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    Sils Maria
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    267 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Eh bah ma foi, c’est sûrement le moins pire des films d’Assayas que j’ai vu. (Non, je ne vais pas dire « meilleur » car c’est trop connoté positivement à mon goût !) J’avoue que seul le casting m’avait intrigué et qu’au-delà de ça, j’avais su me préparer à me faire « assayasser » pendant deux heures. Du coup, c’est peut-être pour cela que l’expérience ne fut pas si désagréable. Au-delà de la discutable mise en scènes des dialogues dans ce film (en gros c’est une sorte de monologue artificiellement dialogué) les trois actrices principales s’en sortent fort bien et le mariage est pour le moins intrigant. Dommage donc que, pour le coup, ce trio ait été constitué par un gars comme Assayas car, en terme de réalisation, le bonhomme est plus que resté égal à lui-même. Sa caméra au poing reste désespérément trop artificielle, tandis que ses plans de paysages sont d’une rigidité et d’une fadeur assez incroyables pour du cinéma tourné au XXIe siècle. Il faut qu’en plus, on retrouve régulièrement surligné tout le mépris qu’il a pour un cinéma formaliste qu’il ne semble toujours pas comprendre ni d’ailleurs maitriser (sa séquence parodique de blockbuster pique terriblement en terme de mise en scène. Si le but était de montrer que tout le monde pouvait le faire, eh bah c’est clairement raté). Enfin, il y a encore et toujours ce rythme irrégulier massacré par un jeu de monologues dialogués coupés par des cuts et des fondus aléatoires… Vous allez me dire que je lui taille un sacré costard à ce film pour un gars qui n’en disait pas trop de mal au départ. Ce n’est pas faux. Mais il me paraissait important de ne pas mentir sur la marchandise. « Sils Maria » reste un film dans la droite lignée des précédents films d’Assayas et ceux que ça rebute doivent le savoir. Par contre, si on sait se préparer à ça pour l’endurer en silence, je dois reconnaitre que malgré tout, le film est, dans son genre, plutôt bien écrit. D’ailleurs, la manière dont Assayas déploie son intrigue permet la mise en place d’une atmosphère assez feutrée et anxiogène qui parfois m’a clairement parlé, spoiler: notamment quand le quasi-mystique « serpent » de Maloja se met à imprégner cet étrange univers.
    J’en viens presque à me dire que, pour un film d’Assayas, ce « Sils Maria » est un bon Assayas, parce qu’au moins, il est assez honnête. Certes, c’est un film prétentieux, dans lequel l’auteur met en image ce qu’il voudrait qu’on dise de lui à sa mort ; certes il ne parvient pas à parler d’autre chose que de son monde ; mais au moins cette prétention se limite qu’à ce qu’il connait le mieux, sans prétendre parler de chose qu’au fond il ne connait pas. Donc, pour les adorateurs de l’auteur, je me permets de le conseiller fortement ce film. Pour les autres, je pense que vous l’aurez compris, il n’est pas nécessaire de faire le détour…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 août 2014
    Ce film aurait mérité un prix d'interprétation pour ses deux principales actrices. Juliette Binoche nous montre du très grand jeu face à une excellente Kirsten Stewart. Certes ce n'est pas un film accessible à tous, certes il est rempli de couloirs de dialogues, mais le jeu tellement intense de Juliette Binoche emporte tout sur son passage, jusqu'à l'impressionnante, inattendue et fantastique scène du Maloja Snake, à partir de laquelle le film prend une tournure exceptionnelle...
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    Le sujet est intéressant (portraits de femmes)mais le film pêche par sa longueur excessive et des dialogues inutiles et interminables entre Juliette Binoche et Kirsten Stewart ponctués de rires hystériques agaçants....
