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    Midnight Special
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    3,4
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    486 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Film de science fiction pure sur (je ne sais pas trop comment décrire cette théorie) les multi dimensions. Les amateurs de la 4eme dimension ( la série tv) vont adorer.
    Sawy3r
    Sawy3r

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Dommage que la fin soit un peu trop classique dans son fond (mais pas dans sa forme) car Jeff Nichols nous livre la un excellent film de SF avec Midnight Special, dans une ambiance année 70 très travaillée.

    Le casting est vraiment bon et les acteurs jouent avec un naturel déconcertant tandis que la réalisation joue elle avec nos émotions, nous faisant connaître entre autres le suspens, le doute, la peur, la compensation et la surprise. Un petit régal pour les fans du genre.
    Post-xMoVie
    Post-xMoVie

    5 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2016
    On avait quitté Jeff Nichols en 2013 avec Mud, conte noir qui mettait en scène deux ados face à un idéaliste martyrisé. Trois ans plus tard, le texan revient et s’essaie à la SF, reprenant la thématique qu’il avait entamée dans Take Shalter : la séparation entre un fils et ses parents. Le résultat ici est assez fascinant, malgré le manque de détails…
    On a donc affaire à une véritable course-poursuite imbriquée en un thriller hypnotisant : Roy entame un périple avec son fils Alton, doté de pouvoirs surnaturels, en compagnie d’un ami, Lucas, très taciturne, véritable bloc de pierre frustré incarné par Joel Edgerton. L’enfant n’a pas peur et semble déjà au courant, voire plus, de ce que ses « ravisseurs » fuient et cherchent. Car oui, toutes les forces gouvernementales américaines sont mobilisées pour capturer les deux hommes, et avoir main mise sur Alton. C’est sur la route, feux éteints, que le road-trip nocturne fonce, à cent à l’heure, faisant halte chez l’un et chez l’autre, courant après un endroit dont on ne sait rien, qui paraît être la destinée inévitable du garçon. Un scénario cent fois mis sur papier, qui impose tout de même un sens très mystérieux, ponctué de dialogues brefs, concis, laissant place aux visages et à leurs expressions, celles d’un père rongé d’incertitude, d’un flic perdu attristé par le monde, d’un gamin de huit ans tout beau, renfermant un monstre en lui, une puissance effrayante qu’il affirme être juste. Et si ses crises en plein jour, sa toute-puissance incontrôlée, n’étaient qu’une métaphore de l’adolescence ? Et si la douleur qu’éprouve Roy était en fait l’angoisse mortelle de devoir lâcher son fils ? Pourtant, malgré ces axes très intéressants fondés sur le côté relationnel, un arrière-goût d’inachevé se fait sentir, la fouille psychologique des esprits étant mise à la marge. Ainsi l’essentiel se résume au quatuor, à l’atmosphère à la fois délicate et violente qui englobe tout le film, en une sorte de spirale formidable.
    Les plans et les séquences sont forts ; jamais la photographie n’avait paru si brillante chez Nichols. Un crescendo crépusculaire, jouant avec l’obscurité, les puits soudains de lumière, et une capture du moment, de l’instant, qui s’allonge avant d’être fracassé par une scène d’action – toutes utiles, intenses –, filmées avec un brio, une méticulosité et un rythme magnétique. Il y a quelque chose d’insaisissable dans cette maîtrise de la caméra, comme si chaque image était évidente par sa mise en scène, sa lumière, ses nuances. Les protagonistes y évoluent comme dans un songe, une vapeur floue où l’humain paraît encore être utile, bien qu’Alton s’en démarque au fur et à mesure du film. Jaeden Lieberher l’incarne avec candeur, sans en étouffer la nature inquiétante, face à Michael Shannon, sensible et bestial, qui s’effondre et se relève dans la pureté de son sentiment.
    En revanche, si le pari d’intégrer la SF dans les rangs du cinéma d’art et d’essai est réussi avec audace – jusqu’à un dénouement à la Spielberg –, il y a une chose contre laquelle Jeff Nichols trébuche, c’est la clarté. Il esquisse des pistes sans les achever, rend des scènes anodines importantes par la gravité dont elles sont empreintes, et on a beau penser que c’est pour rendre la fuite (du temps ? de la tolérance ?) comme le noyau, le cœur essentiel de l’ensemble, on se perd souvent à cause du manque de détails, de petites touches qui auraient pu compléter pleinement l’identité insidieuse de l’enfant, la rendre plus lisible afin de mieux saisir son but.
    Midnight Special est-il ou pas un produit SF ? Difficile à dire, tant il veut à la fois en écarter les allures et la réinventer dans le but de la rendre plus humaine, plus philosophique… Des extraterrestres et leurs vaisseaux spatiaux? Là-dessus, le stéréotype est brisé avec malice. Pas de héros, non plus. Juste un enfant-prophète…qui, toujours, cherche sa place.
    Julien B.
    Julien B.

