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Un visiteur
2,0
Publiée le 13 juillet 2014
Nous sortons de la salle... déçus. Ça n'est pas un mauvais film mais, mais, mais, l'histoire est trop centrée sur les parents. Parfois, on sourit. Sans plus. Déçus...
Dans la lignée directe du premier, avec un Nicolas encore plus convaincant, une super comédie familiale pour l'été ! Mention spéciale à l'actrice qui interprète Isabelle...
Je suis dans l'ensemble déçu par ce film qui est doté d'un scénario (pour ne pas dire inexistant) très peu suffisant. L'histoire d'amour entre cette petite Isabelle est Nicolas met trop de temps à venir et mis à part quelques sourires, ne nous apporte rien, et n'apporte rien au film d'ailleurs. Quelques idées sont bonnes mais ça s'arrête là... L'histoire de la "Mamie bisous" est drôle, au début. L'idée de faire intervenir la belle mère dans l'histoire s'avère être drôle, apporte une touche de comique mais à part ça, cette pauvre belle mère, qui nous fait sourire au début finit par ne rien apporter au film. Certaines scènes sont irréalistes. Des personnages trop pauvres, à part Valérie Lemercier et Kad Merad au top de leur forme. Des scènes inutiles, carrément chiantes. Exemple : scènes de la danse (absolument inutile ). Dans l'ensemble, un second ptit Nicolas bien trop maigre et beaucoup moins bien que le premier (qui est excellent). Un peu déçu, mais ça se regarde. Je pense que ce film, avec des gags carrément enfantins et même lourds, vise un plus jeune public ...
on est bien loin dans la tentative de retranscrire l'atmosphere du bouquin.... le premier volet etait decevant... le second est catastrophique.... on s ennuie !!! malgre les acteurs à l'affiche.....
Contrairement au premier volet, ce deuxième film est vraiment nul. L'ambiance des vacances rattrape souvent beaucoup de films nuls mais là ce n'est pas du tout le cas. Kad Merad et François Xavier-Demaison jouent bien leur rôle respectif mais c'est beaucoup moins drôle que le premier opus. Le point négatif du film, c'est l'histoire et le scénario qui sont très mals penses.
Le film commençait bien, le générique est très bien et en même temps très simple, on est content de retrouver le charme des années 60, les scènes de voyage en voiture sont réussies, la présentation des nouveaux amis de Nicolas aussi. Mais rapidement ça s’essouffle. Le héros se persuade que ses parents veulent le marier avec la fille d'ami de son père et proteste en faisant les 400 coups. Dans le premier il y avait une intrigue similaire qui marchait car tout était montré du point de vue déformé de Nicolas, mais ici c'est expédié dans la première partie (qui est très courte) et le reste est montré d'un point de vue objectif. Les enfants passent à la trappe une fois le tiers du film atteint et se contentent de répéter trois quatre fois la même blague, ce qui a tendance à agacer. Certaines scènes passent trop vite et n'ont pas le temps d'être drôles (les interventions de la grand-mère) ou au contraire s'étirent jusqu'à ne plus être drôle du tout (lorsque le père cherche le sommeil). La deuxième partie tombe dans le n'importe quoi avec une intrigue tournant autour des parents qui est ni crédible ni intéressante. On se demande pourquoi il sont allé chercher ça pour une adaptation du petit Nicolas. Les blagues tombent alors dans le grotesque spoiler: : Nicolas et Isabelle qui vont dans un fort rempli d'explosifs, les parents momifiés à cause des bandages suite aux coups de soleil, le chasseur alcoolique qui tire sur une personne déguisée en gorille, j'en passe et des meilleures. On est content quand le film se termine. Les deux choses notables du film sont l'ambiance années 60 parfaitement retranscrite (que ce soit dans les décors ou les costumes) et les quelques clins d’œils à d'autres œuvres (Shining, Les Demoiselles de Rochefort...). Les enfants de ma salle ont aimé, mais il y a quand même bien mieux comme films "pour enfants".
Au lieu de voir le monde au travers des yeux de Nicolas (ce qui fait tout le charme des livres et une bonne partie du charme du premier film), on suit ici de l'extérieur une famille en vacance dans les années 60. Chaque catégorie de personnage vit sa vie indépendamment au lieu d'être vu au travers de l'affect de Nicolas. Du coup, on n'a pas accès au regard empathique de Nicolas envers les personnages qui peuplent son petit monde. Mémé, on s'en tape un peu. Les super copains de plage, ils deviennent accessoires (jusque dans la direction d'acteur qui ne s'est visiblement pas attardée sur les enfants ; hormis Nicolas,les enfants sont juste là pour les gags) et ce sont les les aventures des parents loin des yeux de Nicolas qui prennent le pas sur le reste.
