Derniers Avis : Le Chemin du pardon - Page 2

Bon, c'est encore un film qui baigne dans la culture nord américaine, et j'en suis lassé. Mais le scénario est vraiment original et chacun, selon sa position vis à vis de la foi chrétienne, y trouvera matière à réfléchir sur le sens de la vie et la manière de l'accueillir.

J'ai trouvé ce film magnifique dans le sens ou il essaye de nous amener à concevoir les bienfaits que l'ouverture du cœur et le pardon peuvent donner à une personne. Et ça même après des événements dramatiques.
Il y bien des valeurs et notions partagés dans ce films qui ont du sens.

Ce qui est un peu décevant lorsque je lis les critiques c'est de voir que beaucoup restent accrochés aux clichés religieux.
Bon ok, ici je peux comprendre vu la scène, de fin et certains rôles joués.
Toute fois je pense que le plus important est le fond et pas la forme.

Alors vouloir réduire ce film à du prosélytisme parce que le réalisateur a peut-être des racines chrétiennes est bien dommage. Que ça soit une autre religion ou simplement la spiritualité, les aspirations profondes restent les mêmes.
Et c'est bien celle-ci qui sont ici mises en avant.

Ce que j'en retiens, c'est un film qui a pour vocation de s'ouvrir à quelque chose de "plus"', à des valeurs qui font du bien à soi et aux autres. Je pense même que pour certaines personnes ce film peut procurer un réel mieux être. Et même voir certains aspects de sa propre vie sous un angle différent.

Dommage qu'il y ait encore tant d'amalgame religion/foi/spiritualité et de discrédit sur des choses qui ont profondément du sens. Même si j'ai du mal avec ces comportements, j'arrive à comprendre que lorsque l'on est purement cartésien, que l'on en reste qu'à ce qui est objectif et dans les normes scientifiques on puisse saboter ce genre de film.
Après tout c'est dans l'air du temps. Les amalgames, les religions y sont pour beaucoup dans cette virulence qu'il peut y avoir vers ce que l'on ne peut prouver mais simplement vivre intérieurement.

Je tiens à ajouter qu'il est possible de trouver des témoignages, livre sur le pardon. Ou certaines personnes ont pu vivre des choses similaire à ce qui se trouve dans ce film, en soit même si ça reste une fiction édulcoré, les messages qui veulent être passés sont bien présent. Seul ça compte réellement.

Je ne sais pas si c'est nécessaire mais je tiens quand même à ajouter que le terme "idéologie" n'a rien à voir avec ce film comme ça a pu être dit. Il s'agit ici d'aborder des notions qui concerne la vie, l'apprentissage, l'amour. En rien de l'intégrisme, des dogmes ou autre qui touches à des choses bel et bien dangereuses.

Ce film n'a strictement rien à voir avec cela.

Film excellent et qui répond à beaucoup de questions que l'on se pose au quotidien. Je le recommande à 100%

La rencontre de Dieu après avoir perdu sa fille....le thème parait usé mais la façon de l'aborder est vraiment originale et pleine de bons sens. Même ceux qui ne croient pas en Dieu (et j'en fais partie) s'y retrouveront.
Nous sommes à la croisée de la religion et de la philosophie sur ce qu'est le pardon, pourquoi nous sommes responsables de ce qui nous entourent et comment avancer malgré les horreurs qui peuvent arriver.
Je le conseil à tous et notamment aux plus jeunes pour leur redonner le sens de ce qu'est aimer....

Un film un peu moralisateur tout en étant bien veillant, je trouve que le film était bien écrit. L'histoire est intéressante et nous fait nous remettre en question sur le travail sur soit dans des situations difficiles (cela reste un bon film) Je n'ai pas vue passer les 2H15 devant se film! je le recommande

Le film est à l'image du titre : englué dans les bons sentiments et les redondances. Sur un tel sujet, on était tout de même en droit d'attendre un minimum de profondeur, que nenni ! Du grand mélo sur le thème de la religion, l'idée est surprenante. Le sujet est d'emblée traité de façon peu crédible, des personnages sans relief auxquels l'émotion ne peut venir s'accrocher. Bref, du grand n'importe quoi. On en ressort avec l'envie de demander pardon... aux croyants qui n'ont pas mérité ça !