    6 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2016
    Le film m'a happé dès les premières minutes, la tension mêlée d'émotion n'a pas desserré son étreinte jusqu'à l'émerveillement final. Propos sincère, sublimé par la métaphore fantastique. Tout m'est apparu clair et limpide. Au nom du père, du fils et du sain d'esprit...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2016
    Certes il est facile de penser au « Contact » de Robert Zemeckis ou à « Rencontre du troisième type » de Spielberg en découvrant « Midnight Special ». Néanmoins le film de Jeff Nichols possède un tel charisme, une identité si forte, qu’il semble réducteur de vouloir à tout prix le ranger dans une case. Nous préférons plutôt parler d’une expérience intense et poétique fascinante.
    philippe p.
    philippe p.

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2016
    Ce film légèrement teinté de science-fiction et plus de fantastique serait comparable à un épisode de la désormais série culte X-files mais pas le meilleur. Certes l'idée est excellente car jamais vue dans aucun autre film. Mais il manque quand même quelque chose, les idées sont là mais ne sont pas exploitées pleinement. Il y a beaucoup de questions et peu de réponses. Quant aux effets spéciaux ils sont au rendez-vous et le jeu des acteurs est assez attachant. Au final on passe un bon moment devant ce film et c'est bien là l'essentiel !
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2016
    Totalement bouleversé par le nouveau film de Jeff Nichols qui oppose deux mondes : l'un marqué par la foi et l'empreinte messianique, l'autre par la peur que suscite la différence ... Un film d'une très grande profondeur !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Excellent film, tant pour l'image, le jeu d'acteurs, que la bande originale. On se laisse porter par l'intrigue qui monte progressivement en puissance. Alton est captivant et inquiétant à la fois, son père aussi déterminé et empli de peurs que dans Take shelter, le flic qui les protège est touchant. C'est un thriller fantastique magistral qui confirme le talent du réalisateur !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    "Nichols flirte avec le science-fiction dans son premier film studio, et malgré tout, il a été capable d'imposer sa manière de travaille et son rythme. Malgré les effets spéciaux, Midnight special n'est pas le typique film sci-fi. Malgré la poursuite dès deux côtés. ce n'est pas un film d'action. Et malgré la tension provoqué, ce n'est pas non plus un thriller. C'est à dire, même si Nichols a tous les ingrédients, la façon dont il a crée son oeuvre provoque que son style dépasse les codes de n'importe quel genre de cinéma. Midnight special est un film d'auteur sans étiquettes.

    D'abord, la structure du scénario n'est pas l'habituelle des films de persécutions. La confusion domine la première heure du film jusqu'à l'apparition de la seule star d'Hollywood au rencontre des trois fugitives. Ensuite, un twist suivi de la seule explication donnée par le récit provoquent que le film suive un autre chemin. Ici on arrête de se demander par rapport au passée inconnu des personnages pour commencer à se préoccuper pour si les protagonistes arriveront là où ils veulent.

    Il ne s'agit pas d'un twist de la trame, mais aussi de l'esthétique. Jusqu'à ce point-ci le film était noyé dans l'obscurité et tout d'un coup, il sort à la lumière accompagné de belles scènes, comme si le sujet du film s'éclaircissait. Cette course vers un point exacte rappelle à Spielberg, concrètement à Rencontres du troisième type, aussi avec une fin fascinante et des construction architectoniques soignées au détail qui nous font nous poser beaucoup des questions que l'humanité n'arrivera jamais à répondre.

    On disait que Midnight special n'était pas un film lambda de sci-fi, car après les génériques la seule histoire qu'on arrive à boucler c'est le drame des parents qui doivent accepter qu'un jour leur enfant partira de leur nid. Les émotions se débordent malgré le froideur, encore une fois, pareil que la femme craintive que son mari devienne fou dans Take shelter, où l'adolescent déçu avec la conduite des adultes vers la fin de Mud."

    Encore plus de fautes et d'erreurs dans la critique en entier si vous cliquez ci-dessous.
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2016
    Film porte par une musique hypnotique et un scénario sans faille de bout en bout .
    Il y a des clins d'œil à Splieberg , notamment le personnage de Paul Servier .
    Le côté chef d'´oeuvre vient du fait que j'ai été encore plus convaincu à la deuxième vision , la tension ne se relâche jamais et il n'y a aucune mièvrerie , l'aspect sectaire est
    totalement crédible .
    Il y a plusieurs scènes cultes , notamment la scène du petite garçon vu sur fond blanc assis et debout qui fait furieusement penser à du Kubrick . Le son de la voix du garçon y est très travaillé avec un aspect métallique . Une réussite .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2016
    Voilà pourquoi j'aime le cinéma et en particulier pourquoi j'aime le genre fantastique / SF : parce que c'est un formidable vecteur pour aborder les relations humaines, à l'image d'Interstellar, qui n'est pas qu'un film sur l'exploration spatiale...

