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    Leçons d'harmonie
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    3,7
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    40 critiques spectateurs

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    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2014
    Un film multi-primé et ça se comprend. Un adolescent surdoué mis à l'écart dans son collège où un caïd fait régner la terreur, décide de prendre sa vengeance. Même si le rythme est lent, très contemplatif, créant par moment des longueurs, l'histoire est prenante. Les jeunes acteurs sont bons. La mise-en-scène est superbe, les images sont toutes bien pensées et très belles. C'est un véritable plaisir pour les yeux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Un film kazakh. Non mais une fois de plus les bobos, les prétentieux prétendument cultivés sont prêts à tout pour paraitre originaux. Que nous ont ils déniché encore? Comme quoi juste parler de l’origine nationale d’un film met déjà chacun de nous en face de ses apriori.

    Ce film est le pendant du mexicain « Despues de Lucia » ou la lente agonie de l’héroïne rappelle celle d’Aslan. La beauté de leurs expressions naïves se ternit au fur et à mesure de leur dur apprentissage, sans que les personnes censées les protéger agissent.

    Difficile ici d’éviter l’expression de toutes façons trop flatteuse de chef d’œuvre: une interprétation humble et incarnée, des méchants qu’on adore détester – des jumeaux imberbes et blanchâtres, un musulman qui n’a qu’une barbe en accord avec sa religion, et une tête à claques de première au lycée- une histoire qui avance par strates sous lesquelles on se sent prisonniers, mais tellement dans le film, coincé,...
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Ce thriller inquiétant sur fond de réflexion sur la violence dans la société et sur les théories de l'évolution est un film noir, acerbe et glaçant, austère mais poétique qui bénéficie d'une excellente mise en scène.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2016
    Malgré des longueurs, un climat violent (c’est aussi le sujet du film) et des scènes oniriques un peu confuses (pléonasme ?), le film reste intéressant car c’est un témoignage sur le Kazakhstan, montrant le racket à l’école, reflet d’une société gangrenée par la corruption et les brutalités policières, sans oublier le fait que les musulmans trop zélés (une jeune fille insiste pour garder son foulard en classe) sont mal vus dans ce pays. Quant au titre, j’ignore sa signification. Etonnamment, le film débute par le sacrifice d’un mouton (par l’adolescent, Aslan, personnage principal) et se termine par le même mouton qui marche sur l’eau… Scène de rêve, bien sûr mais qui pourrait être d’inspiration chrétienne…
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Film tout à fait exceptionnel, réalisation, scénario, acteurs, chapeau! On se retrouve scotché à l'écran. Pour les âmes sensibles, le jeune héros (quel âge , au fait?), en bon petit paysan, égorge pour de bon un mouton dans les premiers plans. La société Kazakh, telle qu'elle apparaît dans ce film n'est pas douce. Le dernier plan du film est aussi beau que ceux de Mizoguchi, image étonnante et qui ne s'oublie pas. A voir absolument, tant que c'est possible!
    nathalie R
    nathalie R

    9 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    Quelle photo ! Magnifique ! La narration et le rythme rendent cette histoire oppressante. Le jeune garçon tout fluet possède un regard hypnotique. Tout gentil en apparence, il cache un esprit démoniaque. La pression monte crescendo et je n'ai pas été déçue par la fin.
    nikolazh
    nikolazh

