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    Jodorowsky's Dune
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    68 critiques spectateurs

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    pierrre s.
    pierrre s.

    350 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2024
    A l'heure où la version de Denis Villeneuve cartonne dans les salles obscures, voir ce documentaire s'avère passionnant. On se prend également à rêver, ou à regretter plutôt. Pourquoi ce film n'existe pas, pourquoi ne s'est il jamais fait ? Jodorowsky 45 ans après est encore habité par le projet, et son enthousiasme est communicatif. Malheureusement son film reste et restera un rêve.
    Kincaid
    Kincaid

    117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2024
    « Le cinéma n’est pas une industrie, c’est un art », avec cette citation liminaire de Jodorowsky, on a tout de suite compris les deux faces paradoxales que va nous apporter ce documentaire. Pile : c’est vraiment du pain béni pour tous les apprentis scénaristes, réalisateurs, metteurs en scène, car le documentaire nous montre exactement TOUT ce qu’il ne faut pas faire quand on veut vraiment faire un film. À la fin, sans spoiler, puisque tout le monde le sait, Jodorowsky ne fera jamais « Dune ». Il a présenté à Hollywood un storyboard remarquable, pour un film de douze heures ! Bon, ça aurait pu faire une petite franchise à la Star Wars, en quatre épisodes, mais si Hollywood a dit « niet », c’est pour le second point développé par ce documentaire. Face : c’est le Jodorowsky visionnaire, créateur, « gourou », qui décroche des talents comme toi tu vas cueillir des fleurs dans ton jardin. Une énergie mentale incroyable et qui embarque un tas de grands artistes (Giger, Moebius, Foss, Corben, O’Bannon …) vers un naufrage assuré. Il contacte les plus grands de la musique des années 70 (Pink Floyd, Tangerine Dream, Magma, Mike Oldfield…) et les acteurs les plus célèbres seront au casting (David Carradine, Orson Welles, Mick Jagger, Alain Delon, Charlotte Rampling, Amanda Lear ! Dali !). Voilà tout ce que peut faire un génie. Et tout rater à la fin. J’ai adoré les tendances « interprétatives » : il va dans un restau où se trouve un grand acteur et, coïncidence, il tombe nez à nez avec ce grand acteur. Incroyable ! Moi aussi, ça m’est arrivé l’autre jour : je prends un rendez-vous chez mon dentiste, j’y vais, et paf ! Coïncidence, je tombe sur mon dentiste ! C’est cosmique ! Non, j’ai pas dit comique.
    OpenMind
    OpenMind

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2024
    Documentaire passionnant sur cet artiste qui a révolutionné une grande partie des films de science fiction sans même sortir cette œuvre, qui aurait été, sans aucun doute un grand moment dans le cinéma mais également un grand moment humainement parlant.
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 397 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2022
    Documentaire très intéressant sur le film le plus mythique qui n'a pas pu se faire. J'ai vu deux films de Jodorrowsky et je comprends les réticences des studios à financer un tel projet, surtout à l'époque vu les moyens techniques à disposition. Mais pour revenir au documentaire en question, les interviews des principaux protagonistes de l'époque sont passionnantes, l'effort dans la réalisation, comme l'animation de quelques scènes dessinées, donne un peu vie au projet et terriblement envie de voir le film... sauf que ce n'est pas possible... dommage.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2022
    Du rêve, c'est ce que vend ce documentaire.

    Voir autant de personnes passionnées parler du plus grand projet cinématographique jamais organisé, ça fait rêver.

    Voir Alejandro Jodorowsy nous raconter avec tellement d'entrain et de bonne humeur son histoire complètement dingue, ça fait encore plus rêver.

    Ah, ça ! Il n'y a pas à dire : Jodorowsky's Dune s'adresse à tous les amoureux du cinéma, de près ou de loin, mais surtout à ceux qui ont cette germe artistique qui sommeille au fond d'eux et qui ne demande qu'à se réveiller.

    Moi, personnellement, je me suis senti comme un gamin quand j'ai regardé ce documentaire. Pas péjorativement - ça non ! - mais je vois à travers ce cher Alejandro une passion et une imagination sans limite, et ça m'a rappelé une époque antérieure où le jeune Aphelion s'amusait avec ses jouets pour faire des histoires incroyables dans sa tête dont il était le seul à pouvoir comprendre.

