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    Benoît Brisefer : les Taxis Rouges
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    59 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    764 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    en voyant ce film, je me suis posé la question, pour quel public, j'étais seul dans la salle le jour de la sortie nationale.....Pour les enfants je pense......Le problème c'est que Paddington fait le plein dans la salle à côté, et que c'est les grands parents qui connaissent Benoit Brisefer (héros de l'hebdomadaire spirou dans les années 60)...Donc dur de toucher les enfants de 8 à 10 ans, je pense......Et peut être est ce aussi bien, le film manque de style et est banal en terme de scénario.....La force de Brisefer est illustrée seulement deux ou trois fois dans le film, avec des effets spéciaux, il faut le reconnaitre poussifs voire désuets......L'histoire est gentillette, mais hélas Jugnot fait du Jugnot dans le mauvais sens......Seuls Jean Reno et le petit Benoit ont des rôles en harmonie avec la bande dessinée......D'autre part comme l'a souligné une internaute, le village où se déroule l'action, n'est en fait que Lisbonne (Lisboa) et c'est une qualité au niveau photogénique, mais un gros handicap en terme de crédibilité.......évidemment certains trouveront ça peut être sympa, mais c'est qu'ils seront animés de bons sentiments à cet instant, car le film lui est bien moyen.....A vous de voir.....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 décembre 2014
    Ce film est très loin de mériter ces/ses mauvaises critiques. C'est un film clairement pour enfant, le petit comédien qui joue Benoit Brisefer est sympathique comme tout, ce n'est pas un grand film certes mais on est clairement dans un petit divertissement honnête. Et si je devais me faire l'avocat du diable je dirais que ce film est de qualité supérieure à la moyenne de la production française, et je parle bien "moyenne". Prenez ne serait ce que "le père Noel", Benoit Brisefer est une véritable réussite à côté de ce nanar avec Tahar Rahim.

    Mais bon, il faut dire que la production tend le bâton pour se faire battre. Tourner au Portugal pour représenter Villejoie la Grande censé respirer la France rustique et artisanal, on y croit pas une seconde. On comprend la difficulté de trouver en France un tel village conciliant paysage cinématographique et artisanal, mais tout de même ...le Portugal, du coup on y croit pas une seconde, c'est dommage. Les effets spéciaux ne sont pas excessivement bon, mais pour reprendre mon commentaire précédent, ils sont dans la moyenne des productions françaises. Personnellement je trouve ce type de film même plus honnête que les derniers films de Dany Boon archi-marketés et calibrés pour faire rentrer l'argent dans les caisses.
    Mapofparis
    Mapofparis

    25 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Avis partagé pour cette adaptation du Benoît Brisefer de Peyo: tant dans la forme le film est très fidèle à l'esprit de la bande dessinée et je dois dire bien amusant, autant le public auquel il s'adresse ne doit pas excéder plus de dix ans. Ben oui, même s'il s'agit là d'un bon film pour enfants, il ennuiera aisément les adultes avec son langage CP et ses effets spéciaux désastreux. Et pour moi, ce n'est plus de mon âge.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    11 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Le film respecte bien la BD sauf qu'il aurait dû être destiné aux adultes (génération Benoit Brisefer) plutôt qu'aux enfants ne connaissant pas ce personnage. Hors vu les dialogues , la mise en scène et les effets spéciaux pas toujours très bons , on s'ennuie en tant qu'adulte et du coup on a à peine l'envie de retourner vers la BD!
    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Benoît Brisefer : Les taxis rouges est une adaptation de bd et celà se voit dès les premières images. Même si le réalisateur a respecté la bd, il a pris quelques libertés, le film aurait été trop court. Benoît Brisefer : Les taxis rouges est un vrai film familial avec un duo sympa Gérard Jugnot, Jules Dussiflard le chauffeur de taxi et Léopold Huet, le petit Benoit Brisefer. Benoît Brisefer est un petit garcon de 10 ans, béret, écharpe bleue et veste rouge, doté d’une force surhumaine. Seul souci, quand il s’enrhume, le jeune héros perd tous ses pouvoirs. L’action se passe dans une petite ville (imaginaire) Vivejoie-La-Grande. Le film avec ses costumes et ses décors rappellent les années 60. Et puis , il y a les effets spéciaux marrants, les couleurs vives des costumes, les gangsters ridicules…