    Ici, peu d'actions, très peu d'effets spéciaux. Mais vous êtes bien dans un film fantastique ou SF, et c'est là où réside le talent d'un cinéaste et des acteurs : ne pas avoir besoin d'actions / d'effets spéciaux pour porter le message de votre film.

    Vous l'aurez compris, le scénario et la mise en scène sont très bons (avec une tension présente tout au long du film, à l'image de Sicario ou Prisoners).
    Les acteurs sont excellents : Michael Shannon (que j'ai découvert dans Man of Steel, mais qui est surtout à voir dans 99 Homes), Joel Edgerton, Kristen Dunst et Adam Driver (bien meilleur ici que dans SW 7).

    Enfin, la BO est tout simplement sublime et c'est pour moi l'une des caractéristiques d'un très bon film SF (à l'image d'un Hans Zimmer).

    Bien qu'issu d'un grand studio (WB), le film ne semble pas avoir une diffusion très large (vu dans un cinéma Pathé car non projeté dans un Méga CGR). Je doute qu'il reste très longtemps à l'affiche, alors n'hésitez pas, même si vous n'êtes pas fan du genre SF, vous passerez un très bon moment grâce à ce long-métrage qui vous transporte.
    ArryHermioneRonouchet
    ArryHermioneRonouchet

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2016
    Après le poétique – et fichtrement réussi – "Mud", Jeff Nichols nous propose "Midnight Special". Le nom et l’affiche du film ayant suffi à placer mes attentes au plus haut niveau, j’étais quelque peu déçu à la sortie de la salle… Moins psychologique que ses précédentes œuvres, mais plus grandiose, le long métrage se révèle tout de même être assez incroyable !
    Tout dans "Midnight Special" intrigue, questionne, fascine même parfois, de son intense séquence introductive à son dénouement grandiose - mais bien creux. Nous sommes invités à suivre le personnage d’Alton, enfant doté de pouvoirs étranges, et dont l’origine demeure floue. Clairement, le garçon est pour moi la plus grande force du film : finement écrit et joué, il exerce un magnétisme saisissant dû au mystère qui l’entoure. Mais s’il incarne la grande interrogation et fascination du scénario, c’est la notion de famille qui est surtout abordée et traitée avec originalité et épure. Michael Shannon fait du Michael Shannon et m’a convaincu dans son rôle brut et taiseux… Ce qui n’est pas le cas de Kirsten Dunst, sans relief et fade – peut-être pas aidée par son faible personnage. S’ajoutent à la prestation de la demoiselle pour me décevoir un certain manque de rythme qui pêche quand on cherche à nous conter une odyssée fiévreuse, et des arcs narratifs tellement épurés qu’ils m’ont paru totalement inutiles malgré leur potentiel – Spoiler Il convient tout de même de mentionner une bande originale envoûtante qui colle parfaitement aux sublimes images de nuit que Nichols parvient à saisir et qui parsèment le récit ci et là, empreintes comme toujours chez l'artiste du poids d’une nature maîtresse et splendide.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Le nouveau Spielberg ??? mdr. Niais à souhait, ce nanar navigue et sombre au gré d'un scénario bâclé. Mélange malhabile de Rencontre de 3e type E.T. 1 soupçon de ID4 plus quelques ingrédients volés ici et là, le tout sans aucun talent... reste un téléfilm sans ambition. Ennui mortel.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mars 2016
    J'avoue avoir du mal à comprendre l'unanimité des critiques devant ce film certes beau mais totalement vide. La supercherie est découverte au bout d'une heure où le cinéaste, se rendant sans doute compte qu'il n'a rien à dire, en fait des caisses (comme pour tout bon blockbuster).
    Le pitch tient en une ligne (et encore, faut écrire gros) : un enfant extraterrestre veut rentrer dans son monde et le film consiste à l'amener du point A au point B. Voilà, c'est tout. Etait-il besoin de tout le talent du cinéaste (il en a, c'est sûr) pour raconter ça ?
    Tout le reste est totalement débile et aucune question n'a de réponse (le cinéaste maîtrise à moitié seulement l'art de l'ellipse) : pourquoi l'enfant est là ? pourquoi la "secte" continue d’égrener les coordonnées données par l'enfant lors de leurs "messes" ? pourquoi les USA cryptaient-ils ces données et comment les avaient-ils récupérées ? etc. etc. Bref, le film débile du mois.
    Rendez-nous Ridley Scott !!! (celui des années 80)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 avril 2016
    une très belle écriture cinématographique, l'histoire n'est pas originale mais par contre son traitement est à fois surprenant et innovant, le rythme est soutenu et l'interprétation impeccable
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