Avis : Night Call - Page 7

Ça y est, c’est officiel. Jake Gyllenhaal est l’un des meilleurs acteurs de sa génération. L’acteur prend une toute nouvelle envergure depuis quelques films (Enemy, Prisoners). Dans Night Call, il délivre sa meilleure performance. Digne d’un Oscar ? Assurément ! Le prochain Robert De Niro ? C’est en bonne voie ! Dans la peau de Lou Bloom, Gyllenhaal est magistral. Il s’agit aussi de son premier rôle amoral, un paparazzi de la scène de crime qui revend ses images au journal télé local le plus offrant.
Ce « reporter » est un jeune loup prêt à tout pour réaliser ce qu’il entreprend. Un autodidacte arriviste quelque peu sociopathe au look cadavérique qu’on préférerait ne pas croiser la nuit (Gyllenhaal a perdu près de dix kilos pour le film). Malgré son allure et son comportement dérangeants, Bloom nous fait beaucoup rire. Un humour noir bienvenu dans ce thriller aussi insolent que son anti-héros. Il faut bien admettre que ce dernier a un culot monstre et le chic pour nous entraîner dans des situations tellement ahurissantes qu’on a envie de le suivre pour découvrir jusqu’où il est capable d’aller.
Avec Night Call, son premier film en tant que réalisateur, le scénariste Dan Gilroy signe une fable cynique sur la déchéance du monde des médias et...

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De très bonnes ambitions que voici. Night Call est doté d'un scénario élaboré et captivant. Peu de choses sont reprochables, hormis le fait que je m'attendais à un dénouement diabolique pour ma part. Je trouve que ce film ne va pas forcément au bout des choses, et ça donne l'impression qu'il n'atteint pas son but. À côté de ça, Jake Gyllenhaal nous fournira une performance du feu de Dieu. Je recommande grandement Night Call, pour un public ciblé "mature".

Rien à voir avec "Drive" (pour ceux qui se poseraient encore la question), si ce n’est le titre français qui s’inspire grandement de la musique de Kavinsky (compositeur du thème de "Drive"), la belle bagnole circulant dans les rues de Los Angeles by night, et le côté sombre du personnage. "Night call" propose avant tout un scénario brillant, prenant, original et très actuel qui n'hésitera pas à dénoncer plusieurs aspects de notre société ; et quand l'histoire évolue sous les traits d'un autodidacte en soif de réussite, avec toute cette psychologie qui en découle, inutile de vous préciser que la sauce thriller prendra effet instantanément. Jake Gyllenhaal commence à tutoyer les étoiles, après ses prestations remarquables dans les deux derniers films de Villeneuve ("Prisoners" & "Enemy"), l'acteur se fait désormais une place dans la cours des plus grands. Ce personnage de solitaire finement travaillé, proposant dialogues percutants et état d’âme glacial, n’aura pas de mal à nous entraîner dans cette ambition sans limite, où l'égocentrisme, l'intelligence et la manipulation font rage.

Une sorte de thriller sur les paparazzi, superbement réalisé et qui fait office d'oeuvre choc. Ce qui est le plus frappant, c'est la manière dont Jake Gyllenhaal incarne ce "psychopathe du scoop" : il semble vraiment habité par son personnage, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il fait peur. Un film sombre, mais très prenant et vraiment efficace.

N'ayons pas peur des mots, ce film est un chef d'oeuvre. Il retranscrit à merveille l'ultra-violence médiatique, le cynisme et l'immoralité qu'il faut avoir pour repousser les barrière de l'éthique pour penser réussir professionnellement. Jake Gyllehaal est magistral, pour moi il devrait avoir l'Oscar pour l'interprétation de ce rôle tout en justesse, tout en froideur.
Ce film est le meilleur de l'année 2014, ou à tout le moins un des meilleurs !

Un super scénario, une mise en scène efficace, un film spectaculaire qui interpelle, un acteur principal Jake Gyllenhaal au top (dans un registre à la Nicolas Cage, mais bien meilleur), voilà la recette pour passer un excellent moment au cinoche.

Bonne petite surprise. Le thème scénaristique, l'acteur principal et même l'affiche matiraient et je ne regrette pas d'avoir franchis le pas. C'est un film choc avec un scénario rarement traité de cette manière au cinéma. Un scénario tendu et sombre. Cela faisait longtemps en effet que l'on avait plus vu une telle dénonciation acerbe du l'univers médiatique. Gyllenhaal est époustouflant dans la peau de ce personnage atypique obsédé par le sensationnalisme et l'appât du gain. Le seul reproche que j'aurais à faire à ce "Night Call" c'est que je le trouve un petit peu cousu de fil blanc et sans surprise. La faute peut-être à des enjeux pas assez explicites. J'aurais bien aimé qu'il sorte un peu plus des rues balisées de L.A et aille un peu plus loin qu'à un simple réquisitoire des journalistes sans recul ni réflexion supplémentaire (que le personnage de Lou évolue par exemple et qu'il change de mentalité, ou bien qu'il lui arrive quelque chose) ; mais à ce niveau là ce n'est pas qu'un "simple" réquisitoire car Dan Gilroy va quand même au bout de ses idées dans sa vision pessimiste de l'Amérique s'apparentant à un constat du climat actuel. Très bon donc.