    Les enfants vont adorer cette adaptation, les parents et grands parents seront sûrement ravis de retrouver la version ciné de la célèbre BD de Peyo. Un divertissement familial sympathoche
    Hastur64
    Hastur64

    191 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    C'est une idée étrange d'adapter sur l'écran la bande-dessinée “Benoît Brisefer”, œuvre dont premier numéro date de 1962 et que les moins de quarante ans ( et donc à plus forte raison ceux qui ont moins de vingt ans) ne connaissent certainement pas ou alors ( et encore) seulement de nom. Le réalisateur, sans doute pour rester fidèle au matériau original, a en plus décidé de rester dans l'esthétique d'origine : fin des années 50, début des années 60. Très franchement cela donne une apparence vieille France un peu ridicule, le film aurait vraiment gagné à moderniser cela. L'histoire est pour le coup en adéquation avec cette esthétique et offre une intrigue vraiment très naïve qui fait que le film est vraiment à réserver à un public jeune ; au-dessus de 11/12 ans le public pourrait trouver celui-ci un peu trop niaiseux. L'interprétation n'est en outre pas très subtile et les acteurs adultes nous servent des prestations beaucoup trop caricaturales (pas vraiment aidés par des dialogues risibles parfois il faut être juste) pour aider à apprécier le film. Le jeune acteur qui joue Benoît n'est pas non plus très bon et concourt à déprécier un personnage très démodé dans son mode de pensée et sa façon de parler. Les effets spéciaux de ce surper-héros de moins de 10 ans sont parfois vraiment cheaps et font vraiment peine à voir dans un film sorti en 2014. Bref s'il est des films qu'il faut réserver à un public averti, il est aussi des films qu'il faut réserver à un public de minots et “Benoît Brisefer, les taxis rouges” fait clairement parti de ceux-là. Si vous avez des enfants, cela fournira un spectacle qui les intéressera probablement, mais pour le reste passez votre chemin face à cette œuvre pour jeune public qui sent vraiment très fort le naphtaline et dont on peut se demander comment quelqu'un a pu avoir idée d'adapter telle qu'elle sur grand-écran une histoire bien loin d'être intemporelle comme “Astérix” ou "Les Stchtroumpfs"peuvent l'être...
    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 décembre 2014
    Y a-t-il un scénariste dans ce bateau ? Et un réalisateur ? Un producteur ? On s'ennuie à mourir, pas un rire dans la salle - il faut dire, pas un chat non plus -, la réalisation est plate, les effets spéciaux dignes des années 70. Et d'un point de vue marketting,on se demande à qui ça s'adresse. Bref, un naufrage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 décembre 2014
    Après la désastreuse adaptation américaine des Schtroumpfs, voilà que c’est maintenant la France qui fait pleurer nos amis belges avec celle du premier album de Benoît Brisefer, Les taxis rouges, de Peyo. Manuel Pradal est au commande de ce court long-métrage, dont on salue l’initiative de le faire bref d’ailleurs. A l’écran, nous retrouvons Jean Reno (on en a parlé dans notre article rétro sur Léon) et Gérard Jugnot, deux acteurs français mythique qui reste dans nos cœur mais dont on espère ardemment qu’on se lassera de les reléguer dans des petites comédies franchouillardes et des seconds rôles bas du front.

    Benoît Brisefer (Léopold Huet) est un petit garçon de dix ans, élevé par Madame Adolphine (Évelyne Buyle). Cette dernière et l’unique chauffeur de taxi de la ville, Jules Dussiflard (Gérard Jugnot) son conjointement et secrètement amoureux. Lorsque Hector Poilonez (Jean Reno) installe en ville une compagnie de taxi flambant neuf et s’en prend à Dussiflard, Benoît Brisefer qui possède une force extraordinaire décide de mener l’enquête.

