C'est la 3e fois que la même chose est servi dans cette saga, et bien que cela soit fun et sympathique dans le 1er opus et que le second passe encore mais là faut pas trop pousser non plus, même s'intérêt de ce film se base sur un seul et unique élément: le gore pur et dur qui d'ailleurs représente le seul atout de la trilogie par le côté décomplexé de celle-ci en ce qui concerne l'horreur, véritable défi à l'époque à laquelle l'effet numérique est roi, puisque ici on ne peut que apprécier le retour aux sources du genre slasher dans lequel le seul objectif est de massacrer tout ce qui bouge de manière la plus barbare possible. Et c'est la dessus que l'on attend la suite de la légende du titanesque Victor Crowley, c'est à dire à sa capacité à nous surprendre lors des boucheries en jouant sur des exécutions trash et innovantes mais c'est aussi d'être original vis à vis des 2 premiers qui proposaient déjà des tueries incommensurables, le problème est que la majorité de ces scènes n'apporte rien de nouveau si ce n'est quelques passages tout de même fidèles à la franchise tout en étant assez marrant dans le fond, mais il manque clairement cette dose d'originalité permettant à cette nouvelle suite de réellement décoller. En effet, le manque d'innovations quant aux massacres laissent trop souvent l'attention décrocher par la répétition à outrance de ce à quoi on a déjà assisté les 2 premières fois et cela n'est pas fait pour s'arranger quand on voit à quel point les personnages ne sont pas crédibles, pas une nouveauté néanmoins dans la saga, donnant des performances toute plus mauvaises les unes que les autres et donnant à quasiment tout les protagonistes un unique statut dans le film, celui de chair à canon, et même l'héroïne perd tout crédibilité lorsque le scénario tente de la faire intervenir dans l'intrigue. Effectivement le fil conducteur est simple mais permet au moins de rassembler un maximum de personnes susceptibles de ce faire massacrer et pourtant même si cela semble alléchant, on se retrouve la plupart du temps confronté au même type de tuerie qui en plus est exposé de manière très furtive, sauf bien sûr celle étant un peu plus recherché voir même un brin cinglé, mais c'est ce que l'on aime dans le genre, plus c'est absurde dans le gore plus c'est fun, après le rendu n'évolue guère à travers les différents films et même si la saga à la volonté de rappeler les tueurs du type de "Leatherface" ou "Jason" aimant faire gicler le sang à profusion, et bien que cela transpire le budget minable et une image de faible qualité visuelle, c'est cette non prise au sérieux de ces types de film qui permettent de dépasser un scénario en carton et des personnages tous plus bidons les uns que les autres, tentant de donner un lien aux 3 épisodes finalement peu convaincant sauf dans sa manière de reprendre exactement là où le volet précédent s’arrêtait créant une réelle continuité ce qui rend le personnage de Crowley encore plus barbares quand on constate le nombre de ces victimes mais surtout leur état, mais quoiqu'il arrive la tournure que prend le scénario est vraiment d'une qualité médiocre d'autant plus une fois le dénouement et la scène finale exposée, totalement raté et à côté de la plaque, il aurait mieux fallu s'abstenir de conclure de cette manière et rester sur cette note positive quand au fait que personne n'est épargner et pas de pitié quand à la façon d'être exécuter, personnage principal ou secondaire au même niveau. Un 3e épisode, surtout de cette qualité, est absolument pas nécessaire puisque ce genre massacre est bien plus surprenant les premières fois et tout aussi barré concernant les tueries mais au moins il a le mérite d'être fidèle à l'esprit de la série B et une fois de plus le rythme a le mérite d'être pulsé et d'ailleurs à tendance à trop vouloir en montrer sans grand intérêt, mais après tout le potentiel du slasher est bien présent, pour fonctionner il valait mieux garder cet esprit très gore mais le transposer sur un autre personnage, celui de Crowley ne proposant plus rien d'incroyable si ce n'est son invincibilité à toute épreuve et même cela en deviens blasant à la longue, surtout de la manière dont cela est rendu.