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    Violence et Passion
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    4,0
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 672 abonnés 12 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Peut-être le plus viscontien des films de Luchino Visconti qui a donnè au cinèma italien une orientation semblable à Elia Kazan pour le cinèma amèricain! Les deux metteurs en scène sont comparables à de nombreux points de vue: tous deux ont menè à bien des activitès thèâtrales et cinèmatographiques parallèles et prestigieuses, tous deux sont assez maîtres en l'art de diriger des acteurs (en vieil amateur d'art, Burt Lancaster est juste magnifique), tous deux sont fidèles à une vision similaire du mèlodrame conçu comme le reflet critique d'une sociètè et tous deux aiment ègalement conduire les situations exacerbèes! Cette tendance se fera encore plus visible chez Visconti qui passera de l'ètude des amours frustrès par un contexte historique dèfini à l'examen minutieux de noyaux familiaux comme dans cet admirable "Gruppo di famiglia in un interno". "Ludwig" est aussi traversè par l'obsession de l'homosexualitè, une des constantes de l'oeuvre de Visconti, que l'on retrouve aussi dans ce dernier coup de maître du cinèaste ("L'Innocente" est à part car c'est un hommage ambigu à D'Annunzio) qu'il tourna deux ans avant sa mort en 1976! Mise en scène d'une beautè foudroyante, images cadrèes comme des tableaux, ce film peut-être considèrè comme l'un des plus beaux de Visconti! Même si "Il Gattopardo" et "Morte a Venezia" sont au dessus du lot, cette adaptation d'un rècit d'Enrico Medioli n'en reste pas moins un film important du 7eme art (mais pourquoi diable Jean A. Gilli ne l’a pas citè dans « Le cinèma italien » aux èditions de la Martinière ?). Le spectateur est comme prisonnier d'un monde clos dont les fenêtres donnent sur une Rome magique, recomposèe par le grand dècorateur Mario Garbuglia qu'on ne prèsente plus (le chef dèco de "Il Gattopardo" et du "Waterloo" de Bondartchouk, c'ètait lui). Et puis quelle distribution de rêve dans un seul et même long-mètrage! Jugez du peu: Burt Lancaster, Helmut Berger, Silvana Mangano, Claudia Cardinale, Dominique Sanda! Dommage que Dirk Bogarde ou Alain Delon ne soient pas prèsents pour ce film testament car la cinquième ètoile ètait à portèe de main...
    Plume231
    Plume231

    3 406 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Même s'il réalisera encore un autre film avant sa mort, on peut considérer cette oeuvre comme le testament de l'immense Luchino Visconti.
    Difficile en effet de ne pas reconnaître en cet ancien professeur de sciences solitaire, atteint par la maladie et guetté par la mort Visconti lui-même. Identification renforcée par le fait que le réalisateur avait mis déjà beaucoup de lui-même dans la peau du prince Salina dans "Le Guépard" et que ces deux personnages ont un grand point commun c'est qu'ils sont incarnés par l'immense Burt Lancaster ; Burt Lancaster, la représentation de Visconti devant la caméra...
    Autre point commun, l'histoire du "Guépard" et celle de "Violence et Passion" racontent la fin d'un monde. Là l'action se déroule dans deux appartements romains l'un au dessus de l'autre du style XVIII-XIXe Siècle, mais contrairement à dans bon nombre de Visconti, ici les costumes ne sont pas d'époque vu qu'on est dans celle contemporaine et que cette dernière à travers plusieurs symboles (la destruction, la musique, etc...!!!) va mettre fin à une autre alors que même la guerre n'avait pas réussie à totalement la bouleverser.
    Outre Burt Lancaster, Visconti s'entoure d'autres habitués à l'instar d'Helmut Berger, Silvana Mangano ou encore de Romolo Valli, s'autorisant juste une touche de fraîcheur, bienvenue dans un ensemble très crépusculaire, avec la jolie Claudia Marsini.
