Avis : Les Boxtrolls - Page 4

Après le chef d'œuvre Coraline et le très bon L'Étrange Pouvoir De Norman, les studios Laika mettent pour la troisième fois leur science infuse pour nous concocter un petit film d'animation sympathique. Il s'agit de petites créatures nommés Boxtrolls (des trolls qui vivent dans des boîtes comme le nom l'indique) qui peuplent les sous-terrains de Cheesebridge, une ville dirigée par ceux que l'on appelle "les chapeaux blancs" vivants dans le luxe et l'amour du fromage. Ces Boxtrolls, appréhendés par toute la ville puisqu'accusés d'avoir enlevé et dévoré un petit garçon se retrouvent alors sous la menace d'une brigade anti-Boxtrolls. Le garçon et des amis devront alors rejoindre la surface pour empêcher ce massacre dû à une idée reçue qui réserve son lot de surprise. L'idée ingénieuse de ce film est belle et bien celle de la hiérarchie des classes dans cette ville imaginaire, créant alors un méchant assoiffé de pouvoir dans l'espérance de recevoir un jour un fameux chapeau blanc et d'avoir une place dans le cercle très privée de dégustateurs de fromages. On pourra penser que le pitch est un peu rocambolesque mais il n'en demeure pas moins divertissant et amusant par la morale qu'il traite, un bon exemple pour les enfants pour leur démontrer les effets d'une hiérarchie des classes marquée au sein d'une certaine monarchie (pas vraiment mais ça y ressemble fortement), et surtout par l'aspect visuel assez unique qu'il présente puisque les studios utilisent le procédé très complexe de la stop-motion, mélangé à quelques images numériques. Malgré toutes ces bonnes idées, le scénario se révèle assez simpliste et prévisible gâchant quelque peu le talent du studio en comparaison avec leurs deux derniers films. Il reste tout de même plaisant par certains hommages qu'il peut présenter puisque l'on pense fortement à Wallace et Gromit grâce à la constante allusion au fromage et bien sûr avec le même procédé de fabrication. Quant à la 3D, elle se révèle parfaitement fluide mais ne propose pas d'effets particuliers qui pourraient marquer les esprits. Dans tous les cas, Les Boxtrolls reste inférieur face à ses prédécesseurs mais propose un divertissement plaisant et une morale juste. En espérant que le studio Laika rencontre le succès au vu de leur situation financière assez difficile.

Une belle aventure ! L'animation n'a pas a rougir devant les grosse production.
Ils ont leur identitée propre.

Laika font des bons films en prenant des risques. Il ne vont pas dans le sens du courant pour plaire . La technique et epoustauflante, et l'histoire bien menée. Une belle surprise.

Ces petits bonhommes qu'une boîte habille sont laids mais attachants.

Les 1ères minutes les font apparaître comme des monstres sanguinaires mais on va vite les connaitre.

Les images et dessins sont juste incroyables et parfois, c'est une impression de film réel qui s'offre à vous.

J'ai adoré !

Un film vu complètement par hasard, et il est bien sûr oubliable ; bien évidemment le scénario est tout réchauffé, on a vu ce genre de récit une quinzaine de fois ; ce qui commence à être barbant. Sans tenir compte de ça, l'animation est horrible. Rien à rajouter.

Critique de "Les boxtrolls".
Ça m'a peut inspiré moi qui aime tant les films d'animation. Un film d'animation en stop motion destiné à un public adulte mais qui semble finalement trop pour les enfants. On voit les thèmes abordés tels que la différence des autres, comment se faire accepter des autres, la tolérance etc. Le scénario est bien trop basique et peu passionnant. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, ni drôles. Pour dire je n'ai pas vraiment ris. Décidément c'est pas ma tasse. 2/5

