Avis : Metro Manila - Page 7

Film intéressant qui est clairement à recommander pour les amateurs de cinéma asiatique. Néanmoins ces amateurs ne cesseront d'avoir en tête des oeuvres de Brillante Mendoza ou dans une certaine mesure des films Hongkongais ou coréens. Hélas à ce jeu de comparaison involontaire, force est de constater que le Métro Manila de Sean Ellis manque de consistance en dépit de ces 2 h. A titre d'exemple, la fin du film malgré un belle bande son, et une photographie magnifique, cette fin est assez previsible. L'intrigue jusque là centrée sur le duo particulier formé par Ong et Oscar va prendre une tournure abrupte. Des lors ce qui aurait pu être un vrai beau film perd au fil des scènes et séquences en intérêt... Film à voir néanmoins !

Qu'est-ce donc sur cette jaquette ?, une copie philippine de The Raid ?, un énième thriller asiatique ?, un drama ?
Zou, on se lance dans la lecture de cette oeuvre : c'est bien un thriller sur fond de drame social, et critique de la société de Metro Manila...
Encore un pays à éviter !, nos protagonistes l'ont bien compris (trop tard), et je vous conseille vraiment de le voir jusqu'à la fin. Je dois avouer que je m'y suis pris à 2 fois suite à un endormissement prématuré : lassé, mais téméraire car les critiques avaient l'air bonnes... Avis mitigé, mais ça se regarde, surtout pour la descente aux enfers... et ce pauvre chat retrouvé dans la rue...

Film dure et terrible sur la souffrance de ce peuple qui espère la richesse dans la possibilité de s enrichir par des moyens très violent

En dépit de quelques longueurs au début où l'intrigue peine un peu à se mettre en place, Sean Ellis a, au final, réalisé un film efficace et envoûtant.
Metro Manila commence à la manière d'un documentaire, mais dès que l'intrigue proprement dite est ficelée, on se laisse totalement embarquer. Du coup, on oublie et pardonne le rythme un peu lent du démarrage.
Beaucoup d'émotions dans ce film qui ne vire jamais au mélo malgré le sujet qui pourrait s'y prêter, et un suspense qui va crescendo et tient en haleine jusqu'au retournement totalement inattendu des dernières minutes (je n'en révélerai pas plus).
L'atmosphère pesante de Manille est si bien rendue - images, couleurs, sons- qu'on a même l'impression d'en ressentir l'étouffante moiteur.
Un thriller captivant sur fond de drame social.

Un film magnifique, avec une très belle bande son. Un jeu d'acteurs parfait et une très belle démonstration des inégalités criantes qu'ils existent aux Phillippines.
Le meilleur film que j'ai vu cette année. Merci Haut et Court

Excellent petit thriller surprenant jusqu' à la fin....ça change des méga-productions hollywoodiennes....

S’offrant des passages d’une réelle poésie, et grâce à une bonne connaissance de la ville, Ellis parvient à présenter une vision pertinente de Manille, personnage à part entière de l’intrigue. Dès lors, le suspens allie avec réussite une vision humaniste des personnages et un timing de polar nourri plus de tension que d’action. La référence à Training Day s’impose, notamment pour le duo de collègues entre le novice et le vétéran. Il faut préciser que le casting, que l’on vous invite vivement à découvrir en VO sous-titrée, se montre particulièrement convaincant. Venu à l’origine pour organiser le casting du film, l’acteur Jake Macapagal s’est vu offrir le rôle de Oscar. Fébrile et émouvante, sa performance est particulièrement convaincante. Une sensibilité qui s’accorde parfaitement avec l’humanité que dégage la star Philippine John Arcilla dans le rôle de Ong. Mélo qui se fait chronique citadine de la violence et de la misère, Metro Manila cache bien son jeu, et fait monter la tension sans cesser d’évoquer sans concession la misère et la peur, l’insécurité et la précarité, qu’il s’agisse de morale ou de survie. De ce genre de film qui pourrait passer inaperçu dans l’avalanche de sortie de ce mercredi, et ce serait bien dommage. Prix du public à Sundance.

