Derniers Avis : La Liste de mes envies - Page 2

Enorme malentendu : quand on voit la bande-annonce, et plus généralement quand on va voir un film sur Mathilde Seigner qui gagne le gros lot à l'Euromillion, on est persuadé d'aller voir une comédie... Or il s'agit clairement d'un drame, parfois même d'un mélodrame tellement certaines scènes sont surjouées (notamment celle où Marc Lavoine la met plus bas que terre, ou bien celle où spoiler: il revient sous la pluie sonner à sa porte en pleurant
)... Dans ce film tout est noir et névrotique (à part la création d'entreprise). Ajouter à cela une grosse invraisemblance ( spoiler: comment Marc Lavoine peut-il deviner que le ticket est caché sous la semelle d'une chaussure au fond du placard ??
), et c'est le pompon.
2 étoiles pour les décors agréables, et le lieu de tournage original (Arras). spoiler:

Petit film vide et sans épaisseur. Interprétation de Mathilde seigner assez juste mais marc Lavoine joue comme un pou. Film oubliable et assez fade.

Très belle comédie dramatique réalisée par Didier Le Pêcheur. Son scénario, coécrit avec Delphine Labouret, nous délivre une histoire débordante de sensibilité, de bon sens et de vérités. Le ton de ce film social est adorable.
A l'affiche, Mathilde Seigner porte véritablement le film ; elle excelle avec ce premier rôle de femme forte, très bien entourée avec les superbes présences de Patrick Chesnais le père de Jocelyne, Marc Lavoine, et les pétillantes Virginie Hocq et Frédérique Bel.
Je ne comprends pas la déception et l'incohérence des propos de certains membres du site pour cette comédie, certes dramatique, qu'ils ressentent comme déprimante et pourtant très bien interprétée.
Le pitch : L'argent rend-il fou ou apporte t-il le bonheur ? C'est la question que se pose Jocelyne, mercière bien dans sa tète à Arras ; alors pourquoi changer de vie, la sienne lui plait.

Une bonne petite surprise en ce qui me concerne, même si ce film n’est pas le gros lot cinématographique de l’année 2013. Mais l’air de rien, "La liste de mes envies" parle d’un certain nombre de choses, toutes d’actualité. J’ai pourtant d’abord craint le pire, sentant un profond ennui s’installer quand la scène la plus poignante du film intervient. Portée par une interprétation absolument incroyable de la part de Marc Lavoine, à laquelle répond sans un mot Mathilde Seigner qui nous fait état d’une époustouflante expression scénique avec ce rictus de peur, de douleur et de désespoir mal caché par la chevelure projetée en avant, cette séquence constitue le moment le plus intense du film. Ensuite, on se laisse porter par cette histoire empreinte de vérité. Aussi ai-je décidé de dresser une liste de tout ce qui m’a plu. 1°/ Ce dont le film parle : d’abord le désespoir lié par la perte d’un enfant ; ensuite le questionnement sur les bienfaits d’Internet ; les journalistes et leur approche du succès par des questions qu'eux seuls comprennent ; la vision sur la fortune et les besoins que cette dernière crée, en particulier quand celle-ci est inattendue ; l’amour ; le dialogue au sein d’un couple, les concessions ; l’entretien de l’amour par des petites attentions ; la confiance ; la méfiance… 2°/ Une très belle interprétation de Marc Lavoine : c’est lui qui amène la scène la plus dure, la plus puissante, la plus intense émotionnellement parlant ; c’est également lui qui arrive à interpréter le mieux les émotions, avec ses yeux remplis de larmes. Bref, bien que le sachant bon acteur, il possède un jeu que je ne soupçonnais pas chez lui, en tout cas plus évolué. 3°/ L’entrée en scène de Cécile Rebboah sous les traits de Mado : elle est limite caricaturale, mais elle prête quand même à sourire parce que le ridicule de la situation a su être utilisé. Quoiqu’il en soit, elle fait de son personnage une femme très attachante. 4°/ Dans le rôle de Jocelyne, Mathilde Seigner change quelque peu de registre dans le sens qu’elle ne s’adonne pas au franc-parler auquel elle avait habitué le spectateur. Oh on a bien quelques banderilles ici et là, mais on est loin de sa causticité légendaire. 5°/ Le récit s’est voulu aussi authentique que possible en portant à l’écran des gens simples, tels qu’on en rencontre tous les jours : des gens normaux, sympathiques, mais aussi des amies légèrement intrusives par l’intermédiaire de ces commères décidément très curieuses, peut-être un peu jalouses, ou envieuses ou encore intéressées sur les bords. 6°/ Par sa dimension humaine et sa profondeur, le film fait appel aux bons sentiments. 7°/ Une belle mise en valeur de la ville d’Arras qui retrouve ici ses lettres de noblesse, et ça donne envie d’aller visiter cette ville. 8°/ L’énergie apportée par le tandem Virginie Hocq/Frédérique Bel dans cette histoire quand même un peu sombre. Mais j’ai dressé aussi une liste de ce qui m’a déplu : 1°/ Le fait que la F.D.J. (acronyme de Française Des Jeux) ait été transformé en €.D.J. Euuuuuuh je ne vois pas bien l’intérêt… 2°/ Le personnel de l’€.D.J. est particulièrement désagréable, tombant dans une très mauvaise caricature. Et il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, pas même la psychologue qui aurait bien besoin d’une thérapie ! Alors certes ses arguments sont justes car souvent constatés, mais son personnage semble être en proie à une vive paranoïa. En revanche, on appréciera les répliques apportées par Jocelyne (Mathilde Seigner) qui a réponse à tout, ou presque ! 3°/ Les rues d’Arras sont curieusement désertes, surtout en ce qui concerne la Place des Héros. 4°/ L’invraisemblance que constitue l’accès libre au beffroi au beau milieu de la nuit. Non seulement pour y monter (et le visiter) il faut payer (pour les curieux, il faudra s’acquitter de la modique somme de 3,10€), mais en plus ça ferme au plus tard à 18h30. Alors pour ce qui est de l’accès tel qu’il nous est montré… En conclusion, "La liste de mes envies" est un bon film. On retiendra surtout de ce film cette multitude de sujets dont le film parle, des sujets pour certains très différents les uns des autres mais astucieusement liés entre eux pour construire l’histoire de cette petite mercière d’Arras passionnée par son boulot. On retiendra aussi l’interprétation époustouflante de Marc Lavoine, à qui je donne ma mention spéciale. On retiendra également Mado, ce petit bout de femme qui réussit à s’attirer l’attachement du spectateur et lui arracher quelques petits rires ici et là. Et enfin on retiendra aussi cette réflexion provoquée par ce regard sur le monde, un regard effectué avec une belle dimension humaine, laquelle est renforcée par un propos d’une belle profondeur et une photographie bien plus qu’intéressante, ce qui ne gâte rien !

