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    The Lost City of Z
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2017
    Un film qui mérite amplement la note maximale et tous les regards d'amateurs avertis. Une épopée qui même longue de plus de 2h nous laisse le sentiment d'avoir durée trop peu longtemps. Une très belle fresque sur l'amitié, la famille, la croyance et les religions, l'exploration de sois même et du monde.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2017
    On est sans doute en droit d'ignorer tout de Percy Harrison Fawcett, explorateur britannique parti au début du vingtième siècle à la recherche d'une cité disparue dans la jungle amazonienne. Mais avec le dernier film de James Gray on aura réussi à combler des lacunes impardonnables. Il faut bien avouer qu'il y a là une belle matière romanesque qui a tout pour séduire un cinéaste. A cela près que James Gray n'est pas réputé pour donner dans l'aventure exotique. Raison de plus pour découvrir avec empressement ce film qui constitue - jusqu'à présent du moins - une exception dans son œuvre. Laissons-nous donc emporter par ce film à la fois étrange et classique dans son déroulement qui nous amène à suivre la trace de cet aventurier jusqu'au-boutiste, sûr d'avoir découvert lors d'une première expédition commandée par le gouvernement britannique, des vestiges d'une civilisation disparue. On pourrait s'attendre à une énumération des poncifs du genre : des animaux menaçants (il y en a, mais réduits à des plans bien furtifs), une foule de dangers liés à une nature aussi impressionnante qu'hostile par moments... En fait, le film nous promène de l'Angleterre à l'Amazonie et évite de ressasser les clichés du film de jungle. C'est un itinéraire autant mental que physique qu'il nous est donné de suivre, nous amenant ainsi à découvrir les relations tumultueuses de Fawcett avec la Société de géographie de Londres, mais aussi l'amour qu'il porte à sa femme ainsi que les relations tendues avec ses enfants qui n'apprécient pas que leur père quitte ainsi pour de longs mois le foyer familial. Quant à l'Amazonie, elle est présentée comme un lieu d'initiation dont les Indiens détiennent les secrets. Et rien n'est plus fascinant que de vivre l'itinéraire de cet aristocrate anglais qui s'est juré d'aller au bout de son rêve et de le transformer en réalité. Le film est éblouissant par la virtuosité technique dont il fait preuve : les séquences amazoniennes bien sûr, mais aussi les scènes intimistes en Angleterre et enfin les scènes de guerre - car Fawcett se comportera en héros lors du premier conflit mondial -, tout cela a de quoi fasciner le spectateur le plus désabusé. James Gray utilise toutes les ressources dans l'art de filmer et si le film dure près de 2h30, jamais il ne lasse, bien au contraire. Et que dire des splendides lumières signées Darius Khondji qui transcendent visages et paysages ? Enfin il faut dire tout le bien que nous pensons des acteurs dont en premier lieu Charlie Hunnam dont le sens de la mesure lui fait honneur. Mentionnons aussi l'impeccable Sienna Miller, parfaite dans son rôle d'amoureuse qui accepte que soit sacrifiée la vie de famille au profit des rêves insensés de son époux. Enfin le jeune Tom Holland dans le rôle du fils aîné de Fawcett sait s'imposer aux côtés d'un acteur de premier plan et rendre pleinement crédible son personnage d'abord hostile à son père puis fasciné au point de vouloir vivre lui aussi l'aventure amazonienne. Quant à la musique, elle est toujours impeccable : celle de Christopher Spelman bien sûr, mais aussi d'assez nombreux emprunts à la musique classique dont ce délicieux "Lever du jour" extrait de "Daphnis et Chloé" de Ravel qui procure l'émotion la plus intense dans ce paysage du bout du monde.