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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 juin 2008
Ca fait un bon moment que j'entends parler de se film, de cette histoire d'homme tronc ne pouvant même plus parler. Autant dire tout de suite, si j'ai regardé le film, c'est que j'avais une après-midi à tuer. Comment le réalisateur allait-il réussir à me captiver en filmant 2 heures un type muet couché sur un lit ? Et BAM, grosse baffe dans la gueule. J'ai pas autant était touché par un film depuis un bail. Le scénario minimaliste n'est là que pour laisser place à l'émotion, la vraie, celle qui ne tombe jamais dans le pathos ou le larmoyant. Durant tout le métrage, on est dans la tête de Johnny, dans ses pensées : il se remémore sa fiancé, qui ne voulait pas le laisser partir, ses parents. On est également parfois dans le rêve (l'usine ou Dieu même). Contrairement à ce que pense ses médecins, ce tronc est encore un être humain. C'est sans doute le film de guerre qui montre le moins la guerre mais qui dénonce le plus son absurdité, tout comme la connerie de certains généraux, qui se croyant de profonds humanistes, veulent le maintenir en vie et ce dans le secret le plus total. Aussi le réalisateur affirme l'inutilité de la religion, voire même son inexistance pure et simple (Dieu en hippie, si c'est pas du foutage de gueule là). Enfin, tout ça pour dire que le film est bien plus riche qu'il n'y parait et tellement émouvant qu'on en ressort sonné (et accessoirement contre la guerre si on l'était pas déjà).
Je me souviens pas de tout le film, l'ayant vu il y a longtemps. Néanmoins je me rappelle de l'ennui totale dans lequel j'étais plongé. Long, ennuyant... Un bon remède pour les insomniaques.
Auteur du livre, Dalton Trumbo ne trouva personne d'autre que lui-même pour le réaliser à 72 ans. Le résultat fut projeté à Cannes et laissa le public et la critique atterrés, en larmes. C'est plus qu'une condamnation de la guerre. C'est une métaphysique du désespoir de la jeunesse et de l'innocence fauchée par l'absurdité des armes. Poignant, il reste le seul film sans aucune concession de l'art face aux mythes guerriers. Admirable.
Je suis mitigé sur ce film, quand j'ai lue la synopsis j'ai trouver le sujet passionnant, il s'agit d'un réquiem anti guerre, qui chose rare ce penche sur la première guerre mondial (et non la seconde) qui fait directement écho à la guerre du Vietnam en cours à cet époque. On ce penche également sur ce qui fait l'humanité d'un individue (jamais le "je pense donc je suis" de Descartes ne m'aura semblé si juste) et inhumanité que parfois peu avoirs la science et la médecine. L'histoire est donc très puissante mais je trouve que la mise en scène avec la voix off ne fonctionne pas très bien, un peu artificiel, parfois même un peu ridicule.
inoubliable chef d'oeuvre à voir absolument , l'histoire bouleversante d'un soldat parmi tant d'autre revenu du front atrocement mutilé nous démontre l'absurdité de la guerre et nous questionne sur l'euthanasie . à noté : la chanson "One " de Metallica reprend l'histoire du film .
"Johnny got his gun" est de ces films qui ne laissent pas tout à fait indemnes et continuent de tourmenter bien après la projection. La force de cette oeuvre est de parvenir à communiquer au spectateur, sans subterfuge mélodramatique facile, les souffrances innommables de ce jeune soldat condamné à la plus terrible des captivités, celle d'un corps déchiqueté et inerte qui le prive de ses principaux sens. Réduit au statut de "tronc décérébré" par l'administration militaire, Johnny tente désespérément de prouver qu'il lui reste toute son humanité. Ce qui n'est hélas pas le cas des officiers bornés auxquels il implore sa libération mais qui vont finalement le maintenir "pour son bien" dans son état de vie végétative. Sombre, morbide, étouffant mais aussi plein de poésie (scènes oniriques très réussies)et d'espoir(principalement porté par les personnages féminins du film)
Attention chef d'oeuvre !!! Un de ces films rares ou à la fin, il est difficile de se relever de son siège pour passer à autre chose. Moment énorme, émotions poussées à leurs limites : quand une caméra arrive à vous parler aussi fortement, on ne peut qu'applaudir et remercier.
Film tres fort, avoir au moins une fois. Le scénario monolithique mais l'histoire prend tellement au tripes que cela renforce l'immersion du spectateur. Un sommet du genre, le drame poussé dans ses derniers retranchements. ça donne aussi envie de lire le bouquin.
La seule raison pour laquelle je n'ait pas mis 4 étoile c'est parce que ce film comporte quelques longueurs avec des passages étranges où l'on entre dans le subconscient du personnage. Pour le reste c'est un très bon film avec une fin surprenante et très noir qui laissera une pensée anti-militariste. "Il est doux et beau de mourir pour la patrie"
C'est épouvantable mais c'est l'un des films les plus dérangeant (sans être sanguinolent, ce qui prouve qu'on peut faire passer un message fort sans violence), voire le plus choquant que j'ai jamais vu. Mais je ne pense pas que je le reverrai une 3ème fois. Timothy Bottoms était alors très beau, soit dit en passant.
C'est l'un des rares films que j'ai regardés plusieurs fois. Si émouvant , bouleversant ...et révoltant . Réquisitoire contre la guerre certes mais aussi contre les dérives de la médecine. A mes yeux , ce film est et sera hélas toujours d'actualité. Pus qu'un film , c'est une leçon .
Un essentiel du cinéma. Un réquisitoire implacable contre la guerre. Même si l'on dit parfois qu'il ne peut pas véritablement exister de films "anti-guerre" (je crois que cela est dit dans l'un des bonus -assez intéressants- du DVD), s'il ne devait y en avoir qu'un, ce serait sans doute celui-ci... Toujours d'actualité (il résonne encore douloureusement), ce film possède à mes yeux l'un des final les plus forts que j'ai pu voir. Achetez-le. Sans hésiter !