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    The Lost City of Z
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    Ti Nou
    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2017
    Un film à la fois beau et sobre sur la persévérance. La photographie est magnifique et exploite à merveille un environnement hostile, à la fois splendide et effrayant. Contrairement à de nombreux biopics qui ne font qu’illustrer la vie d’une personnalité, celui-ci construit un vrai récit, basé sur une quête et des enjeux forts.
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    40 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2017
    Grande épopée que voici, The Lost City of Z n'est pas une surprise mais clairement un film dont on se souviendra. Prestations d'enfer, réalisation soignée et surtout : bande-sonore mémorable qui renforce l'immersion et l'atmosphère qui sera l'atout majeur du film. Je recommande fortement ce dernier malgré le fait qu'il ne plaira qu'à un certain nombre de spectateurs, étant donné que celui-ci cible son public de manière assez strict.
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2019
    Un très bon film d'aventure historique adapté et magnifiquement mis en scène par James Gray. Son scénario nous conte une véritable odyssée humaine et édifiante. Gros budget aidant, il nous offre une admirable reconstitution de la jungle Brésilienne et une importante figuration de tribus amazoniennes.
    Outre une très belle photographie, cette réalisation nous offre également de bons jeux d'acteurs avec un excellent Charlie Hunnam dans le rôle principal du véritable Colonel et explorateur Percival Harrison Fawcett. Il est très bien entouré par Sienna Miller (sa femme dans le film), Tom Holland (Jack le fils du Colonel) et Henry Costin le compagnon fidèle de l'explorateur.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Essentiellement penché pour la dramaturgie, James Gray monte sur la nouvelle marche qu’est celle de l’aventure ! Le premier contact est visuel et nous aurons de quoi être séduit par le choix de grains, apportés par la pellicule. L’immersion est d’un bluff, qu’à côté du portrait que l’on se fait de l’adaptation de David Grann, nous sommes éperdument transportés au cœur de l’Amazonie et de ses nombreux mystères qui la guettent. On reconnaitra immédiatement les influences de Fitzcarraldo ou encore d’Apocalypse Now (et une pointe d’Indiana Jones pour l’hommage, offrant un esthétisme d’une beauté immersive.
    C’est pourquoi le personnage du Colonel Percival Fawcett (Charlie Hunnam), brillant officier et explorateur britannique, fait l’objet de toute une folle ambition. Son scepticisme est confronté à une communauté scientifique et à des croyances religieuses occidentales qu’on l’on aborde à peine, malgré son importance. Naît alors une obsession, sans remord mais pleine de folie.
    Concernant ses proches, sa femme Nina (Sienna Miller) et Henry Costin (Robert Pattinson) auront rapidement trouvé une place au second plan. Leur destin est tracé de bout en bout, sachant qu’une évolution apparente n’est pas envisageable ici, relevant surtout de la fiction afin d’alimenter les discours d’honneur et de fierté. Seul le fils aîné, Jack (Tom Holland) a droit à un traitement de mise en perspective. Malgré un choix de mise en scène léger dans le corps, ce personnage apporte la clé de voute et de conclusion à cette aventure aux sens divers.
    Par ailleurs, la notion du temps est au centre du débat et la plupart auront noté une longueur notable dans cette aventure. La linéarité de l’écriture fait que l’on s’accroche aisément à l’introduction. Mais plus on avance et plus le fil temporel se perd à travers des ellipses, parfois mal négociées. Le rythme freine alors plusieurs fois au nom des multiples temps morts entre chaque expédition.
    Le contexte historique fait que des événements majeurs obligent le réalisateur d’accorder ces instants de répit. Nous aurions tout de même pu éviter de sombrer dans des arcs trop descriptifs et contemplatifs. La pointe de passion et d’émotion compensera au moins cette lourde charge, pourtant nécessaire au développement de l’intrigue.
    Et au bout du chemin, le cadre familial possède son lot l’importance sur de nombreux point et soulève bien plus qu’un conflit interne. La relation et la parité homme-femme ne fait aucun doute ici, et son introduction manque malheureusement de subtilité, à force de marteler le contraste. Au-delà de ce regret, on reconnait la métaphore d’une civilisation recherchée, à la fois dans l’inconnu et dans la société qui « soutient » le projet. Il en va de même à la vue des relations entre Percival, combattant son démon passionnel, et ses enfants en recherche d’un paternel présent et attentionné. Le dénouement développera une fausse déception, tout en conservant cette part de mystère qui hante encore notre curiosité aujourd’hui au sujet la découverte de Z. Chacun recherche donc « sa » cité, mais la signification diffère d’une personne à l’autre. Le tout est de savoir lier les observations.
    En somme, « The Lost City of Z » est une escapade épique, sachant les faits réels, garnie de leçons morales à l’égard d’une société égoïste et suffisante à elle-même. Il en résulte la quête de l’inconnu, éveillant les esprits ouverts à l’espoir et la poésie tragique.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    96 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2017
    Les profondeurs sauvages, humides et dangereuses de l’Amazonie prennent des allures de contrées mystiques, terrifiantes de mystères chez James Gray. Le cinéaste new-yorkais, à qui l’on doit des bijoux d’un genre particulier, Little Odessa, The Yard, la Nuit nous appartient, quitte le monde du thriller urbain, du drame familial et criminel, se lançant avec une certaine grâce dans l’univers du film d’aventure historique. Au tout début du 20ème siècle, le major Percy Fawcett est missionné pour tracé la frontière entre Brésil et Bolivie, au cœur de la forêt tropicale la plus dense et la plus inexplorée qui soit, l’Amazonie. Ayant un blason à redorer, un prestige à acquérir, l’explorateur et sa petite équipe découvre qu’une certaine civilisation pourrait bien se terrer au cœur de l’enfer vert. De retour au bercail, Percy Fawcett et ses disciples réorganisent bien vite un retour en Amérique du Sud histoire de prouver l’existence de ladite civilisation, tout du moins, et de découvrir la cité perdue de Z.

