Avis : Crimson Peak - Page 7

Histoire intéressante et décors glaçants Del Toro nous sers son nouveau film comme certes un film d'épouvante non pas dénué d'un scénario charmant et accrocheur.

Beau, plein de détails, bien joué mais pourtant je ne le vois pas comme le chef d'oeuvre annoncé. Il manque un petit quelque chose d'âme qui se dilue au fil du film et lui fait perdre son délicieux côté effrayant (angoissant) pour une fin de film bien moins passionnante. Ça reste un film intéressant.

Un bon film dans sa globalité, une réalisation soignée signée Del Toro. D'un point de vu univers et ambiance, le film est parfaitement réussi. Les décors sont somptueux, les effets travaillés. Les costumes magnifiques. La mise en scène superbe! Et pourtant un gros défaut concernant le couple joué par Mia Wasikowska et Tom Hiddleston: Celui-ci manque cruellement d'alchimie à l'écran. Cette romance gothique parait donc fade et on a du mal 0 croire en les sentiments de Thomas Sharpe pour sa belle dulcinée, face à une Jessica Chastain ultra convainquant!

critique complète:

Crimson peak est un très bon film dans l'ensemble. Guillermo Del Toro reviens ici avec un film d'un genre qu'il maitrise parfaitement (le film d'épouvante-horreur) . Un scénario très bien ficelé, une intrigue passionnante du début jusqu'à la fin et des personnages énigmatiques (en particulier les personnages de Tom Hiddleston et Jessica Chastain). Des effets spéciaux maitrisés (les fantômes sont assez effrayant sans tombé dans l'irréaliste) et des décors gothiques (le vieux manoir) somptueux pour ce genre de film. Un coté morbide renforcé par l'argile rouge (qui par moment peut faire penser à du sang). Un excellent film que je recommande à voir.

"Prends garde à Crimson Peak..."
C'est avec cet avertissement que débute ce film, fantastique diront certains, horrifique diront d'autres... Qu'importe, on sait que Guillermo del Toro n'a pas lésiné sur les moyens: costumes pompeux grandioses, restitution de l'Amérique industrielle, un monde où la bourgeoisie est grande, dans lequel se magouillent des affaires de financement avec un certain Thomas, tombé fou amoureux d'Edith, jeune femme écrivain au charme délicat, qui partira très vite dans le manoir de son mari après le décès mystérieux de son propre père, mort avec le crâne fracassé... Elle voit devant elle son mari et sa sœur, énigmatique, sournoise, et témoin de toutes les histoires du manoir; car en effet Edith semble être la seule à voir les fantômes la nuit.
Le réalisateur reste dans une manière de filmer très sûre, sans s'aventurer sur des terrains trop glissants, mais restitue cependant une grande efficacité quand à son scénario simple mais captivant. Rythmé par des scènes angoissantes, étouffantes de réalisme et de malaise, l'histoire se poursuit sans à-coups, avec une régularité académique. Il demeure une grande atmosphère de confinement, où la peur de l'une rencontre la méfiance et les desseins meurtriers de l'autre, tandis que se dresse ce Thomas, aimant sa sœur mais la délaissant, presque par répugnance...ou par amour?
Les acteurs sont bons. Il n'y a pas d'autre mot, leur jeu coule de leurs corps comme le sang des victimes, et aucun personnage n'est plus agréable à regarder que Mia Wasikowska, avant méconnue, mais débutant une ascension qui n'est pas des moindres. Tom Hiddleston, troublant, tiraillé surtout, sort pour une fois du rôle de Loki qui lui colle un peu trop à la peau, tandis que Jessica Chastain effraie peut-être plus que les spectres.
Ce film, donc, reste un très beau divertissement, tout en grandes pompes et servi par des acteurs qui forment un trio fatal mais superbement épouvantable...

