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    Le Labyrinthe du silence
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    264 critiques spectateurs

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    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    37 abonnés 498 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Tiens un film allemand. Pas si souvent. Intéressant et réussi en plus. Sur fond de chasse aux nazis, une histoire vraie palpitante et rédemptrice. Réalisation très classique mais la puissance du propos finit par emporter le tout.
    gregbutton
    gregbutton

    24 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2016
    Sous des airs de téléfilm Le labyrinthe du silence est un assez bon film de police/justice dans un contexte bien précis. Le développement est bien fait, on ne s'ennuie pas mais je n'ai pas trouvé que tous les acteurs étaient super dans leurs rôles.. Le final est assez fade, historiquement c'est là ou il est intéressant et terrible de se dire que beaucoup de tortionnaires s'en sont sortis.. VF à proscrire si possible.
    Anna_
    Anna_

    15 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2020
    Un film qui traite d'un sujet très dur : des anciens soldats ayant servi à Auschwitz.
    Un jeune procureur va se battre jusqu'au bout pour tenter de réunir le maximum de pièces et retrouver la trace des anciens soldats.
    Un film grave mais sans aucune scène violente (compte tenu du contexte).
    Fabien S.
    Fabien S.

    457 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2018
    Un très bon film allemand . Touchant, poignant. Un très beau drame. Dense, intense, calibré , un bon scénario.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Réalisation classique et soignée, interprétation impeccable, sujet fort, ce Labyrinthe du silence se présente comme une leçon d'histoire. Le problème est qu'il laisse croire que le premier procès d'Auschwitz ne serait que le résultat des efforts conjugués de deux magistrats honnêtes et acharnés luttant contre toute une partie de la société pour faire connaître la vérité. Jamais il ne pose la question historique la plus intéressante : pourquoi un procès a-t-il pu avoir lieu en Allemagne en 1962 ? Car la décision d'enquêter sur les crimes commis par le nazisme dans les pays étrangers avait été prise au plus haut niveau et un bureau d'enquête avait été créé. La réalité semble donc assez éloignée du Tintin justicier qu'on nous présente ici. D'une certaine façon, ce film réhabilite d'ailleurs la justice de RFA, alors que les quelques nazis jugés à cette époque n'ont écopé pour la plupart que de peines très légères. Le régime a d'ailleurs continué très longtemps à protéger d'importants dignitaires nazis. Une des hypothèses semble être que, par ce procès, la RFA voulait se donner un visage politiquement correct lui permettant de faire son retour dans le concert des nations. Au moindre prix, puisque la plupart des "nazis utiles" restaient en place, en particulier dans les services secrets où ils excellaient. C'est tout ce background que n'évoque pas Le labyrinthe du silence en dépit de ses qualités. Le film sur les rapports entre la société allemande et le nazisme à cette époque reste à faire.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946, les alliés ont jugé à Nuremberg 22 hauts responsables du troisième Reich…En novembre décembre 1947, les polonais jugent à Cracovie 40 membres de l’encadrement du camp d’Auschwitz…il faudra attendre décembre 1963 pour voir les allemands mener à Francfort / Main le procès de leur propre histoire en jugeant 22 prévenus impliqués dans le fonctionnement d’Auschwitz alors que l’on considère que 6 à 8000 personnes ont eu un rôle dans le fonctionnement du camp. Il a fallu le courage et l’obstination du procureur général Fritz Bauer, lui-même victime des nazis, et qui s’est entouré d’une équipe de trois jeunes procureurs pour briser le mur du silence, le consensus quasi général pour ne pas remuer le passé, et instruire les dossiers. Adenauer avait décidé de réintégrer les nazis dans l’administration pour permettre le redressement du pays, et la magistrature était particulièrement atteinte…Voilà pour l’histoire…Giulio Ricciarelli a fait de sa première réalisation, un film parfaitement maîtrisé dans sa progression dramatique, bouleversant, récréant jusque dans les moindres détails, l’atmosphère des années 50, l’architecture, les voitures, l’habillement, jusqu’à cette pellicule légèrement marron qui renforce cette atmosphère. On y apprend beaucoup de choses, qu’un jeune procureur né à la fin des années 30 ait pu ignorer les camps de concentration…que les bourreaux du camp aient pu redevenir de paisibles crémiers ou boulangers sans être inquiétés…et se posent des questions plus essentielles, un pays peut-il se construire sur le mensonge ? Où passe la frontière entre refus et obéissance ? La jeune génération doit-elle accepter qu’elle est issue d’une génération de criminels ? Bref un film classique mais terriblement prenant et qui s’arrête aux portes du procès…
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    98 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    L’académisme pour dénoncer, l’académisme pour instruire un public résolument tourné vers l’avenir semble avoir réussi à Giulio Ricciarelli, cinéaste mettant ici en scène la découverte par l’opinion publique allemande, en 1958, des atrocités nazies, des exactions monstrueuses commises notamment à Auschwitz. A l’heure ou la nation germanique fait son deuil, à l’heure de tourner la page, alors que les dirigeants s’affairent à masquer des terribles vérités qui mettraient à mal la vie sociale du pays, un jeune procureur de Frankfort ouvre la boîte de Pandore, amorçant une croisade punitive contre des anciens SS stationnés dans le camp de la mort polonais. Découvrant que beaucoup de bourreaux vivent librement au sein de la population allemande, 20 ans après les faits, ce nouveau justicier entend confondre ce qu’il considère comme des meurtriers. Carrément ignorant aux origines, le jeune juriste plongera bientôt la tête la première dans l’horreur, jusqu’à l’ouverture d’un procès symbolique.