    Cette quête, il s’agit bien d’une quête, dévorera un personnage avide de découvertes et se transformera bien vite en obstination. Une obsession. Sacrifiant tout sur l’autel d’un idéal, sa découverte, Percy Fawcett s’enfonce sans cesse plus profondément dans la canopée, côtoyant indigènes et faune locale pour le moins hostiles. Jusqu’où ira-t-il? James Gray explore la récurrente obsession de l’homme pour l’inconnu, le mystère, tout en traitant des affres d’une telle soif sur l’entourage, sur la nation. La grande Angleterre, non-contente d’explorer, masquait les faits pour ne pas mettre en avant des cultures dites sauvages. Quelles sont donc les conséquences de l’obstination d’un explorateur qui souhaite faire la lumière sur une prétendue civilisation dont l’élite occidentale nie l’existence?

    A la manière d’un vieil artisan de cinéma, consciencieux, James Gray s’enfonce avec son équipe, ses acteurs, au cœur de la forêt tropicale colombienne, livrant une odyssée verte dont le tournage n’aura jamais été de tout repos. Point de fond vert, point de CGi dégoulinant, Gray filme la jungle en s’enfonçant dans ses entrailles, exigeant, méticuleux. Ses images sont radieuses, magnifiques et ses acteurs, on le sent, souffre de ce dépaysement pour le moins désagréable. L’œuvre d’un vrai cinéaste, en somme, à la manière de Coppola lorsqu’il filmait Apocalypse Now ou de William Friedkin avec Sorcerer. Un film ne peut avoir une réelle identité, à mon sens, que filmer réellement là ou est censée de passé l’action. Très bon point pour The Lost City of Z.

    Seule ombre au tableau, quoique toute relative, Charlie Hunnam, figure montante depuis sa prestation dans les célèbres Sons of Anarchy, semble ne pas incarner un homme obstiné mais le héros orgueilleux d’une fiction hollywoodienne. Peu charismatique au-dehors de ses atours virils de beau-blond, l’acteur, s’il s’investit, peine à exprimer les multiples facettes de son personnage complexe. Indéniablement, sans parler pour autant d’une erreur de casting, le comédien britannique n’est pas à la hauteur de la tâche. Mais il ne s’agit là que de mon avis.

