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    Les Yeux sans visage
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    4,0
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    119 critiques spectateurs

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    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    "Les yeux sans visage" est peut-être le film le plus connu de Franju et fait aussi partie de ses meilleurs. Véritable chef-d'oeuvre du cinéma d'horreur français à l'atmosphère pesante et glaciale. Les acteurs sont excellents: Inoubliables Pierre Brasseur (Impressionnant de charisme et froideur) et Alida Valli, la mise en scène et la musique géniales. Film culte.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Bénéficiant d'une excellente réputation dans le milieu scientifique, le professeur Génessier souhaite rendre à sa fille une apparence normale suite à un accident de voiture dont il est responsable. Avec son assistance dont il a déjà refait avec succès le visage, il est prêt à tout pour parvenir à ses fins...

    D'une sobriété exemplaire, Georges Franju instaure peu à peu un climat inquiétant et cauchemardesque. L'horreur est omniprésente que ce soit à travers les actes du docteur ou les visages marqués par ses coups de scalpel. La présence de sa fille, souvent fantomatique à travers son masque blanc où ses yeux expriment sa détresse, apporte une touche humaine et de tristesse face à lui.

    George Franju hérite d'un excellent et efficace scénario. Il met en scène des personnages intrigants, tout comme les relations qu'ils entretiennent et les rend intéressant. Plusieurs scènes sont marquantes et d'un seul regard, il peut faire ressortir l'émotion des personnages, que ce soit la détresse, la peur ou la cruauté. Il laisse souvent l’ambiguïté sur les enjeux et personnages et plus particulièrement celui de Louise, la secrétaire du Dr Génessier.

    Les yeux d'Édith Scob sont inoubliables, comme la prestation de Pierre Brasseur dans le rôle du docteur Génessier. La bande originale est aussi excellente, sachant se faire discrète lorsqu'il le faut pour mieux réapparaître par la suite.

    Les films fantastiques français sont finalement assez rares et c'est bien dommage, surtout lorsqu'on le voit la réussite de "Les yeux sans visages" où Franju fait preuve d'une brillante maîtrise derrière la caméra et crée une atmosphère de plus en plus inquiétante.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Ce film est un chef-d'œuvre de poésie horrifique. Tendu, fascinant, déchirant. Une magnifique épure. Simplicité des effets visuels, économie de mots, pour une efficacité maximale. Un diamant noir. Très noir. La monstruosité physique côtoie la monstruosité morale, dans un rapport d'opposition : innocence/folie criminelle, pureté/souillure. Le personnage de Christiane traverse le film avec une grâce et une tristesse infinies, presque désincarné, comme un fantôme. À l'inverse, le personnage du père est dans la matérialité lourde, l'expérience terrible de la chair (prestation massive et subtile de Pierre Brasseur). La séquence finale, ironique et tragique, est sublime.
    À l'origine, il y a un roman de Jean Redon, adapté par Redon lui-même, Boileau-Narcejac et Claude Sautet. Le travail de l'image, tout en nuances de noir et blanc, du gris pâle au noir charbonneux, est signé Eugen Schüfftan. Et la musique, tour à tour inquiétante et profondément mélancolique, est l'œuvre de Maurice Jarre. Les quelques notes qui accompagnent les déplacements du personnage de Christiane forment l'une des plus belles ritournelles inventées pour le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Un film magnifique, effrayant sans gore, une ambiance d'épouvante maîtrisée de main de maître. Georges Franju nous démontre que l'horreur peut être tournée avec de belles images.
    Un chef-d’œuvre époustouflant !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2011
    J'aime beaucoup, la scène du scalpel du visage est un avant gout du gore et il y a grand suspense. J'adore tout les acteurs et Franju met en scène façon Hitchcock. La meilleure scène se trouve que on voit la première fois le masque et Christiane se baladant avec, la musique donnait une telle émotion.
    pitch22
    pitch22