    cosette2010
    cosette2010

    44 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Quelle surprise de découvrir Kristen Stewart dans ce rôle ! Excellente face à une Juliette Binoche bouleversante en femme mure qui n'assume pas ses 50 ans. Reprendre la pièce dans le rôle de la femme mure alors qu'elle a joué celui de la femme de 20 ans est une telle douleur pour elle. "Cruaulty IS cool and suffering sucks". C'est le propre de toute relation passionnelle. Kristen et Juliette se donnent la réplique, l'histoire de leurs personnages semble devenir la leur. Leur relation d'employeur employée est ambiguë à souhait. qui a le plus de pouvoir sur l'autre ? La star vieillissante ou la jeune femme anonyme ? Le tout dans le décor incomparable des Alpes suisses au dessus du lac de Côme.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    62 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 août 2014
    Sils Maria m'a fait souffler un vent de fraîcheur. D'abord, ça se passe dans les montagnes alpines, qu'aimait Nietzsche, s'il vous plaît. Une actrice vieillissante (décidément, le cinéma ne rajeunit pas), c'est Juliette Binoche, elle va jouer le rôle de la lesbienne âgée d'une pièce de théâtre alors que vingt ans plus tôt, elle jouait le rôle de la lesbienne jeune qui la draguait. Alors c'est très triste, et tout ça. Et c'est très chiant, hein. Alors je pardonne à Binoche parce que je l'ai toujours beaucoup aimée. Mais c'est pas bon, hein.
    marion-crane
    marion-crane

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2014
    Un très beau film, très intelligent, drôle et même assez moderne ! Le point de vue sur les moyens de communication est finement observé. Comme d'habitude Juliette Binoche est une fantastique actrice, mais Kristen Stewart jette un trouble absolu sur le film et Chloe Moretz assène le coup de grâce.Très très réussi.Ca fait du bien de revenir de vacances et de voir un film de cette qualité.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2014
    C'est l'histoire d'une actrice de théâtre et de cinéma. Ce pourrait être une variante du récent "La vénus à la fourrure", où le film débutait à l'entrée d'un théâtre dans lequel se passe le film, qui nous montre l'audition d'une actrice, qui contraint le metteur en scène à comprendre qu'elle est l'actrice du rôle. Ici, c'est une actrice, la magnifique Juliette Binoche (dont les rires frénétiques ne sont pas sans évoquer la bouche de Fanny Ardant), qui se demande si elle va accepter de jouer l'autre personnage d'un rôle qu'elle a joué quelques vingt ans plus tôt. Valentine, son assistante (magnifiquement interprétée par Kristen Stewart) lui donne la réplique pour lui faire apprendre et sentir son texte. Elle l'assiste avec talent, donne son point de vue, n'est pas soumise. Il y a la jeune actrice sulfureuse, qui reprend le rôle, qu'incarnait autrefois Juliette Binoche. Chloë Grace Moretz a l'arrogance de la jeunesse et l'actrice autrefois jeune retarde leur rencontre. Le film se termine à l'orée de la première au théâtre. Assayas nous aura tenu deux heures durant hors de la scène théâtrale et ne nous permet que l'entrevoir, ce qui n'est pas sans occasionner quelque frustration, c'est le moment de s'apercevoir, qu'il nous a bien embarqué dans son film...
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2014
    J'ai vu le must de la rentrée cinématographique si l'on en croit les gazettes ! J'ai admiré Juliette Binoche et Kristen Stewart dans le nouveau film d'olivier Assayas. Qu'importe qu'il soit revenu bredouille de Cannes, en août c'est lui qui obtient la palme du boniment, de l'oeuvre injustement boudée. La presse dégouline de superlatifs, d'admiration tout en ne proposant généralement qu'une seule et même photographie de Juliette Binoche en robe du soir Chanel.Il faut bien ce rouleau compresseur médiatique pour faire courir les spectateurs dans les salles pour aller se passionner aux interrogations intimes d'une comédienne célèbre (Binoche) se trouvant confrontée à une jeunesse aux dents longues qui la chassera impitoyablement du haut de l'affiche et aux vertiges d'une pièce de théâtre qui n'est finalement qu'un représentation de sa propre vie.Le sujet, essentiellement destiné à une élite de spectateurs concernée par les affres de la création et les interrogations de la fugacité de son aura à l'intérieur du star system, va avoir du mal à alpaguer le populo. Peut être que quelques ados énamourés, attirés par la présence de Mlle Stewart, se risqueront à aller grignoter quelques popcorns avant de soupirer en s'apercevoir que non, ce n'est pas un succédané de "Twilight". D'ailleurs, je me demande si tout ce tam tam assourdissant n'est pas là pour essayer d'amortir au maximum le cachet (surement exorbitant) de la jeune star hollywoodienne.Essaie-t-on encore une fois de nous faire prendre une vessie pour une lanterne ? Pas tout à fait quand même, le film a des qualités mais pas au point je^pense à entrer dans la légende du cinéma !Composé en deux parties et un épilogue, "Sils Maria" emporte tout d'abord l'adhésion dans le descriptif de l'univers de la star. La caméra sait rendre le rythme trépidant d'une vedette surbookée et qui apprend la mort de l'auteur qui l'a lancée. Aidée par une jeune secrétaire ( Mlle Stewart avec des lunettes pour faire sérieuse) qui filtre et organise sa vie comme un cerbère dévoué, la star va devoir affronter les médias (lunettes de soleil, visage fermé), un hommage à l'auteur ( rayonnante et profonde) et sa vie de tous les jours (pleurante car compliquée par un divorce ). Dans cette évocation la caméra d'Assayas est étonnante de précision et sait très bien rendre le stress qui enveloppe la comédienne. Par contre, et cela on s'en apercevra lors de la deuxième partie, on ne sent aucun rapport de proximité avec sa secrétaire, très présente certes mais vivant sa vie en marge. Et ce n'est pas la scène d'intimité entre elles, au bord d'un lac, qui soude un tant soit peu le duo. Intimité est un bien grand mot. Disons qu'à un moment, après une balade, la star veut prendre un bain, se met nue et demande à sa secrétaire de la rejoindre dans l'eau. Cette dernière se déshabillera mais restera en sous vêtements (et là on s'aperçoit à l'écran que Mlle Stewart, sûrement très prude, à l'américaine, porte un boxer sous lequel elle met un slip!), pensant surement que cette envie soudaine de nudisme n'est qu'une folie de vieille personne surement ex soixante huitarde.La suite sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 août 2014
    Sur un scénario des plus ténus (la prise de tête d'une actrice) on récupère une sorte de huis clos très verbeux entre Maria (l'actrice, Juliette Binoche) et son attachée de presse-confidente-secrétaire (Valentine, Kristen Stewart). C'est long, lent, sans guère d'action et donc passablement ennuyeux. On ne perdra rien en n'allant pas voir ce film.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2014
    Grâce à la réunion de trois interprètes aux parcours totalement différents, Olivier Assayas poursuit son étude de la condition d’actrice entreprise dans Irma Vep. Dans ce rôle très introspectif, Juliette Binoche est tout bonnement exceptionnelle, tout comme le sont d’ailleurs Kirsten Stewart et Chloë Grace Moretz qui signent chacune leur rôle le plus mature, et qui toutes trois forment tous les aspects de ce métier fascinant. En effet, tandis que Binoche et Moretz représentent, elles-mêmes comme leur personnage, deux générations qui ne se comprennent pas, le face à face, dans l’acte 2 (un chapitrage qui, comme l’est la mise en scène, est directement inspiré du théâtre), entre Binoche et Stewart reflète l’inévitable question du temps qui passe. Deux formes de confrontation intelligemment approfondies qui sont filmés avec une finesse exquise, et en grande partie dans le cadre de magnifiques montagnes suisses où un phénomène météorologique et cinégénique a visiblement autant captivé le réalisateur que ses magnifiques comédiennes. Trop souvent verbeux et démonstratif, le long-métrage perd, en son milieu surtout, beaucoup en intensité mais l’ensemble n’en reste pas moins un pur moment de cinéma qui vaut surtout pour sa distribution inoubliable.
    clamarch
    clamarch

    9 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2014
    Quel beau film. Quelles actrices exceptionnelles. Que c'est bien filmé. Deux heures de plaisir, pourtant le début est lent, j'ai eu du mal à m'installer. Et puis le charme opère, une fois rentré dans ce film gigogne, on ouvre les tiroirs qui se présentent. Pas sûre d'ailleurs d'avoir tout ouvert..
    calliphilus
    calliphilus

    7 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Encore un film sur le monde du spectacle. Les cinéastes ne savent plus que parler de leur petit monde à eux de pseudo artistes. Pourquoi tourner en anglais un film censé se passer en Suisse, pays certes trilingue mais où l'anglais ne fait pas partie des 3 langues officielles? 20 mn d'une première scène dans un train, 2Omn de parlotes insipides distillées avec cet abominable accent américain. 2O mn mal cadrées, mal enregistrées.Film prétentieux et soporifique. Je suis parti avant la fin tellement j'en avais par dessus les cheveux.
