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cinono1
259 abonnés
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3,0
Publiée le 11 septembre 2013
Sombrant parfois dans la joliesse, une belle reconstitution d'un épisode de la colonisation et de l'importation du Christianisme, dans les Amériques. Les Indiens sont hélas trop peu présents à l'écran, le film offre de très belles scènes sur la musique d'Ennio Morricone (1ere rencontre avec les indiens, le final) mais conserve un coté guindé et prévisible.
Doté d'un scénario bien écrit malgré une complexité, "Mission" révéle des faits réels de l'histoire. De ce fait, la réalisation est réaliste et minutieuse. Par ailleurs, les acteurs sont convainquants. Ainsi, le film est intéressant, surtout captivant dans sa deuxième partie mais a du mal à entraîner le spectateur au début.
Le père Gabriel, un jésuite, rencontre un jour Mendoza, un chasseur desclaves meurtrier de son propre frère après quil ait couché avec sa femme. Celui-ci va décidé de se faire punir devant Dieux aidé par le père Gabriel en gravissant pendant des jours une montagne en transportant le poids de ses erreurs et de ses péchés. Une fois la pénitence effectué, Mendoza va trouver en Dieu un protecteur et décide de devenir jésuite à son tour. Une fois les personnages présentés, le cadre posé, le réalisateur nous montre enfin le but moral de son film : en clair, Dieu et la religion en général aura aidée des hommesn comme les esclaves ici, mais les aura également détruis. Car les hommes de fois puissants sont présentés ici comme des fous, nacceptant pas la différence de la part de Dieu. Le film ressemble de temps à autres à du Terrence Malick : de la poésie, de beaux paysages, de la superbe musique ( normal cest Ennio Morricone à la baguette) et des cadrages tout en douceur. Si on rajoute à ça les très bonnes interprétations de Mr Deniro et Irons, on obtient un film qui attire lil sans oublier de faire réfléchir.
Palme d'or contestée à Cannes en 1986 pour des raisons assez bancales, The Mission est pourtant une très belle fresque historique. Son sujet, portant sur la conversion jésuite en Amérique du Sud au XVIIIe siècle, est formidablement réalisée, que ce soit sur le plan formel ou sur le fond du propos. D'une part, le film soigne son esthétique sur la nature qu'il photographie avec splendeur. La composition inoubliable d'Ennio Morricone image avec volupé l'exotisme de l'intrigue, sur un fond religieux qui mêle les plus grand Requiem et la musique indienne. D'autre part, le conflit entre les Guaranis, les espagnoles et les portugais est parfaitement maîtrisé, bien que la prise de position ne donne pas un ton neutre au récit à proprement parler. Mais la vérité est ce qu'elle est, et il est difficile de le nier. A moins d'être borné. Mais la lenteur du long-métrage permet au réalisateur d'analyser les expressions avec une profonde analyse physique des sentiments. La complicité qui s'installe progressivement entre le frère Gabriel et Mendoza est très intéressante. A la fin, alors que tout semble perdu pour réussir la mission face à cette guerre ingagnable, surgit les deux caractères différents des deux hommes qui s'harmonisaient pourtant lors de la conversion. L'un choisit les armes, l'autre la prière. Mais le destin se lisait avant même de choisir : cette idéologie monstrueuse est un échec. Et bien que certains combattent et que d'autres attendent, la folie du projet ne fait que constater son résultat. Le feu, la violence, la mort, le génocide expire ce groupe ethnique. Et c'est bien de cette position juste mais peut-être trop démonstrative que le film s'achève. La critique du christianisme est virulente, très bien pensée, mais étonnamment discutée. Au final, le film de Roland Joffé est une très belle réussite, engagée et pertinente. Les acteurs sont tous excellents, Robert De Niro en tête, méconnaissable dans son rôle d'homme déchu reconvertit. Une réussite.
The Mission m'a pas mal plu. Je regrette un peu le manque de surprise dans le scénario, c'est un peu à mi-chemin entre Silence et Danse Avec les Loups (même si on ne peut pas le reprocher au film car il est sorti avant ces deux derniers), hormis le décor et le contexte de l'histoire qui est très peu utilisé dans le cinéma américain, il n'y a pas grand chose de surprenant dans la structure narrative du film. Pour autant, l'évolution des personnages est intéressante et tout particulièrement celle de Robert De Niro, le dénouement ne part pas dans une conclusion mielleuse et est au contraire assez crue. La mise en scène et les décors sont très soignés et évidemment, la musique de Morricone ne peut laisser insensible. Bref, Mission ne va pas me marquer plus que ça mais ça reste un film très efficace, je recommande !
Un chef d'œuvre! Tout y beau les paysage, la musique d'ennio moricone , le casting est bien choisis Robert Deniro, Jérémie Irons, Liam Neeson ( jeunot) rien que ça !! A regarder avec plaisir car l'histoire et les acteurs sont exceptionnel!