    Catastrophique. C’est le mot dont on pourrait qualifier cette adaptation. Peut-être est-ce notre regard d’adultes mais premièrement nous n’avons pas réussi à esquisser un seul sourire malgré les multiples tentatives de nous faire rire. Deuxièmement, le personnage de Benoît Brisefer qui a bercé l’enfance de nos parents, et que les plus bédéphiles d’entre nous connaissent et apprécient sûrement, est ici rendu totalement insupportable. On a rarement vu, ou plutôt entendu, des bruitages aussi horripilants. Benoît Brisefer rigole constamment, et ne cesse de sauter, sauts illustrés par des « boing boing » tonitruants. Troisièmement, Benoît Brisefer est une série sortie dans les années soixante qui parle peu aux nouvelles générations. Des studios d’animations tels que Pixar ou Dreamworks ont réussi à rendre le dessin-animée universel en proposant plusieurs degré de lecture et de compréhension, rendant ainsi leurs créations souvent autant appréciés des enfants que des adultes. Ce n’est pas une obligation mais c’est bien dommage que Les taxis rouges soit incapable de se faire aimer des adultes qui l’ont découvert, il y a cinquante ans. D’ailleurs, Les taxis rouges aurait peut-être gagné à être créé en animation, l’exercice du film live ayant été si souvent pavés d’échecs concernant la bande-dessiné franco-belge. Ici, même les effets spéciaux sont effectués au rabais, lorsque Benoît court, on a l’impression que l’on nous recycle les courses d’Astérix avec les mêmes effets de poussières. Reno et Jugnot, mais aussi Thierry Lhermitte (qui joue le rôle d’un ermite, ah ah ah, c’est drôle, ancien banquier, perdu et heureux, sur une île déserte) ne semblent pas investit le moins du monde, habitués qu’ils sont à ne plus se voir proposer que des contrats de subsistance. Il faut dire que pour Lhermitte, le cinéma, c’est surtout des caméos. Il est trop occupé à gérer la machine répressive hadopienne.

    Si vous avez plus de sept ans, oubliez jusqu’à l’existence du film. Si vous avez plus de sept ans, et des enfants, hésitez un peu, il y a certainement plus drôle et plus intelligent qui se prépare pour vos minots à l’approche des fêtes.

    Retrouvez nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    Adapter une BD populaire dans les années 60 (dont les lecteurs ont aujourd'hui tous plus de 45 ans) pour un public de moins de 10 ans est une belle erreur puisque personne ne sera comblé. L'audience visée n'est clairement pas celle qui connaissait le petit héros et l'excuse du "on veut le faire découvrir à une nouvelle génération" ne tient absolument pas la route puisque rien n'a été fait pour séduire les plus jeunes non plus (ambiance rétro fake, costume "d'époque" tout droit sortis du pressing, effets spéciaux calamiteux, (non, vraiment calamiteux) dialogues et interprétations catastrophiques. Jugnot se complaît visiblement à grimacer le même rôle depuis bientôt 15 ans...cette auto-parodie atteint ses limites. Bref un film lamentable à éviter absolument de 7 à 77 ans.
    FaRem
    FaRem