Dieu que c'est dur de donner corps au Tout-puissant au cinéma sans tomber dans la lourdeur ou le mielleux ! Hazeldine s'y frotte et réalise un film intéressant mais qui peut en dérouter plus d'un. Certains y verront pure propagande religieuse, d'autres un message d'espoir, où pardon et rédemption permettent la reconstruction de soi après le deuil d'un proche. Cela reste toutefois une histoire qui interroge et qui ne peut laisser insensibles les bonnes âmes avec quelques moments de réelle émotion , où les acteurs tentent du mieux possible de donner un peu de crédibilité à cette aventure divine.

Vu le 30/01/2019.
Je suis toujours atterré quand je vais sur des sites de critiques que je vois la sauvagerie des critiques quand un film parle de Dieu. C'est vrai, pourquoi le gens se bornent-ils à regarder un film pour baver toute leur méchanceté sur Dieu, s'ils sont athés? alors pourquoi perdre leur temps pour le plaisir de critiquer? ça m'attriste tout cette bêtise humaine.

J'ai beaucoup aimé ce film. Pour l'apprécier, il faut à minima connaitre la Bible et ne pas le prendre au pied de la lettre, comprendre que si Dieu se "déguise" en femme dans le film, c'est pour toucher un homme qui martyrisé par son père dans sa jeunesse (ce dernier n'était sans doute pas chrétien, il en avait juste l'apparence) serait bien plus sensible à une apparence féminine. Dans la Bible, Dieu n'a pas de visage, il est Esprit, mais pour le film, perso, ça ne me choque pas qu'il ait une apparence, c'est plus parlant pour le spectateur ainsi que pour Mack. Même certains sites chrétiens très bien comme larebellution.com critiquent ce film mais moi, il m'a touché. Ca m'a vraiment fait du bien, ça ne changera pas ma foi qui est déjà faite mais j'ai été vraiment touché par cette douceur, les réponses apportés par les personnages, cette tendresse. je pense qu'il n'y a pas qu'une façon d'amener une personne à rencontrer Dieu et pour certains ce film en fait partie.
Le sujet est terrible (un père qui perd sa fille assassiné par un pervers et qui vit désormais dans la morosité et qui rêve de vengeance, la haine au cœur) et Sam Worthington est touchant de vérité de même que Avraham Aviv Alush qui joue le rôle de Jésus, on aimerait l'avoir pour ami cet acteur.

Je ne peux que conseiller ce film que vous soyez croyant ou non, prenez le sans à priori

Un film merveilleux pour croyant ou non croyant. Un film qui permet de se poser des questions sur nos certitudes dans un pays ou meme prononcer le nom de Dieu est un sacrilége, alors que 80 pour cent de la planéte est croyante en une Présence toujours disponible. Laissez vous convaincre, l'amour n'est pas dangereux. A regarger en famille, mais peut etre qu'il faut en parler un peu avant et après pour voir ce qu'il a ouvert en nous.
Emile

Pour regarder ce film et mieux le comprendre, il faut, je pense, un minimum, croire en Dieu. Honnêtement, nous avons été bouleversés, ma famille et moi, par l'histoire. Ce film explique si bien ce chemin vers le Pardon, ce chemin si compliqué, si difficile à entreprendre mais au final si libérateur pour qui le fait! ! Ne pas pardonner nous empêche d'avancer et diminue notre capacité à aimer... Pardonner, c'est être sur le chemin de la guérison...

un drame mystique plein d'espoir, évoqué avec une incroyable originalité et finesse. un chemin initiatique et spirituel jonché d'ouverture, de pardon et d'amour qui ne peut que faire écho. à fleur de sensibilité, ce beau film est en plus appuyé par une photographie splendide et des acteurs formidables!

