Joli petit film français sans prétention, qui repose sur le jeu des acteurs et actrices, tous excellents. Les personnages sont profonds, tous un peu mélancoliques à l'approche des fêtes de Noël. Des portraits sincères, réalistes, touchants. Les thèmes abordés sont intemporels, ce qui fait que le film vieillit bien.
Ayant été scénariste sur beaucoup de films de son père (Gérard Oury), on aurait pu attendre de Danièle Thompson que son passage à la mise en scène se fasse sous les auspices de la comédie. Pourtant, La Bûche est une comédie dramatique possédant peu d’humour. Cette première réalisation bénéficie d’un casting assez impressionnant et d’un art du dialogue évidentspoiler: (la scène de quiproquo entre Louba et Milla où chacune parle d'une chose en pensant que l’autre comprend alors que cette dernière évoque un autre thème) . Toutefois, on pourra regretter que le sujet soit une fois de plus une plongée dans les problèmes de bourgeois parisiens, thématique très fréquente dans le cinéma français de cette époque. On peut donc constater la qualité de l’ensemble sans pour autant être réellement passionné par cette histoire qui semble avoir été vue et revue.
Film chorale au casting français impressionnant, film de Danièle Thompson, premier d'une série d'autres films du même genre, comédies légères, de groupes, souvent avec des thèmes et personnages familiaux. Ici on a une sorte de radioscopie d'une famille après le décès du beau père et l'arrivée imminente du repas de Noël. Destins croisés et révélés de la mère, du père qui a divorcé de nombreuses années auparavant, des 3 filles adultes et des inter relations des uns et des autres avec quelques révélations à la clef. Danièle Thompson utilise la technique de la confession en off, sorte d'arrêt sur image, pour chaque personnage afin de mieux cerner sa psychologie. Au final c'est agréable à regarder mais cela reste une comédie de mœurs sans grande envergure. De tout ce gratin du cinéma français, emmanuelle Beart est sans aucun doute celle qui surnage dans l'interprétation de son personnage avec une présence et des nuances incroyables alors que Sabine Azema dans un rôle plus caricatural, surjoue un peu. A regarder sans ennui mais sans passion non plus.
Pour son premier film en tant que réalisatrice, Danièle Thompson signe le portrait d’une famille bourgeoise devant se retrouver le soir du réveillon. Aucun cliché de ce type de cinéma français ne nous est épargné : l’adultère, la fille dépressive, le fils caché… Tout y passe dans une narration décousue qui ne mène nulle part. Déprimant.
Non le film n'est pas une variation d'un air de famille, mais plutôt une longue psychanalyse et surtout une longue plainte. C'est un peu pénible à la fin de les entendre geindre.
Gentille comédie aigre-douce sur les relations convenues en famille, les faux-semblants, les obligations que l’on aimerait oublier, entre méli-mélo dramatique et pesant, légèreté et superficialité. C’est un film pour bobos qui seront probablement les seuls à apprécier vraiment.
Une Comédie rythmée, emplie de réalisme, d'humour et d'émotion comme sait les faire Danièle Thompson. La mise en scène, le montage dynamique séduisent comme son Scénario, très travaillé, coécrit avec son fils Christopher Thompson. Il nous conte une histoire de famille basée sur la magie de noël qui va opérer de façon surprenante. Nous passons un excellent moment avec ces dialogues percutants et les sublimes insertions musicales de Michel Legrand. La Photographie de Robert Fraisse (aussi sur le bon "Alpha Dog" de Nick Cassavetes) nous offre une très belle image. A l'affiche, si Françoise Fabian et Claude Rich forment un couple surprenant, le casting extraordinairement riche nous apporte les présences de l'attachant Jean-Pierre Darroussin, d'Emmanuelle Béart toujours troublante, de Charlotte Gainsbourg Césarisée pour ce second rôle et une superbe prestation de Sabine Azéma, excellente en comédienne chanteuse. Christopher Thompson, dans le rôle de Joseph, crée lui aussi une belle surprise.
La vie parisienne juste avant les fêtes de fin d'année, les acteurs possèdent de sacrés nombrils, cet état du monde prend une importance grandiose pour ces comédiens. La vie c'est des rencontres et encore des rencontres pis des discutions et encore des mots, des mots et encore des mots que des mots. Mais c'est une comédie qui passe bien elle ne vieillit pas. Elle est sympas à regarder mais pas drôle du tout d'ailleurs il n'y a aucun comique dans la bande.