Tiré d'un très bon livre qui m'avait beaucoup touchée, le film est comme toujours un peu en-dessous. Il va moins loin, il oublie certains "détails" qui à mon sens auraient eu leur importance. Mais ça reste une bonne surprise. Car finalement, l'histoire tient sur quelques lignes et pourtant, on est embarqué. Peut-être doucement, peut-être sans jamais vraiment être submergé par la vague, mais je pense que c'est justement là que c'est réussi, car c'est ainsi que ça se passe. Doucement, les choses lui échappent, c'est horrible, c'est la vie. Très juste dans l'idée que l'argent ne fait pas le bonheur, sans pour autant se vautrer dans une morale inutile, un film qui ne restera pas dans les annales mais qui a le mérite de n'avoir pas trop dénaturé le livre. Et puis, bon Mathilde, je t'aime. Et Marc un peu aussi d'ailleurs. Voilà.

La liste de mes envies est un bon film , mais l'histoire est assez triste . Mathilde Seigner joue très bien . j'ai trouve l'histoire comme bonne même si les mots graveleux dans le film m'ont fait marrer . je le recommande vivement .

Moi cest un ami qui me connait bien qui m'a conseillé de visionner ce film j'ai adoré :-):-):-)j
J'ai pleuré du début à la fin tant l'histoire m'a bouleversée :-):-):-)J'ai adoré Marco et Mathilde dans des rôles forts à la mesure de leur immense talent :-):-):-):-):-)

Fidèle au livre, un casting de folie, on est transporté par cette histoire simple mais tellement forte et on cesse de se demander : et si cela m'arrivait ?

Un film dont on ne se souvient pas mais qu'on apprécie revoir. Une histoire d'acteur et de belles gueules. Mathilde Seigner est comme toujours resplendissante.

Film inadmissible.
Marc Lavoine joue terriblement mal, Mathilde Seignier est triste au possible, le scénario ne tient pas la route une seule seconde... Seule Julie Ferrier en psy est drôle.

Décevant selon moi (en même temps je m'attendais un film drôle étant donné que Netflix le qualifie comme une "comédie", il n'en est rien c'est même franchement déprimant!). Un bon casting mais qui ne donne aucune saveur au film, il ne se passe rien du début à la fin à part les tortures psychologiques de Mathilde Seigner qui nous assomme avec toutes les questions qu'elle se pose. Heureusement qu'il ne dure qu'une heure et demi!

