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    Métamorphoses
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    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    8 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Une relecture contemporaine et désenchantée des poèmes d'Ovide, qui surprend par sa singularité et sa liberté de ton. Revigorant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    Excellent moment passé dans une salle peu bondée.
    Cette version moderne et adaptée est brillante et très bien interprétée par des acteurs et actrices talentueux.
    Il est nécessaire d'avoir quelques références en mythologie pour pleinement apprécier ce film.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 474 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 septembre 2020
    À ce stade de mes critiques je dois fournir généralement un résumé objectif de l'intrigue initiale avant de me lancer dans ma critique du film. Mais c'est impossible avec Métamorphoses car il n'y a pas d'intrigue discernable donc c'est impossible de le faire. Apparemment, le film parle de dieux marchant sur terre et gambadant en jouant avec les humains. Cela correspond à ce que j'ai vu mais cela fournit au mieux que le contexte de l'intrigue. Au-delà de ça il n'y a rien dans l'histoire. C'est un film aléatoire et absurde ou une scène ne semble pas suivre une autre scène. Si chaque scène est une mini-histoire ce sont des histoires assez ennuyeuses inutiles et peu concluantes. Comme l'art pour l'art ne m'intéresse pas car c'est trop prétentieux. Je résumerais le film comme ennuyeux, inutile et pas concluant...
    singeou7
    singeou7

    11 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2014
    Qu'ai-je pensé de ce film ? Et bien j'ai plutôt bien aimé. Déjà, rien qu'un film proposant une adaptation des Métamorphoses d'Ovide, de surcroit moderne, ne pouvait qu’attiser ma curiosité de part les symbolismes, métaphores et comparaisons des vestiges de notre culture que le film allait proposer dans ses interprétations. Donc j'ai attendu très impatiemment ce film, pour savoir comment ils allaient adapter ce "monstre" de 231 métamorphoses en moins de 2h... Pour couper court à toutes réclamations, oui le film n'aborde qu'une quinzaine de métamorphoses spoiler: (Actéon, Io, Argus, Philémon et Baucis, Tiresias, Narcisse, Arachnée, Syrinx, Hermaphrodite, les 3 sœurs Mynias, Orphée et Eurydice, Ganymède, Hippomène et Atalante, et enfin Europe)
    , mais ces dernières sont toutes introduites et enchâssées les unes avec les autres pour former un ensemble cohérent, une quête spirituelle (présentée en trois phases et rencontres distinctes) à un personnage principale dont l'histoire a été réinterprété (chaque rencontre apportant une nouvelle vision). spoiler: Le film même est une métaphore de l’enlèvement, ici progressif, d'Europe vers le monde des dieux par le biais de Jupiter.
    Les Métamorphoses en elles même sont plutôt bien faîtes, n'utilisant pas d'effets spéciaux pour les réaliser, le metteur en scène a du faire preuve d'un habile jeu de montage, de transitions instantanées ou parfois d'interprétation plus ou moins réussis allant de séquences, que j'ai personnellement trouvé superbes spoiler: (La naissance des Paons ou encore l'éclosion de la narcisse)
    , métaphorique spoiler: (la Contemplation de Narcisse)
    ou encore aux rendus moins appréciables spoiler: (Le lendemain du déluge)
    . Christophe Honoré a avoué dans un interview que le but de ce film était de montrer à quel point nous sommes imprégné à cette culture antique méditerranéenne. Le film ne fait pas de discrimination sexuelle et intègre tout genre dans le nu ou tout type de sexualité et identité sexuelle par diverses références ou formes visant à conserver une universalité aux textes adaptés.