Décevant pour un soi disant classique du ciné français. J'ai trouvé ça un peu "bourgeois", tjrs une petite distance avec les personnages et cette famille., aucun attachement particulier à l'un ou l'autre... dès lors, c'est bien difficile d'accrocher au truc et se sentir concerné. Heureusement, les acteurs sont vraiment bons et tiennent parfaitement leur rôle, ils nous donnent quelques passages assez intéressants: tantôt marrants, tantôt émouvants... On pourra aussi reconnaître que la mise en scène est vraiment impeccable comme tjrs avec D.Thompson qui installe parfaitement les ambiances... C'est donc justement cette ambiance un peu snob et bourgeoise qui m'a empêché de bien apprécier ce film que cependant je ne regrette pas d'avoir enfin vu....
La Bûche est l'énième film sur une famille qui va se déchirer pendant un repas de famille, en l’occurrence le réveillon de Noël. L'histoire et les personnages sont donc des clichés sur pattes, et un film qui ne possède pas un scénario digne de ce nom est rarement mémorable. L'action se déroule sans surprises, démarrant en douceur pour finir avec quelques prises de becs loin d'être originales ou drôles. Pour préciser la psychologie de certains membres de la famille, la réalisatrice a fait parler les acteurs face caméra, brisant alors le quatrième mur. Non seulement cela ne sert à rien, mais en plus pratiquement tous les personnages le font à un moment donné, coupant parfois le rythme du récit. De plus le découpages des plans laisse supposer que les personnages parlent en fait tout seuls. Difficile de dire si c'est voulu ou non, le montage étant catastrophique, avec des faux-raccords en pagaille et des personnages qui bougent entre deux mouvements de caméra. Le casting arrive quand même à sauver les meubles. Sabine Azéma, Emmanuelle Béart et Charlottes Gainsbourg incarnent les trois sœurs de la famille. L'alchimie fonctionne bien et leur jeu est tout à fait correct, elles sont à mon sens le seul vrai intérêt du film. On se retrouve donc avec du déjà vu mal filmé mais plutôt bien interprété. C'est pas honteux mais ça n'apporte rien de nouveau. Bref, rien de neuf sous le soleil, ou plutôt autour de la bûche.
Heureusement, parmi le désert de programmes intéressant sur la TNT de ce jeudi soir de Noël 2014 est apparue, non pas le divin enfant, mais une lueur d'espoir avec "la bûche" proposée par NT1, LCP allant jusqu'à proposer un documentaire sur la maltraitance des enfants (!) Bonnes fêtes ! Appâté par ce casting d'excellents acteurs, (seul Christopher Thompson, le fils de la réalisatrice et co-scénariste n'est guère convaincant ni dans un registre ni dans l'autre) alléché par le thème du scénario, je me suis installé confortablement avec la perspective d'un bon moment. Et bien heureusement que la fille de Gérard Oury n'a fait que 5 réalisations car si elles sont à l'image de cette aventure décousue, à moins que ce ne soit le montage qui soit mauvais ?... Toujours est-il que je ne me suis pas laissé convaincre par cette histoire qui eut pu être bien mieux racontée et plus dynamique. Pour meubler, il y a en plus des tirades interminables et soporifiques de Fabian et Rich qui n'ajoutent rien à l'histoire et ce dernier acteur, quoique excellent par ailleurs, en oublie que quand on joue du violon, la main gauche travaille aussi ! Cette bûche, c'est l'histoire d'un gadin...Et bien que voyant ce film un jour de Noël, je n'ai pas été à la fête ! Comment a-t-il pu attirer 1,6 million de spectateurs ? Des captifs ? willycopresto
Visionné 15 ans après sa sortie lors de sa rediffusion le 25 décembre, "La bûche" (1999) possède cette vertu de rassembler les générations devant une comédie dramatique qui divertit, non sans soulever quelques réflexions et interrogations sur le thème universel de la famille. Ce n'est pas le moindre de ses mérites, même si ce genre de cinéma n'est pas forcément ma tasse de thé. Ce 1er long-métrage de la scénariste Danielle Thompson est un film choral qui met en scène les membres d'une famille "décomposée", autour du père volage à la santé déclinante, un musicien russe joliment incarné par Claude Rich, et de ses 3 filles malheureuses en amour : Sabine Azema qui vit depuis des années avec un homme marié, Emmanuelle Béart qui mène une vie d'épouse peu gratifiante, et Charlotte Gainsbourg l'écorchée vive qui méprise les hommes. L'arrivée d'un mystérieux locataire et l'approche du réveillon de Noël risque de bouleverser ce fragile équilibre. Film d'acteurs, "La bûche" repose évidemment sur ce casting de choix et sur des dialogues parfois enlevés, mais le film parvient difficilement à passionner, plombé par quelques longueurs.