    Bref Visconti a su prendre encore une fois toutes les meilleures choses et a rédigé son testament de la manière la plus marquante, confirmant que même à l'approche de la mort il était plus que jamais un très grand...
    iamameloche
    iamameloche

    22 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Esthétique impeccable, chaque détail (musique, tableau, vêtement) trouve ici sa place dans cette magnifique fresque de Visconti. "Violence et Passion" c'est l'histoire du choc non pas des "civilisations" mais des "générations" : un vieux professeur contraint de cohabiter avec une famille aux moeurs plus que libérées. Ou comment passe-t-on de l'intolérance à la bienveillance en deux heures de film. Très intéressant pour comprendre la complexité des rapports humains.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    504 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2014
    Comment ne pas mettre 5 étoiles à un film si beau et si maitrisé ? La mise en scène de ce monde clos est admirable de bout en bout, le raffinement des gestes et des décors, le langage du professeur étant à peine troublé par les grossièretés des nouveaux arrivants. Silvana Mangano à une présence énorme, Helmut Berger est plus beau que jamais et le film ne serait pas le même sans Burt Lancaster dont la personnalité contrebalance à elle seule les excentricités de la nouvelle ‘’famille’’. Cela étant dit ce film ne me convient pas à cause de sa morale qui pour moi n’a aucun sens, je trouve le professeur plus vrai et même plus vivant que tous les autres personnages. Je ne crois pas une seconde à la possibilité d’une telle aventure et encore moins à la conclusion de Visconti qui veut nous imposer son point de vue : à savoir que une famille même aussi épouvantable que celle qui y est montrée vaut mieux qu’une solitude dorée. Du reste, peu de choses m’intéressent en dehors du côté esthétique dont la séquence la plus réussie demeure la scène d’amour à trois qui dégage une étrange impression de paix et de sérénité. Visconti est un aristocrate raffiné, cela ne fait pas l’ombre d’un doute mais ses tourments ont dû le faire souffrir, c’est cette souffrance qui demeure présente en moi en sortant du film.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    93 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2011
    Violence et passion est très certainement le film le plus étrange de Visconti. Respectant la règle de l'unité d'action, ce drame se déroule exclusivement dans un immeuble somptueux où un professeur vieillissant, incarné par Burt Lancaster, vit coupé du monde extérieur, dans son univers de livres et de tableaux, jusqu'au jour où il est troublé par l'apparition de la belle Silvana Mangano, qui s'installe insolemment dans son appartement du dessus avec sa fille, le fiancé de sa fille et son propre amant, Helmut Berger. Lancaster est le parfait personnage viscontien : passif et nostalgique, il observe, impuissant, le déclin de son monde et sa propre déchéance. Ses réminiscences proustiennes font apparaître fugitivement Claudia Cardinale et Dominique Sanda comme deux courants d'air gracieux. Mais chacun des personnages est saisissant. Les hôtes du professeur sont blessants d'impudence et de désinvolture, mais le professeur lui-même ne peut s'empêcher de rompre avec un idéal misanthrope et les prend en affection. Les décors mêlent le style chargé du baroque viscontien et celui contemporain tape-à-l'œil. L'effet en est saisissant d'homogénéité. Enfin, la musique de Mozart achève de donner à l'œuvre un équilibre de grâce et de beauté.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    205 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2007
    Visconti n'aura pas fait de mauvais films. Cet avant-dernier film, avec une pléiade d'acteurs époustouflants (Lancaster, Berger, Mangano), n'est pas le plus connu - et encore, il n'est pas le moins connu - ni le plus incroyable, mais est néanmoins totalement grandiose.
