Avis : Charlie Mortdecai - Page 5

Surfant outrageusement sur la vague du "Je suis Charlie", Charlie Mortdecai marie humour british avec un Johnny Depp tellement habitué à l'humour américain que cette fois le contraste est flagrant et sonne totalement faux. Imaginez Mister Bean en train de jouer à Jack Sparrox et vous comprendrez. Là ou Depp incarne l'archétype du gentil truand qui ne peut compter que sur sa liberté d'expression pour berner et échapper aux grands méchants terroristes armés jusqu'aux dents, le spectateur lambda aura bien du mal à comprendre quel est le message que le film veut nous faire passer en ces temps d'actualité déprimante (et surtout, à en rire).

Un Johnny Depp qui en fait des caisses et qui n'est vraiment pas bon ! Les autres personnages lui servent la soupe mais ça ne suffit pas. L'humour, vu et revu, est au raz des pâquerettes, et le scenario est aux abonnés absent. C'est assez navrant.

Sympa à regarder comme comédie, Gwyneth Paltrow toujours au top. À voir une fois, la deuxième pourrait être de trop.

Mais quel ennui, le film repose sur un humour burlesque façon vieille sauce anglaise. On frise l'humour de BD au niveau des scènes mais avec les animations des voyages en avion on est en plein dedans. Le film lorgne à mon avis sur the grand budapest hotel mais en beaucoup moins réussi. On retrouve Jeff Goldblum en americain milliardaire, ça faisait longtemps qu'on en l'avait pas vu. Y'a des traversées du désert qui sont plus longues que d'autres...
Johnny depp en fait des caisses, Gwyneth à part sourire, elle ne fait pas grand chose...
Qui sauvera le film ? Je ne sais pas, pas moi en tout cas.

A l’occasion des retrouvailles, dix ans après Fenêtre secrète, entre Johnny Depp et David Koepp, celui-ci réalise une comédie d’espionnage décalée adaptée des romans de Kyril Bonfiglioli. Or, depuis quelques années, Johnny Depp nous a tellement proposé de rôles outrancièrement excentriques et de leurs interprétations clownesques que de le voir ainsi cabotiner en dandy britannique ne fait pas davantage d’effet que dans son rôle d’indien mutique dans Lone ranger. Présent à chaque plan, son surjeu monopolise pourtant tellement l’écran qu’il en vient à faire de l’ombre à l’évolution de l’intrigue policière, le scénario devenant parfaitement dérisoire. Ceci ne serait pas un souci si l’humour venait palier cette absence d’enjeux et donc de suspense, mais le ton burlesque n’arrive jamais à trouver sa part de folie ni d’irrévérence qui en aurait fait, tel qu’il nous l’a été vendu, un successeur d’Austin Powers. La superficialité de la mise en scène à au moins le mérite de s’accorder à celle de son héros, mais, comme son acteur, elle devient rapidement exaspérante. On ne retiendra finalement de ce Charlie Mordecai que les brèves bravoures du reste du casting, à commencer par Paul Bettany et Gwyneth Paltrow (même si Ewan McGregor est, comme souvent dans le cas de films comiques, très lisse), qui en viennent à nous faire regretter que Johnny Depp leur pique la vedette pour une performance aussi exécrable.

Tres prometteur , de grands comédiens , une comedie qui parait amusante et puis la vision du film. Pas un rire , a peine un sourire , un scenario mauvais et un tres grand ennui. Rien a sauver. Decidement , je suis Charlie mais pas Charlie Mortdecai.

Une comédie burlesque avec des gags et des personnages semblant être tout droit sortis d'un bande dessinée. Une enquête, de l'humour, de l'action et ça marche. Les acteurs principaux sont crédibles avec une mention spéciale pour Paul Bettany qui est génial. J'ai passé un bon moment et c'est le principal.

Oh mais comment c'est lourd de chez lourd. Un navet dans toute sa splendeur. Décidément quand Johnny Depp endosse le rôle d'un personnage qui se nomme Charlie, cela s'annonce pas folichon. Cette comédie policière trempe dans les manières ultra poussive de Deep, une heure quarante à tenir, faut en avoir l'envie je vous le dis. Le pire est qu'il semble vraiment prendre un plaisir fou.

Une comédie policière loufoque et déjantée dans laquelle Johnny Depp cabotine à mort (un peu trop, même). C'est fun et décalé, peuplé de tout un tas de personnages singuliers. Distrayant.

Dix ans après Fenêtres secrètes, Johnny Depp retrouve avec Charlie Mortdecai le réalisateur et scénariste David Koepp pour un long métrage radicalement différent où l'angoisse fait place à la comédie. Un nouvel prestation déjantée pour l'acteur qui semble se régaler de créer des personnages de plus en plus farfelus. Ceux qui préfèrent le Johnny Depp sérieux ferait bien de passer leur tour.

