Avis : Tirez la langue, mademoiselle - Page 3

La très jolie affiche de "Tirez la langue, mademoiselle" est sensée attirer le spectateur vers l'histoire de deux frères médecins amoureux de la même femme.
Disons d'emblée c'est quand même un film raté mais quelque part sympathique.
La colonne "ratés" est très longue :
- Un scénario accumulant des situations improbables comme la pratique en doublette des deux frères médecins ou une soupe partagée à 6 heures du mat' dans un restaurant chinois bondé (mais je ne suis pas parisien et je ne connais pas les coutumes du 13 ème arrondissement). Et je peux en citer d'autres comme la consultation sans ausculter le patient vomissant pourtant tripes et boyaux ou les nombreuses rencontres dues au hasard qui font avancer l'histoire de façon romanesque mais à la façon roman de gare du début du siècle dernier. (C'est dingue comme Paris est parfois un petit village, où l'on rencontre toujours les mêmes personnes surtout si celles-ci nécessaires au scénario...)
- Des dialogues lourdingues, très appuyés ou un peu décalés, placés sans finesse au hasard d'une scène.
- Des comédiens pas très bons (surtout les seconds rôles).
- Une symbolique lourdement cinématographique, un peu obscure, qui n'apporte pas grand chose à l'histoire, sauf à ce que le spectateur se demande pourquoi toutes ces portes qui s'ouvrent, se referment, se rouvrent, inlassablement durant tout le film ? Ou quand elle est évidente, en devient sursignifiante comme tous ces rideaux ou stores vénitiens qui montrent bien l'enfermement amoureux, familial dans lequel vivent les deux médecins. Je ne parlerai pas de la doublette des médecins ( en fait une seule et même personne ? ) mais je pourrai ajouter aussi le choix de la palette des couleurs pour chaque personnage. A Louise Bourgoin et sa fille, le rouge de la passion et du désir et aux deux frères, les tons froids dans les bleus/gris/verts. Mais à l'oeil, ce parti-pris est plutôt joli et réussi.
Cependant, malgré ces défauts, nombreux, qui viennent avec acharnement gêner la crédibilité du propos, j'ai éprouvé un certain attachement à ces personnages, surtout avec celui de Boris, interprété par Cédric Kahn, pourtant moyennement à l'aise dans son rôle.
La fin sur le blog

Nous sommes rester 25 minutes dans la salle, 25 minutes de perdues...
Tout est mauvais: le scénario, les acteurs, les dialogues et la qualité de l'image digne de derrick...

Il est de ces films que vous traversez sans mal mais ne vous marque pas. Ce deuxième long d'Axelle Ropert (chroniqueuse au Cercle et aux Inrocks) est divertissant mais quelconque. Durée de vie limitée au temps de sortir de la salle. De nombreuses maladresses viennent ternir de bonnes idées qui ressortent tout de même du scénario.
La direction d'acteur est carrément à revoir, mention à la scène finale qui frise le pathétique. Le démarrage n'était d'ailleurs guère plus convaincant niveau jeu.
Montage très particulier. Succession de plans longs et inutiles pour ouvrir le film, même pas d’esthétisme pour justifier cela (à part peut-être le générique). Une image rétro plutôt moche et pas du tout légitime dans l'histoire. Et une utilisation trop saccadée de la musique, à l'inverse des transitions en fondue trop lourde. Si bien que sur la fin les noirs donnent l'impression que le générique va arriver tellement ils sont longs.
Louise Bourgoin fait la différence dans ce casting pas toujours au top. La maturité lui gagne. Elle campe avec force une maman amoureuse et sensible. Enfin malgré le côté romanesque et grossier de l'intrigue, l'histoire et les personnages sont plutôt sympathiques et font passer un bon moment.

À la vision du second long-métrage d'Axelle Ropert, il est inévitable de penser au modèle truffaldien. "Tirez la langue, mademoiselle" regroupe en effet les caractéristiques du cinéaste de la Nouvelle Vague, à savoir un trio amoureux problématique, un équilibre très juste entre tendresse et cruauté et une façon d'exprimer les sentiments qui passe plus par la parole que par les gestes. Si le film, malgré quelques problèmes de montage (en effet, quelques scènes sont superflues), est aussi attachant, c'est parce que le regard de la cinéaste sur ses personnages est bienveillant. Mais une bienveillance qui ne s'apparente non pas à de la naïveté mais, au contraire, à une lucidité franche, poignante et criante de vérité. Lier les personnages, les faire s'aimer mais aussi les contraindre à faire des choix, ne pas leur faire échapper à une certaine complexité, c'est le parti pris de Ropert. Ainsi, quand les deux frères médecins, très proches bien qu'incontestablement différents, s’aperçoivent qu'ils aiment la même femme, la complicité qui les unis est questionnée sans toutefois que l'amour que leur porte la cinéaste soit, lui, remis en cause. Magnifiquement écrit, le film ne souffre que de brèves longueurs, et doit sa poésie à une mise en scène délicate et malicieuse, qui digère parfaitement des références a priori écrasantes, et à une interprétation globale époustouflante (principalement le quatuor composé par Louise Bourgoin , Cédric Kahn, Laurent Stocker et Paula Denis). "Tirez la langue, mademoiselle" réussit donc à traiter le sujet bien connu du trio amoureux, parce qu'un œil nouveau, sensible et forcément rafraîchissant l'a pris en charge avec une forte implication.

