Avis : Le Fidèle - Page 3

Déception pour un réalisateur porté aux nues (dont je n'ai tjs pas vu Bulhead - je vais corriger ceci malgré ma déception sur celui-ci) et un acteur charismatique et talentueux. Matthias Schoenaerts commence (déjà!) à tourner en rond dans ses rôles souvent de rebelles, amoureux transi et sulfureux. Il le fait néanmoins avec tjs une fougue et un talent monstre. Je voulais (me) confirmer que Adèle Exarchopoulos était l'actrice d'un film...c'est dc confirmé tant son jeu sonne creux et faux. Elle minaude la première partie, jouant les jeunes candides (peu crédible avec sa voix chaude de "racaille"), quant, en 2ème partie, elle tente la partition grande amoureuse raisonnable spoiler: malade
(complètement raté aussi). Elle est vraiment vulgaire (tjs à moitié nue ou moulée dans ses fringues) et sans intérêt pour moi.
Le couple joue le jeu de la passion, notamment lors de 2 scènes d'amour aussi plates que fausses, plus démonstratives et vulgaires que passionnées et passionnantes!
La réalisation est à mon sens tape à l’œil (regardez comme je filme bien l'amour et le glauque!). Quand je lis dans la presse que les scènes de braquages valent celles de Heat, je tombe de ma chaise! RAS de ce côté là, ni plus ni moins. A moitié spectaculaires à défaut d'être palpitantes.
Le film peut intéresser la première partie du film (découpé donc - on ne sait pas trop pourquoi - en 3 parties ampoulées). On attend la chute (forcément dure!)...elle se fait languir et la tension retombe bêtement et platement lors de cette 2ème partie, totalement anachronique avec la précédente. Le sens de tout cela n'est pas clair ? L'amour fou oui...mais pas filmé ainsi et par ce couple. Rien de neuf, rien d'original, rien de beau...un peu ennuyeux pour ce thème, voire carrément ennuyant dans la 3ème partie qui s'étire à n'en plus finir spoiler: (que dire du final sanguinolent inutilement!??)
...un spectateur râlait même tout seul à côté de moi !
Je pensais sauver qq chose en faisant cette critique...à part Mathias Schoenaerts que j'adore tjs autant malgré son côté redondant dans ses prises de risques (fausses au final alors ?), c'est un beau pétard mouillé. Next!

Bon, Le Fidèle avec Adele Exarchopoulos, c'est étonnamment un film de braqueur englué d'une histoire d'amour totalement déviante - encore une fois Adele Exarchopoulos joue la rebelle - la femme d'un braqueur aguerri et dont le personnage n'est vraiment mal cadré. Sous tension superficielle totale, le film perd en profondeur et où les scènes sont vite exploitées notamment les scènes de braquage, de poursuite. Le mélange histoire d'amour / film action est très mal géré et clairement 2h15 de film c'est long, très long. La fin du film s'avère totalement irréaliste à souhait

J'attends toujours un deuxième film référence pour Adele.

Totalement et surtout injustement boudé par la critique, ce film est tout bonnement excellent dans son genre, le duo d'acteurs fonctionne parfaitement, le chef op' fait le job, bref réhabilitez ce film!!!!

Ni raté ni réussi cette histoire sentimentale se veut se flanquer d'un suspens sous couvert de polar mais se dirige de façon inattendue vers un mélo qui ne rehausse pas l'ensemble in fine. Le mélange des genres a dû poser un problème pour le dénouement insolite adopté par le réalisateur.

C'est d'un ennui mortel, il ne se passe absolument rien pendant 2h !
Matthias Schoenaerts en gangster n'est pas crédible pour un sou. Il est bien trop propre sur lui pour cela. Quant à l'histoire d'amour, que dis-je, le coup de foudre, c'est guère plus crédible. Quand on base un récit sur une passion amoureuse, il faut prendre le temps de construire et de développer cette passion pour que l'on puisse y croire, adhérer et s'identifier. Or, cela a été totalement zappé. La relation amoureuse entre Bénédicte (Adèle Exarchopoulos) et Gino (Matthias Schoenaerts) est superficielle, la psychologie des personnages étant aux abonnés absents. Pour finir, le scénario est d'un ridicule rarement atteint et atteignable.
Un film hautement dispensable !

J'adore l'acteur principal qui joue vraiment bien comme dans ses autres films.

