Avis : Star Trek Sans limites - Page 5

A voir pour les FX qui sont superbes et Zoe Saldana, absolument parfaite. A part ça... l'histoire c'est de la daube, en-dessous des précédents et tout y est lourdingue. Simon Pegg (au scénar), quel mauvais choix!! On dirait que ça a été écrit par un gosse de dix ans. On s'ennuie vite face à cette chose poussive. On n'y saisit pas d'âme véritable; je n'ai pas perçu ce qui fait le charme de Star Trek, à part un peu au poste de commande et avec Zoe Saldana. Zachary Quinto, entre froideur et humour raté, déçoit. On convoque (et ça saute aux yeux) un peu de Lord of the Rings, un peu d'Avatar, un peu de Star Wars, un peu de... Fast and furious: il n'y a là aucune originalité, c'est du déjà-vu à tous les étages. L'hommage à Spock et aux anciens arrive lourdement, tout comme cette absolument pas crédible potentielle bleuette entre Spock (intronisé Jr) et Uhura. Malgré les moyens octroyés, les maquillages oscillent entre élégance et laideur (mauvais point pour les prothèses de Spock sous lumière vive). L'esprit c'est très manichéen, genre Star Wars mais version ridicule. Sans parler des dialogues; quelle lourdeur!! Au moins j'ai pu ma marrer tellement c'est stupide. Les seuls moments où le film nous tient, Justin Lin oblige, c'est lors des scènes d'action. Au-delà... le néant.

Ce nouvel opus est un très bon divertissement, spectaculaire et plein d'action... Un bel hommage à Leonard Nimoy et à Anton Yelchin.

Un gros poil en-dessous des deux précédents épisodes, qui donnaient de l'épaisseur aux personnages, en exploitant leurs antagonismes et en dépassant leurs caractéristiques. Et c'est bien dommage. Car l'absence d'exploitation des personnages fait que cet opus n'est rien d'autre qu'une aventure spatiale de plus, pareille à un des innombrables épisodes de cette série, originellement si bavarde.

Pas convaincu par le concept, je n'avais pas vu le 1er. J'avais été voir le 2ème à reculons (pour la même raison) et pour ce 3ème épisode, j'y suis allé par rapport aux bonnes critiques. Loin de la catastrophe industrielle tant redoutée (la bande-annonce ainsi que la présence de Simon Pegg en scénariste n'augurait rien de bon), je dois reconnaître qu'il s'agit là du meilleur des 3 et ce, sans contestation possible. Pourtant, les 15 premières minutes lénifiantes et à des années lumière du concept original m'ont franchement inquiété (pas aidées non plus par une salle privée de clim alors qu'il faisait 36 degrés dehors ...) puis l'Enterprise et son équipage partent en mission vers une nébuleuse et là, la magie opère : l'esprit Star Trek est de retour et nous emmène littéralement dans l'aventure. Un 4/5 bien mérité pour moi ..

Alors que JJ Abrams vient de rendre toute son âme à la saga « Star Wars », il ne pouvait logiquement rester au commande d’un nouvel épisode de « Star Trek ». Mais le maître garde les commandes de la saga en restant à la production et c'est donc à Justin Lin qu’est revenu la lourde charge de se lancer dans « Star Trek sans limite ». Encore auréolé du succès de « Fast and Furious », le réalisateur a fini par reprendre les commandes d’un bateau qui commençait à prendre l’eau, d’abord par le refus d’Abrams de réaliser ce troisième volume, puis par le désistement de Roberto Orci qui avait déjà travailler sur la première mouture du scénario, qui décida de se concentrer sur d’autres projets, tout en gardant également son rôle de producteur.

