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    Star Wars: L'Ascension de Skywalker
    Note moyenne
    3,0
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    2 739 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Une conclusion ratée pour une trilogie qui a baignée dans sa recherche économique de faire revivre un souvenir. Adieu la cohérence, l'histoire et le défit technologique qui était la base de Star Wars par Georges Lucas et bienvenue aux créations de projets Disney calibré, sans aucune imagination et fade.
    Rogue One reste une exception, réalisé par un passionné et qui a prit soin de rester fidèle à l'univers.
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    177 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2020
    Avec "L'Ascension de SKYWALKER", J.J. ABRAMS a la lourde tâche d'achever cette guerre des étoiles unique dans l'histoire du 7ème art. Pour cela, il joue la carte de la surpuissance, de la démesure, mais sans sombrer dans le space opéra délirant. Les émotions sont bien humaines et le réalisateur trouve l'alliance parfaite entre nostalgie et nouveauté, récréant cette attente et cette excitation dans le cœur du public à l'image de celles véhiculées par la première trilogie. Les références sont nombreuses et alimentent parfaitement la passion des fans, tout en évitant le piège du fan service. ABRAMS donne à l'un des plus grands méchants de la galaxie l'occasion d'un retour en fanfare (l'Empereur PALPATINE), tout en remettant Billy DEE WILLIAMS (Lando CALRISSIAN) sur le devant de la scène. La dernière apparition de Carrie FISCHER est terassante. Bien entendu, le film comprend quelques incohérences et facilités scénaristiques, mais on ne peut pas en vouloir à l'Épisode 9 de vouloir justifier les deux premiers volets de la nouvelle trilogie. Certaines justifications fonctionnent, d'autres un peu moins. Certains aspects du film ne sont pas suffisamment traités, notamment les enjeux de la relation entre Kylo Ren et ses Chevaliers. Cela fait peut-être parti des choses qui seront exploitées dans le cadre de spin-off ou autres séries TV dérivées. Quoi qu'il en soit, "L'Ascension de SKYWALKER" est un blockbuster vertigineux. La force visuelle et narrative du film est incroyable. Les héros de cette nouvelle trilogie (Rey, Finn et Poe) perpétuent la légende de la saga. Tout en étendant l'univers de "Star Wars", le film tient aussi sa promesse de terminer l'histoire des SKYWALKER, et de ne pas jouer une fois de plus les prolongations. Une époque se termine, un cycle s'achève. On ne peut pas citer les points négatifs de cet épisode sans évoquer la nouvelle trilogie dans son ensemble. On peut toutefois s'émerveiller de 2h20 de spectacle qui passe comme un éclair et embarque le spectateur dans un grand huit émotionnel.
    patosud26
    patosud26

    93 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 décembre 2019
    Ce qui va être dur, c'est de trouver quelque chose de positif dans ce film, et même dans cette trilogie qui finit comme elle a commencé, sans réel scénario. Même le rythme effréné des scènes d'action qui s'enchaînent, n'est là que pour masquer le vide scénaristique. Des réponses sur les origines de Rey, évidemment, il y en a, mais elles sont tellement risibles, que j'ai cru avoir mal entendu. Qui est la femme qui a couché avec le mec en question ? Je veux un nom ! C'est un gag, mais de très mauvais goût. Les personnages sont vides, sans cohésion aucune. On aurait voulu du lien entre eux, comme ils pouvaient y en avoir entre Luke, Han et Leia ou entre Padmé, Anakin et Obi-Wan. Bref, des personnages creux, de l'action, ok, mais côté scénario, rien du tout. Et franchement pour moi qui suis fan des Épisodes IV, V et VI, c'est une sacré déception bien qu'après l'épisode VIII, je pensais bien que ça allait être raté et j'ai été en salle la boule au ventre. Le seul point positif, ce sont les références à la première trilogie.
    Dandure
    Dandure