Allez, je ne le cache pas, j'ai uniquement regardé ce film pour me délecter de la sublimissime Louise Bourgoin. Mais franchement, je n'ai même pas tenu jusqu'au bout, c'est lent, pénible, absurde (des médecins qui font des consult' à deux?!? N'importe quoi!!!) et franchement mauvais sous tous ses aspects.

j'ai trouvé ce film très mélancolique. ces deux frères très/trop proches, tellement qu'ils en ont oublié de vivre leur vie, et qui se retrouve adversaires pour la première fois de leur vie, sont assez pathétiques. bien que médecins tous les deux, et travaillant dans le même cabinet et bureau, leur vie est vide. il n'y en a que pour leur travail. jusqu'à ce qu'ils tombent amoureux au même moment de la même femme. rien de tel pour séparer une fratrie, c'est bien connu. euh, oui. c'est même trop connu. et ennuyeux.

J'ai apprécié la légèreté et la fraîcheur de cette petite comédie.
C'est bien joué, bien vu.

Rien, ou pas grand-chose, à sauver dans ce film. La suite ici :

Tirez la langue, mademoiselle est un conte. Un conte aux allures de huit clos sentimental. Tout est dans le confinement d'un quartier, dans le péril d'une fratrie presque parfaite qui en devient pas normal. Why not? La réalisation est feutré. Du 4/3 aurait été l'idéal. Axelle Ropert titille notre curiosité jusqu'au bout. Il y un effet addictif, dont je cherche encore l'origine, qui n'est pas déplaisant, au contraire.

Jolie comédie française, attachante et bien écrite.
Louise Bourgoin est très bien, pour la première fois !
Bon duo de frères.

Je m'attendais tout à fait à ce type de "petit" film sans prétention, simple, touchant. Donc pas de déception particulière. Je pense que les critiques négatives sont un peu radicales, les plus extrêmement positives aussi! Car il y a du bon : l'histoire même, curiosité de suivre la vie lente, limite monotone malgré leur travail prenant, particulière de ces 2 frères fusionnels mais sympathique à leur manière + les 3 acteurs principaux qui jouent bien leur partition, y compris Cédric Khan que je ne connaissais que comme réal et qui dégage vraiment qq chose de sensuel, touchant ; Louise Bourgoin est tjs aussi magnifique mais va au-delà de son physique, elle devient actrice et apporte une vraie lumière et simplicité + découvrir le 13ème arrondissement sous un angle "naturel" est intéressant. Mais il y a aussi de mauvais c'est sur : certains mauvais seconds rôles (oulala la fille de Louise Bourgouin, le casting a été fait avec sérieux ou quoi ?? Le personnage de Kay - complètement horrible aussi), certaines scènes sont tout à fait inutiles (ouhhh le bel effet de la caméra qui s'attarde sur le bitume, le visage serré des personnages dans l'ascenseur etc etc : ca ne sert à rien donc il faudrait que les nouveaux petits réal arrêtent de chercher THE effet à leur film). On va arrêter là pour le mauvais, le tout reste pour moi intéressant, touchant. J'ai bcp aimé les scènes "médicales" entre les 2 médecins et leurs patients. Ca m'a rappelé la Maladie de Sachs avec Dupontel. Certaines critiques n'ont pas vu l'intérêt de ces scènes, bien au contraire, c'est aussi la vie, c'est décrire la vie et les motivations de ces 2 frères unis aussi par la médecine et l'amour de leur prochain, qui en oublie d'aller voir ailleurs s'ils peuvent être heureux autrement ou qui subliment l'amour et la femme... et si nous pouvions avoir des médecins aussi compatissant! Je recommande donc pourquoi pas, par temps de pluie, un peu de douceur.

Encore un excellent exemple que les critiques presses ne sont pas du tout en phase avec les critiques spectateurs. La seule grande qualité de ce film réside dans sa musique qui est un vrai délice pour l'oreille et qui tente de nous immerger dans le long-métrage sans succès. En effet, rien ne intéresse, le scénario est complètement ennuyeux, on souffre pendant de longues minutes et l'envie de quitter la salle nous prend très rapidement. Un casting sans intérêt, on a l'impression que le rôle sort d'une pochette surprise tellement le jeu d'acteurs est moyen voire nul. Personne ne semble sortir du lot que ce soit Louise Bourgoin ( qui aurait mieux fait de rester à Canal+ ), Laurent Stocker ou Cédric Kahn. Les décors parisiens sont moches, filmer des lieux de Paris comme ceux du film alors que la diversité des décors de la capitale est importante. Le film est vraiment une grande déception, ne vous fiez surtout pas aux critiques presses, un film français que l'on conseille pour rien au monde.

Une belle histoire dans ce triangle amoureux - un bon moment de cinéma

Consternant ! Le plus gros budget du film a été les paires de chaussures des acteurs que l'on voit indéfiniment marcher dans la nuit lugubre du quartier, aller, venir, prendre l'ascenseur, sortir de l'ascenseur, monter les marches, les redescendre (un tiers de la durée du film) ... pas d'intrigue crédible, deux médecins généralistes qui consultent ensemble et s'étonnent de devoir licencier la malheureuse secrétaire médicale qi est le seul vrai et sympathique personnage de cette bande de paumés, des acteurs qui font ce qu'ils peuvent mais qui ne croient pas à ce qu'ils disent, eux -mêmes consternés de figurer dans ce nanar de première... que dire alors des critiques, comment les croire? Economisez vos euros !

Voilà le type de film français soutenu par les institutions ( Cnc ...) et la critique ( le réseau , la carte, ancienne critique ...) qui désole et éloigne le public, jeune mais pas que On ne croit à rien, les situations dont grotesques et tellement attendues, c'est spécialement vilain, l'image est terne le cadre téléfilm , la musique au secours , c 'est mièvre ! Que les critiques ressentent de la sensibilité, de la subtilité c'est probablement parce qu'ils connaissent la réalisatrice ,imais le film, arrêtons et évoquer Truffaut, ça fait de la peine.