Par contre le film ici se perd au départ c'est cohérent jusque quand il se fait arrêter après 1h30 de film la il aurait du terminer le film seulement ils avais encore de la bobine donc ils on tiré en longueur et le film dérape complètement je ne vais pas tout spoiler mais franchement c'est ridicule.

De plus je met également cette note en signe de contestation car ce n'est pas normal quand on regarde un film distribué dans la francophonie qu'il y ai des passage en néerlandais car tout le monde ne maitrise pas cette langue et je ne voie pas ce que cela apporte en plus au film bref c'est vraiment chiant !

Une très belle surprise que ce film, autant dans l'interprétation des acteurs que le scénario. Je commence à vraiment apprécier l'univers de Mickaël R. Roskam depuis Bullhead. Beauté tragique et peut-être désespérément romantique et sombre à la fois.

Quand on aime trop un acteur ont ne voit que ses qualités et pas ses défauts ors depuis quelques temps Mathias Shoenarts ne sais plus choisir ses rôles et ni ses films , celui-ci est trop long l'histoire ne tient pas la route ça part dans tout les sens et on a du mal à suivre les personnages aux quels ont ne crois pas
et une fois de plus Adèle Exarchopoulos qui essaye de montrer ses talents de grande actrice si je peu dire bref c'est un peu raté pour moi qui attendais un bon film plein de suspense

Un film qui passe du thriller au mélodrame, c'est plutôt courant... Un film qui vous donne l'impression que ça pourrait être votre vie (du moins en partie), c'est tout de suite moins courant!

Beaucoup d'authenticité dans cette réalisation. Peut-être que le public français ne s'y retrouvera pas dans ce mélange de français/flamand mais le public belge oui... Le réalisateur y imprime à nouveau sa marque de fabrique, loin du lissage habituel des production francophones, ici on évolue dans quelque chose de plus brut, plus naturel.

Une multitude de détails donnent à cette œuvre un caractère très belge et familier (les expressions et jurons, les décors, jusqu'aux plaques minéralogiques ou aux noms des entreprises).

Même si le scénario ne réserve pas de grandes surprises, la réalisation est faite d'une main de maître. J'attend le 4ème film de Roskam avec plaisir.

Le premier tiers de Le Fidèle est prometteur. Il y a des scènes et des cascades impressionnantes. C'est engageant car cela fonctionne vers un point culminant. Après cela l'histoire est aussi stagnante que la vie des personnages principaux. Il semble que le réalisateur ait voulu raconter une histoire d'amour obsessionnel. Mais comme il n'y a pas de substance dans la relation du couple autour de laquelle tourne tout le film, il n'y a aucune substance dans le film. Chaque scène de sexe censée montrer leur passion l'un pour l'autre consiste en Schoenaerts en train de "percer" mécaniquement sa partenaire beaucoup plus jeune. Ils n'ont rien à dire et le sexe ne fait que lui faire plaisir. Comment est-ce une motivation pour la fille de se transformer en une sainte qui se sacrifie ? En quoi ce mec vaut-il son temps ou mon temps perdu ? Un autre thème du film est le fond tragique et abusif du personnage de Schoenaerts. Comment lui-même ne peut pas expliquer ses propres actions. Tout cela sent les mouvements littéraires comme le déterminisme et le naturalisme. Cela aurait pu être un excellent matériau pour étoffer un personnage. Au lieu de cela cela conduit simplement Schoenaerts à faire le même visage encore et encore. Si vous voulez faire un film sur des personnages dynamiques qui volent des banques et des voitures de course peut-être que la prochaine fois vous ne devriez pas mélangez cela avec une histoire de destin prédéterminé où les gens sont coincés comme un hamster dans une roue. Car l'un annule l'autre...

Après les deux petits bijoux de M. Roskam, la déception est immense devant ce film aux allures de boite de Pandore. Suivant la trame d'un mélo sirupeux à souhaits, le film se déroule avec une lenteur embarrassante dans toutes directions pour finir par se perdre dans chacune d'elles. La qualité de la photographie et des prises de vue ne suffisent pas à sauver ce film vide de sens, qui flirte bien trop souvent avec la niaiserie et la caricature. L'immense Schoenaerts se débat tant bien que mal pour donner de l'authenticité à son personnage tandis que sa partenaire confirme ici que sa qualité d'actrice se résume à sa plastique.