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Ce film, de loin le plus ambitieux de son auteur, avait beau être en projet depuis longtemps déjà, on n'en est pas moins surpris de le voir enfin sur les écrans (il a fallu une longue obstination au cinéaste pour le mener à bien) et de le voir tel qu'il est, c'est-à-dire échappant totalement au cadre qui était celui de tous les films précédents de James Gray. Comme on a affaire à un cinéaste new-yorkais jusqu'au bout des ongles, on était en droit de mettre en doute sa capacité à filmer autre chose que cet environnement-là, environnement qui lui a inspiré une série de films remarquables (jusqu'à ce chef d'oeuvre qu'est « The Immigrant », sorti en 2013).
    A présent qu'est projeté sur nos écrans « The lost city of Z » qui n'a plus rien à voir avec New-York, force est de constater que les doutes qu'on pouvait avoir sont balayés. Et de quelle façon ! Car, sous ses allures de film d'aventures classique, se révèle une œuvre subtile et ambitieuse parfaitement réussie et qui recèle de multiples niveaux d'interprétation. En vérité, comme James Gray l'explique lui-même dans une interview, il n'a pas voulu faire un film d'aventures « mais un film d'aventuriers ». Ce n'est donc pas tant l'aventure en tant que telle qui intéresse le réalisateur, mais les hommes qui la suscitent et qui s'y trouvent mêlés. Pour dire les choses clairement, il ne faut pas s'attendre à voir sur l'écran un sosie d'Indiana Jones !
    Le personnage qui est au cœur du film de James Gray est un officier de l'armée britannique et il se nomme Percy Fawcett (Charlie Hunnam). Le film commence en 1906, à l'heure où l'on apprend qu'une guerre risque d'éclater entre la Bolivie et le Brésil pour des questions de frontières. Percy Fawcett est désigné pour explorer une région inconnue de la forêt amazonienne afin de la cartographier. S'il accepte cette mission à risques, bien qu'il soit marié et père de famille, ce n'est pas uniquement parce qu'un militaire doit se soumettre à un ordre, mais c'est parce que la réussite de cette expédition lui vaudrait de retrouver l'estime de ses pairs, perdue ou entachée à cause d'une faute paternelle. Dans la bonne société anglaise de cette époque-là, où tout est corseté et codifié, la faute d'un père rejaillit sur ses enfants.
    Dès lors, le film se partage en allers et retours entre l'Angleterre et les trois expéditions menées par Percy Fawcett dans la jungle amazonienne, sans oublier néanmoins la séquence tragique de la Grande Guerre (durant laquelle l'officier est envoyé au combat dans la Somme). Or, très rapidement, ce n'est plus son propre retour en grâce au sein de la bonne société anglaise qui obsède l'explorateur, mais la recherche d'une cité qui serait cachée au cœur de l'immense forêt et qu'il désigne par la lettre Z. L'homme qui revient de sa première exploration en Amazonie n'est plus tout à fait le même. Son aventure n'a pas été que physique, mais aussi intérieure : elle a ébranlé ses convictions, lui a fait découvrir d'autres peuples et d'autres cultures qu'on s'empressait trop rapidement et trop superficiellement à qualifier de sauvages. Le regard de Fawcett se transforme et son obsession ne se limite pas à la recherche d'une cité perdue au cœur de l'immense forêt, elle se traduit aussi par son obstination à vouloir changer les à priori de ses coreligionnaires.
    Je passe rapidement sur les qualités purement formelles du film, du point de vue de l'image et de celui du son (cf. les superbes séquences montées avec des extraits de « Daphnis et Chloé » de Maurice Ravel) : elles sont sans reproche. Ce qui m'intéresse davantage, ce sont les différents niveaux d'interprétation qu'offre le film. Bien sûr, aucun de ces niveaux n'est imposé par le réalisateur, mais il serait dommage de les ignorer pour ne voir dans cette œuvre qu'un simple film d'aventures qui, du coup, pourrait sembler presque banal.