    147 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2009
    Porté par une belle image et par sa musique, ce rare fantastique français intrigue et captive, malgré quelques longueurs, le peu d'effroi et une étrange issue canine.
    Alasky
    Alasky

    286 abonnés 3 082 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Film de 1959, avec de bons acteurs. Le noir et blanc, la musique et les silences construisent une atmosphère inquiétante qui plaira aux fans du genre.
    AMCHI
    AMCHI

    5 051 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2013
    Je crois que Les yeux sans visage est classé parmi les 100 meilleurs films du cinéma français et c'est amplement mérité car c'est l'un des plus beaux films fantastiques qui existent. Franju a parfaitement su créer une ambiance poétique et macabre, ce n'est un pur film d'épouvante car Les yeux sans visage n'effraie pas mais joue surtout sur son atmosphère à travers un magnifique N&B et une intrigue fascinante avec cette histoire de visage défiguré renforcée par une jolie musique de Maurice Jarre. Les yeux sans visage est joué par de grands acteurs et se finit de manière cruelle.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    897 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2019
    Premier film d'horreur français, Les Yeux sans visage conserve aujourd'hui encore, soit presque soixante ans après, toute force d'antan. La mise en scène sobre et implacable de Georges Franju, l'interprétation solide de Pierre Brasseur, Juliette Mayniel et Édith Scob (un peu datée mais néanmoins efficace), l'utilisation ingénieuse des décors angoissants, la quasi-absence de musique se greffant à un suspense palpable... Autant de points qualitatifs qui rendent constamment le long-métrage prenant et addictif. Alternant entre l'horreur chirurgicale, le polar à suspense et même parfois le fantastique, le film au rythme principalement posé ne faiblit à aucun moment, suivant de près un énigmatique chirurgien plastique aux méthodes révolutionnaires qui tente par tous les moyens de greffer un nouveau visage à son fille, victime d'un accident l'ayant intégralement défigurée. Parallèlement à cela, nous suivons deux inspecteurs de police (Alexandre Rignault et un jeune Claude Brasseur, fils de Pierre) mener leur enquête quant à l'identité de ce dérobeur de jeunes filles qui sévit dans la région. Finalement assez court malgré ses 90 minutes, Les Yeux sans visage se suit sans dépérir, Franju délivrant un film intensif, hypnotique par moments et porté par des séquences à l'époque incroyablement choquantes que les kids d'aujourd'hui, nourris aux torture porns, ne peuvent être surpris. Novateur, couillu et élégant, un long-métrage important dans le cinéma français qui mérite amplement sa place au panthéon du film de genre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2016
    Le film possède avec son thème macabre un climat d'une grande froideur et d'un calme notoire. L'homme cherche la paix mais regrette "tant de malheur". Il est aveuglé par l'accident et tue sans aucun plaisir. Il y a comme une bulle de déraison dans ce couple et le seul personnage qui réagit normalement est la fille qui va paradoxalement après son acte rédempteur trouver la sérénité dans la folie.....
    On peut enfin rajouter qu'une poésie certaine est présente qui ne serait pas si lointaine des "Enfants du Paradis".
    Ti Nou
    Ti Nou

