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    Numéro 17
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    10 critiques spectateurs

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    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2023
    Pendant sa période où il travaillait pour la British International Pictures, Alfred Hitchcock a été souvent obligé d’adapter des pièces de théâtre qui ne l’attirait pas spécialement. Il n’est donc pas étonnant que son dernier film dans cette boite de production soit une adaptation à la fois d’une œuvre de Joseph Jefferson Farjeon qui est la fois un roman et une pièce de théâtre. L’acteur principal et producteur de cette pièce (Leon M. Lion) étant également en tête d’affiche (même si Hitchcock cherche à le rendre plus ridicule qu’autre chose), on peut penser que le cinéaste n’a une fois de plus pas été véritablement libre. Le résultat n’est donc pas très bon et était décrié par le réalisateur lui-même. On pourra critiquer le surjeu de l’ensemble du casting mais le film pâtit essentiellement d’un scénario traité par-dessus la jambe, le rendant très embrouillé et peu sérieux. Cela est d’autant plus regrettable que le réalisateur, qui utilisait d’ailleurs pour la première fois de son principe narratif du MacGuffin, faisait preuve une fois de plus de nombreuses idées visuelles, d’une belle utilisation de son inspiration expressionniste et d’une bonne maitrise des scènes d’action pour l’époque. Numéro 17 représente donc une conclusion très moyenne de la période British International Pictures du cinéaste qui, après l’intermède surprenant du Chant du Danube, trouvera enfin réellement sa patte avec la première version de L’Homme qui en savait trop et son arrivée à la Gaumont British Pictures qui lui permettra de retrouver le Michael Balcon qui l’avait fait débuter.
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Le film est assez jouissif d'un point de vue de pur divertissement car le réalisateur scinde son film en deux parties distinctes qui offrent en quelque sorte deux films en un. Ainsi la première partie est un huis clos dans une maison avec son suspense, ses mystères, ses inquiétudes et ses ombres avec un côté bavard, tandis que la seconde partie est déjà plus "aérienne", dans un train puis en plein air avec sa dose d'action, d'aventure bien moins bavard, et de catastrophes dont un accident spectaculaire qu'on voit assez rarement chez Hitchcock. Sur d'autres points le film paraît maladroit mais sur des détails plus scénaristiques, comme la femme voleuse qui tombe amoureuse d'une simple regard de l'"homme qu'il ne faut pas", ou encore la séquence du coup de feu dans la maison qui semble laisser tout le monde stoïque, sans réaction tangible. Mais la mise en scène énergique et inventive de Hitchcock font que ça reste un plaisir cinéphile passionnant.
    Site : Selenie
    BamboMF
    BamboMF

    76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Sorti en décembre 1932, Number Seventeen (titre français Numéro 17) est un film anglais d’Alfred Hitchcock. Contrairement aux films qui le précèdent, il permet au réalisateur de renouer avec le genre policier dans lequel il excelle. L’un de ses films les plus courts également, avec une durée dépassant à peine une heure.