Changement de réalisateur et du même coup, changement de scénariste, c’est à l’acteur Simon Pegg (Paul) assisté de Doug Jung, scénariste de « Banshee » que l’on demanda d’écrire ce troisième volume et de lui donner les qualités d’un lien avec la série et avec les anciens films qui firent le succès de la licence. Et c’est une première bonne idée, car Pegg, qui interprète également le rôle de Montgomery, le mécanicien de l’Enterprise, et son acolyte ont su comprendre les personnages et leur donner beaucoup plus de relief, à l’instar de Spock, qui n’est plus simplement le philosophe de la bande toujours prompt à servir de belles phrases, de bonnes pensées ou encore de bons mots à qui veut l’entendre, il devient un personnages plus drôle, plus effacé que les fois précédentes tout en restant un des pivots du vaisseau. Mais ses apparitions permettent aux scénaristes de le rendre moins conventionnel, plus abordable. Dans le même temps, Kirk étant Kirk il conserve sa place de héros, mais cette fois-ci ce sont les personnages secondaires qui prennent de l’importance dans une histoire qui met en lumière la cohésion, la nécessité de vivre unie, de combattre d’une seule main pour vaincre les épreuves imposées par des ennemis particulièrement revêches.

Au-delà d’un scénario qui donne plus d’importance au reste de l’équipe et introduit de nouveaux personnages, « Star Trek : Sans limite » est surtout l’occasion pour les producteurs et le réalisateur de faire enfin le lien avec la série et les anciens longs métrages. Ainsi l’enterprise part pour ses fameuses expéditions aux confins de l’univers pour y découvrir des civilisations inconnues et porter un message de paix. Le film s’ouvre d’ailleurs sur l’une de ses rencontres durant leur mission de cinq ans, qui va leur provoquer bien des soucis, comme on s’en doute. Et pour faire ce lien le réalisateur n’a pas hésité à donner à ses personnages des allures un peu vintage en utilisant que très peu de création numérique, au profit de prothèses, que les acteurs ont dû se voir poser. Un choix qui respire le cinéma de science-fiction à l’ancienne, qui fait du bien, et confirme la qualité de cette équipe, autour de JJ Abrams qui a bien compris que les anciennes recettes sont toujours les meilleures, lorsque l’on veut satisfaire des fans particulièrement exigeant lorsqu’il s’agit de « Star Trek » ou « Star Wars ».
Et cela n’empêche pas Justin Lin de signer une mise en scène dynamique très en phase avec ce qui se fait actuellement. Des plans courts pour mieux souligner le mouvement rapide des actions, des effets spéciaux à couper le souffle, des décors soignés et quelques moments de répit pour laisser respirer le spectateur avant de l’entrainer dans une nouvelle vague de poursuites galactiques, de combats aériens ou physiques. Un montage dynamique qui parvient à éviter les longueurs et surtout ne nous abruti pas de scènes de destructions massives et inutiles, qui ne servent qu'à faire du bruit pour rien. Ce troisième volume de « Star Trek » version Abrams est une réussite qui ravira les fans et permettra aux fans d’autres sagas de passer également un excellent moment.

Ce troisième opus du reboot cinématographique de la franchise est à fond dans l'action quand ses prédécesseurs alternaient avec des moments d'accalmie, ce qui ne dérange pas outre-mesure tant les aventures vécues ici par Kirk et son équipage restent passionnantes. De la très bonne S-F.

En voila un Blockbuster comme on aimerait en voir plus souvent dans nos salles obscures, "Star Trek sans limites" troisième épisode des aventures du vaisseau Enterprise commandé par les célèbres capitaine Kirk et commandant Spock. Cet opus m'a beaucoup plu, il est plus dans l'esprit du premier pour le coté divertissant et bon enfant, le deuxième volet, je l'aimais moins avec un scénario compliqué. J.J Abrams, le cinéaste préféré des Geeks avec le très bon "Star Wars: le réveil de la force", laisse la réalisation à Justin Lin qui vient de la franchise "Fast and Furious" et ce metteur en scène fait du très bon travail, surtout aux niveaux des effets spéciaux qui sont superbement réussits et qui amène de la fougue à l'histoire ou le vaisseau Enterprise tombe dans le piège d'un groupe de méchant qui font peur. L'équipage est dispersé sur une planète en petit groupe séparé qui tentent de faire marcher la machine volante et accomplir leur mission. Les comédiens jouent très bien les personnages célèbres comme Chris Pine, Zachary Quinto, Simon Pegg, Zoé Saldana ou le regretté Anton Yetchin. Ce long métrage est une réussite et ravira les fans.

