirante sur le vide et la décadence de la haute société romaine. Un film également emprunt d’une nostalgie folle, incarné par le génial Toni Servillo.
    Oscar du meilleur film étranger en 2014.
    tom K.
    tom K.

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2018
    Misogyne, vide, creux, sans âme, faussement artistique. Pas de scénario, pas de bons acteurs, pas de cinéma. La femme est considérée comme une plante. C'est insupportable de voir autant de machisme ambulant et de stupidité. A éviter et à fuir.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Sorrentino, Roma... On revoit Fellini dans ce film. Nostalgie, folie des hommes et carnaval des animaux. Un air d'éternité, à travers la pierre et les humains qui les habitent, les frôlent. Une grande beauté à filmer les choses et les êtres. Une grande maîtrise de la caméra. L'Italie et ses artistes sont tellement étranges, et tellement proches de nous, Français. Grandeur et décadence de nous, pauvres pêcheurs. Pécheurs. J'écoutais hier Paolo Conte. Il ne nous dit pas autre chose.
    Severine S
    Severine S

    8 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Je suis en train de regarder ce film dont les éloges avaient été nombreuses en 2013 a sa sortie pour la cinéphile que je suis j'en attendais un chef d'oeuvre et bien..je ne suis pas éblouie ben non.Certes l'histoire est belle ,le décor sublime on voit la mer,Rome et des femmes italiennes toutes aussi belles les unes que les autres,un écrivain désabusé et cynique qui vit dans la fuite perpetuelle de lui même dans des soirées mondaines,a boire séduire les femmes et porter un regard dur sur la vie et implacable.Et certains passages sont choquants le début aussi auquel je n'ai pas compris grand chose, spoiler: une jeune femme est
    spoiler: en pleine démonstration [/spoiler[spoiler]]théatrâle q[/spoile[spoiler]r]uasiment nue
    spoiler: et finit
    spoiler: par dire "je vous hais"bof
    ;Ca ne m'a pas émue;je trouve le temps long long long.Il ne se passe pas grand chose a part les fêtes et la musique pour meubler le tout ,et le vide abyssal d'un homme qui ne sait plus qui il est ce qu'il fait;Bref décevant,creux et pas si intéressant que ca.;la grande bellezza n'est que la petite belleza..la très petite Bellezza,je mets 2 a ce film.;j'ai vu mieux..C'est le néant..si vous vous attendez a des dialogues profonds et une histoire ou il se passe des choses passez votre chemin...
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    131 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2017
    A la sortie de ce long métrage, devant les critiques dithyrambiques de la presse et des spectateurs, je m'étais rendu au cinéma sûr d'avoir affaire à un chef-d’œuvre. Ce ne fut pas tout à fait le cas, du moins « La Grande Bellezza » ne l'était pas au sens où je l'entendais. Ma déconvenue fut donc à la hauteur de mes attentes, et j'ai longtemps pris le film de Paolo Sorrentino pour du sous Fellini, le copiant et le plagiant jusqu'à plus soif, pour un rendu des plus douteux. Avec le recul et des avis très positifs dans mon entourage plus ou moins proche, je me suis dit qu'il fallait que je donne une seconde chance à ce film, et maintenant que je connais bien plus l'Italie, j'ai vraiment pu l'apprécier.

    Oui, Sorrentino fait du sous Fellini, ou du moins rend un certain hommage au maître Italien, n'arrivant pas tout à fait à l'égaler, mais proposant un long métrage original, intéressant, sensible, jamais ennuyeux. Il reprend le goût du grand Federico pour la peinture d'une bourgeoisie oisive, se perdant dans les fêtes endiablées et le non sens de leur existence. A ce titre, Jep (extraordinaire Toni Servillo !) est le roi des mondains. Il a connu la notoriété jeune avec un unique roman de dandy, et depuis il évolue dans la jet set, devenu d'autant plus cynique qu'il est sans illusions sur sa condition et sa vie ratée. Il mène en effet une existence superficielle avec un cercle d'amis à la vie tout aussi cabossée et superflue, loin des choses essentielles en ce bas monde, qui sont souvent les plus simples et les plus méprisées.

