Avis : Dumbo - Page 4

Film pour enfants, indubitablement, mais film réussi. Il se dégage une émotion supérieure à celle du si souvent cité Bambi. Le film a vieilli, mais la séquence d'ivresse, sur-réaliste, est anthologique. Dumbo a d'ailleurs sauvé la firme aux grandes oreilles lors de sa sortie, ce qui le rend immédiatement culte.

J'ai été surpris par Dumbo. Je m'attendais à un truc vraiment banal et bien pensant, et d'un certain côté ça l'est, mais Dumbo fait preuve d'une originalité intéressante en terme d'animation. Il y a un passage, notamment, qui ressemblerait, presque, à un côté cinéma animation pré-expérimental, ok, j'exagère, mais en gros le film devient parfois un grand n'importe quoi, beaucoup plus libre qu'un film typique de Disney, beaucoup plus onirique et poétique. Après, faut pas non plus exagérer, le film reste quand même globalement très calibré, c'est une jolie fable sur la tolérance, c'est avec des dialogues plus ou moins niais, des chansons pas forcément inspirées, bref. Après ça reste vraiment un Disney honnête, on passe pas un mauvais moment, mais c'est pas non plus un de mes préférés du genre.

Un classique touchant, émouvant, possédant des moments bien comiques. Néanmoins l'oeuvre a vieillie et l'histoire quant à elle s'avère limitée. À réserver aux enfants.

L'un des premiers long-métrages de Walt Disney est l'adaptation du conte de Helen Aberson, le graphisme est bien maîtrisé, les chansons sont plaisantes pour 1941 mais le thème abordé est la différence et le rejet de l'autre, thème cher à Walt Disney. Véritable chef d'oeuvre et classique de l'animation !

Avoir un enfant c'est la possibilité de revoir les dessins animés de notre propre enfance. Dumbo fut l"un deux que je diffusa dernièrement chez moi à mon fils.
Ma surprise fut de constater que les dessins sont toujours d'une grande qualité et les personnages aussi travaillés psychologiquement. Bref, le tout est resté bien divertissant avec cette ambiance romanesque qui lui est propre. Cela est ce qu'on peut appeler un classique.

L'un des meilleur film Disney par sa simplicité émotion et bonne humeur contagieuse.

4ème film d'animation des studio Disney,"Dumbo" se distinguait pas sa très courte longueur(61 minutes)et par son héros muet tout du long.Il est empreint d'une poésie insistante,qui confine parfois aux bons sentiments excessifs.C'est ce qui m'a le plus dérangé ici:cette histoire,certes toute mignonne et adorable,s'adresse quasi exclusivement aux touts petits,d'autant plus que la morale et la conclusion y sont téléphonées.Ceci dit,il est toujours bon de rappeler aux enfants la bêtise de l'intolérance,et le fait de surmonter de difficiles épreuves personnelles pour évoluer.Cet éléphanteau aux grandes oreilles possède une gamme d'expressions corporelle immense et capte notre sympathie dès sa première apparition.A ses côtés,la débrouillarde souris Timothée l'aidera à passer le cap.Les couleurs sont gaies,le dessin simple et arrondi.Pas de doute,on veut y capter l'attention des plus jeunes.Les numéros dans le cirque itinérant,sont à la fois cruels et fascinants,avec ses pompiers plus ignares les uns que les autres.La chanson "Le train du bonheur" illustrant la venue de la cigogne avec le bébé est très jolie.Et on retiendra surtout la formidable séquence où Dumbo,enivré,se met à faire un rêve psychédélique,avec des éléphants roses en mouvement.Un standard.

Loin d'être le Disney le plus abouti, "Dumbo" reste sympathique à bien des égards et notamment en ce qui concerne le message de tolérance universel développé.

Walt Disney avait tenté d’être très original avec Fantasia et, même si le film était d’une qualité élevée, s’était plutôt planté commercialement parlant. On rechercha donc la simplicité avec Dumbo.

Dumbo est un film très simple, en effet, sur le papier. L’équipe de Walt Disney, ici supervisée par l’habitué Ben Sharpsteen, raconte l’histoire d’un éléphanteau différent qui va apprendre à se servir de sa particularité physique pour se faire une place au soleil. On est donc dans les sentiers battus et rebattus (déjà à l’époque) du couplet sur la tolérance et la différence. Mais quand c’est fait avec autant de soin que sur Dumbo, c’est redoutable. Dumbo est un film redoutable. Culminant à 64 petites minutes, le film est bien trop court et sa fin semble bâclée. Mais il est tellement beau et réussi pendant l’heure qu’il dure qu’il est impossible d’en vouloir aux cinéastes responsables de cette très admirable histoire. Le message est traité de manière si belle et si remarquable qu’elle supplante les précédents films Disney, déjà réussis. De plus, quelques scènes sont fabuleuses, comme la danse des éléphants totalement psychédélique ou l’immense séquence des corbeaux. Le personnage de Timothy Mouse est une version améliorée de Jiminy Cricket, déjà un personnage formidable.

En ne traitant pas son sujet de manière mièvre, Dumbo se trouve être un film inoubliable, fabuleux, un régal pour les yeux et une véritable leçon de cinéma par une équipe de visionnaire.

Un très bon film d'animation des studios de Walt Disney sur un éléphant aux grands oreilles et étant ami avec une souris de cirque.