Marchand d'art un brin roublard et criblé de dettes, Charlie Mortdecai est chargé par la reine d’Angleterre de retrouver un tableau volé de Goya pouvant mener à un trésor caché nazi. Aidé par son fidèle homme de main Jock, Charlie aura fort à faire pour se débarrasser de tous ceux qui convoitent aussi ce tableau.

Charlie Mortdecai est l'adaptation d'une saga littéraire de Kyril Bonfiglioli et plus particulièrement du premier tome Don't Point That Thing At Me. Un livre culte où le distingué Lord Anglais décide de se laisser pousser la moustache pour respecter la tradition familial au grand désespoir de sa femme. Ce personnage haut en couleur et pas très futé à quelques airs de Max La Menace ou Austin Powers. Même si le film est transposé à notre époque l'ambiance des Swinging Sixties bien présente confirme cette impression.

Le film de David Koepp est une comédie policière et d'action bien mouvementée qui nous entraînera aux quatre coins du globe : Londres, Moscou et Los Angeles pour de folles aventures mouvementées. Pas le temps de s'ennuyer ou de voir le temps passé dans cette comédie menée à tambours battants où scènes de comédies pures et vraies séquences d'action s’enchaînent avec brio.

Il est devenu de bon ton dans les médias de descendre les récentes prestations de Johnny Depp. Certains lui reprochent d'en faire des tonnes mais cela colle parfaitement à ce Charlie Mortdecai. Un personnage qui semble vivre dans son propre univers comme Jack Sparrow, Tanto, Willy Wonka, Barnabas Collins ou le Chapelier Fou. Une évolution qui suit un choix de carrière plus commercial qu'à ses débuts mais qui nous régale à chaque fois n'en déplaisent à ses détracteurs.

Johnny Depp est ici entouré de Gwyneth Paltrow qui joue sa bien aimée qui porte clairement la culotte et de Paul Bettany qui joue son valet Jock, tombeur de ses dames. Il doit aussi se méfier de l'Inspecteur Martland, joué par Ewan McGregor, fou amoureux de sa femme et qui ferait tout pour lui voler. Signalons aussi la présence du trop rare Jeff Goldblum dans un petit rôle et de la sexy Olivia Mumm en héritière nymphomane.

Si vous êtes vraiment fans de Johnny Depp, nul doute que vous serez totalement convaincu par cette nouvelle prestation déjantée. Un véritable festival d'humour et d'action réalisé de main de maître par David Koepp. Espérons que les mauvaises langues n'aient pas la peau de cette nouvelle franchise en devenir.

Réalisateur de l'excellent et trop méconnu "Hypnose" (1999) David Koepp est surtout connu en tant que scénariste notamment pour De Palma et Sam Raimi. Cette fois il réunit une belle équipe pour une comédie mêlant arnaque et espionnage qui reste plutôt fade. Un Johnny Depp hyper cabotineur au point qu'on se demande s'il sait faire autre chose aujourd'hui ! Il finit par se faire piquer la vedette surtout par l'excellent Paul Bettany qui sort son épingle du jeu en majordome-garde du corps tombeur de ses dames. Ca reste une comédie trop bancal pour une quelconque postérité.

Charlie Mortdecai est révélateur de l'évolution de la carrière de Johnny Depp : volontairement exagéré pour amuser la galerie, constamment répétitif dans ses gimmicks pour ne pas perdre le peu de public attentif. Mais tout comme Depp, le film fini par lasser, se montrant superficiel quand il pouvait faire preuve de sincérité de son jeu, sa mise en scène, son humour.

Parce que s'il commence comme une sympathique parodie d'espionnage à l'anglaise, le jeu de Depp et l'humour bien gras à l'américaine briseront les espoirs pour la suite de l'oeuvre; caricatural sans se montrer habile dans son déroulement, Charlie Mortdecai pense qu'en faisant seulement le pitre, nous lre retiendrons comme une bonne comédie.

Seulement, une bonne comédie demande un semblant de dosage dans l'humour; si l'on n'a pas le talent d'un Pegg ou d'un Wright pour enchaîner les gags sans jamais lasser, mieux vaut éviter d'en foutre autant que possible en espérant que ça prenne, par le plus grand des hasards. Bon scénariste durant les années 90, David Koepp, metteur en scène de Mortdecai, a perdu tout son talent dans l'écoulement des années 2000 : auparavant à l'oeuvre sur Mission : Impossible, Snake Eyes ou Panic Room, il a petit à petit flanché vers des productions à faible réputation, d'Indiana Jones 4 à La Momie (2017), jusqu'à nous sortir ce fameux Charlie Mortdecai, drôle de comédie à l'humour fort peu régulier.