    Tout commence une nuit, par un chapeau tournoyant au vent dans une rue, que son propriétaire récupère devant la grille d’une maison portant le numéro 17. Des pancartes indiquent que l’édifice est à vendre, mais le « passant » voit à travers les fenêtres une lumière gravir les étages. Il y pénètre alors, et emprunte un escalier qui lui fera découvrir au dernier étage un supposé cadavre et un marginal sans domicile qui se défend d’avoir tué le corps inanimé. Une jeune femme chute d’une fenêtre du toit, et leur explique chercher son père, habitant la maison mitoyenne, disparu après avoir reçu un télégramme annonçant un rendez-vous de voleurs de bijoux au numéro 17 à minuit trente. Des visiteurs (un couple dont la femme est muette, puis un prétendu neveu) arrivent à l’heure indiquée, présentant une carte d’introduction identique. S’ensuit un jeu de dupes où chacun ment sur son identité, scrutant les présents du coin de l’œil. Assez rapidement, les revolvers sont sortis. S’enchaînent bagarre, subtilisation de bijoux, entravement des corps… puis une fuite des brigands par le sous-sol de la maison pour aboutir à un quai de gare. Ceux-ci et le marginal s’introduisent dans un train de marchandises, où le jeu de dupes continue, chacun soupçonnant l’autre d’être un policier. Pendant ce temps, le « passant » qui avait récupéré son chapeau au début du film, parvient à se libérer grâce à la femme muette finalement douée de paroles, et réquisitionne sous la menace d’une arme un bus. Débute alors une course-poursuite totalement surréaliste entre le bus et le train, ce dernier devenu fou après le meurtre de son chauffeur, heurtant violemment le paquebot où il devait finir sa course en douceur. Le « passant » y sauvera de la noyade la jeune femme initialement muette, avec laquelle une idylle semble débuter. Il dévoilera ensuite son identité : inspecteur Barton, contredisant un brigand prétextant être justement Barton. Le marginal soulève alors la serviette sous laquelle il se séchait pour dévoiler les joyeux du collier qu’il porte et qu’il avait subtilisé aux voleurs.

    Number 17 est un film étrange, dont les incohérences semblent voulues. La première partie, tournée dans la maison, est la plus réussie. Intrigante et angoissante, Hitchcock se complaît dans l’inconfort du spectateur : ce dernier est en effet totalement perdu, les identités des personnages étant totalement floues. De même, le statut d’héroïne du film passe de la jeune femme de la première partie à la fausse muette dans la seconde, ce qui participe grandement à la confusion. Le réalisateur crée une tension continue également en multipliant comme jamais la projection des ombres menaçantes sur les murs, ou l’avancée de mains d’un inconnu vers une poignée de porte ou pour étrangler un individu, sans se départir de son humour (par exemple lorsque le marginal manipule dans tous les sens une arme dont il se demande si elle est chargée). La chute du « passant » du début et de la jeune femme tombée du toit, suspendus dans le vide après avoir fait basculer la rambarde à laquelle ils ont été attachée, est réalisée brillamment.

    La seconde partie, quant à elle, tombe dans l’invraisemblable : un quai de gare située sous une maison, un bus allant aussi vite qu’un train à vapeur lancé à toute vitesse… Les deux moyens de locomotion sont sur plusieurs séquences filmés à partir de maquettes facilement identifiables, qui confortent l’aspect irréaliste du déroulé.