    cristal
    cristal

    160 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    A l'heure où il est confortable de clamer à tue-tête que nous sommes tous égaux, un petit retour en arrière cinématographique s'impose. Certes, ceci n'est qu'une vision subjective des conditions humaines, mais Visconti, avec sa force qui émane d'une mise en scène oscillant entre le merveilleux et le splendide, réalise avec "Violence et passion" un film engagé sur la lutte des valeurs, et d'une justesse de point de vue certainement indéniable. En opposant deux mondes, d'un côté les bourgeois intellectuels d'avant-guerre, de l'autre les jeunes paumés par les ravages de 1968 - entre autres - , le plus grand des cinéastes italiens renoue avec son thème de prédilection, soit les statuts humains et l'infinie guerre entre plèbe et rois. Avec beaucoup d'humour, il s'amuse à opposer les deux styles par des pulsions esthétiques (l'étage du bas est une merveille de raffinement, celui du haut devient une antre de laideur et de modernité), et avec dureté, pousse à son paroxysme la bassesse des gens du peuple, en ramenant leur vision de l'amour à un manège sexuel grotesque, à l'inceste et à la débauche des sens. Avec ces oppositions, ces personnages qui contrastent entre eux, cette effusion de visages qui engloutissent le cadre, cet art de déboucher vers tout en partant de rien, de signifier l'action dans un mouvement de cadre réduit et dans un unique décor (l'immense demeure), de faire éprouver l'acteur dans des rôles extrêmes, et surtout d'utiliser la musique comme une toile aux allures aussi politiques que son scénario, Visconti dé-squelettise les préjugés trop vite portés et, en portant un jugement après une longue étude morale de chacun des personnages, laisse souffler ce grand prestige d'âmes étouffées entre elles. Mais la critique se doit d'être courte, et c'est ainsi qu'il me faut rapidement mentionner le balbutiement génial, inégal, affiché, d'une troupe d'acteurs qui gravit l'Olympe à chaque scène, autant que la caméra de Visconti saisit leurs magnifiques visages en gri
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2012
    Film crépusculaire, film testament, où Burt Lancaster joue le rôle de Visconti et Helmut Berger son propre rôle ou presque. Ce dernier étant ici beaucoup mieux que dans les Damnés ou Ludwig. La VO anglaise est de loin la meilleure et la surcharge décorative est particulièrement réussie. Un film à réévaluer, décidément.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    15 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Les 2 étoiles pour la beauté plastique du film, indéniable. Pour le reste, une trentaine d'années plus tard, l'invraisemblance et la grandiloquence alourdissent le propos et confinent au grotesque. Le baroque est pourtant plus subtil.. Est-ce simplement démodé ? D'autres films de Visconti demeurent intemporels pourtant...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    50 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    Un film sublime qui allie une mise en scène élégante à un scénario subtil. Visconti réalise ce film avec minutie ; tous les soins apportés aux décors et à chaque plan donnent une esthétique incroyable d'élégance. Les relations entre personnages sont filmés et écrites avec justesse et beaucoup de subtilité : alors que ces relations commencent tambour battant, celles-ci vont évoluer doucement, s'envenimer, s'adoucir, devenir perverses, le tout enrobé de beaucoup de tendresse pour le personnage principal. Ce professeur incarné avec grâce par Burt Lancaster est la pierre angulaire du film, en même temps que son appartement et on reste bouche bée, devant la prestation de l'acteur. Une belle réflexion sur la liberté, le courage, le communisme et le fascisme, mais surtout un très beau moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Déjà vu. Visconti a longtemps été l’un de mes réalisateurs fétiches, mais j’ai maintenant un peu plus de mal à apprécier complètement sa filmographie. Violence et passion symbolise bien ce qui me gêne dans ses films: une mélancolie un peu étouffante, une obsession pour le passé et l’approche de la mort, quelque chose qui me paraît avoir un peu pris la poussière, malgré la très grande beauté de son oeuvre. Autant de défauts que Visconti a donnés au Professeur dans Violence et passion, ce que je trouve assez intéressant puisqu’on peut y voir une sorte de mise en abyme. L’ensemble est très daté, mais ça reste un beau film, principalement grâce à la complexité de son personnage principal, interprété avec beaucoup de finesse par Burt Lancaster.