    Entre mysticisme, aventure, découverte et photographie sublime, le dernier né dans la filmographie de James Gray se veut un excellent cru, une belle réussite technique et narrative qui ne pêche qu’en partie de par quelques faiblesses d’acteurs. Avant de passer dans le monde de la SF, le prestigieux metteur en scène de polar New-Yorkais s’offre et nous offre une belle escapade dans l’histoire et dans la jungle sud-américaine. 15/20
    Guristorion
    Guristorion

    15 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Ce film plonge le spectateur en pleine immersion dans la peau de Percy FAWCETT, un aventurier britannique ayant passé sa vie à tenter de trouver une cité perdue enfouie dans la jungle brésilienne. Au fil des années, cette quête inassouvie tourne à l’obsession, et c’est bien là que réside tout l’intérêt du film. En effet, sa raison d’être est d’avantage d’insister sur la psychologie de l’aventurier plus que sur l’aventure elle-même. Le pari est plus ou moins réussi, même si on était en droit d’attendre un peu plus du jeu d’acteur de C. HUNNAM.
    Antonin T.
    Antonin T.

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2018
    James Gray signe un film admirable notamment grâce à l'interprétation incroyablement juste de Charlie Hunnam. Au cœur de ce film une exploration de l'Amazonie et de nous-même qui nous entraîne jusqu'à la source...de nos convictions. Elle nous fait découvrir ses secrets et nos secrets au point de faire basculer nos principes les plus immuables jusqu'au point de non retour autrement plus brutalement que sur un champ de guerre. Encore une fois cette inextricable jungle nous désoriente sur le sens de notre vie et de notre place dans la société.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    une fresque lente et intemporelle....James Gray garde tout son talent ici pour nous entretenir d'autres choses que de gangsters, l'exploration de l'Amazonie au début du 20ème siècle.....Il nous raconte l'histoire d'un explorateur anglais de 1905 à 1925.....
    Le film est d'une beauté sépulcrale, notamment les rencontres dans les villages indiens où les seules lumières naissent des feux de bois, clair obscur souvent.....Le film retrouve les ton propres à James Gray, et chose peu évidente parvient à nous rendre attachant les indiens, personnages magnifiques et dont il semble que nous ayons beaucoup apprendre....Le scénario va et vient entre l'Amazonie et l'Angleterre, et diffuse d'abord de la lenteur, du temps posé dans de magnifiques paysages.......Il y a aussi quelque chose d'envoutant dans l'utilisation de "La mer" De Debussy qui semble prendre possession des âmes , quelles qu'elles soient.....Un film à message qui véhicule des valeurs essentiels et une mise ne scène brillante.....Seul hic, amateurs d'émotions fortes passez votre chemin......Le films est une déclaration d'amour à l'Amazonie et à ses indiens.....Terence Malik aurait peut être pu être inspiré par le sujet.......Je conseille, c'est majestueux
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2017
    "The Lost City of Z" est, comme tous les films de James Gray, une tragédie : son personnage principal, Percy Fawcett, tiraillé entre son foyer britannique et la jungle amazonienne, fera un choix et entraînera son fils dans sa perte. Mais la folie de Fawcett n'est pas instantanément suivie par la mise en scène, ici résolument classique dans la mesure où elle ne cède qu'à de brefs instants à l'abstraction et qu'elle s'en tient au point de vue de l'explorateur. Le film suit ses va-et-vient entre le territoire "civilisé" et celui des "sauvages", entre une aristocratie méprisante à laquelle il ne doit rien et une région hostile qui contiendrait une civilisation ancienne habitant dans une cité parée d'or. Mais si les moqueries reçues par Fawcett de la part des membres de la Société de Géographie sont peu fondées - elles reposent uniquement sur une attitude ethnocentrique - on peut tout de même s'étonner de la façon dont il s'empare de ce mythe pour lui donner un sens. Il lui suffit en effet de découvrir quelques poteries et d'écouter le discours d'un vieil indien et d'une voyante russe pour que Z devienne réalité, une quête obsessionnelle qui vient le poursuivre jusque dans les tranchées et ce moment où l'explorateur se sent projeté en pleine jungle. Pourtant, le dernier voyage accompli n'est pas à l'origine une décision de Percy mais bien de son fils aîné, le même qui lui avait reproché plus tôt son égoïsme et qui s'était fait giflé pour cela. On sait que les rapports père-fils sont complexes chez Gray mais la relation semble ici se diriger vers une forme d'apaisement, une réconciliation qui s'explique par l'envie du jeune Jack de partager les précédentes expéditions de son père, de comprendre ce qui a pu le pousser à quitter sa famille à plusieurs reprises. Ainsi, le final mêle la volonté d'accomplir un rêve et le désenchantement brutal de voir un environnement changé - l'opéra, rendu presque irréel grâce à la lumière de Darius Khondji, découvert par Percy et son ami Costin en pleine forêt, est tombé en ruines - jusque dans le rapport aux indigènes, où le dialogue est devenu inexplicablement impossible. Les derniers plans du film, assurément les plus beaux, sont bercés par une tristesse intense mais aussi par l’amour, celui d’un père pour son fils et d’une femme pour sa famille. Malgré les reproches (légitimes) qu’elle a pu faire à son mari et la solitude qu’elle a enduré, Nina, l’un des plus personnages féminins les plus forts que Gray ait créés, ne perd jamais la confiance qu’elle a en son mari, certaine qu’il ait atteint son but ; d’ailleurs, ce que l’ultime plan raconte et qu’il ne faut surtout pas révéler tant il bouleverse par sa dimension symbolique, c’est comment un amour dépasse les frontières et quelle extrémité il peut atteindre : il fallait bien une image d’une poésie folle, se posant en toute tranquillité, pour se hisser au niveau d’un tel délire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juin 2017
    The Lost City of Z, ou comment rêver d’exploration et d’aventure pendant 2h20 ? Entre civilisations anciennes, archéologie, découvertes et guerre mondiale, c’est un fabuleux panorama du début du XXème siècle que nous offre le réalisateur James Gray.