    Car nous nous sommes tous vus fantasmer sur nos années innocentes où notre insouciance faisait notre magie, où on se sentait capable de croire en tout, et surtout en nos rêves les plus fous.

    Et Jodo (j'utilise le petit nom que ses collègues lui donnent), quand on l'entend parler de cinéma, de ses projets, et donc de son adaptation avortée de Dune.

    Il n'en parle jamais avec regret, avec déception, non. Il en parle comme si c'était la plus belle chose de sa vie. Là où chez ses anciens guerriers spirituels comme Michel Seydoux l'aventure est narrée avec amertume telle une histoire tragique, le Jodo lui il se lève de sa chaise et il nous raconte le film comme s'il avait réellement existé, avec des yeux emplis de passion, d'énergie (à 84 ans tout de même, le bougre se conserve bien !), comme nous quand on faisait nos histoires avec 3 pauvres pièces de Lego. Jodo est un rêveur qui avait des ambitions plein la tête et dont il a essayé du mieux qu'il peut, en donnant tout de lui-même pour y aboutir.

    Ça ne m'étonne même pas que Jodo se soit tourné dès ses débuts dans le cinéma expérimental. Quand une personnalité aussi exubérante prend une caméra elle doit s'exprimer à sa manière. C'est ce qui aura valu l'échec de Dune, mais c'est surtout ce qui aura donné la légende autour de cet échec, et la légende autour de ce réalisateur. C'est beau de voir quelqu'un autant croire en soi, quelqu'un avec autant de conviction et de passion, quelqu'un qui a choppé une caméra car il adore les films et qu'il voulait y apporter quelque chose de nouveau, et cette nouveauté il l'a apportée ! El Topo, La Montagne Sacrée, ils ont marqué le cinéma ces films, et quelque part c'est bien son projet Dune jamais abouti qui a le plus changé la face du Septième Art, et pour Jodo c'est ce qui en fait malgré tout sa réussite. Si on veut faire quelque chose on peut se donner les moyens de le faire. Si on veut faire une œuvre qui va complètement changer son art, on n'a qu'à la faire. Et si ça rate, qu'importe. Oui, on ressort frustrés de Jodorowsky's Dune car on ne verra jamais ce chef-d'œuvre sur nos écrans. Mais on en ressort plus comblés que jamais, et plus que jamais dorénavant j'ai envie de prendre une caméra et faire des trucs que je veux faire, comme un gosse qui s'amuse avec son jouet, je veux être honnête et mettre en forme ce qui sommeille en moi depuis toujours, je le sens, et cette flamme brille dans mon for intérieur.

    Je me sentirais presque coupable de mettre "seulement" 4 étoiles à ce documentaire vu qu'il m'a fait vibrer comme jamais. Parce que osons se l'avouer, si le propos est passionnant et d'une justesse folle, la forme est quant à elle beaucoup moins travaillée et beaucoup trop classique pour un documentaire. Bien sûr on a ces extraits de storyboard animés qui nous font presque vivre le film, mais les cadres sont la plupart du temps vides d'originalité, et on aurait gagné à avoir à mon goût plus d'extravagances (enfin zut quoi, on parle d'Alejandro Jodorowsky !). C'est dommage d'avoir si peu d'inventivité quand on raconte une histoire aussi passionnante.

    Mais dans la finalité l'expérience reste la même. Je ne suis pas vraiment frustré de ne pas pouvoir regarder l'adaptation de Jodorowsky de l'œuvre de Frank Herbert, vu que je l'ai presque vécu, et le réalisateur en parle avec tellement de plaisir que je ne peux être qu'heureux pour lui.

    Je suis un rêveur. J'aime rêver d'ambition, j'aime écrire des idées par ci par là, j'ai été le public cible de ce documentaire. Il a tellement fait appel à la fibre artistique de chacun que j'en suis ressorti profondément apaisé, parce que je me suis senti enfin compris.

