Avis : Les Amants passagers - Page 5

Pochade par moments drôle, mais le plus souvent "too much", frisant en permanence la plus extrême vulgarité. Sur le fond, c'est très très léger (sorte de métaphore sur la société espagnole, sans effort excessif d’imagination, développée en panégyrique relativiste, avec en décor quasi unique un avion en perdition tournant au-dessus de la Castille à la recherche d'une piste pour atterrissage d'urgence - à cause d'ailleurs des seuls personnages "normaux", vus dans le prologue, caméos de Banderas et Cruz - transformé en lupanar côté "classe affaires" avec quelques happy few bien gratinés, trois stewards "folles" de compétition et un duo de pilotes également très "gay", le tout très alcoolisé, laissant le gros de la troupe côté "économique" dans les bras secourables de Morphée), heureusement la forme (celle des acteurs, épatants !) relève l'impression de visionner à vide. Un cru ultra mineur du grand Almodovar.

Dans un registre inhabituel, Pedro Almodóvar réalise "Les Amants passagers", comédie écrite et dirigée par le maitre réalisateur Espagnol. Son scénario nous livre une histoire délirante, drôle, sans tabou mais avec beaucoup d'humour et un aspect fantastique inattendu.
L'histoire peu banale d'un avion en perdition dont les passagers de classe éco ont été endormis pour éviter les débordements. Les cocktails coulent à flot dans la cabine de pilotage et en Classe Affaire, toute une faune de personnages savoureux discutent âprement de la situation : un jeune premier qui va tourner un film à Mexico, un entrepreneur escroc, une voyante, des jeunes mariés ...
Ce petit monde marginal est distrait par un trio de stewards homos qui chantent. Alcools et drogue hallucinogène aidant, les langues vont se délier et la situation se dégrader.
Une bonne BO signée du fidèle et talentueux Alberto Iglesias, une belle collégiale d'acteurs et une image de qualité complètent cette très distrayante réalisation.

Les Amants Passagers est un film moyen. Ceci dit n’étant pas vraiment emballer à la base j’étais tout de même curieux d’en voir le résultat et force est de reconnaître que même si l’ensemble n’est franchement pas top, étant donné que je m’attendais à ne pas l’apprécier je ne suis pas plus déçu que ça au final. Je pense d’ailleurs qui si l’on ne se prend pas quelque peu au trip de l’œuvre, forcément c’est au risque de ne pas aimer du tout. Une comédie chorale sous forme d’un huis-clos aérien qui se veut désopilant. L'Airbus 2549 en direction du Mexique risque le crash et doit tourner en rond au-dessus de Tolède. Heureusement, drogue, alcool et sexe vont aider les passagers à oublier cette sombre perspective.
Métaphore d'une société espagnole en crise, cet avion en déroute trimballe une cohorte de passagers à bout de nerfs, qui ont tous des secrets embarrassants à cacher et qu'une bonne dose de mescaline va libérer. Équipage furieusement gay, pilote bi, sexe, alcool, drogue et disco tout cela mélangé ; cocktail pour tout le monde. Face à l'austérité ambiante, c'est aussi une façon de voir la vie, libre et décomplexée. Malheureusement l’ensemble n’est pas constant, une partie du film s’écarte du format huis-clos pour aller vers une histoire barbante créant tout de suite des longueurs. Idem dans cet avion, par moments c’est pénible et puis d’autres où c’est plutôt fun, loufoque, jovial et déjanté en compagnie de ses stewards de la jaquette qui iront même jusqu’à faire un petit show. Personnellement ils m’ont pas mal fait rire et c’est ce qui sauve l’ensemble.
La bande son se vaut surtout pour le passage de la chorégraphie des stewards sur le son de I’m So Excited des Pointer Sisters.
Le réalisateur Pedro Almodóvar signe ici son 19ème long métrage sans grande réussite, sa mise en scène et réalisation reste tout de même correct. Les acteurs qui même si parfois cabotinent un peu sont dans l’ensemble plutôt bons notamment le trio Carlos Areces, Raùl Arévalo, Javier Cámara et si eux ne vous font pas un tant soit peu rire alors comme je le disais au début, vous n’aimerez pas du tout le film. Antonio De La Torre et Hugo Silva en pilote et copilote assez drôles eux aussi. Puis viens les passagers, Lola Dueñas en voyante, Cecilia Roth en ex-actrice porno et d’autres. Puis en participation spéciale Pénélope Cruz, Antonio Banderas, Paz Vega.
Y a pire, y a mieux, à vous de voir si vous avez envie de vivre un peu de délire sexuel en compagnie de ces amants passagers.
Ma note : 5/10 !

almodovar revient à la comédie ! c'est jouissif, fou, décalé, comme on aime almodovar. une sorte de retour a ses premiers films. on en profite !

Deux possibilités :

- Soit le film est plat, vide, creux, ennuyeux à mourir et j'ai bien fait de m'endormir au bout de 20mn

- Soit je n'ai vraiment pas de bol et j'ai dormi PIL POIL aux moments géniaux et ai eu un soupçon de réveil PIL POIL aux moments pourris. Quoi qu'il en soit, pendant mes brefs réveils toutes les 20mn, j'avais toujours le même passage, des dialogues de cul interminables et...et rien du tout en fait...que ça.

Seule petite lueur d'espoir au moment de la danse des stewards qui m'a esquissé un soupçon de sourire, faut dire qu'au bout de 45mn, quelques secondes de musiques rajoutent au moins un peu de rythme.

Je mets donc une petite demie étoile symbolique au cas où ma nouvelle narcolepsie m'aurait joué des tours.

Almodóvar de retour à ses premiers amours...un mélange entre femme aux bord de la crise de nerf et Kika sous fond de crise économique en Espagne.