    James Gray choisi d’interpréter le roman “La cité perdue de Z” de David Grann, lui même inspiré de l’histoire vraie de Percy Fawcett (interprété dans le film par Charlie Hunnam). Percy Fawcett, colonel vertueux de l’armée britannique se voit confier une mission par la société géographique britannique : cartographier l’Amazonie, entre les frontières brésiliennes et boliviennes. Alors qu’il est un mari aimant, et sur le point de devenir un jeune père, il accepte malgré tout cette mission d’exploration, pour redorer l’image de sa famille…

    Lors de sa mission, il va tomber sur des ruines d’une ancienne civilisation, alors qu’il pensait être le premier homme à s’aventurer dans cette région. Une découverte qui va tout remettre en question et influer fortement sur sa vie future.
    Et c’est ici qu’on pourrait parler du jeu d’acteur : Charlie Hunnam, alias Percy, réussi à transmettre au spectateur sa passion pour cette ancienne civilisation, et son rêve de trouver parmis la forêt, une cité ancienne (Z) à l’image d’El Dorado. Et cette évolution est, comment dire, magistrale. On introduit Percy comme un personnage aimant, sacrifiant tout pour sa famille, et on remarque au bout d’une heure, l’évolution et la perversion qu’un rêve peut avoir sur une vie. Ce rêve aura eu biens des effets sur Percy, lui permettant d’affronter beaucoup d’impasses : entre trahisons, blessures et vivre sans ses proches, cette vision de Z, qu’il aimerait tant connaître, parvient à le maintenir en vie, du moins, c’est ce qu’on ressent devant l’écran en admirant la performance de Charlie Hunnam.
    Robert Pattinson (ou Henri Costin, acolyte de Percy) nous montre sa face cachée, ou sa vraie nature : une belle métamorphose depuis ses débuts en films fantastiques (Harry Potter / Twilight). Il accompagnera Percy tout au long de ses aventures et lui dévouera une loyauté de fer : que ce soit dans l’exploration ou lors de la Première Guerre Mondiale.