Si l'on s'amusera des quelques fulgurances d'humour surprenantes, Koepp tombera rapidement dans la banalité de la parodie peu finaude au détour d'une mise en scène et d'une écriture qu'il aura complètement ratées, s'entichant toujours des mêmes gimmicks de réalisations et de runnings éculés jusqu'à la moelle, à plus vouloir en vomir qu'en rire.

Depp tentera de s'en dépatouiller tant bien que mal en nous livrant une parodie de lui-même fort attristante qui, tout en tentant d'adopter un accent anglais tellement forcé qu'il en devient cinglant plutôt que drôle, gesticulera dans tous les sens pour retenir l'attention d'un public navré, triste asticot sur le point de se faire écraser par la roue du succès avorté.

Incapable de retrouver cette étincelle de génie qui faisait la valeur de son jeu, de retrouver cette sincérité qui rafraichissait tant dans le paysage des nouvelles têtes des années 90, voilà qu'il nous livre une énième performance peu marquante post-Pirates des Caraïbes, imitant l'humour en nous offrant tout de même quelques surprises bien vues dans le jeu (notamment vers la fin, où il se lâchera complètement, tant pour le meilleur que pour le pire).

A ses côtés, de pauvres têtes fort connues viendront plonger dans le désastre comique : outre un Ewan McGregor génial (comme à son habitude), on se souviendra du bon Paul Bettany qui, par son personnage d'homme de main fidèle, marquera le plus le film et justifiera, par les seules blagues liées à son personnage, le visionnage du film; que dire de Gwyneth Paltrow qui nous livre une énième interprétation de Pepper Potts, certes charmante mais en complète demi-teinte.

David Koepp derrière la caméra et Johnny Depp devant c’était déjà la combinaison du moyennement convaincant « Fenêtre secrête ». Ici rien à voir avec le thriller fantastique mais le duo refait équipe pour une aventure comique (ou une comédie d’aventures selon l’humeur) prenant place dans le milieu de l’art. En effet ce Charlie Mortdecaï est un détective de romans anglais signés Kyril Bonfiglioli enquêtant dans ce milieu si singulier. Première adaptation au cinéma, c’est un agréable divertissement plutôt enlevé qui ne souffre d’aucune baisse de rythme.
Johnny Depp y excelle dans un rôle taillé pour lui mais le problème est qu’il s’est fourvoyé dans beaucoup de mauvais films récemment où il radotait ses pitreries acclamées au début dans « Pirates des Caraïbes ». La fraîcheur de sa prestation ici en prend donc un coup après des ratés comme « Lone Ranger »… Dommage, car effectivement ce rôle lui va très bien ainsi que les mimiques qui y sont associées, quoiqu’ici parfois un peu exagérées. Maintenant il est certain qu’il devrait retourner à des rôles plus sérieux et moins comiques ou déguisés pour se refaire une nouvelle santé !
L’enquête du détective n’a rien de révolutionnaire mais ce sont toutes les facéties de personnages bien croqués et les aléas rocambolesques de l’intrigue qui font le sel du film. On prend également un grand plaisir à lire et écouter (à voir en VO absolument) les joutes verbales savoureuses et les jeux de mots entre les personnages, dominés par ceux de Sir Mortdecaï, héros tout à fait cinégénique.
Un film tout à fait superficiel au demeurant mais qui se déguste admirablement à l’heure du thé comme le font ces anglais de souche, principaux protagonistes de cette histoire drôle et farfelue au possible !

Charlie Mortdecai ressemble à une comédie déjantée à l'anglaise ; qu'elle n'est pas. Déjanté. Humoristiquement pas très engageant, le personnage de C. Mortdecai n'est pas aussi pimenté qu'il veut bien essayer de nous le montrer : il gigote, il possède des traits de caractère spécifique et Depp l'interprète en forçant de beaucoup... le trait. Et le film manque sérieusement de rythme, d'une vraie originalité, de style (la décevante réalisation de Koepp), de bons gags et surtout d'une véritable personnalité. Le film est également en manque d'un bon scénario (du moins approfondit), de grandes scènes avec quelques surprises made in English et d'une intrigue moins cabotine et moins "prétexte". Le film essaie, mais n'y parvient pas : la sauce ne prendra jamais et restera imbuvable. Retournons à nos classiques made in UK. C'est bien dommage

L'intrigue est naze et sans intérêt. L'humour de ce film se veut "british" mais il est loin de l'être et tous les gags tombent à plat. Que sont venus faire Johnny Depp, Ewan McGregor et Gwyneth Paltrow dans ce navet ?