    152 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers: spoiler: La plus grosse révélation, c'est qu'ils sont une..."dyade". Ouahouh, la claque! Je suis sûr que je n'en reviendrai pas quand j'aurai ouvert un dico pour comprendre la signification du mot.
    Entre ses décors hiératiques et son lot de surprises présumées, la bande-annonce a fait monter la sauce et semblait promettre quelque chose de grand et d'enthousisamant. Le miracle n'aura pas lieu. Dès le générique du début, il est acté que l'empereur est de retour et qu'il s'apprête à envahir la galaxie. Et tout le monde trouve ça normal. A croire qu'on a raté un épisode dans cette histoire qui avance sans nous.
    SW7 consistait en une resucée spectaculaire mais paresseuse de SW4. SW8 ouvrait de nouvelles perspectives, claquait des portes et faisait parfois grincer des dents. SW9 tente de joindre les morceaux épars et d'apporter des solutions à des pistes lancées à la légère.
    A l'instar des 2 épisodes précédents, le film force la surenchère jusqu'au grotesque et catapulte son récit autant que ses personnages quand il ne les traite pas par dessus la jambe. Certains (ré)apparaissent mais ne servent à rien spoiler: (Lando, Zorri, Maz, Rose et d'autres)
    , d'autres disparaissent et n'auront finalement jamais servi à rien spoiler: (Hux, les chevaliers de Ren)
    . Les enjeux ponctuels ne sont que des péripéties prétexte à des scènes d'action spoiler: (la dague, les boussoles, capture et libération de Chewie)
    . A chaque fois que le réal crée un événement, un enjeu ou une situation, il les dégonfle dans la minute d'après par une incohérence ou un deus ex machina et change de cap.
    Florilège pour le fun:
    spoiler: Ren renonce à sa volonté de renverser les ordres établis parce que...sa maman est morte et on n'en saura pas plus.

    spoiler: 3 tirs de laser suffisent à faire démolir un destroyer impérial parce que son point faible est un énorme canon sous la carlingue. Farceurs d'ingénieurs.

    spoiler: Depuis le début, l'empereur a besoin de récupérer vivante, Rey, que tout le 1er ordre essaye de tuer dans chaque film.

    spoiler: Les gens se révoltent plus facilement contre le dernier ordre que contre le premier et on n'en saura pas plus.
    Pas facile de créer un peu de tension, de mystère, d'émotions voire de mythologie dans ces conditions. Le train fantôme file trop vite pour livrer un tant soit peu d'explications et nous laisser profiter du spectacle.
    Reste la bonne idée des duels Rey/Ren, une direction artistique plus éblouissante que jamais spoiler: (comme cet iceberg stellaire qui sert une bonne minute)
    mais vidée de toute substance. Et des gags, beaucoup de gags. On frise presque la parodie.
    Parfois, la bande-annonce suffit.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Comme tout le monde, on attendait avec impatience ce dernier et ultime opus de la saga. Mais au final, c'est une belle daube ! Aucune histoire ! Scénario bâclé du début à la fin ! Si on enleve les effets spéciaux et les scènes d'action, on se fait carrément chier. On veut nous mettre plein la vue mais c'est le bazar total ! Certes il y avait de belles images mais bon. La magie des deux premières trilogies n'y était pas. J'étais tout de même content de retrouver les personnages de la première trilogie. C'est malheureusement le pire star wars de cette saga! JJ Abrams n'est malheureusement pas fautif mais Disney, car ils ont fait n'importe quoi. Le pauvre George lucas doit avoir les yeux qui saignent en voyant ça. Il a de quoi regretter !
    CookieK
    CookieK

    6 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 décembre 2019
    Conclusion pathétique d'une trilogie qui l'est tout autant. Aucune direction scénaristique quelle qu'elle soit depuis que Disney a repris. Le 7 détruit la trilogie originale. Le 8 détruit le 7. Le 9 détruit le 8, le 7 et la trilogie originale. Incroyable, quand on sait que cette saga brasse des milliards. Disney a assassiné une poule aux oeufs d'or vieille de 40 ans.
    Pour en revenir au "film" :
    spoiler: - Palpatine vivant, évidemment sans aucune explciation. Mais venant d'un réalisateur qui adore laisser des mystères inexpliqués, ça ne me surprend pas - Palpatine, que tout le monde croyait mort, annonce à tout le monde qu'il va venir les taper avec son armada secrète, ce qui conduit nos "héros" à élaborer un "plan" pour le vaincre. En gros, si Palpatine n'avait pas fait le malin, rien de tout ça ne serait arrivé. Du génie scénaristique, je vous dis... - Mary Sue est toujours là - Absolument rien n'a de conséquence. On croit que certains vont mourir. Evidemment ils ne meurent pas. On croirait regarder un hors-série de Naruto. - Ce film détruit le canon. Maintenant, les "force ghosts" peuvent toucher des objets...etc. Déjà dans le 8, ils pouvaient lancer des éclairs. A se demander pourquoi ils n'ont pas attaqué Palpatine eux-mêmes...