Aïe aïe aïe, coup dur pour Laika qui ne nous avait jamais préparé à une telle chute intellectuelle. Ils ont toujours su palier une technique impeccable avec des histoires intelligentes et matures mais Les Boxtrolls tombe dans les pires travers sur le deuxième point. On ne peut même pas dire qu'il emploi des ficelles narratives dépassées puisqu'elles n'ont jamais fonctionné correctement dans aucun film, Laika ne prend jamais la peine de les rendre cohérentes un seul instant, les incohérences scénaristiques sont légions. Le générique de fin apparaîtrait au bout d'une demi-heure si les personnages savaient se servir de leur cerveau et si le studio ne les faisait pas céder aux archétypes les plus étouffants à assister à l'heure d'aujourd'hui. C'est désespérant de voir ce studio en particulier accumuler autant de mauvaises idées en ayant connaissance des perles qu'ils sont capables de produire avec les moyens colossaux qu'ils ont à leurs disposition à ne pas gaspiller avec le temps qui leur faut pour aboutir un long-métrage. J'espère que ça leur servira de leçon.

Un film pour enfants qui raconte la vie de petites créatures gentilles qui se planquent dans des cartons. C'est moche comme les légumes qu'on voit à la télé en ce moment et c'est idiot, c'est nul.

Déjà quand on voit que c’est par les créateurs de Coraline, on peut avoir des doutes pour emmener des loupiots voir ce film. En plus, les premières minutes te font bien regretter d’avoir pris avec toi une petite et te disent que tu risques de passer une mauvaise nuit … Faut pas se mentir, ce n’est pas vraiment pour les plus jeunes d’entre nous et il faut des enfants un peu endurcis pour se faire à ce film d’animation.
Ce n’est pas vraiment qu’il fait peur, il est juste très glauque et parfois légèrement violent. De plus, du fait de l’animation stop-motion (pâte à modeler), les textures sont bien plus réalistes qu’autrement et renforce un certain dégout pour quelques personnages. Comme on peut le deviner, les Boxtrolls ne sont pas les personnages qui peuvent le plus impressionnés mais c’est bien le méchant de l’histoire, Trappenard, personnage sale, reboutant et ô combien glauque.
Passé tout cela, si le (ou les) petit(s) qui vous accompagne sont toujours réceptifs, le film se déroule dans cette ambiance pesante et sale pour finir, comme dans quasiment tous les films d’animation, par une apothéose qui devrait soit achever votre bambin, soit le consolider face au mal.
Bref, on est bien dans l’univers d’un Coraline et je dirais que c’est plus orienté pour les jeunes adolescents et les adultes même si les bambins présents dans la salle se sont bien remis de leurs émotions.
C’est en tout cas un bon film d’animation sans retombée et qui s’apprécie sûrement en étant un peu âgé.
Autre point, je vous conseille de rester pour la scène d’après générique animé car elle est non seulement sympathique mais instructive sur la façon de faire ce genre d’animation et ça ne fait pas de mal de rappeler que c’est énormément de travail.

Un excellent film d'animation. Une très belle fable malicieuse de l'époque victorienne marrante, délirante et hilarante.

Le studio Laika, formidable regroupement d’artisans habiles en créations Stop Motion, signe ici son troisième succès après Coraline et l’Etrange pouvoir de Norman. Les Boxtrolls, dirigé par le tandem Graham Annable et Antony Stacchi, s’affiche comme le plus exubérant, le plus coloré des films du studio. Parabole plutôt convaincante du rejet social, le dernier né des studios Laika s’adresse aussi bien aux petits qu’au plus grand, à son avantage. Relativement simple, le film n’en demeure pas moins subtil dans sa manière d’aborder une problématique concrète, avec une certaine habilité graphique et un humour bien plus subtil que celui déployé chez la concurrence. En somme, malgré le respect des codes stricts du film d’animations, voilà sans doute le film d’animation le plus mature de l’année fraichement écoulée.