    Parlons de la bande originale. Christopher Spelman compose une bande son à la hauteur du film. Accompagnant chaque détail, chaque émotion, chaque découverte. Une composition qui colle parfaitement avec le dynamisme du film et l’ambiance. Attention toutefois aux amateurs de films d’actions bourrins, ce film nous raconte le récit d’une ambition et nous fait réfléchir, ne vous attendez pas à voir un Tomb Raider !

    Un petit mot sur l’ambiance. Filmée en 35mm, la prise d’image nous rapproche encore plus du début du XX siècle. Les paysages, les villes, les décors, qu’ils soient Amazoniens, Irlandais, Britanniques, sont typiques du début du siècle et bien retranscrits à l’écran. On y est ! On vie l’aventure dont on rêvait enfant, s’imaginant devenir un futur explorateur !

    Vous l’aurez compris, à Cine B[rec], on a adoré The Lost City of Z. C’est pourquoi demain, nous consacrerons un Zoom Sur spécial Charlie Hunnam !
    A très vite !
    LeFilCine
    LeFilCine

    163 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2017
    Les grands films d’aventure se font trop rares sur nos écrans pour ne pas savourer le long-métrage offert par James Gray. A l’origine de The Lost City of Z, il y a le journaliste David Grann, pris de passion pour un homme frappé par le virus de l’aventure, à une époque où il y avait encore des mondes perdus à découvrir. Au début du vingtième siècle, le colonel britannique Percy Fawcett est envoyé en Amazonie pour cartographier la frontière entre le Pérou et le Brésil. The Lost City of Z raconte comment cet homme bascule dans la quête insensée d’une cité perdue enfouie dans la jungle amazonienne. Le célèbre réalisateur américain James Gray compose, à partir de ce récit, une œuvre d’une grande ampleur. Le voyage en Amazonie qu’il nous propose est une fresque grandiose, seulement surpassée par le Mission de Roland Joffé, palme d’or à Cannes en 1986. Ce qu’on retient en premier lieu c’est la qualité de la photographie : les tons verdoyants de ses images nous plongent viscéralement dans l’enfer vert. Certaines scènes sont visuellement inoubliables, et les rencontres avec les autochtones sont à chaque fois des moments intenses. Dans chacun de ses choix de mise en scène on sent la patte d’un grand cinéaste. Il n’y a qu’au niveau du scénario où l’on peut trouver à redire, avec quelques allers-retours accessoires vers l’Angleterre. Charlie Hunnam a hérité d’un grand rôle : il incarne Percy Fawcett à la perfection, semblant avoir si bien saisi la fuite en avant du personnage. Robert Pattinson, méconnaissable, lui donne parfaitement la réplique et Sienna Miller est tout aussi convaincante dans le rôle de madame Fawcett. Le final de The Lost City of Z s’avère magnifique en tous points.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    796 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2017
    James Gray nous revient en excellente forme avec un très très bon film "d'aventure",sorte de mini biopic sur Percy Fawcett, explorateur anglais ayant cartographié le Rio Verde et ayant grandement participé à la découverte du continent Sud-Américain au début du XXe siècle !

    Alors je mets "aventure" entre guillemets car aù-delà de quelques moments d'exploration amazonienne, le film se concentre réellement sur la psyché de Fawcett, sa relation avec ses confrères et sa famille, ses propres enjeux personnels pour au final être un vrai voyage intérieur et personnel sur une période de 20 ans !

    Charlie Hunnam porte le film à lui tout seul, définitivement son meilleur rôle depuis Jax Teller, son charisme transpire à chaque plan et certaines scènes sont grandioses grâce à son jeu d'acteur !

    Le casting secondaire n'est pas en reste, Robert Pattinson est très bon dans un rôle d'acolyte légèrement porté sur la boisson. Sienna Miller est également très convaincante en épouse aimante, et à ces deux là viennent s'ajouter Tom Holland,Angus McFadyen,Ian McDiarmid....

