Avis : La French - Page 8

Une grosse daube, avec des longueurs ,un mauvais jeu d'acteurs sans crédibilité Marseille n est ps suffisamment présente on s ennuie

De gros moyens mis en place, pour parfaitement retracer l'assassinat du juge Michel. Tout est travaillé de façon à rendre ce récit le plus réaliste possible. La documentation nécessaire pour la réalisation renforce la crédibilité de ce duel entre un Dujardin et un Lellouche tous deux très bons. Un film qui peut servir de complément à French Connection, pour approfondir sa curiosité sur cette traque aux trafiquants ayant principalement secouée Marseille et les Etats-Unis des années 30 aux années 70. Très bon dans l'ensemble.

Il y a eu peu de film sur la French Connection, on se souviendra surtout celui de William Friedkin sorti en 1971, qui fut salué par les critiques en raison de sa réalisation exemplaire avec son aspect documentaire ainsi que d'une course poursuite d'anthologie qui figure encore parmi les meilleures du cinéma ainsi qu'un casting de grande classe. Sa suite qui était assez réussi dans l'ensemble restait néanmoins en dessous et il aura fallu attendre ensuite presque 40 ans pour ravoir un film sur la célèbre filière de cocaïne. Cette fois-ci c'est le jeune réalisateur Cédric Jimenez, qui signe ici son deuxième film, qui s'attaque à La French après avoir réalisé un film à la mise en scène assez originale, Aux yeux de tous, même si je ne peux pas dire ci celui-ci était réussi ne l'ayant pas vu. Néanmoins les producteurs ont eu assez confiance en lui pour lui fournir le budget nécessaire à un tel film et je dois dire que la reconstitution des années 70 est vraiment réussi, que ce soit l'ambiance, les costumes, les décors, etc. Tout est impeccablement retranscrit et on s'y croirait presque. Sinon pour le scénario celui-ci s'inspire très largement de fait réel en racontant l'histoire vraie du Juge Michel, ici pareil le travail de recherche est impeccable pour corroborer un maximum à la réalité même si évidemment le film à une vision plus romancé des choses et que certains événements ne sont que de la pure fiction. Après même si la trame narrative est vraiment plaisante à suivre et est captivante malgré le faite que l'on sait comment tous cela se termine mais ça rajoute un aspect tragique à l'ensemble. Néanmoins le film souffre de nombreuses erreurs d'écritures notamment en début de film ou, se devant faire de l'exposition enchaîne les dialogues explicatifs pour ne pas prendre le spectateur, sauf que voir les personnages se répétés des choses qu'ils sont déjà sensé savoir a quelque chose d'assez grossier et fait que l'on met bien 20 minutes à vraiment se plonger dans le film. Ensuite le film souffre de quelques longueurs en raison d'un rythme qui fait beaucoup trop d'aparté pour se plonger dans les vies sentimentales de ses protagonistes sauf que les personnages féminins ne sont clairement pas à la hauteur du reste en raison de nombreux clichés les caractérisant. Même si du coté du juge cela à une certaine pertinence et une utilité, du coté du parrain cela ne sert à rien tellement cette relation brasse du vide. Le casting sinon est plutôt bon mais pas aussi transcendantal pour un film qui se veut être fait pour ses acteurs, Gilles Lellouche est vraiment très bon mais parfois il tombe trop dans la caricature ce qui fait que j'ai parfois du mal avec son jeu, Benoît Magimel avait un personnage intéressant mais il n'en fait pas grand chose et n'a pas vraiment la place pour le développer, Guillaume Gouix est plutôt bon dans le rôle du flic mais on ne le voit pas assez tandis que Céline Sallette s'en sort vraiment bien jusqu'à la scène finale ou elle surjoue beaucoup trop et n'est plus crédible et Mélanie Doutey ne fait que tapisserie et n'a rien à jouer. Donc avis assez mitigé pour la plupart même si dans l'ensemble ils font un bon travail, le seul qui emporte l'adhésion ici c'est Jean Dujardin dans son meilleur rôle. Il est impérial, retranscrit les troubles de son personnage à la perfection et en plus il est d'une classe absolue. Il crève l'écran éclipse les prestations des autres acteurs, il prouve véritablement que c'est un grand acteur français qui est d'ailleurs meilleur chez nous que lorsqu'il s'exporte Outre-Atlantique. Pour la réalisation j'ai déjà parler de l'impressionnant travail de reconstitution mais on peut aussi noter une BO d'époque vraiment bien choisi qui met encore plus dans l'ambiance. Pour ce qui est de la mise en scène de Cédric Jimenez elle se montre assez inégale. Même si l'aspect documentaire est plutôt sympathique est que certains mouvements de caméra sont ambitieux et maîtrisés comme ses plans séquences efficaces et tendus lors des scènes d'actions, le reste peine à être à la hauteur, Jimenez veut toujours que sa caméra soit en mouvement ce qui devient assez vite agaçant et pénible pour les yeux et le film s’essouffle assez vite notamment dans son troisième acte qui ne fait que recycler les idées de mise en scène du début du film et qui peine à mettre de la tension et de l'émotion dans la scène de l'assassinat. Cette scène arrive en plus comme un cheveu sur la soupe, elle est maladroitement mis en scène et la découverte du corps par la femme manque d'émotions par des choix de cadrages étranges et une direction d'acteurs approximative. C'est dommage que le film rate une scène aussi capitale et que à cause de cela le récit manque cruellement d'émotions. Mais en même temps Jimenez est encore débutant et il est clair qu'il se cherche encore, il essaye pleins de choses, parfois cela fonctionne d'autres fois non mais globalement son film est correctement emballé et fais le travail admirablement. En conclusion La French est un bon film qui prouve que les français sont vraiment doué pour faire des polars stylisés et ambitieux. Même si il est clair que l'on n'est pas au niveau des américains dans le style et en France des types comme Fred Cavayé ou Jérôme Salle font mieux mais pour un jeune réalisateur Cédric Jimenez s'en sort avec les honneurs et pourrait vraiment avoir une filmographie intéressante et il est clair qu'il est à suivre de près. De plus le film fait un bon travail de mémoire pour une histoire pas nécessairement connu de tous et permet de rendre un bel hommage à un homme droit et intègre campé par un impeccable Jean Dujardin.