    Bref, passez votre chemin. Pour ma part, je vais considérer que ce film et toute la trilogie Disney n'ont pas existé.
    Rital46
    Rital46

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 décembre 2019
    Quelle fin minable et quelle erreur de scénario impardonnable. tout ce qui ressemble au série B et navet des années 90 est réuni ici. Honteux et cest un vrai fan qui parle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 janvier 2020
    On va discuter 107 ans, Une daube intersidérale à l'état pur et dur. Bravo disney faites nous encore rêve, on adorre faire behh vu quand est des moutons
    Ced
    Ced

    41 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2020
    Franchement arrêter avec les critiques négatifs car il n'est pas mauvais du tout. Il fait bcp de liens, certes pas nécessaire.. Mais sa reste un bon film Star Wars, le meilleur de cette dernière trilogie. Très bonne histoire, mais cependant trop bâclé.., certaines réponses restent dissimulés et les combats aux sabres sont médiocres comparer aux précédents épisodes. Sa reste malheureusement du Disney.
    Une bonne conclusion en soit et l'un des meilleurs de la Saga.
    fabrice L
    fabrice L

    26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    Ce film est littéralement nul puisque le scénario ne tient pas la route, les personnages n'ont aucune épaisseur, aucune scènes d'action dantesques et épiques. Un film ne peut se contenter de mettre bout à bout des dialogues insignifiants et des plans variés successifs pour rentabiliser la mise de Disney dans le rachat à 4milliards de dollars de Lucas Star Wars.
    C'est pourtant ce qu'ont fait JJ ABram et R. JOhnson dans cette dernière trilogie à rayer de nos mémoires.
    Fan depuis 1977, c'est une honte que je ressens.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 039 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Star Wars : Les Derniers Jedi laissa la saga dans un drôle d'entre deux : il y avait, d'un côté, l'évidente volonté de Rian Johnson de changer les codes d'une nouvelles trilogie qui ne faisait, jusqu'ici, que de répéter ceux d'anciens films qu'on ne voulait pas revoir en plus spectaculaires sur nos écrans, et de l'autre un manque de courage flagrant sur un statut quo posé en conclusion, surement par ordre des producteurs, où l'on comprenait finalement que le film n'avait rien changé d'autre à la saga que d'avoir éliminé des personnages autrefois principaux qu'on voulait revoir en action.

    C'était aussi pour cela que l'on attendait cette nouvelle trilogie : pouvoir suivre les légendes de nos enfances vieillies mais toujours dans la course, capables de défendre, une dernière fois peut-être, la galaxie qui les vit naître, justifiait de supporter les redites abusives et les références aux fans mal incrustées, répétitives, jamais inspirées. 7ème ou 8ème épisodes étaient en cela similaires qu'ils n'apportaient finalement rien de particulier à l'univers, si ce n'est l'humour dispensable made in Disney, devenu la marque de fabrique de toutes leurs franchises à succès.

    Ce neuvième épisode, nommé pour la peine L'ascension de Skywalker, devait à la fois conclure et la disneylogie et la lier véritablement avec les 6 films précédents, en plus de clore une épopée familiale vieille de plus de 40 ans : si le pari est à moitié réussi, c'est aussi parce que J.J. Abrams, revenu aux commandes, suit une logique inversée de celle de Johnson en ignorant totalement ce que son prédécesseur avait fait afin de donner suite à son propre septième épisode.

