Avis : Magic in the Moonlight - Page 10

Un bon Woody Allen pour les fans du genre. Un casting et un scénario intéressants. A voir !

Ainsi ai-je enfin vu un Woody Allen. Expérience maintes fois repoussée, faute d'attirance pour les nombreux éléments à ma connaissance sur les films du maître new-yorkais. Prédominance de comédies romantiques, empilage de personnages dépressifs, humour fin tendance bourgeois difficilement compréhensible par les non-initiés : de l'aveu même de ses fans chacune de ses réalisations, livrées au rythme prolifique de une par an, quasiment toujours à la même pèriode, est une variation sur les mêmes thèmes. Reste que chaque millésime recèlerait des qualités propres. Les premiers échos émergeant à propos de la cuvée 2014 concluaient à un retour en grâce. Au final le scepticisme gagne. Où est la patte spécifique si vantée ? Où sont les dialogues savoureux promis ? Ce numéro de chat et de la souris entre un magicien et une jeune femme dont il met en doute les dons de voyance est bien propret, ankylosée de tous les codes classiques de la comédie amoureuse, jamais traversé par le moindre instant de grâce. Le duo d'acteurs donne son meilleur, mais n'est pas aidé par le rythme lent à souhait, la musique de jazz pompeuse omniprésente, la pauvreté du récit dont le seul rebondissement notable est facile à anticiper. Nous voici face à une œuvre paresseuse s'appuyant exclusivement sur le prestige de sa distribution. Vraiment trop faible pour sublimer un scénario aux ressorts restreints. Moralité : mieux vaut ignorer l'actualité d'un cinéaste et attaquer les choses par leur commencement.

Totalement insipide, vide sidéral, déroulement mécanique, humour insignifiant: c'est un pur désastre.
RIP Woody Allen

Nullité absolue. Clichés et répétition du même scénario gnan-gnan vu dix mille fois, fatigue du metteur en scène, ennui total pour le spectateur. Consternant pour un Woody Allen auteur de films mémorables.

De la part de Woody Allen, on s'attend à mieux tout de même. Le film se laisse regarder mais spoiler: lors du turn-over, c'est sans grande surprise et
la manière de le présenter est digne d'un feuilleton télévision... Ça reste tout juste moyen. Dommage car les éléments d'intrigue étaient là...

film tres tres lent dommage! tout ca pour ca comme disent certains... un peu decue mais ke temps est passe vite!

Superbe photographie, très bien interprété et les dialogues de Allen sont toujours aussi affutés. Il manque juste un ton plus vaudeville pour emporter une entière adhésion.

A plus de 40 films au compteur, on sait que la filmo de Woody Allen, malgré tout l'un des plus grands metteurs en scène vivants, est faite de hauts et de bas, ces derniers souvent dûs à la négligence plutôt sympathique avec laquelle Woody traite désormais ses propres créations. "Magic In The Moonlight" est un film moyen, qui ne marquera guère les esprits, on peut en prendre le pari, mais il a la particularité d'être un film anodin sur un sujet "grave", ou tout au moins, un thème "philosophique" dont on sait qu'il tourmente particulièrement Woody : l'absence de "mystère" - ici au sens religieux du terme - ou tout au moins de transcendance, et l'horrible vide dans lequel la certitude de notre finitude comme de notre insignifiance nous plonge. Pas une raison pour se mettre pour autant à croire en Dieu - Woody est clair et laisse ça aux esprits faibles -, et du coup il ne reste guère que l'Amour comme raison, sinon d'être heureux, du moins de survivre encore un peu. "Magic In The Moonlight" pèche beaucoup de par la récurrence facile des sujets de prédilection d'un Woody qui ne se fatigue pas beaucoup : la magie - donc le cinéma - comme enchantement futile mais vital, la douceur de vivre qui va avec l'aisance matérielle des nantis (où est la critique sociale de "Match Point" ?), la nostalgie d'une époque révolue (nimbée de teintes sépia vraiment convenues). Si l'on ajoute des personnages archétypés et souvent rigides, des dialogues qui perdent peu à peu leur virtuosité quand le film avance vers sa conclusion lénifiante, une vraie faiblesse de l'intrigue qui était pourtant basée sur une belle idée - mettre à l'épreuve le rationalisme désespéré de son personnage principal, en le confrontant à l'amour -, et si l'on admet que Emma Stone n'est guère convaincante, le bilan de "Magic In the Moonlight" n'est guère positif. Reste à mon avis à souligner la performance impeccable de Colin Firth, dans un rôle complexe qu'il tient sans jamais tomber dans les excès dont il est coutumier. Il sauve nombre de scènes, et permet au final à "Magic In the Moonlight" de ne pas sombrer dans l'insignifiance.