même si on connait l'histoire, c'est une surprise ....La reconstitution de l'époque est parfaitement maitrisée que ce soit au niveau des décors, des voitures, ou encore des musiques....Quelques scènes de discothèques illustrent cette maitrise....Mais selon moi, de tout le film, le plus fascinant sont les dialogues dont l'humour second degré fait parfois d'authentiques étincelles.....Que dire aussi du jeu d'acteurs de Lelouche et Dujardin, et de tous les acteurs où l'on sent beaucoup de professionnalisme et de facétie....c'est un films sur les filières de la drogue dans le Marseille des années 70.......le plaisir des acteurs se ressent.....L'écho au film French Connexion est très réussi et on ne sent pas le temps passer....A voir

Si ce n'est un effet dramatique utilisé à la fin et qui fait un peu kitch et pas réaliste alors que le reste du film l'est, je n'ai pas grand chose à reprocher à ce film. Les 2h15 passent très bien, c'est très bien interprété (sans surprise au vu des acteurs) et l'intrigue est très intéressante. On a un polar français qui prend des leçons des films américains pour n'en garder que le meilleur et conserver une identité française. En conclusion, j'espère que ce film va fonctionner parce que le cinéma français commence à se réveiller et il faut l'encourager.

Un nouveau film français assez réussi qui retrace la traque de Zampa et ses acolytes par le juge Michel, un homme qui est prêt à tout pour arrêter ce gros trafic de drogue, jusqu'à lui coûter sa vie. C'est une sorte de film mafieux à la française dont la réalisation est bien menée. Bien sûr, on n'est pas dans un film à l'américaine, mais pour la France, c'est vraiment pas mal. L'histoire est bien reconstituée, les rebondissements sont présents et le duo d'acteur Dujardin/Lellouche fonctionne à merveille, comme d'habitude.
J'ai eu un peu de mal à voir Lellouche comme le patron de ce réseau, mais il m'a convaincu au fur et à mesure de l'histoire.
Il manque cependant un peu d'émotion à ce scénario et certains personnages ne sont pas assez développés et ne font que « décors » autour de ce film, comme Mélanie Doutey par exemple.
Une bonne réussite tout de même.

le film s'inspire (très, voir trop) librement de faits réels... franchement autant changer les noms des personnages et de faire un film quelconque sans références "historiques". ça n'a que trop peu de rapports avec la réalité, quand on connait l'histoire on comprend mieux certains passages que ceux qui sont venus sans la connaitre. le film est par ailleurs assez mal filmé, les plans fixes, ne sont pas fixes, à croire que le caméraman avait parkinson!
si vous connaissez l'histoire de la french connection et de l'assassinat du juge Michel (paix à son âme), dirigez vous vers les vrais documentaires bien plus palpitants que ce film navrant.

Du Scorsese à la french !!! Dujardin y est impeccable, lellouche y est juste parfait. Un film de gangster comme on aimerait en voir plus souvent... Ne pas oublier la BO, du grand, du beau film !!!!

Très bon film, captivant, réellement bien fait. On a plaisir à replonger dans le Marseille des sixties et redécouvrir le tandem Lellouche Dujardin au sommet de leur art.
A voir impérativement!

Le combat du juge Michel contre la pègre marseillaise.
Jean Dujardin & Gilles Lellouche exceptionnels.

