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    Loin des hommes
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    3,9
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    LBDC
    LBDC

    85 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2015
    (...) Par son sujet et son traitement LOIN DES HOMMES rappelle les films de western. Daru, simple instituteur, se voit confier un prisonnier, Mohamed, qu’il doit escorter au village le plus proche (à plusieurs jours de marche) où il sera jugé et mis en prison. D’abord réticent et prêt à le laisser filer, Daru prend conscience, après l’attaque de l’école où il loge, que Mohamed risque d’être assassiné par des hommes avides de vengeance s’il ne fait rien. L’habitation est encerclée par des hommes armés. Durant cette séquence la caméra reste à l’intérieur et accompagne Daru tandis qu’il riposte par des coups de fusils. Une scène qui peut évoquer de nombreux western américains, notamment la fin du film de John Huston, Le Vent de la plaine (1960). Pour faire face à une horde d’indiens, les héros du film se réfugient dans une petite maison et doivent riposter aux vagues successives. Audrey Hepburn interprète une indienne adoptée en secret dès son plus jeune âge par une famille de blancs. Le racisme traité dans le film et le personnage d’Hepburn rejetée par les blancs pour ses origines et qui ne se considère pas comme une indienne prend écho dans le film de Oelhoffen. Cette scène de fusillade qui conclut Le Vent de la plaine, apparaît dans LOIN DES HOMMES comme le point de départ du film.

    Au centre de cette intrigue il y a le lieu : l’Atlas. Une chaîne de montagnes rocheuses et arides qui traverse le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, que les deux protagonistes vont devoir parcourir. En dépit de conditions difficiles de tournage David Oelhoffen et son équipe sont parvenus à obtenir une très belle image. Le réalisateur place sa caméra au meilleur endroit et capte une lumière naturelle resplendissante. En utilisant cet immense paysage il isole ses personnages dans un espace infini. Le réalisateur alterne parfaitement entre proximité avec les acteurs et plans de très grand ensemble où ses personnages viennent se perdre dans le désert. Une manière de placer Daru et Mohamed au cœur des événements tout en indiquant leur refus d’y participer.

    L'intégralité de notre avis à propos de LOIN DES HOMMES, sur Le Blog du Cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 mars 2015
    Présenté au Festival de Venise l'an dernier, Loin des Hommes est une libre adaptation de la nouvelle de Camus , L'Hôte.Il met en scène Daru, ancien militaire haut gradé devenu instituteur dans une petite école de montagne. Elle est si isolée, c'est un minuscule point blanc perdu dans l'Atlas, magnifique et redoutable. La guerre d'Algérie s'insinue lentement dans les villes et c'est dans ce contexte d'incertitude et de violence que Mohamed est amené à l'école, les mains liées. Sur la magnifique bande son signée Nick Cave et Warren ellis, nous suivons les deux hommes qui partent à pieds à la rencontre de leur destin. "Loin des Hommes", c'est la distance physique qui les sépare des habitants des villes et villages, mais aussi l'absence de contact humain au premier sens du terme. Dans une scène d'une sensualité bouleversante, Daru va d'ailleurs se rendre compte à quel point il vivait reclus.

    Mohamed et Daru semblent avoir si peu en commun, si ce n'est l'attachement à un pays au bord du gouffre et leur envie de ne pas choisir de camp. Oelhoffen signe la un magnifique western philosophique sur la solidarité, le courage et la liberté. Et il offre à ses deux acteurs principaux, Viggo Mortensen et Reda Kateb, des rôles mémorables. Loin des Hommes est un film visuellement très réussi, mais aussi d'une grande sensibilité et dont on brûle de parler tout de suite après le générique de fin.

    Une dernière précision : si vous êtes un peu sensibles aux scènes d'adieux, prévoyez le (petit) paquet de mouchoirs et le mascara waterproof.