    James Gray a prouvé qu'il était un réalisateur très porté sur la puissance de l'image et le caractère intimiste (avec des films comme The Yards, La Nuit nous appartient ou Two Lovers)et de ce point de vue, The Lost City of Z est un nouveau tour de force, à travers plusieurs séquences mémorables (en particulier la scène des tranchées en France, ou bien les 10 dernières minutes, sans effet tape-à-l'oeil,qui clôturent le film de manière émotionnelle et très convaincante !

    En conclusion,James Gray nous livre une petite pépite qui transpire le cinéma à l'ancienne,avec une photographie très esthétique, d'excellents acteurs portés par un Hunnam au sommet et un voyage qui manque peut-être de ce sentiment de réelle exploration et de découverte de l'inconnu pour acquérir la qualification de chef-d'oeuvre,mais qui arrive néanmoins à nous faire voyager pendant les 2h15 que constituent ce nouveau Grand film du réalisateur !
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    The Lost City of Z est le film le plus énigmatique parmi les cinq compositions de James Gray. Le fait de quitter New York pour un dépaysement s'en pareil est un pari osé et casse gueule tant ce dernier c'était fait une spécialité de filmer " sa ville ". De ce point de vue ci, le long métrage est des plus étincelant, tout est beau dans cet enfer Amazonien. La mise en scène est une nouvelle fois des plus léchée, d'ailleurs on cite beaucoup Cimino et Coppola comme référence mais on peut aussi entrevoir quelques plans digne de Terrence Malick. Autre trouvaille de Gray, son acteur principal. Charlie Hunnam tire la couverture, le charme et la présence physique chez cet acteur se font sentir. Je ne trouve quasiment que des qualités à cet oeuvre, sauf les vingt dernières minutes un peu bâclé ... Le film aurait gagné en consistance avec 10 ou 15 minutes supplémentaires, cet partie me laisse donc sur ma faim même si j'ai apprécié le dénouement. Son sens épique est l'autre point fort de cette création, j'ai été absorbé par l’intrigue sans jamais en sortir, The Lost City of Z est une adaptation qui marque les esprits.
    HawkMan
    HawkMan

    151 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    James Gray est un réalisateur au talent confirmé. Il sort ici un nouveau film réussi. Celui-ci narre l’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle spoiler: et qui disparut dans l'Amazonie
    à la recherche du cité d'or. Les acteurs jouent parfaitement leur rôle et le film se laisse voir sans difficulté et avec curiosité.
    L'explorateur tentera tout pour découvrir la cité perdue et sera confronté à de nombreuses difficultés (financière, politique, techniques, humanitaires,...).
    Bref : autant la cité est perdue autant ce film ne l'est pas. On ne pourra qu'admirer ce grand explorateur.
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2017
    Film superbe, en premier lieu pour ce scénario qui traite d'Aventures avec un grand A, mais aussi pour de la qualité des Images - ses cadrages plutôt académiques mais formidables - pour sa mise en scène au scalpel qui, pour moi, font de ce dernier James GRAY un magnifique film dépassant "Little Odessa" - "The Yards" ou "La Nuit nous Appartient" (je ne parle pas de Two Lovers & The Immigrant me laissant froid comme la glace).
    Remarquable aussi, cette Bande Son où les compositeurs "modernes" du XX siècle se taillent la part belle.
    Faire aussi l'éloge des Acteurs qui portent littéralement cette histoire.
    Comment ne pas penser aussi à cette Nature omniprésente (même au royaume uni) - cette Jungle opulente qui devient inexorablement obsessionnelle....

    On pense bien évidemment à "Aguirre, la colère de Dieu" et au "Fitzcarraldo" de Werner Herzog mais aussi un peu au "Greystocke" de Hugh Hudson, voire à "La Ligne Rouge" de Terrence Malick, et sans hésiter au magnifique Final très "Coppolien".

    Voici donc un grand film d'Aventure, doté d'une Âme, ce qui en fait un moment rare, à ne surtout pas manquer ;-)
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