J'ai du mal à me laisser transporter dans les films de Woody Allen, je ne m'y retrouve pas et ce film ne fait pas exception. Pourtant, il y a à l'affiche deux comédiens que j'aime bien mais c'est tout ce qu'il y a autour que je n'apprécie pas réellement, qui me laisse froid. Au fur et à mesure que l'histoire se déroule, le film se dégrade, perd de son intérêt, de sa force. De plus, les personnages deviennent antipathiques, énervants, exaspérants. Même la musique semble se répéter et agace au final. Encore une fois, Woody Allen et son univers ne resteront pas dans ma mémoire !!

Magic Allen est de retour !... Après un glacial "Blue Jasmin", Woody revient à ce qu'il maitrise si bien, la comédie romantique. Dès les premières images, on est emballé par le parfum délicieusement désuet de ces images somptueuses. Il règne dans ce film une délicieuse indolence, celle d'une bourgeoisie fortunée qui tente de passer le temps au soleil de la Riviéra ( comme on disait à l'époque ). Quel repos de l'esprit pour les citadins speedés que nous sommes ! On se laisse volontiers bercer par le farniente des années 20 et par les échanges pleins de sel des protagonistes. Les dialogues sont pétris d'un humour typiquement british, ce qui donne au spectateur un sourire béat tout au long du film. L'histoire est anecdotique. Mais le marivaudage à laquelle elle donne lieu, est merveilleux d'intelligence et de sensibilité. Colin Firth et Emma Stone se renvoient la balle avec dextérité, et le spectateur marque les points. L'issue du duel ne fait pas de doute. Mais le chemin pour y parvenir est parsemé d'embûches et de répliques vénéneuses. Comment ne pas aimer ce film ? Bravo à Woody de ressusciter joliment la Côte d'Azur des années 20 et félicitations aux acteurs : ils sont tous excellents...

Allen nous conte une fable légère, pétillante et sans prétention. On se laisse aisément séduire par cette romance malgré une mise en scène gentillette.

Un petit cru dans la prodcution de Woody Allen. Le scénario est très mince quoique ce soit une bonne idée. Cela aurait pu être un cours métrage de 20 mn. Du coup il y a beaucoup de temps morts, beaucoup de plan de paysages ( très beaux par ailleurs , une côte d' azur toute éclairée de teintes orangées,jaune ocres, prises au crépuscule, rarement la côte d'azur n'aura été si joliment filmée ).Une image un peu floutée qui donne un aspect romantique à souhait. Le film est avant tout une jolie comédie romantique , qui montre l'amour naissant entre deux êtres que tout oppose. Ema Watson est absolument délicieuse et c'est une vraie découverte. Le fonds du film sur l'opposition entre la rationalité et la magie ( plutôt l'irrationnel, voir même la foi en Dieu, est plutôt intéressante). Il y de très bons dialogues, avec du fonds, et les clins à Niestze sont très amusant, une jolie "vulgariastion" de la pensée du philisophe allemand. Un très bon moment de cinéma , un "gros " film, même si ce n'et pas un chef d'oeuvre.

Pas de quoi se relever la nuit pour y repenser mais c'est un un bon film divertissant.

Comédie romantique légère et originale, Magic In The Moonlight n'est pas, contrairement à ce que le titre peut laisser croire, un film qui parle de magie, mais qui s'avère plein de surprises, bonnes et moins bonnes. Le nouveau film de Woody Allen est, dès le début, brillant, avec une mise en place rapide, efficace et drôle. L'intrigue est intéressante parce que, le plus grand illusionniste de l'époque, essaie de comprendre comment, une jeune américaine arrive à tromper tout son monde avec ses soi-disant dons de divinatrice. C'est un peu deux mondes qui s'opposent : celui très darwiniste et cartésien de l'illusionniste, face à celui des croyances occultes et du spiritisme de la jeune femme. Et cette confrontation entre Colin Firth, froid et hyper rationnel, et Emma Stone, la pétillante médium, est plutôt plaisante. Les deux acteurs défendent des dialogues de grande qualité avec talent et justesse. Les décors et costumes des années vingt, ainsi que la musique, rendent, malgré tout, le film un peu kitsch, mais cela sert le propos. Malheureusement le récit bascule tout d'un coup, de manière un peu surprenante, d'un excès à l'autre, et c'est dommage. Du coup, le film perd brutalement en intérêt et en crédibilité, et redevient assez banal. Le cœur du scénario semble donc un peu bâclé, là où il aurait fallu une transition plus subtile. Heureusement le final est réussi, avec une révélation surprise et un joli happy-end.

Un bon divertissement se rapprochant presque d'un conte. La patte de Woody Allen en plus. Bien interprété, scénario léger et pourtant bien travaillé, bien filmé dans des paysages de cartes postales. Pas de grandes surprises non plus.