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    Les Chevaliers blancs
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    134 critiques spectateurs

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    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Le film s'arrête et on a envie que cela continue même si on connaît la suite : c'est que cela doit être réussi . Sur le fond , c'est navrant mais le traitement est sans condescendance vis à vis des humanitaires , peut être avec quelques concessions car Vincent Lindon donne une épaisseur a un patron sans doute moins épais !
    Le convoi qui démarre avec en tête le pick up et son échelle en bois illustre l'amateurisme de cette équipe et leur naïveté .
    Le Ressenti par les populations de leur mode de sélection ( injuste ) , l'illégalité et l'absurdité de leur projet base sur un mensonge est bien montré .
    Cela leur vaut cette dénonciation et leur arrestation .
    CQFD
    LeFilCine
    LeFilCine

    164 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Joachim Lafosse a réussi à réunir, et c'est une chance pour son film, trois des meilleurs acteurs français du moment. En effet, Reda Kated, Louise Bourgoin et Vincent Lindon brillent en ce moment dans les différentes productions nationales. On les retrouve donc avec plaisir dans Les Chevaliers Blancs, réalisé par le réalisateur belge cité précédemment. Dans son nouveau film, il revient sur cette affaire qui avait fait les gros titres en 2007, celle de l'association humanitaire l'Arche de Zoé. La question centrale du film est de savoir comment quelques membres d'une association, soi-disant humanitaire, ont-ils pu outrepasser toutes les règles. Ceci pour tenter de rapatrier en France 103 enfants approximativement orphelins. A partir de ce pitch intéressant, et du fameux label « histoire vraie » les scénaristes ont construit un scénario habile, dans le sens où il laisse au spectateur la possibilité de se faire son propre jugement. En effet c’est cet équilibre qui rend le film intéressant puisqu'en étant très factuel, le récit arrive à montrer les facteurs qui ont influencés certaines décisions étonnantes prises par les membres de l'association. On pourrait reprocher au film de manquer de s'intéresser aux origines de cette expédition de pieds-nickelés, mais en restant au plus près des évènements, on y trouve son compte au final. Sur le plan technique, bien que les décors soient soignés, on peut regretter un montage un peu brutal et une musique répétitive. Mais on ressort surtout du visionnage de ce film plein de questions sur les limites de l'engagement humanitaire.
    momo M.
    momo M.

    35 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Super casting pour ce film avec lequel les critiques se sont montrées un peu sévères. Je l'ai trouvé passionnant et plein de rebondissements. Les films inspirés d'une histoire vraie sont rarement réussis. Ici le réalisateur essaie de nous dresser les faits sans jugement. Une belle démonstration d'une vie d'une ONG dans des zones en guerre, entre prise de risques, ennui et surtout beaucoup de tensions et d'engueulades.
    titicaca120
    titicaca120

    348 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    un film en plein désert tchadien où la vie ne doit pas être facile tous les jours.
    de belles interprétations malgré quelques longueurs.
    et une fin sans explication ça c'est vraiment dommage il a fallu
    que je consulte pour savoir l'après arrestation.
    lsnico
    lsnico

    21 abonnés 891 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Film reportage/documentaire, Les chevaliers blancs nous montre sans jugement le quotidien d'une ONG s'inspirant de l'arche de Noé. Parfois intense et réaliste certes mais aussi terriblement ennuyeux par séquence...La mise en scène est poussive et les acteurs globalement effacés face à la prestance de V.Lindon toujours aussi habité par ses rôles.
    ffred
    ffred

    1 501 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Après le troublant Elève libre et le terrible A perdre la raison, j'attendais avec une certaine fébrilité ce nouveau film du belge Joachim Lafosse. Il s'inspire ici de l'histoire vraie de l'Arche de Zoé, ONG française qui a défrayé la chronique en 2007 pour avoir voulu sortir illégalement du Tchad des sois-disants orphelins pour les faire adopter en France. Il dit s'être juste inspiré sans vouloir retranscrire « la vérité » des médias ou de la justice. Il n'a pas rencontré les protagonistes. Même si l'on connait déjà le dénouement, j’ai trouvé l'ensemble assez passionnant. La mise en scène est sèche et tendue. Le scénario est minutieux, bien écrit, les personnages bien trempés. Il charge les français, même si cela part d'une bonne intention, et va plutôt dans le sens des africains. L'ensemble reste très manichéen mais personne n'en sort vraiment grandi pour autant. Les relations entre la France et l'Afrique seront toujours particulières et ambiguës. Le casting est particulièrement attrayant. J'ai trouvé Vincent Lindon et Louise Bourgoin très justes et très convaincants. Reda Kateb, Valérie Donzelli et Yannick Rénier les épaulent avec talent. Je n'avais pas eu que des bons échos, mais au final ces Chevaliers blancs sont donc une bonne surprise : c'est bien mis en scène, bien écrit, bien joué, bien filmé. Un film sans chichi, brut, tendu, prenant, limite fascinant. Une nouvelle réussite pour Joachim Lafosse.
    Michel C.
    Michel C.

