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_domimi_
7 abonnés
386 critiques
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4,0
Publiée le 3 juillet 2015
M. Cotillard joue juste, et c'est à noter. Les plus tatillons argueront qu'elle en rajoute un poil trop dans le pathos, et ils auront raison. Mais même cela n'arrive pas à gâcher la maitrise que déjà les frères du plat pays tant sur les plans proposés que sur le message implacable auquel nous ils nous renvoient : Que ferions-nous à leur place ? Malaise.
un fIlm dont le sujet est grave, un film social. Malgré l'interprétation sans faute de Marion COTILLARD, je n'ai pas adhéré à ce film trop lent et ennuyeux.
LE CONTRAT. Le nouveau film social des frères Dardenne. Une réflexion sur l'humanisme ou les scènes sont répétitives. Marion Cotillard en chair et en os, est sobre et convaincante.
Pas fan des films des frère Dardenne qui virent souvent dans le miserabilisme, celui-ci m'a assez enthousiasmé. Le concept même est assez génial et permet d'appréhender l'humanisme qui existe ou pas chez les gens normaux. Qu'aurais-je fait à leur place? Mais le plus admirable dans ce film est le changement du perso principal qui passe par différents stades. spoiler: Chose bizarre chez les Dardennes, on assiste à une happy end puisque Cotillard repard le coeur gonflé, en ayant gagné une amie et le soutien dont elle a toujours eu besoin. Sa vision morne du monde qui l'entoure change en une humanité capable de solidarité. C'est une sacré leçon de vie.
Ne pas s'y tromper, sublime interprétation de Marion Cotillard, un personnage situé entre désespoir abyssal et abnégation absolue. Ce film propose un cadre sociale, un contexte culturel dans lequel Marion Cotillard se propose froide et insaisissable...
D'une simplicité déconcertante le dernier film des Dardenne passionne et prend aux tripes. Socialement utile et réaliste, le long métrage offre à Cotillard une occasion de se transformer, ce qu'elle parvient à faire avec une relative justesse et réussite. Mais ce qui est étonnant dans "Deux jours une nuit" c'est le suspense jamais pesant et pourtant omniprésent qui permet au spectateur de ne jamais s'ennuyer. Le film repose pourtant sur un schéma de répétitions, le personnage principal enchaînant simplement les rencontres et les dialogues avec ses collègues. Mais chaque rencontre à une variante, quelques petits détails ça et la qui évoluent, qui modifient la perception des gens mais aussi du monde, qui entraînent l'espoir, la crainte ou l'admiration. Chaque rencontre est un ingrédient du monde, de la poésie, de la vie.
Un drame social mais cette fois sans traitement idoine. L'histoire est intéressante mais assez répétitive. L'actrice est crédible et la fin légèrement décevante. Ce film n'a pas la force de "l'enfant".
La question de savoir si l'on accepte une prime au détriment de la conservation de l'emploi d'une collègue sympathique mais dépressive et qui sort d'une long arrêt maladie mérite d'être posée, et l'intérêt du film réside dans les 10 dernières minutes qui donne le verdict. Mais avant cela, c'est 1h15 de longueurs, de répétition ("Jean Marc il a dit que"), de trop de larmes. Marion Cotillard (Sandra) est crédible entre résignation et abnégation, mais très loin de ses deux derniers rôles à succès (de rouilles et d'os, les petits mouchoirs). Même si on peut louer aux frères Dardenne une réalisation sobre d'une réalité sociale sans chichi, je n'ai ressenti aucune émotion, ce qui est dommage dans ce genre de film. Pire, j'ai trouvé certains collègues de Sandra très mauvais acteurs et le rythme bien trop lent. C'est à regretter les magnétoscopes et leur touche d'avance rapide.
Le cinéma social n est pas franchement mon genre préféré mais je me souviens avoir bien aimé "l enfant" des mêmes frères Dardenne. Ici on va suivre l itinéraire de Sandra licenciée après un arrêt maladie et qui va le temps d un week end aller voir seize de ses anciens collègues pour les faire renoncer à une prime afin qu elle soit gardée dans l entreprise. Le film dresse un constat social très dur ou chacun galère malgré son (ou ses) travail, du coup les entrevues entre Sandra et ses anciens collègues sont âpres parfois violents car s ils ne sont pas tous indifférents à son sort ils lui en veulent de les obliger à faire un choix qu'ils ne veulent pas faire. Le film est très bien mis en scène mais au milieu de toutes ces rencontres certaines situations finissent par être redondantes. Dommage en revanche que la situation avec le dernier de ses collègues ne soit pas plus développée car c était selon moi la plus intéressante du film. Marion Cotillard s en sort très bien mais j ai trouvé que Fabrizio Rongione (que j avais déjà beaucoup aimé dans la série Mafiosa) crevait littéralement l écran, en étant tout en retenu et en sobriété mais d une justesse remarquable.
Un scénario habilement mené sur fond de crise et critique social. Les acteurs sont plutôt bons mais ne peuvent sauver le film d'un ennui constant... Les scènes de bons sentiments s'enchaînent et se ressemblent au point de devenir lassantes! On a vu mieux dans le genre tout de même.
« Deux jours, une nuit » n’est pas un film manichéen, il n’y a pas d’un côté une Sandra victime d’un licenciement abusif, et de l’autre des employés qui ont voté contre elle pour obtenir une prime de 1000€. Ce n’est pas aussi simple. Les arguments des employés visités un à un par Sandra sont élémentaires et légitimes. Là encore, les réalisateurs ne cherchent pas à diviser, ne cherchent pas à juger. Marion Cotillard, qui interprète cette Sandra fragile, au bord de l’explosion est pratiquement de tous les plans. Son porte à porte est poignant, elle est en campagne pour sauver son job, sa vie. Au début son laïus manque de souffle, puis au fur et à mesure de ses visites, il est plus assuré tout en étant en rupture d’équilibre. Seule la musique qui intervient deux fois dans le film est un contre-point, une parenthèse, une respiration qui permet à Sandra de sourire. Cette musique vient du poste de radio de la voiture, du rock qui arrache un sourire à Sandra. C’est tout. Aucune autre musique du générique du début au générique de fin ne viendra illustrer le combat de Sandra. Un film fort, sobre et captivant.
Est-ce qu'actuellement, en France ou en belgique, on a le droit de demander aux salariés d'une entreprise de choisir (en votant) entre une prime ou ne pas licencier un collègue ? Si oui, j'aimerais bien connaitre l'extrait du code du travail ou tout autre texte qui le permet. Est-ce déjà arrivé réellement ?
Il aurait mieux vallu ajouter une touche d'anticipation parce qu'à ce jour, je ne crois pas une seconde à cette histoire.
spoiler: Attention SPOILER : Et dans tous les cas, crédible ou non, c'est plutôt au ras des paquerettes à mon goût : "bah non, tu comprends, je vais refaire ma terasse, j'en ai besoin des 1000€. Ce n'est pas contre toi, ça m'embête que tu sois licenciée, mais on me demande de choisir. Le top serait que j'ai ma prime et que tu ne sois pas licenciée". Une entreprise en difficulté ne verse pas une prime de 1000€, licenciement ou non. En sachant que dans une entreprise qui fait un bénéfice important, c'est déjà loin d'être systématique. Et pourquoi ce vote pour licencier quelqu'un alors qu'il y a un CDD sur le point de se terminer ?