    52 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Un film âpre et cru(el) sur l'adolescence dans un village du Kazakhstan, entre brimade et racket. Portrait d'une jeunesse livrée à elle même, et où la rivalité est considérée apparemment comme une bonne chose... seuls les plus forts s'en sortent. Une pratique justement remise en question dans le film où la force brute va se retrouver mise à mal par l'intelligence, même si elle reste sadique et inhumaine, et donc en ce sens pas plus recommandable. Malheureusement le film penche un peu trop du coté du cinéma russe d'auteur à la Tarkovsky, à savoir parfois un peu obscure dans sa narration et longuet par moments. Plutôt réussit dans son ambiance et bien interprété. A voir.
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2014
    "Wow ! Sombre, froid, dur mais très beau, ce film ! "Leçons d'harmonie " montre la souffrance d'un élève Aslan, âgé de 13 ans, mutique, malheureusement écarté des élèves qui se protègent du menace d'un caïd s'ils s'approchent de lui ... Aslan est un jeune adolescent surdoué, vivant dans une ferme isolée avec sa grand mère qui ne sait pas comment l'aborder ... Il est fasciné par la géométrie et la science du corps, il travaille bien à l'école mais il souffre atrocement de son isolement à cause de son mutisme et de ses talents surdoués. Lorsqu'il voit les élèves se faire maltraiter par les voyous, il ne réagit pas, il a seulement des yeux noirs et la tête froide ... A la maison, il se défoule tout seul en faisant des expériences de torture sur des cafards et des lézards ... Une sorte de Poil de Carotte version école ! Il va chercher à se venger du caïd. Le film "Leçons d'harmonie " traite le thème du racket scolaire, les harcèlements moraux, la loi du silence dont les élèves ne parviennent pas à s'en sortir ... Violent, dur ... De très belles images qui m'ont fait penser à des images de photo par les jeux de la lumière et des perspectives et le contraste des couleurs ... L'adolescent Timur AIdazbekov est époustouflant dans le rôle d'un adolescent mutique qui ne montre pas d'émotions ... Ce qui m'a frappé, voire dégouté, c'est le début du film où ce jeune garçon saigne un mouton, sans émotion visible ... Ce qui est surprenant, c'est que le réalisateur a pu comparer les scènes de torture sur les cafards aux tortures dans les prisons ... En effet, les policiers torture Aslan pour qu'il dise la vérité s'il a tué ou pas le caïd ... Je me suis surpris de vouloir le protéger et l'aider à s'en sortir alors que je pense toujours que les meurtriers méritent d'être punis ... Ces scènes m'ont mis mal à l'aise à cause de mes sentiments contradictoires ... Beau film dont le rythme et le mouvement de la caméra restent lents et réguliers avec de beaux paysages et objets ! J'ai bien aimé ce film "
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Pour son premier film, le kazakh Emir Baigazin impressionne par sa maîtrise certes, mais dérange en proposant une histoire de violence et de règlement de compte. Le village du Kazakhstan ici présenté et en particulier le collège qui est le théâtre d'un grand nombre de scènes sont le lieu où sévissent des caïds sans scrupules faisant régner leur loi et imposant leur terreur.
    Face à Bolat, le chef de cette bande, Aslan ne fait pas le poids. Le premier a décidé d'ostraciser le second: interdiction formelle de nouer avec lui quelque relation que ce soit! Quant aux autres élèves, ils sont régulièrement rackettés et gare à ceux qui n'ont rien à donner au caïd! Tel est le monde que décrit le réalisateur, mais en s'attardant longuement sur quelques-uns des personnages et en particulier sur le mutique Aslan, recueilli et élevé par sa grand-mère et qui n'a trouvé pour tout exutoire que de s'emparer de cafards afin de les torturer!
    Au collège, les élèves, après avoir suivi un cours sur le Mahatma Gandhi, en suivent un autre sur le maniement des armes, puis un autre encore sur les lois d'élimination naturelle de Darwin. Curieux monde dans lequel évoluer et grandir. Pour Aslan, la seule préoccupation qui vaille est de se venger de son tortionnaire.
    Dommage que, malgré toutes les qualités indéniables de cette réalisation, on ait affaire à un scénario et à une mise en scène trop démonstratifs! Aslan torturant des cafards puis étant lui-même torturé comme il l'a fait pour ses cafards, je trouve que c'est exagéré et trop appuyé! J'espère néanmoins que l'on donnera à ce cinéaste prometteur les moyens de poursuivre son chemin de création. 7/10
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Un film exigeant ! Le principal mérite de ce film est d'être un beau récit sur l'adolescence. Habituellement, les récits sur les lycéens français multiplient les clichés et sont vite insupportables. En changeant de pays, le message passe mieux et le propos est plus mesuré. On observe ici avec minutie le monde assez sombre de cet ado obsédé par la propreté et soumis à la violence des autres. On découvre au passage ce curieux pays, archaïque par certains côtés, moderne par d'autres et où les visages sont un curieux mélange entre Europe et Asie. La mise en scène est très rigoureuse et la photographie superbe. Cependant le récit se délite dans le dernier tiers et nous mène vers une certaine confusion voire un symbolisme poussif. Cela reste un bon film.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2014
    Un film venu du Kazakhstan : voilà qui ressemble à un OVNI, du moins pour nous, spectateurs habitués à des "produits" le plus souvent made in Europe ou made in USA. Et lorsque le jeune réalisateur Emir Baigazin est venu nous présenter son premier long-métrage au Festival Premiers Plans d'Angers, nous ne pouvions que manifester un grand intérêt qui bientôt allait se doubler d'une merveilleuse surprise. Certes le film n'est pas de tout repos. La violence y est omniprésente et le spectateur se voit infliger des images d'une cruauté parfois insoutenable. Mais quelle leçon...de beauté et d'harmonie ! Aslan n'a que 13 ans. Elevé à la rude par une grand-mère qui vit dans la pauvreté, il se distingue à l'école par un sens aigu de l'observation et une passion pour les sciences. Seulement voilà : la mafia rôde, amatrice de rackets, de chantages et de règlements de comptes, et les collégiens qui y sont tous confrontés doivent s'adapter plus ou moins à ce système odieux. Un chef de gang, Bolat, va faire d'Aslan une victime privilégiée de ses provocations et de ses humiliations à répétition. Jusqu'au moment où... Le film ne recule devant aucun acte de violence. Mais pour dépeindre une société où la cruauté - tant vis-à-vis des humains que vis-à-vis des animaux - est de règle, Emir Baigazin choisit la violence des images. Le parti pris est peut-être discutable, d'autant que l'ironie du réalisateur se traduit par un esthétisme sans faille où la pureté est de mise. Certains pourront s'en émouvoir. Quel lien entre ces images parfaites et ce monde sans pitié ? Or c'est précisément cette distance entre ce qu'on peut sommairement appeler la forme et le fond qui crée le malaise et éblouit le spectateur. Merveille d'intelligence et d'ironie, ce film est l'occasion de révéler un tout jeune garçon, Timur Aidarbekov, qui incarne à la perfection cet adolescent timide et maniaque qui finit par prendre sa revanche, mais qui sera rattrapé par un système répressif aussi violent que le monde de mafieux auquel il se sera confronté.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2015
    Pour son premier long-métrage, le jeune cinéaste kazakh Emir Baigazin démontre une puissance formelle singulière tout en l'inscrivant dans un propos sur la violence dans un pays peu connu sur le territoire cinématographique. La cruauté est ici vue comme un rapport dominant-dominé qui ne se s'établit pas seulement entre deux parties mais sur une échelle plus large, de la prison jusqu'à l'école. Mais ce que montre Baigazin dans la dernière demi-heure de son film, c'est une violence qui gangrène également les forces de l'ordre et le corps médical, censés être irréprochables, qui font preuve de méthodes assurément sadiques. Cette maltraitance physique, si elle est souvent frontale, est mise en scène sans la moindre complaisance, d'autant plus que certaines ellipses particulièrement fines témoignent de la distance du cinéaste par rapport à l'action. Bien que Baigazin fasse preuve d'une précision redoutable dans ses cadrages et ses travellings tout comme sa direction d'acteurs est impressionnante, sa volonté de s'élever au dessus de son matériau narratif par une série de symboles et de métaphores entomologiques laisse de marbre. L'opacité relative aux images d'insectes - et aux animaux de façon plus large - révèle surtout l'envie de jouer la carte auteuriste avec un cynisme assez déplaisant, un petit côté prétentieux qui nuit à l'ensemble. Malgré ses défauts, Baigazin montre avec ce premier film ambitieux qu'il est un cinéaste à suivre, possédant de réelles qualités de metteur en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mai 2014
    Leçons d'harmonie a de quoi vous filer le frisson.
    Une vision sociale du pays d'Asie mineure avec en toile de fond des luttes contre un islam fondamentaliste, une école où réussite scolaire s'entremêle avec un darwinisme social poussé à son paroxysme, un mutisme parfait du personnage principal exprimant détresse et force à la fois. Il dégage un aura extraordinaire et possède quelque chose de fascinant, voire de fascisant.