    7 427 abonnés 8 818 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Je me demande pourquoi les réalisateurs/producteurs s'obstinent encore à adapter des BD sur grand écran. Ce film est loin d'être une réussite et je doute même que les tout-petits y trouvent leur compte. Je ne suis évidemment pas la cible de ce genre de film, mais je sais quand même voir ce qui peut ou non marcher. La seule chose que j'ai trouvé sympathique, c'est "l'univers" et les décors qui sont pas mal, mais à part ça, il n'y a pas grand chose à sauver : l'histoire est sans intérêt et absurde, les gags et les blagues ne fonctionnent jamais, les acteurs ne sont pas convaincants et le pire, c'est les quelques effets spéciaux sur les supers pouvoirs du gamin qui sont moches et vraiment vieillots.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 090 abonnés 4 217 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Bon, ben un film un peu moins décevant que la bande annonce, mais quand même ! C’est d’un vide.
    Le casting est emmené par une belle bande d’acteurs, mais il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. De bons seconds rôles sont totalement sous-exploités (Buyle, le commissaire et même Lhermitte), et les personnages principaux n’ont aucun volume. Même si les rôles collent plutôt bien aux personnages de la BD originale, malheureusement les personnages sont bien trop superficiellement traités, et la durée ric-rac du métrage ne permet guère de s’attacher aux héros. Au final, et je suis assez déçu de le dire, mais on se retrouve avec des coquilles vides, données à de bons acteurs pourtant, lesquels ne se démènent pas non plus outre mesure mais enfin. Huet est correct, mais il aurait pu être plus crédible à mon sens, même si physiquement il colle à Benoit Brisefer.
    Le scénario est vide. C’est un gros point noir. Le film exploite peu la force de son personnage, et il n’y a aucun relief. Le métrage dure 1 heure 15, et pour cause, on se limite continuellement au strict minimum vital. Le film apparait d’autant plus squelettique, et tout va trop vite, il y a trop d’ellipses, pas assez d’humour, pas assez de relief, c’est vraiment minimaliste. Pour moi ce métrage c’est une trame de base sur laquelle on aurait dû greffer des éléments pour épaissir l’ensemble, mais qu’on n’a pas fait.
    Visuellement Benoit Brisefer déçoit évidemment par des effets visuels presque indécents. Vraiment mauvais, quoique moins présents que la bande annonce le laissait supposer, ils ne vont pas du tout. Reste une photographie colorée pas désagréable, et quelques décors convenables bien qu’ils ne feront pas vraiment l’unanimité. Quant à la mise en scène, c’est très bof, Pradal ne forçant pas son talent. On ne se rabattra pas vraiment sur une bande musicale faiblarde elle aussi.
    Au final Benoit Brisefer est une adaptation de Bd ratée, moins que la bande annonce, mais quand même. Comment peut-on emballer un film aussi vide ? 1.
    dominique P.
    dominique P.

    786 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    Ce film est tiré d'une BD que je ne connaissais pas du tout.
    Je n'en avais jamais entendu parler, dommage.
    Du coup je suis ravie d'avoir pu connaître cette histoire grâce à ce film.
    J'ai beaucoup aimé, c'est sympathique et amusant.
    Cela se passe dans les années 60 et les acteurs sont très bons.
    Dommage que le film soit si court (1 h 15), cela passe trop vite.
    C'est vraiment une comédie tendre et bon enfant que je recommande.
    Thomas P
    Thomas P

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2014
    Contrairement aux Schtroumpfs qui ont bénéficiés pendant des décennies d'un battage médiatique permanent, le petit garçon à la force herculéenne créé par Peyo en 1962 n'a connu qu'un modeste succès succès en France et en Belgique du temps ou il était publié dans l'hebdomadaire Spirou (années 60 et 70).

    Bien qu'il ait été question pendant un temps que ses aventures soient adaptées par un réalisateur anglais, c'est finalement Manuel Pradal (Un crime, la blonde aux seins nus), réalisateur français qui s'est attelé à ce travail délicat.

    S'entourant d'acteurs confirmés (Jugnot, Réno), d'un budget plus que moyen pour ce genre de production (11 millions) et d'un contrôle de la qualité de l'oeuvre renforcé (contrairement aux pitoyables américanisations des lutins bleu), Manuel Pradal indique clairement son intention de rester le plus fidèle au matériel d'origine.

    Et c'est là que le bât blesse. Bien que la direction des acteurs ne souffre d'aucune lacune (Mention spéciale à Léopold Huet campant un Benoît Brisefer fidèle et aussi attachant que l'original), le manque de moyens apporté dans les décors et les effets spéciaux se fait cruellement ressentir.

    On sent pourtant que des efforts ont étés consentis (le bâtiment des taxis rouge) mais Vivejoie-La-Grande (ville ou se déroule l'histoire) transpire plus le Portugal maquillé (là ou a été tourné le film) que la petite ville de province que l'on retrouve dans les albums et l'île déserte sur laquelle s'échouent nos héros est plus proche d'une forêt provencale que d'un éden tropical. La force de Benoît s'exprime avec conviction lorsqu'il s'agit de faire appel à des trucages mécaniques mais fait pitié quand l'image de synthèse prends le relais (les bons saccadés entre autre).

    Au final, on sort de 77 minutes de projection avec un gout d'inachevé, comme si la fidélité au travail de Peyo devait se passé d'un quelconque enrichissement intelligent ( spoiler: oublions l'amourette entre dussiflart et Adolphine et le fait que Benoît vit chez cette dernière)
    , comme si, par soucis d'économie on avait décidé de brader toute l'originalité et la poésie de la série.