Ce qui est essentiel dans le Petit Nicolas, c'est la tension dramatique et comique que créé réellement et/ou artificiellement le regard et l'imaginaire enfantin. Le premier film avait parfaitement exploité ça en portant ce mécanisme à l'échelle du film. Là, il n'y a rien du tout. C'est exploité pour le gag sur quelques secondes. Les personnages se baladent sur les plages des années 60 et dans des intrigues qui leur sont propres sans qu'on sache pourquoi ça doit nous intéresser, voire nous toucher ou nous faire rire. Les gags eux-mêmes sont plats à cause de ça.
Les vacances du Petit Nicolas, c'est un exercice de nostalgie pour cinquantenaire bien filmé mais pas beaucoup plus. Ça se laisse regarder sans déplaisir avec un petit sourire (le réal s'est amusé à faire pas mal de clins d’œil cinématographiques) mais sans avoir le charme du premier. Les enfants s'y laisseront sans doute prendre. Passé 12 ans ....
J'aurais pu mettre deux étoiles mais j'en ai un peu marre des bd/licences prétextes à film. Marre de voir notre patrimoine bd saboté au cinéma. C'est vrai que ce serait peut-être un poil plus compliqué de financer simplement un film sur une famille en vacances dans les années 60. Il faudrait probablement un scénario qui tienne la route pour arriver à le vendre, mais en même temps, ce ne serait pas du luxe, hein ... Une étoile et demi, donc
Fidèle à la BD, si vous aimez la simplicité et le divertissement alors foncez! J'aime beaucoup l'humour léger de cette série de film. J’espère qu'il y en aura un troisième comme le dit le proverbe! C'est agréable que des films de ce genre puissent encore exister. C'est simple, bon enfant, sans vulgarité et pas stupide. A voir donc!
Film extrêmement mal joué par tous les seconds rôles, malgré pas mal de bons gags, le scenario méritait d'être un peu mieux travaillé. Montage mediocre.
Non, " Les vacances du Petit Nicolas" n'est pas une daube ! Si je regarde attentivement mon livre de cuisine préféré, "une daube bien cuisinée révélera en bouche une explosion de saveurs différentes..." Alors, c'est certain, ce deuxième volet des aventures du héros créé par Goscinny ne peut pas s'apparenter à la préparation culinaire de ce plat bien traditionnel, car sur l'écran, aucune explosion de quoi que ce soit n'arrive à éveiller le spectateur. Laurent Tirard et ses scénaristes ont pourtant fait les courses en grand. Ils ont amassé dans leur panier tout ce qu'il faut pour proposer le meilleur film de vacances possible. Le problème est qu'ils ont mal choisi leurs commerçants. Pourtant pourvus d'une carte platinum leur permettant un shopping à la grande épicerie du Bon Marché, ils ont préféré le clinquant de revendeurs mettant en avant leurs plus beaux produits, mais vous fourguant dans votre sac tous les fruits mâchés ou trop avancés. Et pour les épices, celles sensées donner un peu plus de saveur au plat, ils ont choisi une marque de distributeur, pensant que pour un public familial cela suffirait bien. Avec les économies ainsi réalisées, ils ont pu s'offrir à nouveau la participation de Valérie Lemercier et Kad Merad. Je vous rassure le précédent Petit Nicolas étant devenu une grande asperge acnéique et pourvu d'un sourire façon centrale nucléaire a été écarté au profit d'un petit nouveau dont la dentition subira bien vite le même traitement que son prédécesseur. Hé oui, je me suis intéressé énormément aux dents des jeunes acteurs, tous de la chair potentielle à orthodontiste obsédé d'alignement, car voyez-vous, il n'y a rien d'autre à faire en regardant cette oeuvre. Mais rassurez-vous, même si vous avez oublié votre dentier, la daube de l'été n'est pas dure à avaler car tout y est prémâché. C'est un catalogue de tous les clichés, les poncifs du film de vacances. Rien ne manque du château de sable inlassablement détruit, aux anglais qui prennent des coups de soleil, en passant par le maillot de bain unique porté également par la voisine. Et il y a même un hommage au gendarme de Saint Tropez avec une scène de naturisme et l'arrivée inattendue de connaissances, inévitable quiproquo qui ne fait plus rire personne depuis cinquante ans. Par contre, et surement pour contenter tous les cinéphiles qui devraient se rendre en masse à la projection, il n'y a pas que des références au film de Jean Girault. On y trouve aussi cités, Tati, Demy, Kubrick et la famille Adams, ce sont là les épices dont je vous parlais plus haut, mais ici bien éventées. La suite sur le blog