    En Bref : 18/20. Acteurs : magnifiques (et pas seulement parce que c'est Viggo Mortensen!) Musique : magnifique. Film : bah...
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Voila un beau duo que forment Rédaction Kateb et Viggo Morgenstern. Je crois que le film nous renseigne sur cette époque de l'émergence de la guerre d'Algérie. Il nous montre également la possible rencontre de deux êtres, qui n'appartienne pas à la même communauté et qui vont pourtant nouer une amitié solide, qu'ils n'avaient pas prévue et qui résultent d'affrontements partagés, de désaccords et d'une traversée du pays, le leur, chacun â sa manière, et dans lequel leurs places sont menacées. Que Camus ait inspiré le scénario ne gâche rien à ce récit. "On n'en est plus à apprendre à lire, on en est à vous foutre dehors", peut-on entendre dans la bouche d'un autre personnage. Phrase terrible qui résonne avec l'actualité du mois de janvier. L'écrit n'est plus une priorité, on peut même prendre les armes, plutôt qu'apprendre à lire. "Loin des hommes" nous montre que l'autre différent n'est pas l'ennemi, qu'on veut nous faire supposer qu'il est. Un film d'hommes, où l'apparition de personnages féminins est rare...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 423 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2020
    Loin des hommes démarre lentement ce qui n'était pas un problème. L'ambiance du film ne m'a pas capturé tout de suite j'ai donc reporté le visionnage de la seconde moitié. Mais ça ne s'est pas amélioré ça a empiré. Plus je devais assister à des conversations sentimentales entre les deux personnages principaux moins je pouvais m'intéresser à leur vie ou à leur histoire. Le film semble essayer d'utiliser tout désert, musique, histoire pour nous faire sentir désolé pour Mohamed et souligner avec Daru mais cela n'a tout simplement pas fonctionné pour moi. La majeure partie du film semble parler des deux compagnons regardant dans le vaste paysage avec un regard mélancolique sur leurs visages. Le dernier film de Mortensen que j'ai regardé portait sur un personnage masculin qui devait conduire son fils un jeune garçon à travers un scénario post-apocalyptique en sécurité. Il était à peine regardable en raison de son assaut sentimental. Ce film est le même juste que ca se passe dans le désert algérien...
    romain G.
    romain G.

    12 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2015
    Techniquement le film est réussi : beaux paysages, beaux acteurs, un rythme propice à la réflexion et la la profondeur.