    Je n'ai jamais vu de films de Jodorowsky. J'en verrai, c'est certain, je ne sais même pas si je vais accrocher ou non. Mais pour partager sa vision de l'art, ce monsieur a gagné tout mon respect et toute mon admiration. Merci, vraiment, merci Jodo d'avoir tant apporté. Merci d'avoir pris les plus gros risques et d'avoir prouvé à tout le monde qu'on a le droit d'échouer, et qu'on a le devoir d'essayer. Merci d'avoir essayé. Que dis-je : merci d'avoir rêvé !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juillet 2022
    Du rêve, c'est ce que vend ce documentaire.

    Voir autant de personnes passionnées parler du plus grand projet cinématographique jamais organisé, ça fait rêver.

    Voir Alejandro Jodorowsy nous raconter avec tellement d'entrain et de bonne humeur son histoire complètement dingue, ça fait encore plus rêver.

    Ah, ça ! Il n'y a pas à dire : Jodorowsky's Dune s'adresse à tous les amoureux du cinéma, de près ou de loin, mais surtout à ceux qui ont cette germe artistique qui sommeille au fond d'eux et qui ne demande qu'à se réveiller.

    Moi, personnellement, je me suis senti comme un gamin quand j'ai regardé ce documentaire. Pas péjorativement - ça non ! - mais je vois à travers ce cher Alejandro une passion et une imagination sans limite, et ça m'a rappelé une époque antérieure où le jeune Aphelion s'amusait avec ses jouets pour faire des histoires incroyables dans sa tête dont il était le seul à pouvoir comprendre.

    Car nous nous sommes tous vus fantasmer sur nos années innocentes où notre insouciance faisait notre magie, où on se sentait capable de croire en tout, et surtout en nos rêves les plus fous.

    Et Jodo (j'utilise le petit nom que ses collègues lui donnent), quand on l'entend parler de cinéma, de ses projets, et donc de son adaptation avortée de Dune.

    Il n'en parle jamais avec regret, avec déception, non. Il en parle comme si c'était la plus belle chose de sa vie. Là où chez ses anciens guerriers spirituels comme Michel Seydoux l'aventure est narrée avec amertume telle une histoire tragique, le Jodo lui il se lève de sa chaise et il nous raconte le film comme s'il avait réellement existé, avec des yeux emplis de passion, d'énergie (à 84 ans tout de même, le bougre se conserve bien !), comme nous quand on faisait nos histoires avec 3 pauvres pièces de Lego. Jodo est un rêveur qui avait des ambitions plein la tête et dont il a essayé du mieux qu'il peut, en donnant tout de lui-même pour y aboutir.

    Ça ne m'étonne même pas que Jodo se soit tourné dès ses débuts dans le cinéma expérimental. Quand une personnalité aussi exubérante prend une caméra elle doit s'exprimer à sa manière. C'est ce qui aura valu l'échec de Dune, mais c'est surtout ce qui aura donné la légende autour de cet échec, et la légende autour de ce réalisateur. C'est beau de voir quelqu'un autant croire en soi, quelqu'un avec autant de conviction et de passion, quelqu'un qui a choppé une caméra car il adore les films et qu'il voulait y apporter quelque chose de nouveau, et cette nouveauté il l'a apportée ! El Topo, La Montagne Sacrée, ils ont marqué le cinéma ces films, et quelque part c'est bien son projet Dune jamais abouti qui a le plus changé la face du Septième Art, et pour Jodo c'est ce qui en fait malgré tout sa réussite. Si on veut faire quelque chose on peut se donner les moyens de le faire. Si on veut faire une œuvre qui va complètement changer son art, on n'a qu'à la faire. Et si ça rate, qu'importe. Oui, on ressort frustrés de Jodorowsky's Dune car on ne verra jamais ce chef-d'œuvre sur nos écrans. Mais on en ressort plus comblés que jamais, et plus que jamais dorénavant j'ai envie de prendre une caméra et faire des trucs que je veux faire, comme un gosse qui s'amuse avec son jouet, je veux être honnête et mettre en forme ce qui sommeille en moi depuis toujours, je le sens, et cette flamme brille dans mon for intérieur.