     Kurosawa
    Kurosawa

    498 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Avant-dernier film de Luchino Visconti, "Gruppo di famiglia in un interno" raconte le choc de générations et de cultures politiques dans une société capitaliste qui étouffe les intellectuels et les opposants au système. Mais il ne le fait jamais sous une forme didactique ou surplombante mais en se montrant au plus près des personnages, dans l'intimité la plus tendre et la plus cruelle, en liant sans cesse - pour reprendre le très beau titre français - la violence et la passion. Deux termes bien éloignés du personnage du Professeur (magistral Burt Lancaster), vieil érudit solitaire qui craint plus que tout la mort qui approche, mais qui représentent les attitudes des quatre autres personnages, effrontés, impulsifs, déterminés : vivants, en somme. Si la jeunesse et la vieillesse sont d'abord logiquement opposées, elles finissent par se rejoindre et se comprendre, les jeunes gens étant "la famille" que le professeur "aurait pu avoir", et Konrad (Helmut Berger intense) le fils que le professeur n'a jamais eu. C'est un film qui respecte autant la culture que l'inculture, qui prône la liberté sexuelle (la scène bouleversante rythmée par la chanson de Iva Zanicchi "Testarda io") et qui ne condamne jamais ses personnages, quels que soient leurs convictions politiques et leur activité quotidienne, mais qui les laisse s'aimer, se déchirer, jusqu'à regretter. Un grand film, moderne, intime et politique.
    Ghibliste
    Ghibliste

    61 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2015
    Ne vous laissez pas décourager par ce titre digne d'un mauvais téléfilm, parce que "Violence et Passion" de l'esthète italien Luchino Visconti est un véritable petit bijou. Ce qui frappe d'abord, c'est la forme ; cette manière de filmer et de cadrer est d'une telle élégance qu'on à l'impression de voir des tableaux de grands maîtres défiler sous nos yeux... Un envoûtement bienvenu puisque le personnage principal, qu'incarne à la perfection Burt Lancaster, en est féru, de grands tableaux, et que l'on va passer le film au huis-clos de sa vie fermée à quadruple tour, que seule une famille pour le moins directe et entreprenante saura faire sauter... De toute manière, c'est bien simple, le jeu d'acteurs est exceptionnel (Helmut Berger, Silvana Mangano), aucune fausse note n'est à déplorer malgré des situations et des dialogues pas toujours évidents à diriger, j'imagine... des dialogues puissants, modernes, incisifs, captivants. Et puis, il y a l'amour... tout un programme chez Visconti... et surtout cette scène où deux morceaux de musique se chevauchent admirablement jusqu'à ce que notre hôte ouvre la porte pour découvrir une jeunesse dans toute sa splendeur... Un moment sublime de nostalgie. Le dénouement, un peu plus prévisible, est en revanche d'une telle évidence qu'on n'imagine pas que ce film magnifique puisse se conclure autrement. Crépusculaire.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2012
    Deux sentiments contradictoires s’entrechoquent à l’issue de la projection de « Violence et Passion » : le premier, c’est l’immense plaisir (et la chance d’être parisien) de pouvoir redécouvrir sur grand écran cette avant-dernière œuvre de Visconti ; le deuxième, c’est de déplorer que des films de cette envergure se comptent désormais sur les doigts d’une main par décennie. Le scénario explore le thème général des confrontations de tous ordres et offre ainsi au réalisateur une matière riche pour exprimer les mille et un visages des hommes et de la société. Œuvre crépusculaire, magnifiquement mise en scène et impérialement dominée par la présence et l’interprétation de Burt Lancaster, ce « Violence et Passion » remue intérieurement et ne laisse pas indifférent. En aristocrate vulgaire et outrecuidante, Silvana Mangano et sa beauté classique éblouissent. Helmut Berger incarne un Konrad aux multiples facettes et rend attachant un personnage a priori détestable. Il est fort dommage que la carrière de cet acteur ait été si inégale dans son ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2009
    Extraordinaire huis-clos. Violent. Passionnant. Passionné. Un film qui va au bout, qui ne négocie pas avec les sentiments. Terrible.
    Les meilleurs films de tous les temps
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