Un scénario qui n'aide pas mais une réalisation pour le moins encourageante, on assiste durant le long du film à une ascension psychologique et émotionnelle du personnage principal qui nous émeut.

Film d'autant plus toxique que le film est bon et que l'esthétique y est soignée. Worthington est toujours excellent dans ses rôles. Les personnes les plus pures s'y laisseront prendre, à moins de s'être informé. Il s'agit clairement de propagande pour le MASDU et les noms au générique concernant l'équipe de production ne laissent aucun doute là-dessus. Laissez-vous convaincre par cette propagande et vous apprendrez comment pardonner aux Fourniret et autres Dutroux avec un sourire niais au bout des lèvres.

J'aime les histoires de Jésus, j'aime même le film «Son of God», mais ce film,pas du tout. La foi y est sans valeur et la rend idiote. Même pour les non-croyants.

Voilà le genre de film que l'on ne rencontre pas tous les jours. Mack, profondément traumatisé par une adolescence plus que violente, voit l'un de ses enfants emporté par un criminel dont on ne saura jamais rien. Dès lors, il n'est plus qu'une boule de haine et de colère envers l'assassin, mais également envers Dieu. Dans la vision strictement catholique qui est la sienne, Dieu est le créateur de toutes choses et donc forcément le responsable majeur des horreurs qui souillent la terre. Il est facile de comprendre cette réaction très humaine.

Mais, par une étrange et mystérieuse intervention du Cosmique, il se voit donner la capacité d'expérimenter une voie nouvelle, celle du pardon. Or, même si l'on n'a pas vécu un drame semblable à celui de Zack, il est aisé de concevoir que le pardon est l'une des attitudes les plus difficiles à adopter lorsque la blessure ressentie est toujours à vif. Le récit va donc entraîner le spectateur dans une exploration mystique de l'expérience vécue par Zack. Et, avouons le tout de go, la mise en images fait d'emblée un peu peur.

Certes, Dieu n'a pas l'apparence d'un vieillard à la barbe blanche. C'est déjà ça de gagné ! Mais il revêt la forme d'une dodue femme noire (Octavia Spencer), appelée 'Papa', ce qui ajoute encore de l'incongruité à la représentation. L'aspect positif, c'est qu'elle dégage la bonté d'un être tel 'Amma', à laquelle elle ressemble d'ailleurs physiquement. L'aspect négatif, c'est que contempler Dieu en train de cuisiner dans sa cabane, entouré de Jésus (Avraham Aviv Alush) qui, à l'occasion, marche sur les eaux du lac, et de la superbe Sarayu (Sumire Matsubara), c'est une pilule passablement dure à avaler. Même si l'on sait que la représentation que chacun a du divin est à la mesure de sa conception intérieure, aussi orientée que déformée par les religions, et limitée dans sa perception de la réalité. Mais, comme chacun des humains n'est pas prêt à vivre, par l'illumination, une connaissance de toutes façons intransmissible tant dans les mots que dans les images, il est sage de se contenter de ce qui nous est montré ici, visuellement somptueux, et de se réjouir du petit 'miracle' qui métamorphose la vie de Zack ainsi que de sa famille et de ses proches. Le scénario ( six intervenants, tout de même ! ) réussit relativement bien à rendre vraisemblable et acceptable le revirement intérieur de Zack, mais nous nous serions bien passés du commentaire en voix off, parfois lourdement moralisateur et très orienté conception religieuse.

Toujours est-il que le message transmis, quelle que soit sa forme cinématographique, est pur, que le drame pose d'excellentes questions et qu'il ouvre la porte à quelques interrogations judicieuses sur notre propension pathologique à émettre des jugements péremptoires alors que nous n'avons qu'une vision ridiculement partielle des données. Alors sans doute le prosaïsme de l'oeuvre irritera-t-elle nombre de spectateurs. Mais peut-être aussi saura-t-il, par sa simplicité, émouvoir profondément et entrouvrir une porte vers l'unification avec la Conscience source...