La question qui nous traverse l'esprit avant de visionner le troisième volet de cette saga reprise de main de mettre par J.J Abrams : comment Justin Lin va-t-il réussir à continuer sur la bonne route?

La réponse est oui mais il n'est pas Abrams, la différence entre les deux réalisateurs c'est la nuance entre filmer un très bon film d'action ou de science fiction et de faire un art avec sa caméra.
Le réalisateur maîtrise cependant bien son sujet et les personnes réalisent de bonnes performances aidées par des effets numériques magnifiques.
Le scénario est plausible est permet à Lin de mettre à profit le financement des effets pyrotechniques.

Un très bon film d'action mais il n'arrive pas à la cheville des précédents opus. Le disciple ne dépassera pas le maitre.
Une pensée Anton Yelchin décédé après la sortie du film.

« Star Trek sans limites » s’inscrit dans l'exacte continuité des opus d’Abrams : c'est coloré, intelligent, formidablement drôle, et mené à un rythme ébouriffant du début à la fin. La manière dont l'action est lancée puis relancée en permanence témoigne une fois de plus d'une virtuosité d'écriture hallucinante, portée par une mise en scène tout en mouvement qui sait ménager lisibilité, surprises (jeux d'échelle, de perspective et ruptures de tons abondent), « sense of wonder » (le graal de tout film de science-fiction, notamment avec cette ville-station qui donne le vertige) et réflexion. La photographie est magnifique, les couleurs sont éclatantes, l'utilisation du numérique (calquée comme tout le reste sur le travail d’Abrams) est extrêmement habile. On retrouve avec beaucoup de plaisir les acteurs très attachants incarnant l’équipage devenu emblématique de l’Enterprise – on voit qu'ils s'amusent autant que eux nous amusent –, on jubile d’écouter le thème « Star Trek » de Michael Giacchino (l’une des musiques les plus épiques jamais composées !).

J'aime beaucoup la saga *Star Trek*. Ils représentent tout à fait ce que j'attend d'un blockbuster, à savoir un divertissement avant tout mais sans pour autant se révéler abrutissant et dénué d'intérêt au delà des scènes d'action. En effet, en ayant dépoussiéré la franchise en 2009, JJ Abrams avait, un peu comme *Star Wars*, favorisé une mise en scène dynamique et nerveuse parsemant le film de nombreuses scènes d'actions intenses au détriment de la profondeur thématique propre à la série télévisée. Un choix malin puisque la franchise a connu un véritable succès mais il est vrai que, depuis *Into Darkness*, le manque d'enjeux réellement forts se fait un peu sentir, d'autant plus que le second épisode et le troisième sont quasiment identiques.

Malgré tout, je suis prêt à pardonner ce manque d'originalité scénaristique pour la simple et bonne raison que je me suis attaché à ces personnages. L'équipage qui compose l'U.S.S Entreprise, du moins son noyau fort, possède une véritable alchimie, Chris Pine est excellent, Karl Urban, Zachary Quinto et Zoé Saldana se posent non pas seulement en seconds couteaux mais en compères de choix avec lesquels le personnage du capitaine Kirk prend ses décisions et vient toujours à bout (de manière totalement exagérée bien entendu) des épreuves.

