Avis : Red Sparrow - Page 6

Francis Lawrence, le réalisateur des trois derniers films Hunger Games, retrouve Jennifer Lawrence qui lui a apparemment fait une grosse impression ! En même temps, c’est un peu ce qu’elle fait à tout le monde et ce n’est pas ce nouveau film qui changera la donne ! Une nouvelle fois, elle livre une prestation très convaincante, elle est clairement l’atout principal du film. Pour le reste, c’est en demi-teinte. L’histoire d’un jeu entre espions Russes et Américains, on l’a tellement vu, il offre toujours des retournements très sympa, mais l’ensemble n’est pas très original. On nous ressorte d’ailleurs la recette déjà vu d’un centre d’entrainement d’espions, on pense à Jason Bourne, Atomic Blonde, mais en fait passez votre chemin si vous cherchez de l’action ! Le film ne manque pas d’intérêt, mais cruellement de rythme jusqu’à pousser à l’ennui, les 2h21 n’aidant pas. Il y a bien quelques scènes fortes et prenantes, mais trop de longueur entre deux. Bref, l’ambiance, Jennifer Lawrence, les surprises scénaristiques font de ce film un bon divertissement, mais il ne marquera pas son époque.

Les films d’espionnage ont la fâcheuse tendance d’être long. En cause, un besoin de détails et de psychologie des personnages afin de bien cerner le film, son environnement et histoire.
Red Sparrow n’y déroge pas et on se retrouve embarqué dans un film brut, où le scénario jouit de ses nombreux twist. Malheureusement, Lawrence est en dessous. Son personnage ne m’inspirait rien, sa prestation moyenne ternisse un film pourtant bourré de promesse.
Je retiens donc un film d’espionnage sympa, pour les amateurs du genre, sinon, bonne sieste aux autres.

Bonne surprise. Un film d'espionnage peu classique d'une certaine façon. La paire "Lawrence" s'est bien affranchie de la saga Hunger Games.Des scènes de violences et de sexe mais, pas non plus, comme on peut le lire, de quoi hurler d'effroi. Il s'agit plutôt du sujet qui donne le pouvoir à une femme forte et déterminée pour sa propre survie qui dérange car elle utilise ce quelle a comme outil : sa sexualité et beauté. On voit bien que ce thème choque encore à notre époque. La révolution féminine n'est pas encore passée... Ce film prouve bien que Jennifer Lawrence est en train de se placer comme une vraie femme de pouvoir à Hollywood, choisissant avec intelligence ses rôles.
De prime abord, pourtant ce film ne semble pas bien différent des films du même genre, avec rebondissements à la clé et personnages sombres. Son traitement est lui assez original, alambiqué, violent, peu crédible parfois aussi spoiler: (surtout dans la transformation de la ballerine en espionne de choc!)
, mais toujours assez passionnant dans justement cette brutalité des émotions et des stratèges mise en place par les personnages, plus ou moins tous tordus. Comment la femme/agneau peut-elle survivre dans ce monde de mâles ? L'agneau n'est au final pas celle que l'on croit...
C'est très bien cadré, les décors et les pays traversés sont emballants. Petit bémol pour l'interprétation (ou le rôle?) de Joel Edgerton qui manque de profondeur et semble bien benêt pour un espion.
Thriller donc efficace, plutôt moderne et bienvenue pour la cause des femmes (même si en filigrane le sujet sous-entend qu'elle ne passera que par l'affrontement ?).

Red Sparrow n'est pas un mauvais film. C'est même quelque part un plutôt bon thriller d'espionnage, assez bien porté par Jennifer Lawrence. Mais c'est un film poussif, qui dure et dure longtemps, et qui justifie cette longueur par le "twist de fin" qui sauve le film.

C'est une pure production hollywoodienne, qui fonctionne dans " L'Usa washing" puisque aucun des rôles principaux n'est occupé par un acteur/actrice russe alors que l'intégralité de l'action se déroule en Russie et en Europe de l'Est. Le film essaie en permanence de faire douter le spectateur du personnage de Jennifer Lawrence. Est-elle une victime ? Est-elle un agent double ? Fait-elle cela pour l'argent ? Pour se venger de son oncle ?