    Le film ne trompe donc pas les attentes de son spectateur et intègre très clairement son film dans une tradition romaine, elle même helléniste, dont la plus grande preuve esthétique est la présence du nu. Le Nu dans ce film occupe une place très importante, il n'est pas à être perçu comme un nu intime, transgressif ou interdit, mais plus comme un nu naturel. Le réalisateur ne va pas chercher à esthétiser ce nu à l'usure, il n'est pas présent pour rajouter une dimension érotique; ni à le rendre pour autant vulgaire et possiblement choquant (les relations et états à caractères sexuel sont suggérés et non cadrés) spoiler: (Même Pan n'est pas représenté en érection, alors que l'ithyphallie est caractéristique dans son iconographie)
    . Certains personnages apparaissent nus selon la pensée antique, ils sont nus uniquement par ce que les vêtements ne leurs semblent pas entièrement nécessaires, nus uniquement parce qu'ils aiment l'être, nullement pour choquer ou par pulsions sexuelles. Et cette pratique ne choque personne de manière interne au récit, elle leur semble même innée, si bien qu'ils n'hésitent pas à les rejoindre. Bien que surprenante, et c'est là où la démonstration d'Honoré fait effet, c'est que nous ne sommes nullement étrangers et choqués, nous concédons très facilement ce mode de vie. spoiler: Cette vision du nu est assez importante, car elle permet d’interpréter l'ultime scène où, sous les yeux de Jupiter, Europe décide de se baigner nue dans un lac. Si on remarque bien, Europe n'apparaît jamais nue durant tout le reste du film, elle reste cachée ou est à moitié dévêtue chaque fois qu'elle s’unit à Jupiter, mais cette apparition en fin de film fait état de son assentiment à son enlèvement, et établit la fin de sa quête. Elle abandonne sa condition de simple mortelle et accède au monde des dieux par les abandons de ses vêtements et de son petit frère.


    En ce qui concerne l'héritage de ces cultures, Christophe Honoré propose plusieurs pistes avec différentes interprétations possibles pour traiter en interne cette question de lègue.
    Premièrement, on peut voir dans le récit quelques références bibliques ou plus généralement monothéiste spoiler: (Mercure et Jupiter mendiant à la sortie de la messe, Atalante et Hippomène s'accouplant dans une mosquée ainsi que l'essentiel du développement d'Orphée : sa catabase, ses habits blanc, le fait qu'il délivre un message en tant que prophète, non pris au sérieux, suivis d'un groupe de prédicateurs, la métamorphose de sa tête décapitée, ou de sa pensée, en un livre, de format équivoque)
    . Cela démontre une certaine paternité avec les religions fondatrices.
    spoiler: Deuxièmement, le fait que Europe transmette le livre des métamorphoses à son frère en lui interdisant de la suivre (voir plus haut), montre déjà une certaine progression culturelle (car elle avoue en début de film ne pas connaître la mythologie antique) mais aussi montre dans le geste l'envie de propager l'existence de cette culture et de ce livre (par le biais de la redécouverte).

    spoiler: Troisièmement, le film reste flou sur un passage du film ayant des conséquences sur l'interprétation générale de l'histoire. Après s'être unit au bord de la rivière avec Jupiter, Europe s'endort sur un tronc d'arbre. Jupiter traverse la rivière et rencontre Junon, après un moment il en vient à se demander si l'orgasme féminin n'est pas supérieur au masculin. Ils vont ainsi à la rencontre de Tirésias, qui ayant été à la fois homme et femme semble le plus à même de répondre, dans ce qui semble être une scène se déroulant chronologiquement après. A la suite d'une dispute, Junon rend Tirésias aveugle mais Jupiter lui offre le don de voir le futur en contrepartie. A la suite de cet incident, après un laps de temps inconnu, une femme demande conseils au sujet de son fils Narcisse, et Tirésias prédit le danger tragique menaçant l'enfant. Narcisse grandit, et succombe à son destin vers un âge adolescent. Après cet enchâssement d'histoire, le récit se recentre sur Europe qui se réveille. Après un "supposé" court séjour chez Bacchus, Europe décide de suivre Orphée avec ses acolytes le temps d'une durée indéterminée et ces derniers se recueillent devant un site de recueillement à la mémoire de Narcisse, supposément mort récemment. Or on peut conclure que Europe a pu dormir pendant un peu moins de 20 années sur cet arbre sans changer physiquement, procédé fréquemment utilisé dans la mythologie pour les personnages immortels ou affiliées aux dieux, mais le "problème d'interprétation visuelle" du film vient du fait qu'à la fin du film Europe recroise son petit frère (qui avait 16 ans quand elle est partie) et lui non plus n'a pas changé physiquement ce qui est plus surprenant de sa part. Alors est-ce une hallucination de la part d'Europe ? Un désir de sa part de ne pas partir sans laisser une ultime trace ? Est ce oeuvre d'une divinité ? (ce à quoi je ne crois pas). Cette curiosité visuelle pose donc un problème d'interprétation sur la signification réelle du personnage du petit frère d'Europe.