    Je me sentirais presque coupable de mettre "seulement" 8/10 à ce documentaire vu qu'il m'a fait vibrer comme jamais. Parce que osons se l'avouer, si le propos est passionnant et d'une justesse folle, la forme est quant à elle beaucoup moins travaillée et beaucoup trop classique pour un documentaire. Bien sûr on a ces extraits de storyboard animés qui nous font presque vivre le film, mais les cadres sont la plupart du temps vides d'originalité, et on aurait gagné à avoir à mon goût plus d'extravagances (enfin zut quoi, on parle d'Alejandro Jodorowsky !). C'est dommage d'avoir si peu d'inventivité quand on raconte une histoire aussi passionnante.

    Mais dans la finalité l'expérience reste la même. Je ne suis pas vraiment frustré de ne pas pouvoir regarder l'adaptation de Jodorowsky de l'œuvre de Frank Herbert, vu que je l'ai presque vécu, et le réalisateur en parle avec tellement de plaisir que je ne peux être qu'heureux pour lui.

    Je suis un rêveur. J'aime rêver d'ambition, j'aime écrire des idées par ci par là, j'ai été le public cible de ce documentaire. Il a tellement fait appel à la fibre artistique de chacun que j'en suis ressorti profondément apaisé, parce que je me suis senti enfin compris.

    Je n'ai jamais vu de films de Jodorowsky. J'en verrai, c'est certain, je ne sais même pas si je vais accrocher ou non. Mais pour partager sa vision de l'art, ce monsieur a gagné tout mon respect et toute mon admiration. Merci, vraiment, merci Jodo d'avoir tant apporté. Merci d'avoir pris les plus gros risques et d'avoir prouvé à tout le monde qu'on a le droit d'échouer, et qu'on a le devoir d'essayer. Merci d'avoir essayé. Que dis-je : merci d'avoir rêvé !
    Matthieu Ferrari
    Matthieu Ferrari

    5 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Un documentaire fascinant sur l'obsession et la frustration d'un artiste à travers cet aperçu intrigant d'une œuvre seulement rêvée qui a, Dune manière ou Dune autre, permis à d'autres œuvres d'exister.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2021
    Frank Herbert et son ouvrage « biblique » reste une malédiction dans le monde du cinéma, quand bien même il est possible d’arriver à terme de la production et de la réalisation. Mais ce sera sur un épisode spécialement dédié à un des hommes les plus ambitieux et les plus explosifs de son époque. Frank Pavich ausculte ainsi la complexité d’un roman, qui a autant détruit de formidables projets qu’il en a inspiré tant d’autres, à présent ancrés dans un imaginaire collectif. Et à travers Alejandro Jodorowsky, on y discerne une fureur et une conviction, propre à ce dernier. Il ne sera pas question d’adapté un roman, il sera question de le recréer, l’innover et d’ouvrir de nouvelles perspectives. De grands esprits seront au rendez-vous, avec cette même fougue qui aura poussé le réalisateur chilien dans les coulisses de la science-fiction, tel que nous la connaissons et tel que nous la consommons aujourd’hui.


    En présentant les faits d’armes de cette personnalité aux multiples expérimentations, il manque que toujours un chaînon pour se rapprocher de Jodorowsky et de son style. Si « El Topo » suggérait un western psychédélique, alors sa « Montagne Sacrée » serait l’apothéose de son adolescence, dans un milieu dont il découvre encore les merveilles. Et ce sera avec ces mêmes yeux éblouis qu’il croisera la route de son producteur, Michel Seydoux et de ses fidèles guerriers, prêts à révolutionner le 7ème Art. Hélas, nous connaissons toute l’histoire, ou presque, le monument n’a jamais atteint le processus de tournage. Pour quelques millions de dollars de plus, « Jodorowsky’s Dune » témoigne de cette frustration, qui atteint autant les auteurs enterrés trop tôt que les cinéphiles avertis. Il nous invite toutefois dans le trip qui l’a motivé en guise de paroles évangélistes comme réceptacle au LSD mental. Puis, cette fausse amertume se dissipe pour ne laisser place qu’à un engouement des plus contagieux.