    Sur le fond, le réalisateur tombe malheureusement dans le piège du parti pris. Loin des Hommes devrait signifier "au dessus des Hommes". Or ce qui est à la base une nouvelle philosophique d'Albert Camus (L'Hote, que je vous invite à lire pour comparer, elle ne fait que quelques pages, vous la trouverez rapidement sur Google), déborde vers une critique de la France coloniale, avec plusieurs inexactitudes historiques (pour ceux qui connaissent un peu la question) et une vision partiale. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Une libre interprétation de Camus ne pouvais donner qu'un beau film si il était entre des mains expertes et des acteurs rares. C'est ce que nous promet ce film et effectivement pari tenu car c'est véritablement une gifle. L'histoire de deux hommes, deux braves, prit dans la tourmente d'une guerre qui les dépasse et qui dépasse tout le monde, les combattants eux mêmes. Une guerre civile plus qu'une guerre étrangère, et cette terrible impression que les deux peuples qui se battent là sur la terre qui fut le dernier recours de la France pendant le second conflit mondial, sont deux peuples si proches, si voisins, si frères que l'ont pourrait penser à un seul et même peuple. Las... L'histoire est passé la dessus et ce très beau film desservi par deux acteurs magnifique nous apporte son lot de dilemmes criant, sommes nous français, algériens, les deux ou juste humains ? ... Comme je l'ai dit, il s'agit d'une histoire de deux hommes, qui n'ont en commun que la douleur et c'est cette douleur qui va les rapprocher et faire d'eux plus que des frères.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2016
    Merci à Viggo Mortensen d'avoir participé à cette réalisation française sur l'adaptation d'un roman d'Albert Camus. Un très bon moment de cinéma, très tendre et humaniste où l'on retrouve un professeur ancien commandant de l'armée qui guide un "prisonnier" vers un choix inévitable à prendre. Génial !
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Une adaptation très libre de ''L'hôte'', une nouvelle d'Albert Camus.
    Dans l'Atlas algérien, au tout début de la guerre d'Algérie, la rencontre et la fuite d'un instituteur et d'un paysan assassin.
    Les paysages sont austères et beaux, bien filmés, les acteurs, justes. Rendre compte des tensions du pays pendant cette période sous une forme proche du western est intéressant et fonctionne bien.
    Mais certains choix du réalisateur sont gênants… D'abord, même si Viggo Mortensen joue bien, il n'est pas très crédible comme instituteur pied-noir d'origine espagnole. Ensuite, Oelhoffen place l'action en novembre 1954, au moment de Toussaint Rouge, le tout début de la guerre d'indépendance, mais il n'hésite pas à nous montrer des maquisards en grand nombre, organisés et bien équipés, ce qui ne me semble pas conforme à la réalité d'alors.
    Le film vaut cependant d'être vu, mais je préfère de loin l'adaptation, plus fidèle, que J. Ferrandez a faite en BD de la même nouvelle d'Albert Camus (''L'hôte'' chez Gallimard), même si ce n'est la meilleure bande dessinée de Ferrandez.
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2015
    S.Leone nous a si souvent fait kiffer le western spaghetti que je ne résiste pas à la tentation d'un clin d'oeil d'amateur pour qualifier cette toile en inventant la catégorie "western couscous". Laissez-vous tenter, c'est nouveau, ça vient de sortir !
    David Oelhoffen est français, malgré ce que pourrait laisser supposer son patronyme. En lisant deux trois trucs d'internet sur lui, j'ai d'ailleurs découvert qu'il avait co-écrit le scénario de SK1, que j'ai bien aimé.
    Oelhoffen, donc, s'est senti accroché par la lecture d'une courte nouvelle ("L'hôte") dont l'auteur est pour le moins crédible sur la question algérienne, puisqu'il s'agit d'Albert Camus, mais si mais si.
    Ca fait beaucoup de bonnes références, et pour la distribution aussi y a du beau monde dans les deux rôles principaux : Viggo Mortensen que j'ai tant aimé dans "La route" et Reda Kateb qu'on a vu récemment en toubib convaincant dans "Hippocrate".
    Comment voulez-vous après ça que le film soit une daube ? Et de fait, c'est loin d'en être une !
    Au fin fond de l'Atlas algérien en 1954, Daru est un colon français, instituteur solitaire épris de sa mission pédagogique dans son école bâtie au milieu de nulle part, perdue dans un paysage lunaire de monts rocheux et de cailloux. Il se voit obligé de convoyer vers la ville la plus proche un prisonnier coupable d'homicide, Mohamed, pour qu'il y soit jugé. Il faut marcher une journée sur une piste montagneuse. Gare aux mauvaises rencontres : le soulèvement populaire a commencé, les fellagahs ont pris les armes et le maquis. Les doigts ont tendance à être un peu nerveux sur la gâchette, en ces temps troublés.
    Commence donc un long cheminement qui sera pour les deux hommes l'occasion de chercher à se connaître, et dans la confrontation avec le danger de se révéler aussi dignes d'estime l'un que l'autre.
    C'est un film magnifique, contemplatif selon moi malgré les scènes d'action crûment filmées. Et c'est l'âme humaine qu'il contemple et donne à contempler, en plus des grandioses paysages du rude Atlas. Par delà la notion de race, l'âme humaine, ses pulsions et ses aspirations essentielles : instinct de survie, soumission à des lois, sens de l'honneur, désir brut, que sais-je encore...
    Un seul bémol, puisqu'il est question de désir : comme dans certains (je dis bien certains) des meilleurs westerns, c'est une histoire d'hommes et les femmes ont peu leur part à dénouer dans le fil du film. Ici elles ne sont pas présentées sous leur meilleur jour, loin s'en faut ! Si Camus les avait mises dans le rôle qu'elle tiennent ici, ça n'aurait pas fait de lui un grand féministe, je dirais. J'ai d'ailleurs relu "L'exil et le royaume", pour en avoir le coeur net. La nouvelle "L'hôte" y tient une place discrète du fait de sa brièveté mais c'est une de mes préférées. Or, j'ai eu beau chercher, Camus n'y a mis aucun personnage féminin...
    A bien y réfléchir, les développements ajoutés par Oelhoffen et son équipe au scénario, par rapport à la trame très simple de cette nouvelle minimaliste, qui se termine dans le livre quasiment où elle commence dans le film, sont tous assez bien vus à mon sens. Sauf peut-être précisément cette courte intervention de quelques femmes dans le film. Enfin ce n'est que mon avis d'admirateur de Camus. Je laisse chacun juger sans en dire plus ...
    Quant aux acteurs, si l'étrange accent de Mortensen quand il parle français peut surprendre au début malgré sa discrétion, on l'oublie vite tellement il colle à son personnage, irradiant son magnétisme habituel sans aucune fausse note. Reda Kateb lui aussi s'affirme comme un tout bon, beaucoup plus qu'un faire-valoir en face de son aîné. C'est du lourd, ces gonzes.
    Chapeau bas, respect et toute cette sorte de choses.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    12 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2015
    Ce beau film, qui nous ramène aux premiers grondements de la guerre d'Algérie, est « librement inspiré » de deux textes d'Albert Camus, en particulier de sa nouvelle L'Hôte. Et si de fait il n'en respecte pas de très près la lettre, Loin des hommes en est fidèle à l'esprit, nous paraît très camusien dans son approche humaniste du contexte et des situations, dans son respect empathique de chaque individu et de ses motivations, dans son refus de juger trop vite, dans son souci de la nuance qui pourrait passer pour de la mollesse politique ou pour un manque de conviction anti-colonialiste… mais ce serait injuste : la vision du film suffira à vous en convaincre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Un film rempli d'humanité qu'il fait bon voir en ces temps difficiles, tristes et violents... David Oelhoffen m'a complétement embarquée dans son histoire grâce à des images à vous couper le souffle, grâce à une direction d'acteurs parfaite, grâce à une musique sublime, grâce à Camus... Merci Mr Oelhoffen, vous êtes un grand.
    Damien H.
    Damien H.