Réalisé il y a trente ans, ce film aurait pu surprendre, détonner et annoncer un auteur en devenir. Hélas, ces « Amants Passagers », vu de nos jours, annoncent la mort artistique de Pedro Almodovar. Le contenu de son film représente une métaphore parfaite de son cinéma exsangue et éculé. Rien n’y fonctionne et le résultat final est dramatiquement laborieux.

Les comédies d'Almodovar travaillent habituellement avec un sens assuré de timing, leurs balayages incisifs, leurs panaches comiques. Pourtant, ces traits bien-aimés sont sensiblement manquant à bord de vol 2549, à destination de Mexico, dans lequel un trio de personnel masculin sont de connivence avec ceux en classe affaires - ceux de l'économie se sont endormis (ou ne sont tout simplement pas digne de figurer) .;Face à leur propre mort, cette foule decide que le sexe et la drogue doivent être à l'ordre du jour, le tout arrosé avec le meilleur champagne.

Les dialogues semblent horriblement artificiels, trop évident, même paresseux. Qui aurait cru qu'une comédie Almodovar pourrait être dénuée de rires?

Le message, tel qu'il est, est simple: dans votre avion heurté à des difficultés techniques, et que votre mort est proche, quelle meilleure façon de mettre fin à tout cela "un peu de débauche". Toute légère, la pensée existentielle derrière tout cela est à peine visible.

Peut-être que ce retour auto-proclamé à son pic des années 90 est simplement un bref détour malavisé pour Almodovar, on ne peut qu'espérer que ça soit seulement un raté égaré 2/5

distrayant raffraichissant et tres osés , j'ai adore , m'y vois tres bien
je le conseil, on retrouve du almodovar du debut, ca fais du bien, de retrouver de la legerete , et de la vraie simple comedie

"Los Amantes Pasajeros" présente le retour de Pedro Almodóvar à la comédie après beaucoup de films dramatiques ! Malgré des critiques de presse mitigé, ce huis-clos se déroulant dans les airs, est plutôt réussi ! Mais, il y a en effet certains points un peu décevant ! Un grand réalisateur réalisant une comédie, on s'attend à des gags bien trouvé, et de l'humour subtile ! Et là ce n'est pas le cas, c'est de l'humour plutôt vulgaire ! Pas vraiment lourd, mais vulgaire ! Le film parle essentiellement de sexe, alcool et drogue ! C'est peut-être une façon de la part du réalisateur de provoquer, je ne le sais pas ! Malgré ça, le film est drôle ! Mais c'est justement ça qui est bête ! Car le film est délirant, certes, mais ce serait mieux si l'humour était à la fois drôle, subtile et non-vulgaire (comme Billy Wilder l'avait fait dans "Some Like It Hot" avec Marilyn Monroe) ! Mais, si on met tout ça de coté, le film reste bon ! Et pour une fois, les deux acteurs principaux de Almodóvar, Antonio Banderas et Penélope Cruz sont réuni pour faire un caméo !

Je note "Mauvais" parce que c'est Almodovar et quand on aime bien (habituellement) on châtie bien. La bande annonce m'avait donné envie... mais ce n'était pas le reflet du film. Film lourd lourd lourd. Je n'ai pas vu d'humour, du décalé... je n'y ai vu que de la grossièreté. Même les acteurs sont sans consistances. Une triste comédie

Ce film est une vrai HONTE. Une daube, c'est le mot qui convient. Affligeant! Et pourtant, j'avais mis de l'espoir dans cette nouvelle comédie d'Almodovar, un réalisateur au talent qui n'est plus à prouver. Mais je suis encore sous le choc de cette serpillère. Et arrêtons de lui trouver des métaphores, c'est juste une merde ce film. Je me suis forcée à rester jusqu'à la fin, mais bon sang, que j'ai eu honte d’assister à un tel spectacle d'une fadesse et d'une platitude à en couper le souffle. Dès les premières minutes on sait ce qui va se passer, c'est à dire: rien. Et puis c'est clichés sur clichés.
Bref...N'y allez pas, pour l'amour du cinéma (et votre estime personnelle!)

Déception quand tu nous tiens... j'aime beaucoup les films d'Almodovar en général, les passages vulgaires ne m'ont jamais dérangée jusqu'à présent, mais cette fois les limites sont atteintes... deux ou trois passages m'ont fait sourire, mais l'ensemble est vraiment trop médiocre.

Je ne suis pas déçu dans la mesure ou je n'attendait pas grand chose de ce film qu'Almodovar essaye de faire passer par un retour aux sources, à ses origines marginales de la "movida madrileña" et prétend de surcroît qu'il a fait une fable sur la situation de crise extrême en Espagne.....il n'en es rien. L'on peut pas retourner en arrière. Almodovar a évolué, qu'il le veuille ou pas et cette comédie résulte anachronique et part dans tous les sens sans but précis, même pas celui de faire rire, mis à part quelques rares répliques plus ou moins drôles. Franchement il faudrait qu'il se remette à faire des films en se laissant aller vers l'avant et non pas se retourner vers une période -que j'ai adoré- qui fut son temps.... Par ailleurs "l'incrustation" de À. Banderas et de P. Cruz est, non seulement inutile, mais prétentieux et ridicule. Comme le Beaujolais nouveau, vivement l'Almodovar nouveau.....

Très difficile de dire si ma critique est objective. Évidemment c'est un Almodovar, mais on sait que le style est cruellement différent de nos habitudes en allant voir ce film. Des passages drôles. Mais on est loin du chef d'oeuvre... et c'est même décevant. La récurrence du sexe dans les films de Pedro Almodovar se marie en général très bien avec le scenario. Dans celui-ci, c'est assez mal amené et surtout très proche d'une vulgarité gratuite et surtout inefficace.