    236 abonnés 1 374 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Malgré la présence de Vincent Lindon et de Valérie Donzelli, ce film relatant l'épisode "l'arche de Zoé" ne parvient pas à "nous bouger". Ne parlons pas de Louise Bourgoin, détestable ici (peut être est ce le script ?), franchement les actions se déroulent telles des vacances en, Afrique - ou à peu près - sans profondeur, sans recul et sans la moindre proposition à offrir ! Non coutumier du fait, je ne vous encourage pas à y aller (d'autres choix existent) !! **
    cocoro59
    cocoro59

    2 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Je sors de la projection des Chevaliers Blancs ,assez bouleversée je l'avoue. Ce film est excellent, Vincent Lindon y est magistral dans son ambivalence entre mensonge et vérité. Louise Bourgoin nous touche, Réda Kateb est toujours très professionnel.Toute une palette de sentiments y est magnifiquement évoquée de la manipulation jusqu'à la trahison finale.
    Un vrai bon film dont on sort révolté mais ravi. A voir
    cinevore36
    cinevore36

    7 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Inspiré de faits réels, ce film est traité tout en justesse et reste parfaitement neutre. A chacun de se faire sa propre opinion. Vincent Lindon encore une fois est excellent dans ce rôle de personne cherchant à tout pris à sauver des enfants et à vouloir leur offrir une " vie meilleure"...
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    21 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    un peu long tout de même, néanmoins on en apprend beaucoup sur cette histoire. particulièrement bien interprété
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Voilà un film utile, intriguant, passionnant, parce qu'au delà de l'affaire de l'Arche de Zoé dont le jeune réalisateur belge Joachim Lafosse s'est, nous dit on "librement inspiré", il nous donne à réfléchir sur le bizeness de l'humanitaire.... et les motivations de ceux qui le pratiquent;

    Je ne sais pas si l'adaptation est si libre que ça, mais moi j'ai vraiment retrouvé tout ce que les media nous avaient rapporté à l'époque sur cette triste histoire: le responsable de l'ONG qui se baptise, en anglais "se bouger pour les enfants", appelé ici Jacques Arnault, débarque au Tchad en pleine zone de guerre pour recueillir des enfants, accompagné de sa petite amie (Louise Bourgoin) et d'une poignée d'humanitaires, essentiellement médecins et infirmières.; il y a aussi Françoise, journaliste chargée d'un reportage sur l'ONG (Valérie Donzelli qui devrait se contenter dans la vie d'être une excellente actrice plutôt que de vouloir aussi réaliser...). Officiellement, ils doivent rassembler trois cent marmots de moins de cinq ans pour leur donner une éducation dans un orphelinat monté sur la base internationale. En fait, ils sont venus avec les fonds de trois cent familles qui veulent un enfant adoptif (après l'étape "famille d'accueil"), et dès que la petite troupe sera rassemblée, hop! ni vu ni connu, tout le monde se casse. Très moche, non?

    Les chefs de villages ne comprennent pas. Pourquoi moins de cinq ans? On peut tout aussi bien rentrer à l'école à sept ou huit ans! Et puis des orphelins, il n'y en a pas. Mais les familles se pressent pour que l'on accueille leur enfant, bien sûr.

    Les chefs de villages comprennent. Surtout après un bon bakchich. Ils fourniront leur quota de vrais faux orphelins.... Mais naturellement, ils ne se doutent pas qu'on va les embarquer en France! Voilà la belle histoire de l'Arche de Zoé, comme vous pouvez la retrouver en détail sur Internet. J'imagine que la créativité du réalisateur s'est surtout appliquée aux détails de l'opération, avec sa logistique.... boiteuse et aux relations entre les différents membres du groupe; certains commencent à trouver que cette histoire d'enlèvement d'enfants pue.... alors que d'autres considèrent que c'est, de toutes façons, pour le bien des enfants? Ce n'est pas un débat négligeable: quel peut être le destin de ces petits, en zone de guerre, sans scolarité: peut être, être tué, peut être, être transformé en enfant soldat ou pour les filles, en esclave sexuelle? Mais n'est ce pas avoir une vision odieusement colonialiste que de considérer que le marmot sera "mieux" entre papa et maman blanc dans un coquet pavillon de banlieue qu'au sein de sa vraie famille, même dans des conditions matérielles difficiles? Il y a la un débat légitime que le film évoque avec finesse, sans didactisme pesant et en le laissant, en fait, ouvert.