    En conclusion, ce film est un grand éloge à la culture antique pas si disparue, il tente de moderniser les enjeux des métamorphoses en leur donnant une dimension universelle et intemporelle par divers jeux de références et transpositions à la société actuelle. Il souffre néanmoins de son côté élitiste et film d'auteur dans la compréhension de l’œuvre et sa popularisation auprès du grand public, ainsi que dans le budget accordé et dans la liberté d'expression de la vision du réalisateur. Il tente, dans la mesure où il le peut, de réinstaurer la pensée antique, origine des cultures européennes, dans la doxa, s'étant progressivement perdue de générations en générations, souvent décriée, humiliée mais surtout profondément ignorée.

    16/09/2014
    Mis à jour le 24/09/2014
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    la catastrophe totale: ni poétique, ni intelligent, ni festif. A réserver à ceux qui veulent voir Orphée dans un terrain vague derrière Carrefour ou Pan à poil avec des baskets.
    Micabou
    Micabou

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Vraiment décevant.
    J'avais été émerveillé par les chansons d'amour, je me suis laissé emporter par la folie de Nouveau Roman.
    Christophe Honoré est par ailleurs un personnage attachant, et on sent beaucoup de bonté et depassion quand il parle de son travail.
    J'aimais beaucoup l'idée de cette transposition d'Ovide à l'époque moderne.
    Mais en dépit de superbes images, d'une bande son magnifique, d'un côté "sans effets spéciaux" qui imprègne de réalisme cette histoire fantastique, malgré une ou deux scènes touchantes, la magie ne prend pas et je suis sorti de la salle en ayant un peu l'impression d'avoir perdu mon temps, en n'ayant rien ressenti.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Un film au sujet original et ambitieux. Quelques bons moments surtout dans l'acte II mais l'ennui nous gagne très vite dans l'acte I.
    Alice F.
    Alice F.

    9 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 septembre 2014
    Les Métamorphoses tournées au film pornographique. Certes les dieux grecs n'étaient pas chastes, mais la ça vire au ridicule... Seules les transformations m'ont plu, et peut être le personnage de Bacchus, le mieux interprété à mon avis.
    A éviter...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Une virée de vrai cinéma absolument magnifique ! Jouissif ! Christophe Honoré nous emmène dans des contrées humides et merveilleuses, jusque là inconnues. Un véritable ravissement. La musique, les différentes ambiances (cette façon de filmer les crépuscules, la nature, la nature dans la ville, les corps, les Dieux), ses comédiens tous sublimes (quel plaisir de voir de nouvelles têtes, des jeunes et l'intelligence de nous plonger dans un monde multiraciale, magnifique Amira Akili, Sublime séquence de Vimala Pons et Erwan Ha-Kyoon Larcher), l'originalité du récit...
    Au-début j'ai eu un peu peur... (le plan sur le transexuel qui prend sa douche est un peu raté, limite vulgos et stéréotypé, on comprend bien plus tard qu'il s'agit en fait d'hermaphrodite), le phrasé plaqué des comédiens (on dirait du Rohmer en moins bien, j'ai jamais tellement accroché mais finalement, on se laisse emmener car on est dans une réalité contemporaine mais aussi dans la mythologie donc on finit par l'accepter). Et puis après, je me suis fait prendre par le tourbillon du film qui ne me lache plus jusqu'à la fin. J'ai adoré, je ne peux que vous conseillez d'aller le voir !
    gvnm73
    gvnm73