    13 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2015
    Un sentiment mitigé sur ce film.
    La première moitié est d'un ennui terrible, et la suite remonte sensiblement le niveau.

    Viggo Mortensen et Reda Kateb font un travail énorme dans ce film, où ils apparaissent dans presque chaque scène.
    Lartimour
    Lartimour

    10 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2015
    Très beau film, très belle histoire d'amitié entre deux hommes, sur fond de début de guerre d'Algérie.
    Au fin fond des montagnes algériennes, un instituteur français est chargé de remettre aux autorités locales, un paysan algérien qui a tué un cousin à la suite d'une querelle de village.
    Va s'en suivre un long voyage, avec de multiples aventures, le tout traité sur le mode du western, avec des paysages magnifiques. Tout cela est encore rehaussé par une superbe musique.
    Mais, livrer à la police un homme pour qu'il soit exécuté va à l'encontre de ses convictions. L'algérien lui, pense qu'il mérite le châtiment.
    Alors il ne faut surtout pas manquer la fin, pour avoir l'épilogue de ce drame cornélien.
    Viggo Mortensen est extraordinaire, et Reda Kateb nous montre une fois de plus, après "Hippocrate", qu'il est un grand acteur.
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    10 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Très beau film, excellent jeu des acteurs, très beaux paysages, très beau récit inspiré de L'hôte, texte d'Albert Camus dans son livre L'exil et le royaume. Finalement une belle incitation à lire ou relire l'ouvrage de Camus pour connaître les pensées et sentiments de ces personnages. Je conseille chaudement ce film qui montre, comme l'étranger de Camus, que bien des pieds-noirs avaient une vie humble et très proche des algériens. En l’occurrence j'ai beaucoup de sympathie et d'admiration pour le personnage de Daru, instituteur dans une école isolée sur le haut plateau de l'Atlas. Si Albert Camus nous montre Daru qui rentre chez lui après avoir guidé son prisonnier, et le prisonnier qui se rend seul à son lieu de perdition, le scénario nous fait vivre des épisodes des premiers conflits de l'indépendance qui sont des apports qui nous heurtent. On a là les deux aspects du comportement des français, certains dans une attitude de service et d'autres dont l'armée défendant une propriété territoriale de la France et donc impitoyables avec les indépendantistes...
    le clunisois
    le clunisois

    8 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2015
    Avis aux spécialistes du" je le verrai à la télé": voilà un film qu'il faut aller voir sur grand écran, tant la qualité de la photographie est bonne. Ce "western de l'Atlas" est en outre porté par l'interprétation des acteurs, Vigo Mortenssen en tête. Librement inspirée d'une nouvelle de Camus, l'intrigue se déroule en 1954. Le contexte politique est évidemment présent, mais subtilement, ce n'est pas un film-dossier. C'est d'abord la rencontre de deux hommes qui nous est montrée, deux hommes que nous découvrons aussi petit à petit. Les personnages sont en effet tout sauf caricaturaux, ce qui nous change d'une grande partie de la production cinématographique actuelle. Amis cinéphiles, ne manquez pas "loin des hommes".
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