Palme d'or à Cannes en 1986, "Mission" est un film engagé pour dénoncer le massacre des indigènes d'Amérique du Sud par les Espagnols et les Portugais lors de la colonisation de ces terres. Eh oui, on parle souvent du massacre des Indiens d'Amérique du Nord et peu de l'Amérique du Sud. Pourquoi? A cause d'une seule raison: l'Eglise était de mèche. Le film relate le parcours de deux hommes, l'un étant jésuite et persuadé que Dieu est amour interprété par Jeremy Irons, l'autre étant un aventurier mercenaire qui s'engage dans le rang pour faire acte de repentance après avoir commis un meurtre interprété par Robert de Niro. Ce que l'on appelait les missions jésuites, c'était d'essayer d'amadouer les indigènes en tentant de les civiliser avec la religion catholique pour mieux ensuite envahir leur territoire, les abattre ou se servir d'eux comme des esclaves. Le réalisateur filme cette région d'Amérique du Sud en proposant des vues et des paysages d'une absolue beauté comme les chutes d'eau ou la forêt très dense. Le film en lui-même est de très grande qualité, s'appuyant sur un scénario solide, riche et dense et magnifié par une réalisation efficace et élaborée avec une rage certaine comme si le réalisateur réglait ses comptes envers une religion qu'il juge fausse et terriblement hypocrite voire même complice de ces massacres qui n'épargnent pas les femmes ni les enfants. Le film est donc un plaidoyer contre l'Eglise catholique et il paraît évident que ce qui est raconté dans ce film traduit une triste mais véritable réalité, celle qui dit que la religion sert à soumettre les hommes mais qui n'a jamais éliminé la misère et l'exploitation. Film subversif porté par deux personnages aux caractères très différents, "Mission" s'inscrit parmi les longs-métrages majeurs du cinéma moderne et permet à Robert de Niro de décrocher un nouveau rôle en or, celui d'un homme qui connaît trop bien la nature humaine pour se rebeller et défendre ce qu'il croit juste lui-même. Un bon film.
Roland Joffé a débuté sa carrière avec 2 films engagés et réussi. Le premier « La déchirure » (1984) témoigne du génocide cambodgiens sous le régime des Khmers rouges de 1975 à 1979, le second « Mission » traite du drame vécu par la tribus des indiens Guaranis au XVIIIème siècle en Amérique latine. Ce film montre comment 2 jésuites aux personnalités opposés, lun est idéaliste et lautre un ancien marchand desclave repenti tentent de sauver leur mission, une communauté pacifiste chez les Indiens Guaranis dont le puissant empire colonial espagnol à décider de faire disparaître. Le film dénonce également la corruption de léglise Romaine sous pression politique et met en contraste deux notions de Foi de léglise, une à léchelle humaine au niveau des missions, lautre à léchelle dun empire tout entier. Sinon les personnages des 2 jésuites Gabriel et Mendoza sont magnifiquement interprétés par Jeremy Irons et Robert De Niro. Les scènes ou Mendoza simpose sa propre rédemption sont touchantes. Le film vaut le détour aussi pour les paysages somptueux et la musique dEnnio Morricone qui colle parfaitement aux images. Le film a gagné en 1986 la Palme dor à Cannes.
Une ode humaniste sublime , un drame terrible qui porte un message incontestable et qui traverse les époques sans vieillir. En pleine époque de l'Inquisition et de la religion souveraine , le scénario raconte la rédemption d'un ancien mercenaire auprès d'un prêtre jésuite et d'une communauté d'indiens qui vivent dans l'harmonie et la paix s'opposant au dictat de l'ordre , une intrigue qui apporte une réflexion sublimé par la maitrise visuel , sur le monde d'aujourd'hui, sur la violence et l'avarice de la société qui en oublie la beauté du monde qui l'entoure ! Dans la rugueuse de la rédemption , le grand Robert De Niro souffre , encaisse et apprend avec le talent qu'on lui connait la voie de la sérénité , une performance très complice avec le sage et serein Jeremy Irons , un duo complice et solide. Récompensé par la Palme d'Or en 1986, Roland Joffé filme le spectacle aussi magnifique que dramatique avec un style contemplatif , une mise en scène avec un air de Terrence Malick en tout aussi magnifique , c'est solaire et sincèrement beau ! Un drame sublime, une rédemption et un chemin vers la paix que l'on suit avec émotion.