    Number 17 est donc sur sa première partie une réussite, angoissante et pleine de suspens, prémices de ce qui fera l’excellence d’Alfred Hitchcock. La seconde partie en revanche, même si elle est l’objet de plus de moyens, montre une réelle distanciation entre le réalisateur et cette œuvre qui lui a été imposée par sa maison de production. Ce basculement dans l’atmosphère et sur la primauté des personnages est troublant, et ne permet pas de fournir au film une ligne qui lui aurait fait gagner davantage de points. Il demeure cependant à voir, pour ce qu’il laisse clairement augurer du savoir-faire dans lequel le réalisateur se perfectionnera.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 février 2020
    Suite à l’échec du film, “Numéro 17” marque la fin de la collaboration avec la British International Pictures après neufs films produits avec Hitchcock. La première partie est un huis clos après qu’un homme pénètre dans une maison abandonnée après y avoir aperçu une lumière. Il se retrouve nez à nez avec un marin-clochard, une jeune fille et le cadavre de son père, victime de trafiquants de bijoux. Trois inconnus viennent ensuite frapper à la porte et se font passer pour un agent immobilier et des visiteurs. Une bagarre éclate et introduit la seconde partie, une course-poursuite entre un train de marchandises et un bus. Malheureusement, l’intrigue est confuse et difficile à suivre. Finalement, seul le bricolage avec des maquettes du train force au sourire.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    666 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2019
    Doté d'une intrigue somme toute assez basique qui tourne autour d'un collier volé, ce film policier mérite clairement d'être visionner pour la mise en scène d'Alfred Hitchcock qui nous montre déjà un bel étendu de son talent en matière de suspense, notamment sur toute les séquences se déroulant dans une étrange maison qui semble à l'abandon. Le casting fait lui un travail honnête, sans être éblouissant et la photographie est pour l'époque de qualité. Une oeuvre sympathique et qui est à voir comme une curiosité dans la filmographie du maître britannique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 mai 2016
    Le probleme avec ce Hitchcock, même avec une mise en scène superieur à celui de "Juno et le paon" ce qui le rend un peu meilleur , c'est son histoire totalement incomprehensible où l'on a du mal à savoir qui est qui, qui fait quoi, pourquoi . Même si l'on reconnait tout de même le rôle des différents personnages, l'incomprehension des scènes les rendent totalement superficiel. En fin de compte malgrés la fameuse scène des maquettes très drole car plongeant le film vers la série Z, Hitchcock rate son coup même si je pense qu'il n'avait pas le coeur à l'ouvrage non plus.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Sans grande originalité, Hitchcock fait partie de mes réalisateurs fétiches et c'est donc avec curiosité et plaisir que j'explore sa filmographie, bien avant sa période Américaine et les "Birds", "Vertigo" ou encore "La mort au trousse". Ce "Numéro 17", son septième film parlant, est court (1h) se déroule d'abord en huis clos dans une maison sombre où un homme, un vagabond trouve un homme inerte écroulé sur le sol, puis ils découvrent une jeune fille qui prétend être la fille de l'homme et enfin sont rejoint par 3 visiteurs, 2 hommes et une femme sourde et muette, puis la deuxième partie dans et sur un train. Le début est intriguant (notamment lorsqu'il entre dans la maison puis découvre le corps) mais dans l'ensemble le scénario est un peu brouillon et on a parfois du mal à s'y retrouver parmi tous les personnages. L'ensemble se regarde sans déplaisir, même si on est bien loin des plus belle œuvre d’Hitchcock et on peut voir ce dernier s'amuser avec des maquettes dans les scènes d'action ! Plus une curiosité qu'autres choses, même si ça se regarde sans déplaisir et sans longueur.
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2013
    Une curiosité. La première partie se passe entièrement dans une cage d'escalier, c'est très bien filmé, il y a une belle scène choc, le problème c'est qu'il y a beaucoup de monde et on n'arrive jamais à savoir qui est qui et ce que veulent vraiment tous ces gens. La seconde partie se passe dans un train de marchandise, ça gambade, ça s'attrape, ça s'échappe, ça joue au chat et à la souris, et ça finit mal (mais pas pour tout le monde). Encore une fois c'est excellemment filmé mais on est toujours autant paumé, et quand après l'improbable happy end vient le twist final, on a envie de dire "tout ça pour ça ! Mais ça se laisse regarder sans déplaisir. La patte d'Hitchcock est quand même bel et bien là.
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Dès la première scène, le décors est planté. Des feuilles mortes balayées par le vent, une lumière étrange dans une maison à priori abandonnée, à l'intérieur des ombres inquiétantes, un cadavre à l'étage... "Numéro dix-sept" commence comme un huis-clos à l'intérieur de cette demeure qui semble presque vivante avec son habile jeux d'ombre et de lumière (préfigurant donc le Manderlay de Rebecca) et dans laquelle se retrouvent beaucoup de monde pour une maison inhabitée : un clochard, un inspecteur, des bandits, une jeune fille et j'en passe et des meilleures. Puis, l'histoire sort de la maison et se transforme en une longue course-poursuite. Et si jusqu'alors le film était intéressant mais difficile du fait de l'histoire très confuse, cette deuxième partie nous éclaire sur la raison d'être de "Numéro dix-sept", à savoir amuser Hitchcock qui pouvait enfin jouer avec des maquettes de train et de voitures tel le grand enfant qu'il était.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 mars 2013
    Un film très impressionnant visuellement, mais qui ne m'a pas tant marqué.
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