    Là où certains avaient reproché les lenteurs intéressantes du huitième épisode, son rythme plus posé, plus propice à l'innovation narrative (qu'elle plaise ou non), Abrams fait le choix banal de laisser tomber cette vision particulière et peu habituelle dans un Star Wars (on se souvient du dernier en date à l'avoir testé, un certain L'attaque des clones) pour la remplacer par d'interminables scènes d'action qu'il maîtrise, ce n'est pas surprenant, de façon presque irréprochable.

    Plans séquences généreux et discrets (bien heureusement), montage cadencé, musique bien incrustée, chorégraphies réussies, interactions avec le décors représenté par de superbes effets spéciaux et explosions saisissantes seront au rendez-vous histoire de contenter les fans de la première heure venu chercher leurs doses d'affrontements d'X-Wings et de sabre-lasers, en même temps qu'il apportera, par ses multiples course-poursuites et combats de blasters, toute l'adrénaline attendue par le néophyte curieux de découvrir ou suivre ces aventures multigénérationnelles.

    C'est là que le bat blesse : Abrams, loin de vouloir innover et en bon fan qu'il est, se contente du minimum syndical en reprenant dans son intrigue la plupart des attendus d'un blockbuster moderne, de l'amourette à deux balles au grand méchant diabolique, du féminisme d'apparence jamais abordé profondément à la destruction des anciennes figures balancé un peu n'importe comment, sans jamais que les enjeux n'atteignent leur visée initiale.

    C'est aussi et surtout dû à cet humour très Disney, répétitif et redondant, bien sûr trop présent; la relation qu'entretiennent deux des personnages principaux, Finn et Poe, en est le parfait reflet : jamais développée par des éléments de vie appris au spectateur, ou de simples caractéristiques de personnalité qui se démarqueraient du reste de cette pléthore de protagonistes, rien de particulièrement intéressant qui fasse qu'on se soucie d'eux.

    On tente tout du long de les considérer comme les héros de la nouvelle génération Star Wars, mais c'est à peine cette trilogie finie qu'on comprend que dans l'ordre des choses, aucun de tous ces nouveaux personnages n'aurait jamais pu être ne serait-ce que marquant (ne parlons pas d'iconique). C'est en analysant la relation que tous deux entretiennent avec Rey que cela devient flagrant : toujours entre la séduction dissimulée et l'amitié véritable, ils reproduisent le schéma proposé par la trilogie originale sans aucune maîtrise ou alternative; et face à l'amourette de Rose et Finn dans le huitième épisode, Abrams a apporté une solution pour continuer dans la lignée du septième à entretenir un faux triangle amoureux : supprimer presque entièrement l'origine de leur relation en ne laissant à Rose que quelques secondes dans le cadre, comme si l'objectif était d'évincer tout ce qui fâchait le spectateur moyen dans Les Derniers Jedi.

    Là où Luke, Leïa et Han partageaient une réelle connivence de jeu d'acteurs, là où leurs personnages se complétaient à merveille (il n'y avait d'ailleurs pas besoin de montrer Chewbacca ou les droïdes plus que de raison; ils avaient un temps de présence suffisant à l'écran pour s'exprimer, et ne se ramener pas à chaque fois pour annoncer l'apparition d'une nouvelle vanne), le nouveau trio, Po, Finn, Rey, ne fonctionne pour ainsi dire jamais : il auRey fallu une identité entière et homogène à cette trilogie pour mieux le Po Finner.

    C'est parce qu'Abrams tente de faire ses huitième et neuvième épisodes en un seul film relativement court pour un blockbuster moderne (2h20 pour développer autant de thématiques et de personnages est dérisoire) que le résultat manque de sens et n'a plus comme seule essence que d'incarner une leçon visuelle de ce qu'il faut faire en terme de spectaculaire avec un blockbuster, sans jamais tenter d'élever sa propre mise en scène très peu variée : L'Ascension de Skywalker, bourré d'incohérences et de personnalités contradictoires, nous présente des choses comme acquises sans qu'on n'y croit jamais.