Il faudrait trouver un nom pour ces films dont l'intrigue repose sur un gain financier brutal. Luck Movie ? Bargain Movie ? C'est ainsi qu'on a eu, entre autres, "Mercredi Folle Journée" et "Les Tuche"... et maintenant on a "La Liste de mes Envies".
Seulement dès le départ, le pari relevé par le réalisateur, Didier Le Pêcheur, n'était pas gagné, c'est le cas de le dire. Le best-seller de Grégoire Delacourt (près d'un demi-million d'exemplaires traduits en 27 langues) est plus un essai philosophique qu'un roman d'aventures.
Regardons ce qu'est devenu ce livre magistral de Houellebecq, "Les Particules Elémentaires", une fois porté à l'écran par Oskar Roehler en 2006 et récompensé d'un Ours d'argent. Les lecteurs du livre ne peuvent qu'apprécier le livre, mais pour quelqu'un qui découvre l'histoire, c'est rien d'autre qu'une suite de scènes parfois obscènes entrecoupées d'une voix off qui trahit la faiblesse du scénario… alors qu'il n'en est rien : il était bien difficile, sauf à faire une autre histoire, d'adapter ce best-seller d'une autre manière.
Pour revenir à "La Liste", le meilleur conseil pour l'apprécier est donc, là aussi, d'avoir lu le texte avant. C'est évidemment paradoxal, puisqu'une oeuvre doit se suffire à elle-même. Mais c'est pourtant la meilleure manière de pouvoir apprécier à sa juste valeur le cheminement délicat des comédiens amenés à incarner ce texte tout en finesse. Marc Lavoine et Mathilde Seigner campent à la perfection ce couple déchiré et pourtant si proche du couple idéal, qui bascule soudain dans un inconnu qui les dépasse.
Delacourt voulait montrer non pas que l'argent rend fou, mais que l'argent pouvait se changer en bonheur, à condition de bien réfléchir à ce qu'on en fait. La réalisation et l'interprétation rendent compte du texte dans son sens général, et c'est à un film à émotions, sans longueurs, joliment photographié, que nous convient ceux qui l'ont fait.

Je n'attendais pas monts et merveilles de ce film (choisi par madame) et je n'avais finalement pas tort. Le coup de la fortune tombant sur une personne simple est loin d'être un sujet neuf, et hélas ce film tombe dans toutes les chausse-trapes du genre, avec une complaisance qui frise la caricature. Si Mathilde Seigner est difficilement critiquable quant à son jeu, l'histoire enfile les perles, oscillant entre effets comiques très plats et ressorts dramatiques lourds et indigestes. On a du mal à saisir la démarche, et la lenteur de la mise en scène n'aide pas à s'immerger. Dommage.

Le livre passe pour être plutôt réussi, le film beaucoup moins. N'ayant pas lu le roman, je ne saurais exercer de comparaison mais ce qui est sûr, c'est que cette adaptation est ratée. Alors que cette « fable » aurait pu être l'occasion d'une leçon de vie intéressante quant au bouleversement de notre quotidien et de notre mentalité suite à l'arrivée d'une très, très grosse somme d'argent sur notre compte en banque, on en est très, très loin... S'il y a bien une ou deux réflexions bien vues nous laissant entrevoir ce qu'aurait pu être « La Liste de mes envies », cela reste au final terriblement maladroit et surtout très mal pensé, la faute à un scénario et des dialogues souvent mal écrits, sans parler d'une réalisation dans le meilleur des cas absente, dans le pire plus que maladroite. Mathilde Seigner fait ce qu'elle peut, mais ça n'est pas assez. Le film en fait trop, ne parvient jamais à trouver le bon équilibre et surtout passe régulièrement à côté de son sujet. Sincèrement, j'étais parfois à la limite de l'affliction en entendant certains raisonnements de l'héroïne : on est pas obligé d'être cynique à longueur de temps, mais ici, cela n'aurait quand même pas fait de mal. Les choses s'améliorent légèrement sur la fin (du moins deviennent-elles plus crédibles), une certaine noirceur venant s'emparer des dernières minutes. De plus, le tandem Virginie Hocq - Frédérique Bel, assez drôle, parvient à limiter (un peu) la casse. Mais bon, le mal était fait depuis longtemps et il en aurait fallu nettement plus pour sauver une entreprise visiblement convaincu qu'une bonne idée de départ suffirait à faire le reste : monumentale erreur (les fans d'Arnold Schwarzenegger comprendront).

Le genre typique de comédie pour la ménagère de moins de 50 ans. Le film commence déjà avec une BO mièvre, c'était mal parti. Et bien il faut avouer que ce sentiment ne va jamais vraiment nous quitté, mis à part une scène drôle qui dure seulement 5 minutes, avec la psychologue des jeux joués par Julie Ferrier. Le reste on tombe dans le cliché: "non mais l'argent c'est pas bien", j'ai pas besoin d'argent blagblah. Aucune subtilité se dégage de ce propos, tout est binaire sans aucunes nuances, "les hommes son méchants, il veulent coucher avec des plus jeunes, etc" Alors il faut bien avouer que Frédérique Bel est toujours aussi juste et Mathilde Seigner est excellente et que la fin est assez belle. Mais à part ça on reste sur un film vraiment plat et calibré.