Malheureusement le premier terme qui me vient à l'esprit à la fin de ce film est prévisible. Pour ma part à la moitié du film il n'y avait plus de doute sur le qui quoi comment et pourquoi.
Pourtant Crimson Peak n'est pas entièrement à jeter. L'esthétique de Guillermo del Toro est bien présente, c'est une raison suffisante pour aller le voir. Le choix des acteurs est également excellent. Mia Wasikowska n'a jamais été aussi bonne que dans des films en costumes (on se souvient de Jane Eyre). Tom Hiddleston est parfait en gentleman gothique et Jessica Chastain nous prouve encore qu'elle peut décidément tout jouer.

Film fantastique de Guillermo Del Torro, ce qui veux dire que déjà pour la moitié des critiques une perte totale d'objectivité, donc difficile de s'y fier. J§'y suis donc aller en "aveugle", en faisant en sorte d'en savoir le moins possible. En clair je n'ai vu que la bande annonce.
Résultat des courses, ce n'est aps le film vendu dans cette dernière car ce n'est pas un film de maison hanté. C'est un film romantico-gothique, un hommage au histoire de Mary Shelley (explicitement nommé d'ailleurs).
Ceci étant le film se laisse voir, mais il ne s'inscrira vraisemblablement pas dans ma mémoire. Ni assez bon, ni assez mauvais pour cela. L'histoire est assez simple, les personnage caricaturaux pour le genre et avec un peut de connaissance on sait rapidement qui va avoir quel rôle et comment ça va se finir. Le film a pour lui une esthétique, très baroque collant bien avec le sujet. Même si sur certain plan j'ai trouvé que c'était "trop" baroque.

Gros point positif : pas de jump-scares ! Un film d'ambiance qui ne confond pas sursaut et peur ! Même si au final il ne fait pas vraiment peur non plus.
Donc à voir pour se faire une idée, mais pas un indispensable non plus.

Ce type est un surdoué de la caméra et de la mise en scène, ses plans, ses éclairages, ses décors sont fabuleux. Le montage est nerveux et très efficace du moins au début. Seulement ça ne suffit pas, il faut un scénario qui tienne la route : c'est loin d'être le cas : on ouvre des pistes que l'on oublie d'approfondir, on pose des énigmes qui ne seront jamais résolues, on accumule les facilités de scénario : ça commence par spoiler: Sir Thomas capable de juger un manuscrit en n'en ayant aperçu qu'une page pendant quinze secondes, (et la nunuche trouve ça normal), mieux on a des criminels qui conservent des preuves de leurs crimes au lieu de les détruire, et encore mieux Edith qui se bat comme une ninja avec une jambe cassée…
  Et puis il faut aussi parler du casting, le choix de Mia Wasikowska (qu'est-ce que les producteurs lui trouve à celle-ci ?) qui aussi glamour qu'une poignée de porte est une erreur surtout si on la compare à Jessica Chastain qui elle sait jouer et à une présence presque magnétique.

Très intéressant très original un peu longuet au début mais se rattrape vite film a ambiance avec de beau paysage

Esthétiquement, Del Toro est allé au bout de ses idées et le rendu est parfait dans chaque détail ... Malheureusement, après une partie américaine passionnante, rythmée par un mystère envoûtant et une direction d'acteur intéressante, la mise en scène et l'histoire s'essoufflent à mi-parcours. Les mystères sont mis à nu sans subtilité, sans art ; et la mélancolie magnifique qui caractérise un des personnages est mise à sac par une fureur sans justesse. Concernant le fond, il y a des idées intéressantes : l'opposition Europe/Nouveau monde qui fait écho avec les thématiques de l'obsession du passé et les rêves de construire ; en arrière-plan, la passion interdite et violente qui fait de Crimson Peak un film bien vivant.

Un spectacle baroque et angoissant, esthétiquement somptueux et à l'interprétation sans faille. Un démarrage en douceur tout en retenue et en mystère pour un final en apothéose pour un film saupoudré de moments d'horreur très graphiques. Une belle réussite.