    Je voudrais seulement distinguer deux des niveaux d'interprétation du film (qui, si nous les intégrons et les méditons, en font une œuvre passionnante et géniale). Le premier est politique et je l'ai déjà indiqué en parlant de changement de regard. Le film évoque une longue période de l'histoire, une période de conquêtes et de colonisation, qui s'est soldée par des injustices, des blessures, voire des massacres sans nombre. Combien d'hommes sont partis d'Europe à la découverte de terres et de peuples nouveaux en ayant la certitude de porter la civilisation là où, selon eux, il n'y avait que sauvagerie ? Comme si les « sauvages » n'étaient pas, eux aussi, transmetteurs d'une civilisation, différente certes, mais tout aussi valable que celle des Européens ! C'est cette funeste arrogance des hommes blancs convaincus de devoir civiliser les autres « races » que fustige, à juste titre, ce film. Il le fait de façon subtile mais claire. Percy Fawcett, tout en restant marqué par les préjugés de son pays et de sa classe sociale (il oppose, par exemple, un refus sans appel à sa femme qui souhaiterait l'accompagner lors d'une de ses expéditions), se laisse petit à petit transformer par ses rencontres avec les Indiens d'Amazonie et ose exposer ce changement de regard à ses compatriotes anglais, quitte à susciter l'incompréhension, voire le rejet, de la plupart d'entre eux. Une séquence du milieu du film indique on ne peut plus clairement que non, décidément, les Européens n'ont pas de leçons à donner aux Indiens : la prétendue sauvagerie de ces derniers a-t-elle jamais atteint le niveau de violence et de barbarie des hommes engagés dans la guerre de 1914-1918 ? Je pense que chacun mesurera aussi combien ce sujet garde sa pertinence, cent ans après les faits rapportés dans le film, à l'heure où, un peu partout dans le monde, à l'instar de l'élection de Donald Trump, on assiste à la montée en puissance de ceux qu'on appelle populistes et qui brandissent comme un étendard le rejet de ceux qui sont différents.
    Mais je veux terminer ma critique en indiquant un autre niveau d'interprétation de « The lost city of Z », qui ne s'oppose d'ailleurs nullement au premier mais le complète. C'est le niveau qu'on peut désigner, sans vouloir employer de grand mot, du nom de « mystique ». Un poète comme Charles Péguy nous a appris que politique et mystique peuvent aller de concert. Dans le film de James Gray, ce niveau « mystique » est signifié par son titre lui-même et se voit confirmé, dès le début du premier voyage en Amazonie de Fawcett, par la lecture d'un poème de Kipling que lui avait confié son épouse. Qu'est-ce que la cité perdue que recherche obstinément l'explorateur ? Telle est la question qui traverse le film en son entier. Certes, il peut s'agir d'une cité réelle, au sens où on peut la situer sur une carte et en retrouver, éventuellement, les ruines. Il est à remarquer cependant qu'au cours du film, chaque fois que Fawcett semble en trouver une trace, celle-ci se dérobe aussitôt à son regard, cachée par exemple par le rideau d'une cascade. Vient alors à l'esprit une autre interprétation, qui n'est nullement incongrue. La cité perdue ne désigne pas seulement un lieu précis, situé dans la forêt, mais une profondeur du cœur humain. En vérité, Fawcett voyage autant à l'intérieur de lui-même, au plus profond de son être, qu'à l'extérieur. La cité perdue, ce pourrait être aussi bien, un jaillissement de pardon, de paix, d'amour, qui vient du secret du cœur et qui fait se tourner l'un vers l'autre un père et un fils enfin réunis et qui peuvent se dire les mots les plus simples du monde « Je t'aime, mon fils », « Je t'aime, papa ». Comment mieux conclure, comment mieux signer un film qui, décidément, se révèle extraordinairement fécond pour la sensibilté, pour l'esprit et pour le cœur des spectateurs ? 10/10
    guillermo_go
    guillermo_go