    Le space opera manqué est pourtant à la genèse de chef-d’œuvre à venir et en devenir. Lui qui devait succéder au « 2001 : l’Odyssée de l’Espace » de Kubrick, a connu sa propre épopée dans sa mise en place. Ce ne serait pas totalement instructif si l’on citait chaque intervenant dans un élan de joie et de fantasme. Sans profondeur pour appuyer la démesure qui se préparait, nous ne pourrions pleinement nous abreuver des intentions du cinéaste. Évidemment que ce sont tous ces fragments anecdotiques qui redonnent du crédit au gargantuesque story-board. Cependant, tout cela est basé sur une fanzone, qui déplaira sans doute aux moins initiés. Il nous revient alors de choisir comment alimenter ce mythe, qui diffuse autant sa volonté de rendre justice à un film fantôme que de rendre d'autres œuvres plus fiévreuses et moins personnelles.


    Ce côté jubilatoire a donc ses limites, qui tiendraient dans le ton et dans la forme impersonnelle du documentaire. Jodorowsky fait le show, mais Pavich tombe dans son jeu et ne parvient pas à prendre du recul sur son sujet. L’hommage d’une utopie trouvera toutefois du réconfort dans le malheur des autres. Dune n’a pas encore su conquérir le petit écran, avec une mini-série, ou le grand, avec l’échec critique et commercial de David Lynch. Tout cela nous ramène au point de départ, qu’a lancé le cinéaste chilien et ses collaborateurs, qui trouveront d’ailleurs le rebond sur d’autres œuvres, d’autres suggestions et d’autres manœuvres pour enfin restaurer les prototypes artistiques du film. C’est une œuvre à découvrir, explorer, relativiser et à apprécier pour sa jeunesse éternelle.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2020
    Il est super ce documentairesur un film qui n'existera finalement jamais mais qui promettait sacrément d'être un des plus grands films du cinéma ! Jodorowsky's nous parle de son ex future projet avec la même frénésie et la même magie dans ses yeux qu'à l'époque de sa fabrication. C'est aussi une belle leçon de cinéma qui nous est montré, que malgré l'impossibilité d'avoir pu faire l'œuvre chacun peut s'imaginer finalement sa propre version du film tant fantasmé par les fans du roman et ça ça fait du coup un super happy end!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    De la joie.
    Ah ça je ne peux pas le renier : en sortant de ce « Jodorowsky’s Dune » j’étais jouasse.
    Et pour le coup c’était de la vraie joie de cinéphile. Cette vibration que je sentais me parcourir, c’était une vraie vibration de pur septième art.
    C’est à ce moment-là d’ailleurs que j’ai compris.
    J’ai compris l’étincelle dans le regard de chaque personne qui m’avait parlé de ce film.
    Je me suis souvenu de l’entrain de François Theurel lors de son épisode du « Fossoyeur » consacré à ce film.
    Et en cela, oui, je rejoins tous ceux qui recommandent de voir « Jodorowsky’s Dune »…
    …quand bien même est-il un film relativement quelconque.

    Parce que oui – ne nous y trompons pas non plus – dans la catégorie « documentaire », « Jodorowsky’s Dune » ce n’est vraiment pas un étalon. Loin de là.
    C’est propre certes, mais ça se contente simplement d’entremêler pendant une heure et demie les témoignages croisés en plan poitrine, le tout agrémenté régulièrement de photos ou d’artworks d’époque, rien de plus.
    Oui, à bien y regarder, ce documentaire est d’une banalité assez confondante.

    En fait toute l’émotion qui parvient à susciter « Jodorowsky’s Dune » chez son spectateur, il ne la génère que par un effet d’appel permanent.
    On ne cesse de nous mettre l’eau à la bouche en enchaînant les discours dithyrambiques.
    On n’hésite pas à dire du projet d’Alejandro Jodorowsky qu’il était voué à devenir la chapelle Sixtine du XXe siècle ; on nous cite des noms ronflants ; on nous montre des artworks qui font rêver…
    En d’autres mots ce documentaire passe son temps à nous faire « tout un film » de ce « Jodorowsky’s Dune ».
    Et c’est clairement ce film qui nous fait rêver : le film qu’on se fait dans la tête…
    …Pas « Jodorowsky’s Dune » en lui-même.