    Tout est donc question ici d’héritage, de prise de conscience. Le cinéaste met clairement l’accent sur l’ignorance d’une certaine partie du peuple germanique et l’aveuglement volontaire des autres. Certaines vérités sont-elles trop horribles pour qu’une nation sorte la tête de l’eau? Sans doute. Mais la rédemption passe par le jugement. Quoiqu’il en soit, Giulio Ricciarelli dresse une toile narrative d’une limpidité académique qui permettra à tout un chacun de se fondre dans ce récit politique, historique et judiciaire avec une certaine aisance. Cette facilité d’accès, justement, prive selon moi le film d’un réel impact dramatique. Bâti tel le plus lancinant des films fleuve hollywoodien sur des sujets similaires, Le labyrinthe du silence manque de vivacité, d’indépendance, la preuve en est de cette histoire d’amour complètement futile qui plombe le final du récit. Pour parer à la mémoire douloureuse de l’Holocauste, tout le monde semble avoir pris ici le parti de la légèreté de ton, à quelques exceptions près.

    Paradoxalement, cette limpidité narrative, cette facilité dans l’évolution du récit, ouvre facilement les yeux du public lambda sur l’une des conséquences peu soulevées de cette monstrueuse guerre, soit le regard porté sur le passé par la génération allemande qui suit. Le point fort de film de Ricciarelli, c’est sans le moindre doute lorsqu’il traite de la culpabilité. Oui, qu’importe la croisade, qu’importe l’avenir, tous les allemands semblent devoir vivre avec une certaine forme de culpabilité. C’est ce penchant là que le cinéaste a le mieux cerné dans son entreprise, notamment en ce qui concerne le sursaut de son personnage principal, prenant clairement conscience du passé lorsqu’il gratte sous la surface.