    Kapp Pacino B.
    Kapp Pacino B.

    10 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Une étoile qui correspond à la beauté des paysages uniquement ..
    Olivier assayas qui fait partie du petit gratin français fort apprécié dans ce milieux confirme ici que sa renommée est bien au delà de son véridicite talent.
    Talent qui équivaut à celui d'un poulpe mort :le néant total !!!
    J'ai absolument détesté ce film qui parle qui parle et qui se regarde le nombrile bien plus qu'il n'agit.
    Le niveau des répliques rase le sol même si ça prétend nous étaler de la philo à deux sous pendant 2h longues heures interminables.
    Dans ce film il y avait à la base deux actrices que j'adore: Binoche et Stewart.
    Mais la réalisation est tellement mauvaise qu'elles coulent littéralement avec le navire:
    Stewart n'a jamais été si mauvaise, si fausse, tjs si hautaine et ultra froide, beaucoup trop traficoté par ses années Twiligt avec ses air bien à elle de lesbienne refoulée: INSSUPORTABLE !Tellement pas naturel comparé à Binoche alors que normalement Binoche joue l'actrice et elle l'assistante: illogique complet.
    Il y a de grosses incohérences du style:Stewart qui abandonne Binoche en pleine montagne alors qu'elle est à dix mètre deriere elle et que Binoche découvre qu'elle n'est plus là au bout de 5min, elle part donc illico à sa recherche mais en vain.Croire que Stewart s'est tapée toute la descente de montagne en sprint ou à pris un tapis volent ou encore un élico?!?!?!
    Chloé Moretz qui téléphone à un pseudo ami "Harry" dans sa séquence dans la voiture pour qu'il vienne l'aider à éviter les paparazzis, sauf qu'on ne sait pas qui est ce mec ni ce qu'il a fait pour l'aider, la réplique de Moretz reste un mystère total d'incompréhension et absolument inutile.
    Le copain de Moretz qui demande de l'eau lors d'un appérot mais qui se retrouve le seul à avoir un vert de Cognac sur la table bien en évidence devant lui en premier champs.Heureusement que Assayas s'est dit qu'il lui fallait un coup de grâce au cas où son film soit un navet total comme "Apres mai " sa dernière réalisation .
    Ce coup de Grace c'est bien sur Chloé Moretz qui malgré son jeune âge prouve que c'est une vrai valeur sûr et une sacrée grande actrice américaine !!!Les autres rôles secondaires sont archi carucaturé (l'assistante/l'amant écrivain/le rea qui prend la succession du film/le vieux acteur pervers).Au final j'ai passé deux heures de mon temps précieux à beaucoup bailler, à me tortiller dans mon siège de cinéma parcqu'il était trop rapproché de celui de devant et à fumer bcp de clopes sur le chemin du retour tant j'étais frustée de m'être fait prendre pour une idiote par le réalisateur.
    Je précise que quand vous avez vu la bande annonce, et bien vous avez tout vu ...
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 septembre 2014
    Pourtant grand amateur de cinéma culturel, j'ai rarement vu un film autant soporifique et d'un apport culturel aussi faible. Les doutes et hésitations d'une soit-disant star et de sa secrétaire mis en abyme du propre rôle qu'on souhaite lui voire reprendre sont rendus totalement inintéressants. Ni l'image, ni le scénario ni l'écriture picturale ou musicale ne viennent rattraper ici une œuvre dénuée de tout contenu. Quelle galère de regarder jusqu'au bout ce film pour une fin médiocre et prévisible depuis le début. J'ajouterai de plus que Juliette Binoche n'est même pas bonne dans son rôle : jamais crédible.
    Gatien Christophe R
    Gatien Christophe R

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2014
    La beauté pure! des paysages, des visages, des émotions...: merci M. Assayas!Avec ce film, on s'élève et on suit Juliette Binoche, superlative interprète, toujours au plus près de la vérité, jamais démonstrative, offrant un personnage magistral, dans mon coeur pour longtemps ... La distribution est au diapason, dans les hauteurs.Un film a aller voir sans perdre de temps pour vibrer, rire, et en apprendre un peu plus sur soi!(vu en avant-première, ce soir) C.
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