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    Zama
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    22 critiques spectateurs

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    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2018
    Difficile de s'intéresser aux premiers abords à la vie de ce fonctionnaire, au service du roi d'Espagne, perdu dans une contrée sauvage d'Amérique du Sud, qui s'ennuie de cette vie et attend désespérément un transfert qui le rapprocherait de sa famille. Même si par moment on se prend au jeu, l'ennui décrit à l'écran déteint sur le spectateur. La fin du film, où la réalité se perd un peu, nous maintient en éveil mais ne sauve pas le film de cette léthargie ambiante.
    Joce2012
    Joce2012

    175 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 juillet 2018
    Je n'ai pas tout compris dans ce film qui m'a paru complexe et parfois absurde, il s'en est suivi une torpeur contre laquelle j'ai eu du mal à luter
    traversay1
    traversay1

    3 122 abonnés 4 629 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2018
    Zama nécessite d'être vu au moins deux fois. Parce que d'emblée le film semble aussi impénétrable que fastidieux. Mais à vrai dire, le quatrième long-métrage de l'argentine Lucrecia Martel, près de 10 ans après La femme sans tête, est aussi déroutant à la deuxième vision qu'à la première. Un colon espagnol chargé des affaires juridiques par le roi en Amérique du Sud s'ennuie copieusement en espérant un improbable transfert. Et le spectateur ressent lui aussi l'attente sans fin de cet homme, au milieu de cette petite communauté méprisante pour les autochtones. Si les images sont belles, il est malheureusement possible de trouver le temps aussi long que son personnage principal qui commence à s'interroger sur le sens de la vie en général et de la sienne en particulier. Peu à peu, d'ailleurs, le film de Lucrecia Martel dérive aux confins du rêve et de la réalité, lors d'une dernière partie aventureuse mais pas moins opaque, pour le plus grand bonheur de ceux qui aiment les films contemplatifs et existentialistes et le malheur des autres, fussent-ils les mieux intentionnés. Un seul conseil avant d'aller voir Zama : être en excellente forme physique et mentale sinon l'assoupissement peut devenir inévitable. Peut-être que le voir une troisième fois serait souhaitable mais là, c'est beaucoup demander.
    Bjorg L.
    Bjorg L.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    Du grand, du vrai cinéma : déroutant, envoûtant, dérangeant parfois. On se laisse prendre à l’ambiance si particulière de ce film, avec ce personnage central au bord de la folie – à moins que ce soit la société dans laquelle il évolue qui est folle. La narration est linéaire et assez simple, avec dans le même temps beaucoup d’ellipses et d’étrangetés : le but du spectateur ne doit pas être de chercher à tout comprendre, mais de se laisser entraîner dans cet univers qui ne ressemble à rien de connu. Impossible de savoir par moments la part du rêve et de la réalité. Sujet grave qui a créé un débat politique en Argentine : l’exploitation des indiens. A l’exemple de ce couple de vieux colons qui vient se plaindre auprès de Zama du manque d’obéissance des indiens qu’ils ont pourtant asservis bien comme il fallait. En plus d’une image splendide, la bande-son est très présente, alternant les gammes de Shepard (procédé donnant l’impression d’un son qui descend vers le grave à l’infini, bien en accord avec l’impression de déchéance du héros) et la musique d’un duo de guitaristes des années 1950, contemporain de l’auteur du livre dont le film est l’adaptation : décalage qui contribue à l’étrangeté du film (l’argument avancé par la réalisatrice est que de toute façon, vu l’endroit où ils vivent, les protagonistes n’auraient jamais eu l’occasion d’entendre une musique du 18ème siècle). La dernière demi-heure, beaucoup plus animée, plonge encore plus dans la folie, et l’on se rend compte alors que Zama est avant tout une victime de la démence de ses contemporains.
    nada r.
    nada r.

    5 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2018
    Sans doute aurai-je plus apprécié le film, si j’avais d’abord lu l’oeuvre pour rendre plus clair. Cependant, il s’agit là d’une simple préférence personnelle, d’autres n’auront peut-être aucun problème de ce point de vue-là. Film intéressant, qui montre le dépérissement de la vie en colonie, loin de la métropole, le personnage est confronté à ses aspirations et à la réalité terrain, et surtout au ridicule de la vie sur place. Un voyage aussi bien intérieur qu’extérieur, où les espoirs et les rêves disparaissent au fil des ans et des scenes.
     Kurosawa
    Kurosawa

    520 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2018
    Il va sans dire que le nouveau film de Lucrecia Martel est l'un des plus étranges et des plus difficiles de l'année. L'histoire n'a ici que peu d'importance puisqu'elle est moins racontée que déréglée : la cinéaste est moins intéressée par la narration que par la mise en scène de la situation de son personnage – Don Diego de Zama, corrégidor isolé qui voudrait retrouver sa famille. Pendant un peu plus d'une heure, le film enchaîne des scènes tantôt ordinaires tantôt absurdes sans jamais créer une évolution mais en faisant éprouver au spectateur un sentiment de torpeur qui est également celui ressenti par Zama. Comme son personnage, le film fait du surplace, s'enlise volontairement au risque parfois de l'ennui – la répétition de moments où le corrégidor bute face à sa frustration sexuelle – mais capte in extremis l'attention par l'indétermination de son trajet tortueux. Car on se demande longtemps où va finir par aller ce petit théâtre de l'absurde, qui prend une ampleur autre dans une dernière demi-heure où il ne s'agit plus de se questionner sur le statut de certaines images (rêve ou réalité) mais de suivre un parcours tragique et brutal, même si la violence reste souvent hors-champ. Ni réflexif ni vraiment sensoriel, "Zama" se situe dans une zone troublante, dont la radicalité reste indéfinie, et mérite certainement d’autres visions afin d'être mieux cerné.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 janvier 2018
    Un film difficile à comprendre, je n'ai d'ailleurs pas compris mais je n'ai pas pour au temps réussi à m'ennuyer. De beau paysage avec de belle image, dans un thème un peu utopique.
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