Ce qui se veut probablement un thriller à la française n’est en réalité qu’un médiocre téléfilm, insupportablement et inutilement long. Les inconditionnels du tandem de faux-jumeaux DUJARDIN-LELLOUCHE se délecteront certainement de leurs mimiques et grimaces, supposées exprimer l’indicible, les autres auront le choix d’en rire ou de sérieusement s’agacer. Si l’on ajoute des plans absurdes sur Notre Dame de la Garde, qui reviennent régulièrement pour nous remémorer, sans doute, que l’action est située à MARSEILLE, des séquences interminables et assourdissantes de boîtes de nuit, habitat préféré des voyous, comme chacun sait, des cadrages ineptes, des cadavres généreusement distribués au hasard, des comédiens s’efforçant d’adopter , sans y parvenir, l’accent local (Benoît MAGIMEL, entre autres) on ne doute pas un instant d’être plongé dans un brouillon de film, jamais mis au net. Malgré tout, n’oublions surtout pas Feodor ATKINE, censé incarner Gaston DEFERRE maire de MARSEILLE puis ministre de l’Intérieur : son numéro surpasse dans le grotesque tout ce qui avait été tenté sur le sujet, y compris par les défunts Guignols de l’info, un record !

Très bon film, bons acteurs évidemment, bien filmé, bonne musique. Tout y est. L'histoire aussi..Je recommande

Outre la remarquable reconstitution du Marseille des années 1970, ce thriller doté d'un budget de 20 M€, palpitant pendant plus de deux heures, mélange subtilement les séquences d'action et des scènes plus intimistes. On s'attache à la lutte à laquelle se livrent les deux hommes, Dujardin et Lellouche formidablement investis dans leurs rôles, dans ce Marseille ensoleillé et explosif. Un peu comme dans un autre fameux polar marseillais, « Borsalino », avec Delon et Belmondo. On les avait tant aimés...

Le cinéma français aime bien les histoires de flics, de juges et de malfrats. Avec un sujet en or comme le destin tragique du juge Michel, héros de mes premiers JT, je pouvais espérer un grand film. Hélas, quel gâchis. A part Dujardin qui campe un juge Michel crédible, les acteurs ne suivent pas. Lelouche - mais quand va-t-il arrêter de faire des films? - atteint des sommets d'incompétence et personne ne croit à son interprétation ratée du voyou sadique et cruel dehors, mais tendre et compréhensif une fois passé le seuil de la porte. Même la rencontre romancée entre les deux ennemis est mal venue. Alors qu'elle se veut une référence au cinéma US friand de ces confrontations viriles, elle n'est pas attendue, simple fruit du hasard, ne présente aucune intensité dramatique et surtout n'a aucun impact sur la suite du film. Quand au scénario, encore une fois, il est plat comme l'électroencéphalogramme de Michael Schumacher et se contente de juxtaposer des scènettes, sans film rouge, sans évolutions de personnages. Deferre , maire, lui retire le dossier; Deferre ministre lui rend le dossier; trop décousu. A cela s'ajoute une réalisation ridicule qui, par exemple, multiplie est interludes musicaux interminables entre les scènes. La fin est pitoyable avec une double lecture des derniers instants du juge. D'un côté, lui, sur sa moto, remontant le long de la corniche, et de l'autre sa femme, dans la cuisine, brusquement envoûtée par un terrible pressentiment. Elle se précipite, cours au ralenti, hurle en silence, que de clichés. Un seul point positif, la reconstitution du Marseille des années de plomb, savoureuse, avec les képis et les R16, pour le coup on si croirait. Vraiment, on comprend la famille du juge assassiné, sa bravoure méritait un bien plus bel hommage.

Que ce soit consciemment ou non, La French renvoie aux grands polars qui ont marqué l'histoire du cinéma américain. Lorsque l'on se retrouve devant le film, il est impossible de ne pas penser à des réalisateurs tels que Sydney Lumet ou encore Martin Scorsese. Le parallèle est d'autant plus justifié que la confrontation entre les deux protagonistes se calque sur celle, mémorable, de Heat. La French a donc pris soin de digérer toutes ces références pour les appliquer de manière soignée à la véritable histoire du juge Michel et en extirper, à partir d'un fait réel, un objet cinématographique.

Le long-métrage de Jimenez se distingue cependant de ces polars sur de nombreux points, notamment un en particulier : l'émotion. Ici, les scénaristes ont mis un point d'honneur à caractériser leurs protagonistes, à leur dessiner des contours précis ainsi que des failles. Autre point contribuant grandement à l'identité du film : la bande originale. Excellente et éclectique. C'est peu de dire que La French a soigné son ambiance musicale : tour à tour, ce sont Lykke Li, Gainsbourg, Mike Brant et bien d'autres qui viennent poser leurs partitions sur la pellicule.

On pourra cependant regretter que Cedric Jimenez ait cédé à la mode de la caméra portée permanente pendant tout le film. Mais même si le film comporte quelques maladresses de réalisation, La French s'inscrit pleinement dans la lignée des polars américains qui ont fait date, tout en se payant le luxe d'avoir sa propre identité.