    La beauté de ce long métrage réside dans le fait que Jep se rend compte tout d'un coup, à 65 ans, qu'il est passé à côté de quelque chose. Il essaie alors de rattraper en un sens ce temps perdu, en osant dire et faire ce qu'il aime et ce qu'il est profondément. Et sa lucidité est décapante, sans être hargneux il sait démonter les petits arrangements avec la vérité et il ne vaut mieux pas lui faire la leçon. Il sait aussi percevoir la beauté qui réside dans des petits choses qu'on dédaigne sans s'en rendre compte. Au fond, c'est un rêveur, mais un rêveur avec les pieds sur terre.

    Je dois le dire, certains passages sont assez prodigieux, notamment quelques moments poétiques comme celui où des enfants courent dans un jardin de monastère. Plusieurs personnages valent également leur pesant de cacahuètes, je me répète mais il y a un côté terriblement lucide dans l'écriture des personnages, qui interpellent immédiatement : on se sent happé par leur histoire, même si elle peut sembler dérisoire. Elle est tellement réaliste que ce film nous parle directement, sans filtre.

    Et à l'image de l'Italie d'aujourd'hui – qu'il faut connaître un minimum pour pleinement apprécier ce long métrage, comme je le disais en introduction – le beau, voire le sublime, côtoient la laideur et la vulgarité la plus crasse. Notre monde Occidental à la dérive ne parvient plus que par des fragments, des réminiscences, un reste de conduite « aristocratique » (je pense à Jep), même si en réalité elle n'est pas l'apanage des plus aisés ou d'une caste, à rappeler ces instants éternels où le temps s'arrête, où la beauté reprend ses droits.

    Certes, Sorrentino reprend des aspects du baroque fellinien, des personnages au physique hors norme, du surréalisme sorti de nul part, de la vulgarité donc, un côté grand guignol picaresque. Et tout cela, en plus des thématiques abordées, peut faire très lourd et indigeste. Mais de façon surprenante, tout se tient, et l'on ressent comme une brise légère, comme l'envie de revivre à la manière de Jep. C'est donc avec plaisir que je révise mon jugement : il s'agit d'un film intéressant et touchant, une belle réussite en somme, servie par de talentueux interprètes et accompagnée, j'oubliais, par une excellente bande-son et de jolies musiques.
    Frédéric T.
    Frédéric T.

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2017
    Il faudra m'expliquer ce que l'on trouve génial dans ce film décadent, ennuyant, et d'une longueur absurde.
    L'acteur principal Toni Servillo est sympa. Il donne surtout envie de voir d'autres films...
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    19 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    La grande bellezza, c'est un film qui parle vacuité avec vacuité ou la définition du vide par le vide. Alors forcément, cela peut sembler prétentieux, et ca l'est, mais c'est alors, en même temps, une réel autocritique. Ici, il est question d'un mondain vieillissant qui s'ennuie et tourne en rond. C'est aussi l'occasion de déambuler à ses côtés dans les rues de Rome, protagoniste du film à part entière. Comme souvent, le réalisateur parle du temps qui passe avec recul, douceur et légèreté. C'est très agréable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 avril 2017
    Une belle hymne à la vie et au temps qui passe. Mise en scène propre et progressive alliant une caméra légère et fantomatique jusqu'à des plans fixes et énigmatiques.
    Belle satire de la société et déclaration d'amour à l'Italie, Rome, l'art, sa finesse.
    La longueur du film n'exclu pas quelques baisse de rythme et des parties me semblent en adéquation avec le reste de l'argumentation et n'aide en aucun cas à le faire progresser (la religion, premier amour, l'Eglise etc...)
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