    Il faut rendre un hommage particulier à Vincent Lindon, fantastique. Lui qui sait si bien rendre aimables, habituellement, les personnages qu'il habite nous rend Jacques Arnault antipathique dès la première image. Intolérant, mégalomane, imbu de lui même et de sa mission, ne tolérant pas la discussion (il s'oppose en particulièrement violemment à Xavier, l'excellent Reda Kateb qui sur place s'occupe des locations de transports) toujours prêt à faire..... n'importe quoi mettant éventuellement en danger la vie des autres, c'est un petit tyranneau. Et en même temps, il reste opaque. Quelle est sa part de sincérité? On aura du mal à le savoir.

    Les humanitaires sont ils des saints? Ou sont ils aussi quelquefois des individus qui assouvissent une certaine volonté de puissance? qui trouvent le moyen de se constituer un petit royaume qui n'aura pas grand compte à rendre à la société puisque faire de l'humanitaire est devenu une valeur sacrée dans notre société de bien-pensance? Voilà le genre de questions qui remuent à la sortie du film.

    Ajoutons qu'on peut le voir aussi comme un film d'aventures dans des paysages impressionnants. A voir, bien sûr.
    Chris58640
    Chris58640

    184 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    « Les chevaliers blancs » est un film très fort qui vous laisse une impression puissante après la séance et qui ne peut laisser personne indifférent. Dans la forme, il n’y a pas grand-chose à redire : le casting est soigné avec un Vincent Lindon toujours aussi impliqué, toujours aussi sobre, toujours aussi juste. Son personnage n’est pas foncièrement sympathique, il agit mal (on y reviendra) mais pourtant Lindon ne peut pas faire autrement, par son jeu, que de le rendre touchant et humain. A ses côtés Louise Bourgoin et Valérie Donzelli sont très biens aussi. Le rôle de Laura, incarné par Louise Bourgoin, est plus monolithique de celui de Donzelli, donc moins intéressant. Laura s’embarrasse encore moins que les autres de scrupules, elle est la plus jusqu’au-boutiste de l’équipe. La journaliste, Françoise (Valérie Donzelli), se présente comme observatrice et extérieure à l’entreprise mais elle se laisse gagner, petit à petit, par une aventure qu’elle sait pourtant malhonnête. Son objectivité de journaliste semble mise à mal, au fur et à mesure que le film avance. Et puis il y a Radeb Keta, un acteur que j’apprécie vraiment beaucoup et qui joue parfaitement bien lui aussi un rôle trouble, un intermédiaire rémunéré dont on ne saura jamais ce qu’il cautionne ou pas et quelles motivations exactes l’animent. Les seconds rôles ne sont pas en reste, que ce soit les rôles africains ou européens (mention spéciale à Bintou Rimtobaye, interprète discrète mais omniprésente qui finalement aura un rôle clef dans l’intrigue). La réalisation de Lafosse, profitant des magnifiques paysages africains, est très soignée, la musique est bien calée, les vues aériennes réussies. J’ai crains le pire au début quand même : les scènes étaient tournées « caméra à l’épaule » et étaient franchement chaotiques. Je sais que c’est volontaire, c’est pour donner de la véracité à l’image, c’est moderne, mais pour le spectateur, quand ça dure et ça se multiplie, ça devient vite pénible. Heureusement, les scènes de ce type ne sont au final pas si fréquentes dans le film, et c’est tant mieux. Le film est rythmé, même s’il n’y a pas vraiment de scènes d’actions, on ne s’ennui pas et il ne baisse pas d’intensité, à aucun moment, c’est même le contraire. C’est que le scénario, quant lui, est clair et il met en scène une sorte de spirale infernale dans laquelle l’équipe de « Move for Kids », ne peut que se laisser entrainer vu que c’est elle qui l’a généré ! Je ne savais pas grand-chose de l’affaire de l’Arche de Zoé, pour tout dire. Même si le film s’en inspire plus ou moins librement, il montre une entreprise parée de toutes les bonnes intentions possibles dans le fond mais foncièrement malhonnête dans la forme, et pensée dés le départ comme telle ! Je crois que c’est ça le plus fort dans « Les Chevaliers Blancs », c’est le mélange détonnant d’un amateurisme total avec un cynisme carrément décomplexé. L’équipe de Jacques Arnaud à mis en place sciemment un plan pour exfiltrer de force 300 enfants et mettre la diplomatie française devant le fait accompli. Mais je dirais ce que n’est pas ça le pire ! Le pire, c’est que pour se faire, ils vont dans les villages, donnent des enveloppes de billets aux chefs de village pour qu’ils leur remettent des orphelins (de moins de 5 ans exclusivement, ce qui est déjà suspect) sans jamais leur dire qu’ils vont quitter l’Afrique, et même en leur disant le contraire : qu’ils vont les soigner dans un orphelinat, les éduquer sur place jusqu’à 18 ans. En réalité, ils ont tout planifié pour se casser en douce avec les gosses, comme des voleurs, ce qu’ils sont, en réalité. Les chefs de village encaissent l’argent et leur donnent ce qu’ils attendent, des enfants qui ne sont pas tous orphelins, loin s’en faut (ils entendent « orphelins » mais surtout « instruction » et « sécurité »). Le dialogue de sourd est inévitable, tout le monde ment ! Il y a, dans cette attitude parfaitement inexcusable (de mon point de vue), un arrière gout de condescendance, de mépris, de néo colonialisme qui ne veut pas dire son nom. L’enfer est pavé de bonnes intentions, paraît-il, et bien « Les Chevaliers Blancs » illustre parfaitement ce proverbe. Là où le scenario fonctionne, c’est qu’il n’est pas si manichéen qu’on pourrait le craindre : le sort de ces enfants ne peut pas laisser indifférent, et la scène finale serre forcément le cœur du spectateur. Mais toutes les bonnes intentions du monde ne peuvent pas justifier les manœuvres de l’association qui se retrouvent coincée entre des enfants en péril et des parents adoptifs exigeants et impatients. Ils se sentent acculés par la situation mais c’est leur amateurisme qui les a mis dans cette position et on a du mal, vraiment du mal, à leur trouver des excuses. Si on ajoute à ça une pointe d’arrogance à se parer de la notion d’ONG, et à se moquer de ceux qui « font des chèques pour se donner bonne conscience », on finit par se demander au final si cette entreprise n’a pas aussi été montée pour flatter un peu leur ego. Difficile de trouver un défaut aux « Chevaliers Blancs », c’est un film un peu âpre sans doute, pas très spectaculaire, éventuellement on peut le trouver un peu austère et difficile d’accès. On peut aussi regretter que certains rôles ne soient pas mieux dessinés et plus fouillés, notamment celui de Radeb Keta. Mais sans ergoter davantage, « Les Chevaliers Blancs » est un très bon film, très réussi et maitrisé, parfaitement interprété avec un scénario solide et clair. Franchement, je ne vois pas ce qu’on pourrait demander de plus au premier très bon film de 2016 !
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Jamais simple de bâtir une histoire fictionnelle d'après une histoire vraie... Le réalisateur, ici, s'y prend de façon très académique mais en donnant à ses personnages une intensité incroyable, à l'image d'un Vincent Lindon plus vrai que nature...
    tupper
    tupper