    C'est, à mon avis, à la fois dû à la mise en scène et à son écriture des personnages, en même temps qu'à leur jeu d'acteurs : tous très peu expressifs, plus beaux que talentueux, incarnent des clichés de physiques parfaits auxquels on voudrait ressembler, des mannequins qui rendent parfaitement bien sur des affiches mais ne sont pas capables de jouer la comédie comme le fait le tant moqué mais si talentueux Adam Driver, qui prouve une fois de plus qu'il est le meilleur acteur à camper un rôle nouveau dans cette postlogie.

    Incapables de matérialiser à l'écran la solidarité et l'amitié qui lient ses personnages, Abrams use de différents stratagèmes pour faire ressentir au spectateur une émotion de fait artificielle, vidée de toute sa sincérité, de sa beauté : les personnages passent leur temps à apprendre des nouvelles importantes, des révélations sur leur vie avec les yeux larmoyants, comme si pleurait pouvait laisser venir sur un visage peu expressif une palette d'émotions convenables.

    D'autres plus rares, et à la voix plus marquante que leur physique, n'enlèvent jamais complètement leur masque; les figurants, pour soutenir l'amitié feinte du trio principal, font ce que dira la voix-off de Poe Dameron en se prenant tous dans les bras, en s'aidant simplement, à se passer des objets éloignés d'un mètre pour gagner du temps, à sourire comme au sein d'un joli chant de Chantons sous la pluie.

    L'instant, impensable et inattendu, laisse en tête l'idée suivante : Abrams, s'il ne sait plus comment rendre à l'écran la dynamique souhaitée pour la relation de ses nouveaux personnages entièrement calqués sur les anciennes icônes, a bien compris qu'il ne parviendrait jamais à les rendre attachants, marquants pour une génération, en bref, à la hauteur des personnages de Star Wars qu'on a précédemment retrouvés, toujours avec un plaisir non feint, dans la trilogie originale et la prélogie.

    Ainsi débarrassé de tout scrupule, il en vient même à faire de L'Ascension de Skywalker un film anti-cinématographique durant lequel il ne raconte presque plus rien par ses visuels peu inspirés (les plus jolis moments, à base de CGI et de grands décors très sombres, tiennent plus de l'artwork spectaculaire que d'une réalisation à proprement parler) : les voix-off, les dialogues ineptes et stupides entre les personnages, tout ce qui est à base de mot sera le bon moyen de dire au spectateur ce qu'il doit ressentir.


    """
    La scène de la mort de Leïa en est la plus représentative : alors que l'on pouvait s'attendre à juste titre à suivre la disparition du personnage, l'actrice étant décédée il y a bientôt trois ans de cela, le fait de la caler sur le retour de Poe, Finn et Chewbacca tous défaits et ignorant la tragédie, annonçait une scène chargée en émotion, qu'on aurait peut-être voulue silencieuse, discrète, intime.

    A peine arrivés, et affirmant qu'ils doivent voir la générale Organa, tout semblait prendre forme pour suivre le schéma d'émotion espéré : bien sûr, il aura fallu qu'Abrams fasse dire à l'un de ses personnages tertiaires de la résistance que Leïa n'était plus de ce monde; sans savoir comment le montrer, le réalisateur/scénariste laisse le fardeau à ses personnages de faire ce qu'il ne sait pas filmer.

    """

    L'Ascension de Skywalker manque ainsi de ce qui fait un film émouvant : le feeling, qu'on pourrait assembler à la sensibilité, à l'intimité de ses scènes, à la beauté fragile de ses plans. Dénué de tout cela, l'oeuvre d'Abrams et Chris Terrio choisit de multiplier les plans larges, les panoramas jusqu'à faire craquer la rétine du spectateur en fin de bobine, ultime bataille toujours en écho aux films précédents durant laquelle on trouvera le temps un peu long.

    C'est spectaculaire, impressionnant, presque irréprochable (encore que le bleu sur les flammes d'un vaisseau jurent cruellement avec la qualité habituelle des CGI) mais d'une bêtise affligeante en ce qui concerne les dialogues, bourré d'incohérences et d'une absence de développement de personnages absolument frustrante : le retour d'anciennes figures cultes tombe à l'eau, autant que le retour des chevaliers de Ren, annoncés rien que sur l'affiche, confirme comme pour les deux précédents films, que les "nouveautés" d'Abrams véritablement intéressantes n'auront eu qu'une place infime et oubliable, suffisamment pour être expulsés de la saga sans aucun poids dans l'intrigue.