Un bon film qui mêle habilement critique sociale et polar de qualité : la fin est inattendue et particulièrement réussie. A voir.

Honnêtement je me suis trompé de film. Autant je n'aime pas les contes de fées pour adultes, autant je fuis les films misérabilistes. Et là, on est servi: galères, escroqueries sordides... On a envie de prendre un anti-dépresseur en sortant. Ca peut intéresser certains, mais vraiment pas moi.

Un film d'une puissance émotionnelle et d'une intelligence rares. On pourrait multiplier les superlatifs pour caractériser ce thriller social nous plongeant dans une ville oppressante et dans un milieu violent. Le final bouleversant termine de nous émouvoir.

Un film très fort. Les acteurs nous embarquent dans ce drame comme rarement.
Althea Vega dégage quelque chose de très particulier, très touchant.

Beau film racontant une magnifique histoire. A la limite du documentaire, il nous offre un regard sans concession sur Manille, ses dangers, ses bidonvilles, sa violence quotidienne, la prostitution, les trafics, les bandes organisées. On suit une famille au quotidien, à travers ses dures conditions de vie. Le film sonne vraiment juste, on ressent la tension et l’angoisse, c’est poignant et fort.

Bien que le film sociétal soit du vu et revu, Metro Manila arrive à apporter cette dose de fraicheur dans ce genre cinématographique devenu un cliché de lui-même. Certes, le scénario est assez peu original, mais il est mis en valeur par tout le reste: une ambiance froide et particulière, des acteurs tous excellents et une écriture excellente malgré ses quelques défauts. Film sociétal aux aspects d'un film policier voire d'un thriller, Metro Manila est une petite pépite trop peu connue qui mériterait qu'on en parle plus. Car un film qui fait voyager, réfléchir et qui parvient à tenir en haleine un spectateur, ce n'est pas une tâche aisée.

Ce film à une approche très documentaire, un scénario et des acteurs prenant. La photographie du film est assuré par Sean Ellis qui est le propre réalisateur du film. C'est ainsi que les idées du réalisateur se prolonge dans les images notamment avec utilisation d'une très faible profondeur de champ (zone de netteté) qui parfois est tellement faible que cela en devient gênant à certain moment. Néanmoins j'ai beaucoup aimé ce film.

si on peut reprocher quelque chose à ce film, c'est presque d'être trop bien fait et de nous livrer une image trop léchée de la misère humaine.
Les scènes paysannes se passent dans les magnifiques paysages de rizières qui sont une des principale attraction touristique des philippines et les bidons villes montrés dans une jolie lumière sont presque photogéniques dans ce film.
En gros on peut dire que le metteur en scène fait son chou gras de cette misère en nous en montrant comme dans un catalogue tout les aspects ( prostitution, violence, exploitation de l'homme par la l'homme…)de manière un peu trop esthétique et soignée et on peut préférer à juste titre le cinéma de Brillante Mendoza décrivant plus authentiquement une réalité sociale montrée de manière moins spectaculaire et plus incarnée.
On sent d'ailleurs dans ce film le regard occidental d' un étranger et non celui d'un philippin qui connait son pays de l'intérieur
Après peut on véritablement reprocher à un film d'être trop bien fait ?
En tant que film de genre que constitue le polar, le film repose sur un scénario assez ingénieux et sophistiqué qui nous amène vers un dénouement inattendu et du coup si au début je n'ai pas trop aimé ce que je voyais comme une chronique sociale enfonçant des portes ouvertes ( les gentils paysans purs exploités par des méchants citadins cupides)j'ai fini par être pris par l'intrigue et aimé plutôt le film en tant que simple polar.
un film académique sur la forme qui nous offre une image des phillipines telle qu'elle souvent véhiculée de manière un peu condescendante par les médias étrangères avec ses rizières de carte postale contrastant avec sa violence endémique et sa prostitution et en même temps un film plutôt bien construit et prenant en tant que film de genre .
D'ou mon avis partagé.