Deux acteurs inégaux un Mathias qui impressionne et une Adèle sublimée par le réalisateur qui malheureusement ne réussit jms à nous émouvoir ...peut être encore trop immature on a le sentiment de voir l'actrice et sa beauté avant le personnage. Le scénario et les dialogues restent en superficie et classiques. Le mélange fait qu'on n'est touche par le tragique de leur histoire. Dommage.

Film beau, percutant, émouvants
On ce l'aisse prendre par le vif par le coté
mélo-dramatique.
(le couple, Charnelle et en même temps
pris par l'incertitude)
Passionel et Haletant tout au long du film..

Une histoire d'amour qui ne l'aisse pas insensible.. la musique rend encore plus de suspens et tension, bien que l'histoire n'ai rien de special mais vrai:

Je suis sortie du cinema troublé par lea dureter et la delicatesse que renvoie ce film..

Un film qui hésite entre polar noir d'action et mélodrame louchant vers la guimauve. Un peu longuet, et le spectateur ne sait plus trop ce qu'il regarde. Mais ce film offre une des plus spectaculaires scènes d'attaque de fourgon blindé de l'histoire après HEAT et LE PACHA. On avait ça dans la BA et le résultat est bien différent. Dommage. Mais ce film est intéressant sur bien des points. Et l'interprétation impeccable.

Un film comme « Le Fidèle », qui part sur une base excellente et intéresse par son mélange réussi de romance passionnelle et de polar pendant une bonne heure pour ensuite s’effondrer dans la seconde partie, est vraiment frustrant. Surtout de la part du réalisateur Michaël R. Roskam qu’on avait découvert avec l’épatant « Bullhead » et qui avait traversé l’Atlantique avec succès avec le polar « Quand vient la nuit ». Revenu en Belgique, il narre le coup de foudre entre une pilote automobile et un braqueur. Le souci est qu’elle (Bibi) ne sait rien des de ses activités à lui (« Gigi »). Très bonne idée d’associer ces deux corps de « métier » à l’écran, cela donnant un contexte assez original au film. Et durant sa première moitié, cela accouche d’une histoire d’amour passionnelle forte et crédible, donnant même lieu à quelques séquences très chargées en émotion comme celle du téléphone. Si on s’agace de la moue boudeuse d’Adèle Exarchopoulos au début et qu’on a du mal à croire à leur coup de foudre en un regard, plus le film avance plus on espère leur bonheur et on y croit. Quant à Matthias Schoenaerts, il est parfait, sachant montrer la force de caractère du bandit, la douceur de l’amoureux, le charisme du bellâtre et les failles d’un homme qui doute. En revanche, tout le long de la projection on se demandera tout de même pourquoi la peur des chiens a été ajoutée au cahier des charges de son personnage car elle n’apporte rien au film et ne sera jamais vraiment expliquée ni utilisée à bon escient. Dans tous les cas, l’association de ces deux là ne semblait pas évidente mais elle le devient très vite.

On constate ici que le cinéaste belge est en plus un excellent esthète. Il soigne ses plans et ses cadrages, nous gratifiant de quelques envolées formelles très probantes. De la même manière, il baigne son film dans une atmosphère entre chic et crasse qu’il parvient à rendre visuellement cohérente, passant de l’un à l’autre avec aisance. Le nouveau long-métrage de Roskam est donc sans conteste beau à regarder, c’est un fait indéniable. Avec en plus un travail sur le son, le mixage et le montage qui est exemplaire, « Le Fidèle » peut se targuer d’être une œuvre formellement exemplaire. Mais malheureusement au bout d’une bonne heure de cinéma plaisante et originale mariant scènes de romance réalistes et sans niaiserie à des scènes de braquage brèves mais tout aussi pertinentes et fortes, le film se casse clairement la gueule. En effet, le scénario part dans des circonvolutions étranges et prend des directions excessives et clairement hors de toute logique. spoiler: En fait, il aurait du s’arrêter quand Gigi se fait prendre par la police.
L’intrigue qui réservait des surprises et nous charmait prend une tournure totalement alambiquée et beaucoup trop chargée en mélodrame. Le sort et le parcours quasi christique de ce couple dans cette seconde partie devient alors trop caricatural. D’ailleurs on finit par trouver le temps long, s’ennuyer et damner la scénariste qui n’a pas su boucler son film correctement. « Le Fidèle » est donc un film complètement bicéphale, presque malade, qui ne tient plus aucune de ses belles promesses de départ.