    37 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2018
    Ceci n'est pas un film d'aventure


    Dans les grands films d'aventure, la Nature dévore les hommes. D'Aguirre englouti dans l'Amazonie chez Herzog, à la dérive mentale de Kurtz dans la jungle viet d'Apocalypse Now de Coppola, ou les hallucinations désertiques du Sorcerer égaré de Friedkin... En réalité, l'aventurier est-il dévoré par l'enfer vert ou par sa propre hubris?

    Film Conradien par excellence (auteur de Au Cœur des Tenèbres, dont est librement adapté Apocalypse Now), chez qui l’aventure se caractérise par la fin des illusions romantiques de jeunesse, cet enchantement prometteur et menteur de l'ailleurs toujours déçu dans l’épreuve du reel, le film s'applique à montrer les évènements tels quils sont avec un réalisme tranquille, offrant aux paysages le temps de prendre toute leur démesure: le combat contre la nature est perdu d'avance, mais pas celui contre soi. James Gray dessine ici les contours de la mélancolie de l’aventurier, en reprenant son thème cher de l'individu qui s'extrait de sa condition sociale.

    C'est la grande réussite du film, épique et intime, qui représente tous les mouvement qui animent notre explorateur anglais, Percy Fawcett: son attente est condition de l'espoir, du désir, et enfin, de l'agir. Un spectacle qui examine courage et renoncements, dont la beauté du récit tient à sa construction en trois actes inattendus, où la représentation de ces tensions n'obéit pas au drame traditionnel: Exposition/Element perturbateur/resolution. Il illustre plutot l'impératif de Beckett 'Échouer, échouer encore, echouer mieux.» . Personne ne reussit tout ce qu’il entreprend, en ce sens nous sommes tous des ratés. Mais la leçon ici est que nous ne sommes pas tous des aventuriers, seul celui poursuit et ordonne ses efforts dans sa vie mérite ce titre. Nous sommes maître commencement de l'aventure, mais pas de sa fin.

    La réalité de l'aventurier est transformée, la nature qui lui resiste le désoriente, ruine sa raison. Seuls deux choix s'imposent à lui avant qu’il ne soit trop tard, revenir au point de départ ou revenir à l'état sauvage. Telle est l'ulltime paradoxe de la survie; moins vivre ou perdre son humanité. S’il n’ya pas d’aventure sans danger de mort, c’est encore le moindre des maux comparés à ceux là. Ne plus risquer sa vie, c'est déjà commencer à mourrir. Au début du film, notre héros résume ce danger avec un toast ‘To death,the best source of life'
    Après le semi échec de sa première expédition, nous reviendrons à Londres. La solitude du découvreur n'est jamais plus grande que face à l'étroitesse d'esprit de ses contemporains. Dans une belle scène de conférence publique autour de ses découvertes, Fawcett devra supporter la huée de ses confrères parcequ'il évoque l'hypothèse d'une civilisation précolombienne antérieure à la notre.
    Il partira ensuite trois à autres occasion, deux en colombie et une en France, mobilisé pour la Premiere Guerre Mondiale...

    Je suis maître que du commencement de l'aventure, mais pas de sa fin. Ulysse devient Pénelope, avoir le courage de toujours recommencer son ouvrage.
    Cet amer constat sera fait au prix de nombreuses souffrances, dans une scène déchirante, sa femme s'élève contre l'injustice dêtre privée de cette aventure et réduite au rôle de mère au foyer. Le film ne fait pas l'économie du sacrifice de la famille, et cest là quil est grand. Rare, pour ce genre viril où le héros est souvent un modèle de solitude résignée, conviction de l’isolement souvent confondue avec une certaine idée de l’indépendance à la Thoreau. Percy Fawcett sera privé de sa paternité, de voir grandir ses enfants (il rate la naissance de son second fils), de les élever et d’apprécier l’affection des siens. Son ainé ne le reconnaitra pas a son retour du premier voyage et lui demande s'il est bien son père.
    ‘What kind of fool am I to abandon my family like this?’ se demande-t-il ému au coeur de la jungle.
    La relation la plus émouvante et inattendue sera donc avec son fils. Bien entendu, son obsession sera transmise en héritage à celui-ci, qui voudra comprendre pourquoi son père lui a préféré ses expeditions à le voir grandir, enfance dont il a souffert pour laquelle il critique vivement son père.