Le twist de fin vous donne les réponses à ces questions, même si on garde une part de mystère. Globalement ce qui sauve ce film c'est la qualité de sa bande son, et de sa direction artistique. Je trouve réellement que le réalisateur Francis Lawrence a essayé de donner un cachet au film, avec des teintes rougeâtres, une scène d'introduction maitrisée et une scène de conclusion satisfaisante.

Mais entre l'introduction et la conclusion, on oscille entre des moments intéressants, des moments moins intéressants et des moments quasiment inintéressants. Le film s'est fait descendre par la critique; mais je trouve qu'il a véritablement un petit quelque chose qui fait que je recommande son visionnage, à bas prix.

Pas un film marquant, certainement, mais un bon petit thriller d'espionnage à son juste niveau.

Ca commence vraiment sur les chapeaux de roue, le début est vraiment très prometteur. Puis notre chère héroine est envoyée dans une école où elle va apprendre à être une prostituée : c'est déjà nettement moins folichon, et surtout assez ennuyeux. Et ce n'est qu'après que l'intrigue commence réellement. Malheureusement, je confondais tous les personnages, ce qui ne m'aidait pas beaucoup à comprendre cette intrigue par ailleurs déjà un brin complexe. Au final, j'ai trouvé tout cela bien ennuyeux étant donné que je n'ai pas compris grand chose. Même la fin, j'ai pas compris comment ils ont fait pour en arriver là. Bref, très moyen comme film. Même si je reconnais le talent des acteurs et la superbe réalisation. Bon, après c'est vrai que Charlotte Rampling, elle joue tout le temps le même rôle dans tous les films : faut faire gaffe, ça commence à se voir...

Très bon film d'espionnage et une magnifique et crédible Jennifer Lawrence. Le scénario est habilement construit mais peut être d'un peu d'originalité. Le film se laisse dévoré et le suspense tient jusqu'au bout !

bon film d'espionnage à l'atmosphère et la manière des années 70/80 alors que l'histoire se déroule au temps présent avec notre technologie.
pas de gadget de course poursuite de combats chorégraphiės. de l'ambiance du suspense avec une violence un peu gore du sexe et une histoire qui tient la route et bien-sûr un twist final

J’ai bien aimé ce film assez sobre sur la manipulation et espionage, l’intrigue se tienne et le final aussi.
Très belle Jennifer Lawrence.
Bonne surprise !!!

J'avais pas mal d'attente en allant voir Red Sparrow. D'abord parce que la bande annonce était alléchante, ensuite parce que j'adore Jennifer Lawrence. Et bien je n'ai vraiment pas été déçue, au contraire. J'ai passé un excellent moment de cinéma. Les acteurs, tous sans exception, sont magistraux. L'histoire, même si elle ne brille pas par son originalité, nous embarque avec une facilité déconcertante. J'ai beaucoup apprécié le fait que, pour un film d'espions, on ne se retrouve pas avec des scènes de combat ou de cascades saugrenues et tirées par les cheveux. Tout ici est beaucoup plus "intellectualisé", même si cela n'empêche pas quelques invraisemblances. On ne se lasse pas des divers rebondissements et la fin, pour moi, était très spoiler: appréciable
. A voir et peut-être même à revoir.

Classique mais bon, avec les retournements de situation inhérents à ce type de productions qui sont bien amenés. Dommage que l'originalité du film (le concept de "sparrow") ne soit au final pas du tout exploité. Le decorum est aussi un peu curieux, le film semblant se passer durant la guerre froide alors que le tout est évidemment censé se passer de nos jours, mais ça marche sans trop de problèmes, le vrai truc dérangeant étant cependant de voir une fois de plus ces officiers russes des services secrets parler entre eux en Anglais.... Je sais bien que les Américains n'aiment pas les films sous-titrés, mais là c'est un peu trop quand même. Sans surprises, Lawrence en femme fatale froide et séductrice est plus que convaincante.