    Certaines scènes sont oniriques et permettent des envolées sortant de cette pesanteur sociale.

    Un bémol: Le film aurait pu être mieux que cela en ajoutant plus de rythme et de dynamisme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Aslan, 13 ans, est élevé par sa grand mère dans une ferme perdue au fin fond du Kazakhstan. Enfant solitaire et ingénieux, Il aime l’ordonnancement de la nature et la géométrie des choses. Il aime aussi construire des stratagèmes pour piéger les cafards. Et il est capable de saigner un mouton, sans émotion apparente...

    Au collège, Aslan brille dans toutes les matières, mais ne s’intègre nulle part. Souffrant peut-être de cet isolement qui frappe certains enfants surdoués… En tout cas, il ne se mêle pas aux pratiques des petits caïds qui rackettent les plus jeunes, pour venir en aide aux « grands frères » en prison. Mais quand lui-même est humilié par un camarde, il réagit froidement. Avant d'être interrogé par la police qui le suspecte de meurtre.

    Dès lors qu'elle quitte le collège pour devenir celle de la société, la violence franchit un cran supplémentaire. Pas la peine de s’en faire pour Aslan : « il a toujours un coup d’avance sur tout le monde ». Mais pour le reste ! Ces « leçons d’harmonie » ne sont, bien entendu, que dissonances. Même le justicier, qui ne cesse de se laver comme pour se purifier du mal, n'a pas les mains blanches...

    La dureté du propos contraste avec la sérénité apparente de l'adolescent et la majesté des grands espaces. Ce film sombre et fort, d'une grande qualité plastique a été récompensé par le grand prix du jury au dernier festival Premiers Plans d'Angers. Mais le réalisateur kazakh y a mis tant de choses, qu’on se perd parfois dans ses multiples pistes.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2014
    Un film qui met très longtemps à démarrer et qui ne donne pas envie d'aller vivre au Kazakhstan. Racket à tous les niveaux. Où va le fric ?
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