    Le dernier chapitre nous offre un recommencement épique. Le talent troublant de Gray de conjuguer reconstitution anthropologique réaliste avec un rythme presque documentaire, et la maîtrise maniériste de la photographie du génialissime Darius Khondji, dont le clair obscur des torches enflammées dans la jungle bleue confine à la transe onirique, ainsi que la musique de Christopher Spelman qui s’élève sous la lune, et l’enchantement se produit. On est comme nos explorateurs, soudain saisit par une melodie émise au loin derriere les feuillages, etonnés de trouver une representation d’opéra au coeur de nulle part plus tot dans le film. Le surgissement esthétique est une des récompense pour le voyageur audacieux. Mais à quel prix.

    Si le cinéma est l'art qui a pour matière la durée, le film d'aventure (ou dans une moindre mesure le film d'action), explore une modalité du Temps.
    C'est que l'ennui est là où se révèle justement la réalité du temps, et c'est l'enjeu central de ce film : saisir des manières de vivre le temps, qui le plus souvent passe, qui, le plus souvent, se cache derrière les passe-temps. Jankelevitch nous apprend que l’aventure n’existe pas, qu’elle est une façon que nous avons de vivre le temps:
    "L’Aventure, l’Ennui et le Sérieux sont trois manières de considérer le temps. Ce qui est vécu, et passionnément espéré dans l’aventure, c’est le surgissement de l’avenir. L’ennui, par contre, est vécu plutôt au présent : certes l’ennui se réduit souvent à la crainte de s’ennuyer, et cette appréhension, qui fait tout notre ennui, est incontestablement braquée vers le futur ».

    Ceci n'est pas un film d'aventure mais un film sur l'aventure.
    Elle n’existe peut-être pas pas. Sauf au cinéma.

    "Nous vivons du poison dont on meurt. »
    - Vladimir Jankélévitch

    « On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage
    qui vous fait, ou vous défait » Nicolas Bouvier

    "Elle est là
    Elle va au-delà du bien du mal
    Je connais sa loi sans lendemain
    Ça m'est égal, demain est loin
    L'aventure c'est l'aventure
    Elle est pareille à l'amour
    Elle est en moi pour toujours"
    - L’aventure c’est l’aventure, Johnny Hallyday
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    161 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    par le realisalteur de ad astra et de la nuit nous appartient l s’agit de l'adaptation du récit La Cité perdue de Z de David Grann, lui-même inspiré des aventures de Percy Fawcett. James Gray a écrit à Francis Ford Coppola, réalisateur d’Apocalypse Now (1979), pour lui demander des conseils pour un tournage dans la jungle. Il avait reçu le même conseil de la part de Roger Corman au moment de se lancer dans Apocalypse Now Initialement, Brad Pitt devait incarner Percy Fawcett, en plus d'être producteur du film via sa société Plan B Le tournage débute le 19 août 2015 à Belfast en Irlande du Nord
    Le tournage se poursuit à Santa Marta en Colombie
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2021
    On peut être subjugué par la quête mystique de Percival Fawcett…
    et c’est sans doute ce que James Gray voulu nous transmettre en priorité...
    Sa passion pour l’Amazonie semble contradictoire avec l'amour de sa famille…
    amour de sa famille, ambition dévorante, quête d'absolu, rôles de chacun dans le couple.
    Les idées progressistes de ce début de 20ème siècle nous sautent au visage. Percival et sa façon de côtoyer les indiens d’Amazonie est mal comprise des anglais du continent.
    L’épouse de Percival est une féministe de la première heure.....
    Une épopée et des questions sur le sens de la vie...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Beau film, le périple d’un aventurier vers l'immensité de la forêt amazonienne, une terre inconnue et hostile, de l'interruption pendant la grande guerre jusqu’au recommencement de l'exploration. La mise en scène est superbe, c’est passionnant scène par scène accompagnée de longueur spirituelle. Le arguments face à une assemblée de bigot protestataire, de la philosophie et poésie, de l’émotion pour une dernière étape expédition du non retour qui conduira vers la destinée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2017
    D'une très grande beauté, le nouveau James Gray est le plus ambitieux de son auteur. City of Z est un grand film d'explorateur comme on en fait plus. Le film est passionnant par son sujet (la cartographie de la frontière entre la Bolivie et le Brésil arbitrée par les anglais en 1906) mais aussi par ces liens familiaux, sujets favoris de Gray. Le film laisse un trace indélébile par un final Malickien et métaphysique de toute beauté, rappelant à l'humain que son histoire n'est faite que de prise de conscience de sa petitesse dans l'immense.
    Le Video Club De Sabrina
    Le Video Club De Sabrina

    30 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2021
    L’histoire vraie du Colonel Percy Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle. En 1906, la société géographique royale britannique lui propose de partir cartographier l’Amazonie à la frontière entre la Bolivie et le Brésil en plein conflit territorial.