    116 abonnés 1 306 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Ce film est d'abord un très bon documentaire inspiré de l'affaire de l'arche de Zoé. Il permet d'en expliciter les détails, mécanismes et ambiguïtés. Il se veut très neutre, ce qui a la mérité de nous faire partager les mêmes dilemmes que les protagonistes. J'aurais tout même souhaité qu'il soit plus dénonciateur afin de dénoncer clairement l'inhumanité des pratiques décrites. Sur la forme c'est réussi, avec un casting de choix.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Aide, mensonges et idéaux.

    Les Chevaliers Blancs est inspiré de l’histoire de l’association humanitaire L’arche de Zoé, qui a fait la une de l’actualité en octobre 2007, lorsque tous les participants de l’opération se sont faits arrêtés par les forces de l’ordre tchadiennes alors qu’ils s’apprêtaient à emmener plus d’une centaine d’enfants, supposés orphelins, en Europe, par avion. Certains voyaient en cette opération une « philosophie néocolonialiste », alors que d’autres y voyaient une chance pour les enfants de se sortir d’un contexte social et culturel compliqué. Les participants et les instigateurs de l’opération furent jugés, emprisonnés puis relâchés. En 2013, un nouveau procès fut ouvert et le président de l’association ainsi que sa compagne furent condamnés à de la prison ferme tandis que les autres participants furent condamnés à de la prison avec sursis.

    Pour son cinquième long-métrage, Joachim Lafosse met donc la main et ressuscite un fait divers très intéressant ayant passionné les foules. Vient très vite la question : comment traiter ce sujet en étant le plus fidèle à la réalité ?
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