Un film bien sympatoche qui se laisse regarder et ce, avec plaisir. La personnalité du personnage principal est riche, aidée par une prestation remarquable de Gyllenhaal.
Recommandé !

Un premier film étonnant, qui change des factures communes habituelles de Hollywood! Un film puissant, sombre, originale, qui offre une véritable ambiance, un personnage différent hors du commun, et quelques séquences violentes, réalistes et ultra prenantes! A ajouter une critique de la presse américaine et un concept situé entre "Drive" et "taxi driver"! Un film d'étonnant et passionnant!

Un Film Choc. Les Producteurs de Drive et le Réalisateur Dan Gilroy nous livre un Thriller Psychologique a la fois Tétanisant et Hypnotique qui vous laissera aucun répit. Grace a une Photographie a l'Esthétique Éblouissante et dont la Réalisation est totalement maîtriser au service d'un Scénario Prenant qui montre de maniéré cynique l'univers des Média et du Journalisme d'une façon Brutale et Réaliste avec une Tension omniprésente qui parcourt tout le long du film. Ajouter a cela une BO stressante mais efficace et pour finir un Casting en or avec le comédien Jake Gyllenhaal qui livre une prestation monumental dans la peau d'un anti-héros Sociopathe Dérangeant et Froid mais surtout trés ambitieux,l'acteur est seconder par l'actrice René Russo qui excelle avec brio en Rédactrice de Fer prête a tout pour pour battre les audiences en montrant le moindre scoop susceptible de surprendre le monde. Au Final, Night Call est une sacrée claque cinématographique a la fois Choquante,Irrévérencieux et Palpitant dont vous ressortirai pas indemne après le visionnage de cet uppercut a ne pas rater.

Comme le dit la critique de Télérama : dans ce film on retrouve une amoralité glaçante et un humour très noir.
C'est exactement cela.
Ce film fait froid dans le dos, c'est terrible, horrible et hallucinant mais le film est assez captivant.

Critique de "Night Call".
Le film met en scène Jake Gyllenhaal (Louis Bloom) en journaliste au caractère misanthrope et sociopathe. Celui-ci tente désespérément de trouver un métier, mais sa vie bascule le jour où il assiste à un accident de la route. Il remarque des journalistes plus occupés à avoir leur scoop qu'à porter assistance aux secours. Il a trouvé sa voie: filmer à tout prix des faits marquants destinés à faire les gros titres des journaux quitte à mettre des vies en danger.
Le film aborde un thème plutôt intéressant, le traitement de l'information par les médias ; quel média aura le meilleur scoop? Qui couvrira mieux les évènements. Le journaliste doit-il s'imposer des limites ?
L'histoire est bien menée à mon goût. Le personnage de Jake Gyllenhaal est très bien développé, on sait qu'il est prêt à tout pour ses scoops. Son côté sociopathe est très mis en avant. Il n'y a pas que le personnage comme point positif, les plans sont très bien réalisés, le scénario est simple et classique, pas de rebondissements improbables. C'est bien dans l'ensemble.
4/5

On a beaucoup comparé ce film à « Drive », notamment pour son atmosphère nocturne. Et bien à part effectivement que le protagoniste principal est souvent au volant de sa voiture de nuit, le reste n’a pas grand-chose à voir ! Il aurait fallu une bande originale plus mémorable et un climat plus envoûtant et nostalgique. Mais oui le Los Angeles de nuit est aussi bien filmé que dans le chef d’œuvre de Nicolas Winding Refn et l’atmosphère qui s’en dégage contribue à la réussite de « Night Call ». Mais elle ne se limite pas à ces beaux plans de la Ville des Anges de nuit, elle est surtout due à l’interprétation hallucinée et hallucinante de Jake Gyllenhaal qui enchaine les rôles marquants et les transformations à la Christian Bale. Sa prestation ici lui vaudra certainement une nomination aux Oscars. En charognard de l’information ou plutôt du fait divers le plus trash et violent possible, son attitude fait penser à une hyène prête à bondir sur sa proie. Le débit monocorde de son personnage, sa démarche, son rictus malaisant, tout participe à faire de son Louis Bloom un personnage de cinéma peu aimable dont on se souviendra. Et ses échanges dynamiques et très bien écrits avec l’impériale René Russo à base de séduction, de fascination et de négociations sont excellents.

«Night Call» pénètre les entrailles d'un univers sombre et violent de manière originale et prenante. Jake Gyllenhaal, brillant, propose une prestation saisissante et encore incroyablement convaincante. Sans être un chef d'œuvre absolu, ce thriller, qui fut assez discret d'ailleurs lorsqu'il est sorti, est en effet doté d'un scénario efficace et de seconds rôles prometteurs. À la fois violent et imprévisible, «Night Call» plonge le spectateur dans une atmosphère oppressante et énergique mais franchement peu rassurante ! Excellent divertissement digne des plus grands trilles de l'année.

Dans cette génération sans avenir, l’éloquence et l’amoralité sont de bons atouts, pour tirer profit de la médiacratie en filmant la mort.