Le Stop Motion offre une valeur artisanale indéniable aux Boxtrolls. Esthétiquement remarquable, quelque part entre le travail de Tim Burton et les plus colorés des films d’animation du moment, la légende de Manolo, notamment, le produit se visionne avec une certaine délectation. Les textures sont soignées, les détails expressifs sur les visages excellents, les décors très fins, suffisamment détaillés sans pour autant que la magie en soit définitivement balayée. L’ambiance musicale, là encore, bénéficie d’un savant dosage. Ni trop ni trop peu. C’est finalement ce qui caractérise la technique, la mise en scène du film.

Notons également la qualité de certains des personnages, charismatiques, notamment et plus précisément celui du grand méchant. Le bonhomme, pouilleux de son état, malhonnête et conspirateur parmi les plus rebutants dans le domaine du film d’animation, amène suffisamment de poivre et de sel au récit pour que celui-ci prenne des tournures parfois étonnantes. Il est vrai, en contrepartie, que beaucoup d’intervenants animés ne sont pas à la hauteur des rôles principaux. Par ailleurs, les fameux Boxtrolls, mignons comme tout, n’ont qu’une valeur mitigée, d’avantage un prétexte que de véritables participants à cette histoire. Accessoirement, la scène finale démontre l’inégalité entre les différentes bonhommes, sans compté sur une légère surenchère d’effets visuels en rapport au reste du film.

Voilà donc un film d’animation des plus convaincants. Touchant, drôle, bien réalisé, soigneusement narré, les Boxtrolls remplissent aisément leur contrat et réveillent les adeptes d’un tel cinéma artisanal ce faisant trop rare. Bien loin des autoroutes du succès sur lesquelles se déplacent les grosses firmes hollywoodiennes, Disney, Pixar ou encore DreamWorks, les studios Laika démontrent ici qu’il y a toujours de la place pour l’inventivité, ici conjuguée à une bonne vieille méthode de tournage qui depuis longtemps aura fait ses preuves. Dans l’attente de Shaun le mouton, pour ceux qui ça intéresse, combler le vide et découvrant les Boxtrolls. 14/20

Après deux excellents long-métrages, les studios Laika ont encore une fois assurés avec leur nouveau film, " Les Boxtrolls ". Dotés d'une créativité fascinante, ces petites créatures sont incroyablement attachantes ! Quant aux humains, ils sont gras et naïfs mais leur plus grand défaut est sans doute leur arrogance. Bref, vous l'avez compris, il s'agit un peu d'une lutte entre deux classes. Mais contre toutes attentes, les Boxtrolls avaient depuis toujours un enfant... Et bien-sûr, c'est ce qui va provoquer un enchaînement d'événements chacun plus catastrophiques que l'autre. Le scénario aurait pu être un poil développer pour correspondre au public adultes mais bon, après tout c'est un film pour les enfants. La mise en scène est comme toujours bluffante, l'animation des personnages est très fluide, un véritable délice visuel. Certaines scènes sont inutiles, elles auraient clairement pu être coupés pour être ajoutés aux bonus du DVD. La bande originale composée par Dario Marianelli correspond parfaitement au film, à l'instar d'un Danny Elfman il a su rendre vie à la ville en créant une ambiance sombre et lugubre.
Au final, " Les Boxtrolls " est un excellent film, rien qu'avec ses personnages il arrive à nous charmer.

Malgré une critique dithyrambique de l'ensemble de la presse spécialisée, le scénario n'est pas très innovant et la laideur des personnages rend tout processus d'empathie totalement impossible.
Il est du coup également très difficile de se pencher sur les points positifs de ce film d'animation.

Une drôle de box !
L'animation est fidèle au studio Laïka, mais le public adulte risque d'être déçu de ne pas retrouver le côté sombre des deux précédents films (Coraline et L'Étrange pouvoir de Norman).
Mais d'un autre côté les enfants se régaleront, le film d'animation Les Boxtrolls leur étant destiné.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !

Adapté d'un conte pour enfants, ce film d'animation tourné en stop-motion distille un scénario original, drôle, rythmé, remarquablement bien écrit et d'une inventivité folle, un graphisme de grande qualité et des personnages attachants.
Une totale réussite !