"Dumbo" tel un microcosme de l'humanité tape juste en nous offrant une belle ode à la différence avec un héros original qui prend forme sous les traits d'un éléphanteau aux grandes oreilles rejeté par ses pairs et moqué par les autres au sein du cirque où il vit. J'avoue d'emblée que j'en avais un meilleur souvenir, les musiques, prépondérantes, s'avère rapidement soûlantes et malgré la durée d'une heure seulement, le temps se fait long parfois notamment lors d'une séquence alcoolisée qui n'a finalement que peu de sens et d'intérêt. Attention, ça reste un Disney majeur avec une excellente idée de fond mais le temps a fait son oeuvre et malgré quelques moments forts, "Dumbo" est devenu quelque peu désuet et manque un peu d'émotion également. Pour autant le charme continue d'agir et il est toujours sympa de le revoir de temps à autre et également de le faire découvrir aux plus jeunes.

Dumbo est aux antipodes des pauvres dessins animés aujourd'hui, avec ses splendides dessins colorés, son histoire enchanteresse et optimiste et ses personnages animaliers humanisés. Certaines scènes sont juste incroyables : le voyage en train, le rêve avec les éléphants roses, le premier vol de Dumbo.

Quatrième classique d’animation Disney, Dumbo reprend le concept du Vilain Petit Canard avec un éléphanteau raillé par ses semblables pour la grandeur anormale de ses oreilles. Basé sur le roman pour enfants éponyme d’Helen Aberson paru deux ans plus tôt, sa production avait été engagée dans l’idée de compenser les faibles recettes de ses deux prédécesseurs, Pinocchio et Fantasia, pourtant tellement adulés des années plus tard, ce qui explique sa brièveté (64 minutes), la simplicité de son scénario et le sentiment d’inachevé qu’il peut laisser après un visionnage complet. L’histoire prend place en Floride, alors que des cigognes livrent leurs bébés aux animaux d’un cirque. Mais une éléphante, madame Jumbo, ne reçoit le sien qu’après le départ du cirque par une cigogne égarée, pour encore plus marquer sa différence. Moqué par les autres mères, il est rapidement surnommé Dumbo, assimilant le nom de sa mère avec l’adjectif « dumb », qui signifie « stupide » en anglais. Rapidement séparé de sa mère, il est alors confronté seul au reste du monde, ce qui n’est pas sans rappeler le personnage de Babar, jeune éléphant apparu dix ans plus tôt ayant des problématiques similaires.

La tristesse est sans doute le sentiment le plus marqué au souvenir d’une telle œuvre. Symbolisée à elle seule par la chanson Mon tout petit, elle pointe du doigt la bêtise des gens dans la norme incapables d’accepter les personnes différentes, notamment en ce qui concerne les handicaps physiques. Si elle atteint son paroxysme avec l’emprisonnement de la mère de Dumbo dans un wagon suite à la soi-disant folie dont elle a fait preuve en cherchant à la protéger, la joie et la lumière sont bien plus présentes dans le reste du film, notamment à travers d’autres chansons comme Voici le messager et Voir voler un éléphant. Sorte de quête initiatique, le film montre d’abord les pérégrinations de son héros pour mieux le voir réussir en se servant de son soi-disant handicap comme un atout pour devenir l’animal numéro un des spectacles du cirque. Dumbo prend notamment confiance en sa capacité à voler grâce à la symbolique de la plume, dont son ami la souris Timothée se sert pour l’aider à oser.

D’autres passages plus graves font également la qualité du film, comme la chanson On doit dresser le chapiteau, mais surtout La marche des éléphants, avec ses animaux roses et difformes sortis tout droit d’un effet de drogue. Si Dumbo rejoint Pinocchio sur ces deux derniers points (le personnage allié servant de « conscience » et la consommation nocive qui fait tourner la tête), il s’en rapproche également par sa narration atypique et le sentiment d’œuvre inachevée qu’il peut laisser derrière lui. Car oui, le film est vraiment court et se termine spoiler: façon très happy end dès lors que Dumbo apprend à voler
, ce qui est d’autant plus dommage car c’est à partir de ce passage-là que commencerait son réel potentiel. S’il est loin de faire partie des meilleurs disneys parmi les longs métrages animés numérotés, il figure parmi les plus cultes et représentatifs d’une époque contemporaine à la seconde guerre mondiale où tout restait encore à faire au niveau de l’animation.

Pour moi ce film est un chef d'œuvre, mais il est tellement triste. Même si certaines scènes ne sont pas très cohérente, cela reste un chef d'œuvre car il véhicule un beau message, à voir et à revoir, un classique

Quatrième long-métrage d’animation pour Disney après le chef d’œuvre Fantasia (1940), cette fois-ci, c’est avec Dumbo (1947) que la firme refait parler d’elle. Adapté du livre éponyme de Helen Aberson (paru en 1939), on y fait la connaissance de Dumbo, un éléphant pas comme les autres car il possède de grandes oreilles.
Moqué de tous et rejeté, séparé de sa mère et aidé par une souris, ils vont tenter tous les deux de transformer ce handicap en atout !
Un long-métrage étonnement court, puisqu’il ne dure qu’une heure et quatre minutes et encore plus surprenant, le personnage principal (Dumbo) ne parle pas une seule fois durant tout le film, seules ses expressions sont omniprésentes (remarquables ceci dit, à la fois enjoué, triste, heureux, ce petit éléphant aux yeux bleus et aux oreilles surdimensionnées nous attendrit dès les premières minutes !).
Une œuvre touchante qui fut d’ailleurs récompensée du Grand Prix à Cannes (l’ancien nom de la Palme d’Or) !