Consternant de vacuité, d'ennui, de banalité, de surjeu, et même de grotesque, par moments (l'héroïne victime de visions passablement macabres mais qui vit ça visiblement très bien [n'importe qui serait terrorisé jusqu'à la fin des temps].... l'héroïne qui tombe de 10 bons mètres, se fracasse sur une rampe d'escalier, s'en sort avec juste une jambe cassée et galope comme un lapin 10 mns plus tard, le héros qui meurt à la façon de Cotillard dans Batman...).
Rien ne surprend, le scénario a déjà été vu mille fois et frise l'insulte au spectateur, c'est digne d'un mauvais roman/polar de gare. Les rares éléments surnaturels (pourtant supposés moteurs du film) ne servent strictement à rien. Enlevez les, l'histoire reste la même. Ils ne changent rien (le fantôme de la mère de l'héroïne la prévient, mais elle ne comprend le message que trop tard, il n'a donc servi à rien et le fantôme dans la maison ne fait rien sinon foutre la trouille à l'héroïne), ne pèsent pas sur le déroulé des événements. Pendant le final, la moitié de la salle se marrait ... Et il y avait de quoi.
Sans rire, comment peut-on oser mettre 5 étoiles à cette bouse ultime ?
Guillermo, que t'est-il arrivé...? :(

Un scénario faiblard, voilà qui constitue surtout ce « Crimson Peak » en film médiocre. En dépit d'une bonne interprétation générale (la brune Jessica Chastain nettement meilleure que la blonde Mia Wasikowska – qui ne sait pas se renouveler dans ce énième rôle d'ingénue tragique...), cette histoire bien courte ne donne ni un bon film « gothique », ni un bon film « romantique ». L'esthétique-même déçoit (répétitive, inachevée, voire flirtant avec le ridicule). On est loin du souffle épique, par exemple à la Poe, celui de « La Maison Usher », vers lequel louche vaguement le récit (ne serait-ce que par le décor – le « Crimson Peak », « métaphore » de la déchéance des malsains Sharpe). Très décevant, ce nouvel opus de Guillermo del Toro.

Crimson Peak, est pour moi un drame/thrilleur d'épouvante fantastique et non pas un film d'horreur comme tout le monde semble le croire. En effet tout ce qui est de l'ordre du surnaturelle, du fantomatique, n'est là que pour installer une ambiance et mettre de temps en temps des petites scènes de tentions ici et là. Cependant toutes ces scènes sont très bien faite et sont en plus être une preuve que l'on peut faire peur sans utiliser un seul jumpskare et que le fait de ne pas monté clairement quelque chose la rend encore plus surprenante et épouvantable. Si l'on se concentre sur l'histoire je trouve que le film est très bien écrit bien qu'il souffre à mon sens d'un problème de rythme qui peu perdre et ennuyer le spectateur. Heureusement le casting est très bon avec des acteurs tous parfais. La photo et les idées de mise en scènes sont magnifiques. Notamment l'idée des briques rouge et de la neige qui aide à l'ambiance gothique et sombre de ce film. Bref un film qui ne marque pas plus que ça les esprits mais qui à de grandes qualités et donc qu'il est intéressant d'aller voir.

Le grand amoureux des monstres Guillermo Del Toro livre avec Crimson Peak son oeuvre la plus aboutie visuellement, déchaînement d'images iconiques et de décors somptueux dans un gigantesque cabinet d'idées qui pousse constamment le cadre à épouser la puissance tragique qu'il enferme. L'histoire, dans son plus simple appareil, se révèle avant tout comme pic du souffle référentiel qui anime le cinéaste, cinématographique, littéraire et pictural, assumant comme jamais l'essence de son imaginaire pour mieux nourrir le conte gothique qu'il nous offre. On pourrait certes regretter le manque de chair du récit, mais ce serait ignorer la force première du film et essentielle au travail de Del Toro : le médium cinéma dévoué corps et âme à l'histoire qu'il sert. Des palettes variées de terrifiants spectres à la respiration sanguinolente d'une demeure labyrinthique, de l'oppression de la profondeur de champ aux excès du jump-scare, chaque brique de la direction artistique et de la mise en scène, même imparfaite, construit la demeure de la passion qui dévore les protagonistes, poison inhérent qui marque le temps et l'âme tel le pourpre imbibant la neige.