    Mais finalement, non seulement ce n’est pas grave, mais en plus je trouve ça en définitive très instructif et malin.
    Si tous ces gens parlent avec autant d’entrain de ce projet c’est aussi parce qu’il n’a pas pu arriver à son terme.
    Plus qu’une chapelle Sixtine, ce projet « Dune » est devenu un fantasme de chapelle Sixtine.
    Et c’est au fond ce qui rend ce film si magnétique.
    Il est resté à l’état de fantasme…

    Dès lors peut-on en vouloir au réalisateur Frank Pavich que d’avoir cherché avant tout à s’effacer au profit de ce fantasme là, afin qu’on puisse nous aussi le toucher du doigt ?
    (La réponse est évidemment dans la question…)
    Et c’est ce qui fait que, malgré son affligeante banalité formelle qui fera sûrement que j’aurais jamais envie de le revoir, « Jodorowsky’s Dune » n’en reste pas moins un film diablement pertinent.
    Car c’est justement ça, le « Dune » de Jodorowsky : une promesse de plaisir qui en vient à devenir un plaisir plus grand que celui qu’on aurait peut-être eu en voyant le film.
    De ce point de vue, Frank Pavich rend hommage à son sujet de la meilleure des manières. Mieux que ça, il en restitue l’essence avec exactitude.

    Au final, on se dit en sortant de ce film que c’est très bien que le « Dune » de Jodorowsky n’ait jamais vu le jour, car au fond c’est ainsi que ce film est (paradoxalement) le meilleur.
    Il fallait juste que quelqu’un sache nous présenter le projet comme Jodorowsky l’aurait fait afin que nous aussi on puisse profiter de ce film.
    Or c’est ce qu’a fait « Jodorowsky’s Dune ».

    Alors oui, quand bien même je ne chercherai sûrement pas à revoir ce documentaire (Quoi que… Qui sait de quoi est fait l’avenir ?) le fait est que j’ai pris plaisir à l’avoir vu.
    Et dans les faits, du plaisir, j’en prends encore maintenant, à me remémorer ce que j’y ai vu ; ce que j’y ai fantasmé…
    Or ça – on dira beau dire ce qu’on voudra – mais ça reste quand-même la marque des grands films…
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    14 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2020
    Je suis tombé sur ce documentaire par hasard après avoir vu le "Dune" de Lynch et sans avoir eu connaissance de ce projet fou. Si la forme est très classique, le fond est passionnant, et je suis resté scotché du début à la fin. Si on reste un peu sur notre faim quant aux raisons invoquées pour que le film ne soit pas réalisé, tous les témoignages sur la genèse du "Dune" de Jodorowsky sont exquis. Et, comme tout le monde, à la fin, je me dis : "Qu'est-ce que j'aurais voulu voir ce film !"
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2020
    L'histoire du plus grand film jamais tourné. Un retour captivant sur une œuvre fantôme au casting impressionnant, de Jodorowsky à Dalí en passant par Moebius, Mick Jagger, Orson Welles et bien d'autres, mais qui n'a pas trouvé le financement nécessaire.
    Fabien S.
    Fabien S.

    456 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2020
    Un excellent documentaire sur Alejandro Jodorwosky un realisateur chilien son projet avorté de son film Dune avec le témoignage de Michel Seydoux, producteur de cinéma.
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2020
    En proie à un culte fantasmé, ce Dune de l’imaginaire va bien au delà de l’œuvre regrettée, telle son influence a découlé à sa mort sur d'autres œuvres majeures.
    Alscyom
    Alscyom

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2020
    Le docu est extrêmement bien ficelé, avec tout ce qu'il faut de niveau de détail pour parler au fan de l'univers que je suis. Au fil des années et de ce que j'en savais jusque là, pour moi le film voulu par Jodorowski aurait été un énorme nanar, typique des années 70 et largement pire que le film de 84. Oui, j'insiste et signe.
    Une fin complétement détournée, un trip permament façon LSD, des acteurs délirants juste là pour montrer leurs tronches : je reste de cet avis mais ces 87 minutes m'ont montré qu'il y aurait pu certes en effet avoir plusieurs plans cultes, de grandes innovations et peut-être ainsi échapper au statut différent de "navet". Mais ce en supposant que le financement et la technique auraient suivi ; ce qui, comme on le sait, n'était vraiment pas assuré.
    La motivation et l'entrain d'Alejandro font en tout cas très plaisir à voir et sont communicatives, ce même 40 ans après.
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