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2014
    Les Légendes des dieux romains se sont transmises jusqu'à nous, elles sont fascinantes et intemporelles. La réécriture contemporaine des poèmes d'ovides participe à ce rite de passage de générations en générations des plus grands mythes de l'humanité. La métaphore fonctionne, les frustrations d'Europe sont parfaitement transposables à ce que ressent une beurette face à son père dans une cité hlm anonyme. De même, la jalousie de junon et les colères de bacchus sont tout à fait crédible au cœur d'une époque où les hommes appréhendent les religions de manière opposée et souvent radicale.
    Malheureusement, le ton du film n'est juste, ni comédie, ni drame, on a du mal à vibrer pour ces histoire pourtant fascinantes et le film s'enterre dans des longueurs trop nombreuses.
    Ne vaut pas le détour.
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Transposer Les métamorphoses de Ovide à notre époque contemporaine est original. Je n'ai jamais lu Les métamorphoses mais cela semble tout à fait cohérent. C'est donc dans un décor d'autoroutes et HLM, mais aussi de scènes champêtres, que Christophe Honoré nous raconte les histoires de ces dieux grecs et romains, Europe en étant le fil conducteur spoiler: (elle rencontre Jupiter, puis Bacchus et enfin Orphée)
    . Les dieux, déesses et bacchantes se baladent à poil mais baskets aux pieds, histoire de nous rappeler qu'on est à notre époque? Ou pour plus de confort pour les comédiens? Une chose est sûre, Honoré filme la nudité frontalement, comme une chose naturelle, sans chercher nullement à la magnifier. De même, aucun effet spécial lors des métamorphoses.
    Le film était donc une bonne idée de départ mais on s'ennuie vite de ces saynètes qui s'enchaînent et qui ont de moins en moins de logique (dans la première partie, au moins, ce sont des histoires racontées par Jupiter). Le jeu des acteurs est approximatif, très récité (comme dans les films de Rohmer, sauf que chez lui au moins les dialogues sont intéressants, limite philosophiques, ou humoristiques, ce qui n'est pas le cas ici). En bref, on s'ennuie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Malgré cette très belle idée de vouloir adapter le texte d'Ovide vieux de plus de deux-mille ans en le transposant dans notre monde contemporain, et de le rendre ainsi plus accessible aux spectateurs d'aujourd'hui (surtout les plus jeunes), ce film se retrouve étouffé par la prétention de son auteur-réalisateur. Typique d'un cinéma français poseur et pseudo-branché (avec caution indie-pop d'une bonne partie de la bande-son), avec jeu théâtralisé et trop récitatif des acteurs, il en devient agaçant voire à certains moments ridicule. Difficile donc de ne pas demeurer hermétique à la poésie qui prétend s'en dégager, malgré quelques belles images.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Les deux premiers mots qui viennent à la sortie du film sont sensualité et vertige. Une sensualité à part dans notre monde contemporain. Si la nature est filmé de façon impressionniste : les deux arbres se liant auraient pu être peint de la même manière par Gauguin ou Renoir; les corps sont crus sans aucun lifting et pas photoshopés.

    Vertige des corps mais aussi d'un jeu d'acteurs sans fioriture dans un applat d'amateurs qui n aurait pas eu lieu avec des acteurs "peopilisés"
    Vertige des " vulves" à nues et qui précèdent une bacchanale érotique et anthropophagique.
    Vertige de la chute de narcisse qui le rapproche d''un vol d’Icare inversé. La scène finale d’Europe rappelant l’Ophélie de Rimbaud.

    Sensualité et vertige sont réhabilités dans un monde contemporain où le contrôle et la beauté normalisée sont érigés en diktat. Le film métamorphose le regard et la place de l'enchantement dans la création de notre identité. Comme le dit Bacchus un monde sans foi est voué à la destruction..
    paulusnumero1
    paulusnumero1

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2014
    On n'a pas vu des comédiens aussi mauvais depuis longtemps. Un ennui profond m'a envahi devant ces petites histoires ridicules.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2014
    j'ai vécu la plus belle métamorphose cinématographique
    les noms des dieux grecs métamorphosés en noms latins pour commencer
    les adolescents, dieux et humains, sont un enchantement, la jeunesse d'un continent
    j'avais les larmes aux yeux, le sourire à l'âme, Europe/Ereb en route pour la Crète quoi de plus merveilleux
    la violence de la mythologie mêlée à la découverte de la sensualité toute poétique
    Europe tague sur la pierre : "je veux vivre une histoire"
    Et la mort d'Orphée : un prophète trop extrême que les dieux redoutent ?
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