    407 abonnés 3 362 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2020
    Un chirurgien réputé souhaite redonner un visage à sa fille défigurée et va pour pour cela dérober celui de jeunes femmes lui ressemblant. Dans ce film d’épouvante de 1960, Georges Franju alterne avec efficacité entre l’art de la suggestion et des séquences plus directes n’hésitant pas à aller dans le gore. Toujours efficace soixante ans après.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2019
    Un grand classique du cinéma d'horreur, un film angoissant, brillamment mis en scène et interprété, et rythmé par la musique diabolique de Maurice Jarre.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2017
    Le cinéma fantastique français d’après gerre (1946 – 1975) se signale essentiellement par sa médiocrité. Normal pour un genre boudé par le public et méprisé par la critique de l’époque. Et pourtant, en 1960 sort un très grand film : LES YEUX SANS VISAGE, réalisé par Georges Franju, un metteur en scène totalement sous estimé. Film glacial de bout en bout : du fragile et impersonnel masque d’Edith Scob (quel regard), à la retenue inhabituelle de Pierre Brasseur (comme quoi il pouvait), cette incursion angoissante dans un monde horrible, où seuls les animaux offrent quelque chaleur, bénéficie de la rencontre de deux univers Franju n’ayant jamais renié cinématographiquement ses penchants surréalistes. Bénéficiant d’un noir et blanc très expressif d’Eugen Schüfftan et de la musique du grand Maurice Jarre, le film est parfaitement interprété grâce à une direction d’acteur suffisamment maîtrisée pour rendre le propos à la fois lisible et crédible. La scène de l’opération, en dehors des commentaires négatifs qu’elle suscita à l’époque (tentant de classer le film dans le grand guignol), interroge sur le fait que la censure l’a laissé passer.
    Référence pour John Carpenter et Pedro Almodovar, il est regrettable que la critique française se soit vautrée dans le dénigrement jusqu’au milieu des années 70! Pour ces infâmes noircisseur de papier, la personnalité de Monsieur Franju, co-fondateur de la cinémathèque française (avec Heni Langlois et Jean Mitry) aurait au moins du intimer le respect. Mais comme dit le dicton : « nul n’est prophète en son pays », face au plus grand film d’angoisse (Franju préférait ce qualificatif) du cinéma français.
    softy76
    softy76

    22 abonnés 315 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2010
    c'est un film qui est jugé comme un classique du cinéma de genre français cependant ce film a mal vieillis.C'est très classique et sans surprise hormis la fin qui est plutôt décevante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 287 abonnés 3 293 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2022
    Un éminent chirurgien spécialiste des greffes de peau, le professeur Génessier (Pierre Brasseur) a décidé de donner à sa fille (Edith Scob), défigurée après un grave accident de voiture, un nouveau visage. Dans le laboratoire secret de sa clinique, installée en banlieue parisienne, il mène des expérimentations sur des chiens. Son assistante dévouée (Alida Valli) l’aide à kidnapper des jeunes femmes pour leur ôter leur visage et le greffer sur celui de sa fille, condamnée pour l’heure à vivre recluse dans la propriété et à se cacher derrière un masque. Mais les greffes échouent les unes après les autres.

    "Les Yeux sans visage" fait partie de ces films culte cités dans toutes les anthologies, présents dans tous les classements. La raison souvent avancée n’est pas très convaincante : Les Yeux sans visage serait le plus grand film d’épouvante français, un genre qui prospéra en Italie ou aux Etats-Unis mais ne connut pas une grande postérité en France.

    Je n’avais jamais vu "Les Yeux sans visage" et ai profité de sa rediffusion dans une petite salle du Quartier latin. La salle – ainsi que l’Officiel des spectacles – affichait une interdiction aux moins de seize ans désormais désuète : la Commission de classification, ressaisie en 1998, l’a à raison reclassé tous publics avec avertissement. Consciencieusement, la caissière demande à un jeune spectateur son âge. « Quatorze ans » répond-il. La caissière tique ; mais le projectionniste la coupe : « Laisse le passer ; ça craint rien ». Je n’ai pas osé intervenir et étaler ma science.

    J’avoue avoir été très déçu. Le thème du savant fou, même s’il est magistralement interprété par le toujours magistral Pierre Brassseur, n’est pas très original. Quant à sa clinique filmée dans un noir et blanc anxiogène et magnifiée par la musique de Maurice Jarre, elle n’est pas si angoissante que cela.
    Bien embêté, je me demandais comment tourner ma critique, n’osant pas avoir l’irrévérence de ne pas encenser ce film-culte unanimement encensé. La lecture du Dictionnaire du cinéma de Jacques Lourcelles m’a désinhibé. Il y exécute Les Yeux sans visage en deux expressions : « poésie de bazar », « horreur de pacotille ».
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