    L'entreprise, trop importante pour devenir une réussite, fait écho aux deux précédents projets du scénariste Chris Terrio, qui bossa tour sur tour sur deux oeuvres extrêmement conspuées : l'une, la plus réussie des trois, Batman v Superman, dont le sens profond a complètement été bafoué par un divertissement repompé des plus grands succès de Disney, Justice League. On y trouve paradoxalement les mêmes défauts de rythme, de scènes qui s'enchaînent sans trop de lien entre elles, et de personnages balancés dans la soupe dont on suivra les rares exploits sans jamais pouvoir mesurer leur importance dans l'intrigue globale.

    Un projet de trilogie sans les Skywalker, avec de nouveaux codes et une nouvelles grande histoire, qu'on espère menée par la vision d'auteur de Rian Johnson (le récent A couteaux tirés fera changer d'avis les plus sceptiques; j'écris en connaissance de cause) serait la seule alternative envisageable aujourd'hui pour rattraper l'épée tombée dans la rivière que fut cette Disneylogie sans grande saveur, originalité et prise de risque.
    Ezhirel
    Ezhirel

    46 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2021
    Je sens que je vais me faire houspiller, mais j'ai beaucoup aimé cet épisode 9. Peut-être est-ce dû à mes conditions de visionnage, qui étaient particulièrement bonnes, mais je trouve que c'est l'épisode le plus réussi de toute la postlogie et je me ferai un plaisir de le revoir à l'occasion.

    Et pourtant, ça partait mal, car j'avais trouvé le 7 assez ennuyant et laborieux. Le 8 m'avait diverti, mais comme il cassait toute la diégèse du 7, je craignais la suite.

    Et finalement, vint le 9, la bonne surprise ! A mon sens, JJ Abrams a su composer avec les égarements du 8, tout en redressant la barre.

    Sur le plan purement visuel, le réalisateur s'est enfin débarrassé de ses tics agaçants pour donner corps à une oeuvre homérique digne d'un grand cinéaste de divertissement. J'ai été particulièrement subjugué par la grandiloquence de sa composition photographique sur les plans larges, qui manquait à cette postologie. L'imagerie est de toute beauté.

    Aussi, c'est un sentiment très subjectif et personnel, mais je trouve que ce nouvel épisode renoue avec une identité plus lumineuse / fantasy façon années 80, avec un côté aventure, qui n'est pas sans me rappeler l'atmosphère si particulière de Star Wars 6 que j'aime beaucoup.

    Quant au scénario, simple et classique, à base de MacGuffin, a le mérite d'être limpide. Il y a toujours un moment dans les Star Wars (hormis avec le 5 et le 6) où je finis par décrocher et à partir dans mes pensées, ce qui nuit à ma bonne compréhension des enjeux. Ici, ce n'est jamais arrivé, le film étant bien rythmé, et les enjeux clairs.

    En résumé, SW9 est à mes yeux un bon divertissement, qui conclue une trilogie qui ne commençait pas sous les meilleurs auspices.
    Compote
    Compote