    Sur place, Percy, accompagné de Monsieur Costil (incarné par Robert Pattinson) découvre les traces d’une civilisation ancienne et d’une ville mythique et cachée. Fidèle à ses conceptions et à son ouverture d’esprit, Percy se prend de passion pour les peuples indigènes et se retrouve de plus en plus tiraillé entre son obsession d’exploration et de gloire et l’affection pour sa famille.

    Un grand film d’aventure tel qu’on ne pensait plus en voir au cinéma, The Lost city of Z est une ode à l’exploration en même temps que la quête d’absolu d’un homme obsédé par la réhabilitation du nom sali par son père. La réalisation de James Gray est une nouvelle fois sublime, la photographie aux teintes sépia de toute beauté et le rythme, lent et contemplatif, nous emportent en un ultime mirage métaphysique.

    Une splendeur à découvrir de toute urgence !

    Pour encore plus de critiques et de bonne humeur, suivez-moi sur Facebook et Instagram : Le Vidéo club de Sabrina !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 avril 2017
    Excellent film, une histoire et un destin incroyable que le réalisateur, qui prend le temps de bien nous faire découvrir chaque personnage,, nous permet de nous plonger dans des endroits inconnus, au cœur de l'Amazonie, où la nature règne sans partage. Touchant er beau
    Dominique Appietto
    Dominique Appietto

    26 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Encore un Chef d'oeuvre de James Gray, mais cette fois ci à un niveau rarement atteint par le cinéma américain. Mêler de cette manière l'intime et le grandiose nous bouleverse profondément. Il y a aussi -encore et toujours chez Gray - des plans sidérants de beauté mêlés à des «effets de montage» extraordinaires. Et un des plus beau dernier plan de l'histoire du Cinéma.
    Francis Coppola disait toujours combien il ne pouvait plus refaire un Apocalypse now... James Gray l'a fait.
    AurelC
    AurelC

    1 abonné 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Un film dans le plus pur classicisme, non pas dans le sens lisse et un peu plat, mais dans le sens d'une œuvre aux qualités intemporelles, d'une beauté plastique indéniable (photographie et lumière sublimes au service d'une mise en scène tantôt spectaculaire, tantôt intimiste), avec un sujet fort et universel (la quête de l'idéal et de la reconnaissance). Les acteurs principaux - que je n'avais pas specialement trouvé géniaux jusqu'ici - m'ont bluffé, surtout Charlie Hunamm, qui rend son personnage attachant par un mélange d'arrogance, d'idéalisme et de naïveté, et Sienna Miller, en épouse patiente, compréhensive, mais tout sauf soumise. Un film qui s'inscrit parmi les grandes œuvres romanesques qui ont donné au cinéma ses lettres de noblesse.
    Carole T.
    Carole T.

    17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2017
    Excellent film! Une histoire vraie pleine de bons sentiments et d'Histoire. Les acteurs sont également très bons
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 avril 2017
    Un film qui va littéralement nous transporter, nous faire vibrer à travers l’exploration de paysages aussi fabuleux que terrifiants et nous faire partager l’histoire d’un homme qui va au bout de ses convictions !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Doté d’un remarquable casting, d’une réalisation qui touche au sublime, The Lost City of Z est un film d’aventures passionnant, traversé par un souffle épique que la littérature nous offre avec constance, mais qui se fait cruellement rare au cinéma. Je ne lui vois qu’un défaut : il est trop court ! Une telle histoire aurait largement mérité un film d’une durée de plus de trois heures, voire mieux, une mini-série à gros budget.
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