Après une très belle scène d'ouverture où un homme (J.Irons) escalade une cascade sous la mélodieuse musique d'Ennio Morricone, Mission va continuer à nous en mettre plein la vue avec de très belles séquences. C'est dans l'ensemble un très beau film, aussi bien esthétiquement que dans le jeu des acteurs. D'ailleurs parlons-en des acteurs, les deux rôles principaux tenus par Jeremy Irons, en jésuite fort croyant, et Robert De Niro, en chasseur d'esclaves repenti qui va devenir de son plein gré jésuite également, sont tout bonnement interprétés à la perfection ce qui fait que nous nous y attachons. Le film a par contre une cadence très lente (il y a d'ailleurs de longs moments sans parole), tout est en longueur, personnellement ça ne me gène pas (même si ça ennuie par moment) mais c'est assez regrettable car ça aurait pu faire (à mes yeux) un sacré chef-d'œuvre (ou au moins un excellent film). Un film majestueux possédant une belle histoire, une tendre musique et se terminant très durement.
Un film très prenant, des décors autour des chutes d'Iguazu absolument renversants, et des acteurs fantastiques. Une belle page d'histoire sur ces missions jésuites détruites par l'autorité chrétienne. Mention spéciale à Jérémy Irons.
Quel film ! Privilégiant tout le temps la beauté de la nature environnante à de longs discours, Joffé parvient à transporter son spectateur notamment grâce à la musique exceptionnelle de Morricone. Qui plus est le film traite avec honnêteté et précision un pan de l'histoire qu'on préfèrerait oublier, tant l'homme occidental à montrer son infériorité face aux indigènes en termes d'humanité. C'est la synthèse que fait ce film engagé et passionné, un ravissement de tout les instants accompagne un message à portée grandissante au fil des années, chaque fois que l'homme perd la notion de ce qu'il est, ce film remet chaque chose à sa place, mais avec une élégance, une beauté ! Un authentique chef d'œuvre qui traite d'une façon peut être plus conventionnelle qu' Aguirre la colonisation en Amérique du sud, mais qui démontre aussi des atouts propre, peut être plus terre à terre et matérialiste que l'autre chef d'œuvre sur le sujet, signé d'Herzog.
Malgré le fait que l'on peut lui trouver des défauts, "Mission" reste un chef-d’œuvre. Certes, Roland Joffé, pour son deuxième film seulement, a une réalisation un peu naïve notamment pour les scènes de guerre à la fin où l'on sent que ce n'est pas sa spécialité. Je trouve aussi que la première partie est bien plus intense que la seconde ; elle nous gratifie de sublimes moments d'émotion assez rares dans la pureté qu'elles dégagent (je pense surtout à la scène où le père Gabriel joue du hautbois pour la première fois dans la jungle, et la rédemption dans la douleur et les larmes de Rodrigo). On ne peut pas éviter de parler de la bande-son composée par le génie incontestable des musiques de films. Ici, Morricone a réussi à lui seul à sublimer le film de sorte à ce qu'il reste, pour moi, un chef-d’œuvre. C'est en grande partie grâce au talent d'Ennio Morricone que l'immersion est parfaite, sensiblement éprouvante et émouvante. On ne peut pas rester de glace face à ces quelques notes jouées au hautbois, aux chœurs purs et vibrants des Indiens, à tous ces sons orchestrés à l'unisson, mélange de tension et d'infini. Peut-être bien que le compositeur signe sa plus belle œuvre dans "Mission"... L'histoire en elle-même - que l'on accusera de propagande chrétienne parce-que la teneur du film nous aura échappé - est un fait historique avéré, dur, probablement injuste mais raconté avec brio, bien mis en scène et envoûtant avec ces paysages inextricables, humides, violents, sournois, brumeux, et porté avec grâce par Jérémy Irons et Robert de Niro qui signent des prestations hors du commun. Oui, ça s'appelle défendre un film et ses valeurs. En vérité, il n'y a pas grand chose à dire quand la beauté inexplicable d'un film nous touche à ce point. On essaye, par les mots, à chercher des explications, des raisons, mais peut-être vaut-il mieux en rester là, car "Mission", avec ses défauts - infimes - et ses qualités - immenses - est livré avec une sincérité déconcertante et bien rare aujourd'hui. Une palme d'or loin d'être usurpée.
Ce film demeure magistral encore en 2013.... je le regarde toujours avec autant de bonheur et de plaisir. les acteurs sont flamboyants et donnent une prestation extraordinaire... Merci
Film publicitaire promotionnel pour les missions jésuites (comprenez protestantes voire évangélistes) et contre l'Espagne, le Portugal et l'Eglise catholique. L'intrigue, sans aucune finesse aligne les clichés : Jeremy Irons et ses gentils copains jésuites, après avoir amené Dieu aux sauvages par la musique (qui c'est bien connu, adoucit les moeurs) et les avoir encore mieux civilisés que des Mormons, se font massacrer par les vilains catholiques Européens. La palme revient au rôle interprété par De Niro, ancien méchant mercenaire devenu gentil jésuite qui finit par reprendre les armes contre l'ennemi suppôt de Satan façon Rambo douze.