"Red Sparrow" est un film plus tôt pas mal, l'histoire est un peu bizarre mais trés convainquant. Le film je l'ai trouver vachement long, le scénario tourne en rond, le début été superbe mais après sa à dégénérer après les acteurs jouent plutôt pas mal et la fin est bien.

Jennifer est une nouvelle espionne en mission pour trouver une taupe. Beaux frissons mais les intrigues compliquées sont un peu difficiles à avaler. Trop de personnes ont également été tuées pour être crédibles en ce millénaire. Les enjeux ne semblent pas valoir un mort. Donc, cela revient plutôt à des cruautés gratuites.

Ayant lu le livre j'ai été un peu déçus, car l'intrigue a été simplifié par rapport à ce dernier. Pour cette raison je ne lui ai accordé que 3 étoiles 1/2 au lieu de 4. Mais je recommande quand même ce film car on passe un bon moment et aussi pour le changement à 180 degrés de la carrière de Jennifer Lawrence qu'elle a débuté avec Mother!. Mais aussi pour la présence de Marie-Louise Parker (dans un rôle vraiment trop court à mon gout et qui est autrement plus important dans le livre) que malheureusement l'on ne vois pas assez souvent au cinéma.

Suite à un accident, une ex-danseuse du Bolchoi est contrainte de devenir espionne pour subvenir aux besoins de sa mère. Après une formation rapide où on lui apprend autant à utiliser son corps avantageux que son esprit espiègle elle se lancera dans une chorégraphie sur le fil du rasoir dont elle seule semble connaitre les tenants et les aboutissants. Bon film à l'atmosphère et à la mise en scène soignées avec une Jennifer Lawrence vénéneuse (et à franges) et un Matthias Schoenaerts idéalement choisi tant son physique nous rappelle qu'il pourrait être le fils de Poutine!

Quand on n’a pas de meilleure idée sous le coude, il suffit de ressortir les Russes de leur boîte à horreurs. La particularité de ‘Red sparrow’, c’est que la menace Rouge n’a pas une tête de cosaque balafré mais celle d’une ancienne danseuse du Bolchoï qui intègre, évidemment contrainte et forcée parce que les Russes sont incapables de demander les choses poliment, l’école spéciale des “Moineaux”, des espion(nes) qui mettent leur corps et leurs charmes au service de la mère-patrie. Quand on a un peu l’habitude de la morale tordue qui régit les scripts hollywoodiens, on se doute dès le départ que puisque c’est par la chair que Domenika est supposée servir, c’est par la chair aussi qu’elle succombera aux bienfaits du capitalisme. D’ici là, le film aura appuyé sur tous les ressorts classiques du film d’espionnage : qui est agent double, triple, quadruple ? Qui est la Taupe ? Qui tire les ficelles côté Kremlin et côté Pentagone ? Rien de bien neuf sous le soleil en somme, mais le film fait le job, même si c’est d’une façon très old-school, comme si les ‘Jason Bourne’ et les ‘Mission Impossible’ n’avaient jamais existé. En même temps, dans le monde selon ‘Red sparrow’, la Guerre Froide n’a apparemment jamais cessé, les Russes parlent anglais avec, éventuellement, un accent qui roule les R quand ils veulent faire pittoresque et les grands acteurs russes, ceux qui savent faire ressentir au mieux la fourberie glaciale et la cruauté inhérentes à ce peuple s’appellent Matthias Schoenaerts, Charlotte Rampling et Jeremy Irons. Quoi qu’il en soit, Red sparrow n’est pas déplaisant du tout, bien qu’il soit un peu longuet : son scénario, ses péripéties et ses clichés sont dignes de ce qu’on peut attendre d’un Actionner à espions, et on a vite compris qu’au-delà de tout ce que le scénario pourrait bien avoir à dire au niveau politique, humain et culturel, le crypto-’argument du film, c’est Jennifer Lawrence en femme fatale et son crypto-crypto argument, c’est Jennifer Lawrence à oilpé.