    21 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Ce film parachève le naufrage absolu de la saga. Film bourré de clichés, sans aucune surprise et un scénario d'une linéarité confondante.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Ne jamais tirer sur une ambulance, mais si ça peut rendre service je pense qu'il ne faut pas hésiter.
    Ce navet achève cette trilogie comme elle avait commencée, dans la médiocrité. C'est la preuve qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec les vaches sacrées, encore moins avec une institution culturelle.
    SW était, et ne sera plus jamais, l'oeuvre majeure de la pop culture, le résultat d'une longue gestation résultante d'un processus créatif durant les 30 glorieuses.
    Et qu'avons-nous aujourd'hui au crépuscule des années 2010? De la production facile, sans efforts de réflexion, formatée pour une consommation de masse destinée à une mondialisation. SW 3eme trilogie représente à merveille son époque; Celle des multiplex et du public qui va avec, élevé dans ces hangars sans âmes, cloisonnés pour y placer des écrans et multiplier le nombre de salles (et de séances, en 2D, en 3D, en 6D peut-être, en VO tu peux te brosser c'est pour les intellos).
    Alors rien d'étonnant. Non rien. Tout comme dans ce film, comme dans tous ces films médiocres qui sortent à la chaîne comme de nouveaux sandwichs de fast-food. Le Fast-movie. Celui des super-héros, celui des Jedis d'opérette de chez Disney, celui de Mickey devenu Picsou, spoiler: à défaut d'un empereur que l'on croyait mort et qui lui non-plus n'avait rien à dire.
    , comme cette trilogie.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    481 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 décembre 2019
    On ne va pas se mentir : la postlogie de Star Wars constitue un pur cas d'école en termes de conception industrielle. Lancée en grandes pompes en 2015, la troisième trilogie de la saga est passée par tous les stades au gré de ses réalisateurs.
    À contrario du trop plein nostalgique qui bloquait Le Réveil de la Force, Les Derniers Jedi rayait les évidences et forçait le redémarrage par le vide. J.J Abrams se voulait docile, Rian Johnson bien plus hardi. Où se situerait donc le dernier volet de cette trilogie "contrariée" (ou contrariante)? Le retour de J.J Abrams semblait annoncer moins de risques et plus de connivence avec un public très divisé.
    Tenez-vous bien car la réponse ne tarde pas. Dès son introduction, tous les doutes s'envolent. L'ascension de Skywalker a tout du film qui s'est écrit pendant le tournage. Les preuves affluent sur le grand écran : reniement presque intégral des Derniers Jedi et fan-service étouffant. S'il n'y avait que ça, ce serait déjà dur d'éviter le mur. Ce qui rend le crash encore plus spectaculaire, c'est de voir à quel point l'épisode IX passe son temps à se contredire.
    D'une scène à l'autre, parfois même au sein de la même séquence, les personnages ou enjeux se dévoilent et s'annulent en quelques minutes. Le nombre d'énormités défie l'imagination, chose qui ironiquement a manqué aux scénaristes (J.J Abrams et Chris Terrio). Je me demande même si les deux hommes n'ont pas décidé de piocher dans les théories les plus idiotes entendues depuis Le Réveil de la Force pour conclure la trilogie. On peut reprocher ce qu'on veut à l'épisode VIII, il n'empêche qu'il offrait un boulevard à une suite si tant est qu'on veuille se montrer original. Vous l'aurez deviné, c'est bien le dernier qualificatif à employer ici.
    Pour moi, c'est incontestablement l'opus le plus faible de la trilogie (voire même de la saga). En termes de script, d'enjeux, de personnages et même d'action (!). Oui, bon courage pour trouver une scène réellement forte dans le film, tant il fonce et ne donne aucun poids aux séquences clés. Chaque volet avait pourtant au moins SON moment de gloire. Celui-ci brille par son absence. Pour être clair, la seule chose qui empêche cet épilogue de toucher le fond (bien qu'on en soit plus très loin) réside dans un quatuor de comédiens encore crédibles : Daisy Ridley, Adam Driver, Oscar Isaac et Ian McDiarmid.
    Pour les aficionados de Carrie Fisher, sachez que ses adieux peinent à convaincre, tant l'artifice barbouille l'écran. Non seulement les incrustations sont gênantes (et semblent figer le visage de l'actrice), mais son utilisation dans la narration évoque le rafistolage grossier. Quitte à enfoncer le clou, sachez que le retour de Lando est encore pire, l'intrigue ne lui donnant absolument RIEN à jouer (à part délivrer une formule ritournelle de Star Wars).
    Sans les comédiens principaux, le film relèverait du coup de grâce à la saga (qui en a pourtant connu d'autres). En l'état, il confirme l'échec d'une stratégie avant tout basée sur la nostalgie désuète au détriment de toute tentative pour renouveler Star Wars. Ce que Les Derniers Jedi avait compris (malgré ses défauts). Seul réconfort à trouver à ce triste constat : au moins là, c'est terminé.
    Si la saga doit repartir, elle ne pourra qu'aller vers de nouveaux horizons. C'est tout ce que je lui souhaite, pourvu que cette galaxie lointaine, très lointaine soit encore une terre fertile.
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