    Souhaitons, néanmoins, bonne chance à cette courageuse -mais moyenne- tentative et espérons que, s'il elle trouve son public, un suite au budget plus conséquent voit le jour.
    LBDC
    LBDC

    85 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    (...) Benoit Brisefer est avant-tout destiné aux enfants : passé l’age de 10 ans, vous risquez fortement de ne pas y trouver votre compte.
    Tout est simplifié, explicité, décomplexé… Les dialogues paraissent ainsi, constamment répéter deux fois la même chose. Le jeu d’acteur est très »visuel », cartoon. Pas d’ennui possible, avec ce rythme un poil hystérique… Et la dose de spectaculaire est assurée par ce gamin (Léopold Huet, somme-toute mignon) à la voix affreuse transformé en super-héros grâce à des CGI particulièrement ratés, saccadés, trop visibles – rétro dirons-nous, façon d’amorcer notre deuxième partie de critique, plus nuancée.
    En effet, puisque niveau intérêt Benoit Brisefer : Les Taxis Rouges ne nous est pas destiné, intéressons-nous un peu à sa forme, à ses influences.
    On remarque donc, d’emblée, quelque chose de familier. Je ne connais malheureusement pas la bande-dessinée donc je me contenterais de faire référence au cinéma – Benoit Brisefer emprunte nombre d’éléments à plusieurs réalisateurs, à leurs univers. Un peu à la manière d’un Tarantino, il réussit à se constituer une personnalité-somme. Le film cite ainsi quelques auteurs, notamment Miyazaki et Spielberg ; ces deux-là ont indélébilement marqué notre jeunesse et probablement celle du réalisateur Manuel Pradal, par la puissance de leur mise-en-scène, leur pouvoir d’évocation.

    Premier élément notable : Benoit Brisefer fait de sa ville une cité Miyazaki-enne. Comme dans Kiki, Le château Ambulant ou le méconnu mais fantastique Château de Cagliostro : colorée, vivante, à la fois rétro/agée, et moderne… Vivejoie-La-Grande est un personnage à part entière ! Ce n’est pas le seul emprunt à Miyazaki. Plusieurs protagonistes ont cette démarche, ces postures, ces traits très singuliers, et même cette diction particulière qui rappelle inévitablement quelques personnages du réalisateur japonais tels que Lupin, le général du Château dans le Ciel, ou Porco Rosso (tiens d’ailleurs, c’était qui sa voix… Ah oui. Jean Réno).
    Dans le fond également… La naïveté sincère et gentille de Benoît rappelle les héroïnes de Miyazaki – particulièrement Kiki ; un enfant se servant de ses pouvoir pour aider – à son échelle – les autres… Le cachet »passage à l’age adulte » en moins, le manichéisme en plus.
    À Spielberg, Manuel Pradal emprunte un certain sentimentalisme facile, à même de marquer l’imaginaire enfantin. Puis, une gestion du rythme faisant s’enchaîner le péripéties sans temps mort. Benoit Brisefer fait d’ailleurs, visuellement, penser à Tintin. On peut toutefois l’identifier à tous les films d’aventure de Spielberg. Aussi, la fin du film met en exergue de singuliers mouvements de foule, ceux-là même qui ont fait les beaux moments de Jaws ou de La Guerre des Mondes. On a également repérés d’autres petits emprunts à Zemeckis (Seul au Monde), à Amélie Poulain (l’image d’épinal, le coté Vieille France) (...

    L'intégralité de notre avis à propos de BENOÎT BRISEFER, sur Le Blog du Cinéma
    Stargate
    Stargate

    256 abonnés 2 872 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2015
    Se laisse regarder, même pour un adulte, mais c'est vraiment gentillet, prévu pour les enfants de 5 à 12 ans. Ce qui n'est pas un mal, car les films pour enfants sont finalement rares, au-delà des dessins animés. Le gamin est un mini Hulk, avec ses sauts et sa force, sans la couleur et la colère.
    J'ai trouvé Jean Reno quelque peu maladroit dans son rôle. Il sait jouer de vrais méchants, mais peut-être pas très bien ceux de réalisations pour enfants...
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