Et je crois que c'est véritablement ce qui fait la force de ces films. Ils construisent une mythologie, font évoluer des personnages au sein d'épreuves qui ne sont pas forcément incroyables en elles mêmes mais trouvent une cohérence au sein de la saga. Je vois donc cette trilogie *Star Trek* comme une saga à l'ancienne, typique des blockbusters des années 80. La saga connait une logique dans la direction artistique qui se retrouve dans la mise en scène planante et le thème musical si entraînant. On est pas dans une logique de suite à tout prix où chaque épisode tease le suivant comme le font les films de Super-Héros mais où l'on prend réellement plaisir à suivre nos héros le temps d'un film qui se suffit à lui même pour se battre contre je ne sais quel ennemi, je ne sais où, mais par dessus tout ensembles (la multitude de races qui compose l'U.S.S Entreprise est un modèle de communautarisme), et c'est là que le film trouve son message politique.

C'est beau, c'est visuel, c'est grandiose, ça fou la tête dans les étoiles. Bref, sans être au niveau du premier, ce *Star Trek : Sans limites* se révèle le meilleur film de l'été.

A voir.

Laisser le réalisateur de la saga Fast and Furious prendre la succession de JJ Abrams, le pari de ce Star Trek était très risqué, surtout après la qualité de l’épisode Into Darkness. Rien d’autre n’a changé pourtant à bord de l’USS enterprise, mais on ne peut s’empêcher de sentir en effet un certain relâchement. Le visuel est toujours aussi généreux, les effets spéciaux de qualité, mais l’histoire sent un peu plus le réchauffé, présente quelques incohérences et facilités. Bref, le navire, s’il tient encore la route, navigue désormais dans un océan qui commence à sentir le réchauffé. Il va falloir vite amener du nouveau avant que la saga ne replonge dans l’oubli…

Non fan de la licence, je dois avouer que cette saga me plaît sur ses grandes lignes. Étant quand même frustré de l'absence de J.J. Abrams, Justin Lin est quand même parvenu à envoyer ce qu'il pouvait en matière de réalisation (malgré une rotation de caméra un peu excessive). J'ai en revanche un peu eu du mal à suivre l'histoire qui me semblait un peu plus bateau que les originaux, mais l'ensemble se tient très bien et se recommande tout autant.

"Star Trek sans limites" poursuit sur sa ligne de conduite. On a ici droit à un pur space opera lorsque l'Enterprise est envoyée dans une galaxie inexplorée pour découvrir ce qu'il est advenu d'un vaisseau, tout ca pour tomber dans le piège de Krall (un Idris Elba méconnaissable).
Si la performance de celui-ci ne fait pas oublier Benedict Cumberbatch en Khan, l'histoire est pour le moins intéressante, au contraire de la romance Spock-Uhura de plus en plus lassante et forcée.
L'apparition de Jaylah apporte du crédit à ce nouvel épisode qui prouve que la saga continue d'évoluer, sans JJ Abrams et d'autres personnages emblématiques (on regrettera Anton Yelchin sans aucun doute). Si Star Trek a bien des limites, on ne les a pas encore atteintes.

Comme d'habitude, ça bouge à 2000 à l'heure sans aucun instant de répit. Une petite nouvelle en Sofia Boutella, la jolie danseuse Française.
On sent la pâte de Simon Pegg dans le scénario, il y met un peu de sa folie et son humour.
Les deux heures de film passent très vite sans qu'on le sente.

Effets spéciaux, grand spectacle, action, supens, émotion et trahison sont au rendez-vous de ce troisième épisode du reboot des aventures de Kirk et Spock.

Emprunt d'humour et d'humanité, ce nouveau volet tire un peu plus la franchise vers le haut, après une "Into darkness", déjà très bon et ambitieux. Ouvrant sur une scène à la fois terriblement poignante et impressionnante, où l'USS Enterprise subit un assaut violent, le film enchaine sur une histoire de pouvoir animé par un désir de destruction, auquel nos héros et leurs nouveaux alliés devront faire face. Ne manquant pas non plus d'action en son milieu, le film se clôture dans un déluge d'actions et d'effets visuels.

Ne négligeant pas l'humain au profit de l'action, "Sans limites" célébre l'esprit d'équipe et scelle définitivement l'amitié fraternelle qui unit Kirk et Spock.

De la SF comme on l'aime et comme on veut en revoir.

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