    Film utile, film historique important, Le labyrinthe du silence n’en reste pas moins terre-à-terre, beaucoup trop. Ici, on évacue bien trop souvent la dramaturgie au profit de la logique, des beaux discours. Que les acteurs soient bons n’y changent finalement rien. L’effort est louable mais le sujet était sans doute bien plus complexe que ça, bien trop complexe du moins pour qu’un cinéaste, avec somme toute assez peu de moyens, l’expose en deux petites heures, chronomètre en main. 11/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Pour un premier film, c'est d'une très grande maîtrise. La ligne narrative est bien faite. Vraiment tout est bien, et le propos passionnant. Les Allemands de la fin des années 50 ne savaient pas ce qu'était Auschwitz. On suit la découverte de certains, c'est terrible. L'extermination commise à Auschwitz, personne n'en a entendu parler à cette époque. Il s'agit de réveiller les Allemands pour le jeune procureur.
    Un film à voir. Un regret : il y a une certaine douceur qui s'échappe du film, due sans doute à la musique façon Schindler list quand à certain moment on évoque le martyr des juifs, cet accentuation aurait pu être oubliée, les mots suffisaient. Par contre le côté wagnérien de la musique quand les nazis sont évoqués est plus intéressant. On regrettera que les personnages de nazis n'aient pas été eux mêmes approfondis. Car si le peuple allemand en général ignoraient les crimes des SS, les ex SS eux ne les ignoraient pas. J'aurais bien aimé savoir comment une telle personne, 15 ans plus tard, se justifie à ses propres yeux.
    Il y a aussi une erreur de casting, les ex nazis sont souvent joués par des gens de 70 ans ou plus. En 1958, Reinhard Heydrich n'aurait eu que 54 ans, Eichmann avait 52 ans. Plein d'autres étaient même plus jeunes, des gens de moins de 50 ans en 1958.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Bon film allemand de Giulio Ricciarelli.
    Le sujet est très intéressant et suit une histoire réelle de trois magistrats allemands. La réalisation est au goût du jour, et est sans reproche, la romance n'est pas trop prononcée, les acteurs sont bons. Mais il y a peu de rebondissement dans cette enquête, surtout quand on connaît la réalité historique. Indispensable néanmoins pour une génération entière d'Allemands. Ici, il s'agit moins de justice que de vérité historique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juillet 2015
    Acteur qui prends aux tripes sujet évoqué très intéressant mais qui peux fâcher ... En tout cas à ne pas manquer si vous aimez le genre.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    32 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2015
    Ce film très classique est à voir ne serait-ce que pour ce qu’il raconte avec force, intelligence et sensibilité.
    Nous suivons, de 1958 à 1963, un jeune procureur de Francfort, aidé d’un journaliste et sous la protection d’un homme juste, qui instruit le dossier de ce qui sera le procès des SS du camps d’Auschwitz par les allemands eux même.
    Une page d’histoire racontée comme une enquête haletante avec toute la finesse que demande ce type de sujet pour ne pas devenir plombant. Très juste, très émouvant ce film ne plonge jamais dans le lacrymale.
    L’ambiguïté du sujet est très bien montrée par des acteurs principaux ou secondaires qui sont tous excellents.
    Mentions spéciales au héros qui est un jeune James Stewart germanique et à sa fiancée, une brune piquante pleine de répondant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juillet 2015
    Sur une période méconnue de l’histoire allemande, Giulio Ricciarelli parvient à faire un film globalement réussi, par complètement exempt de défauts mais qui a le mérite de poser frontalement des questions essentielles comme la liberté individuelle, le devoir de jugement,… Et l’acteur principal est parfait, ce qui ne gâche rien…
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    55 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2015
    Le Labyrinthe du Silence a été une excellente surprise. Le scénario est très bien construit, que ce soit dans la manière dont ce jeune procureur va se prendre d'intérêt pour cette quête ou dans les relations qu'il développe avec les autres personnages. De plus, le film montre de manière très intéressante le regard de la population allemande sur la Seconde Guerre Mondiale en cette période d'après-guerre (il se déroule en 1958). Je ne me suis pas ennuyé un seul instant et recommande vivement ce long-métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 mai 2015
    Passionnant et effrayant à la fois. On ne ressort pas du film totalement indemne. Car impossible ici de se dire "ce n'est que du cinéma"...
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2015
    Le spectateur pourra être surpris de voir que la majorité des allemands n'avait pas la moindre idée de ce qu'il se passait à Auschwitz, même 20 ans après. Le labyrinthe du silence aurait pu être une banale adaptation d'un fait historique, mais c'est en définitive tout l'inverse. La fameuse question de "qu'est ce que j'aurais fait à leur place ?" est balayée par d'autres thèmes plus novateurs. L'écriture du jeune procureur Radmann, fine et pertinente, invite le public à remettre en question sa manière de penser et réfléchir sur la notion de culpabilité.

    Ce premier long-métrage est une superbe reconstitution historique. Grâce au cinéma, une nouvelle prise de conscience collective voit le jour. Film plein d'espoir et débordant d'humanité, son objectif premier reste celui de la justice. Avec le plus d'impartialité possible, Ricciarelli évite les amalgames et restitue les enjeux principaux de cette découverte, aussi décisive que terrifiante.

    Le réalisateur ne souhaite pas donner une image fade et pessimiste de cette Allemagne d'après-guerre. Il montre toute la beauté de cette nation, à l'époque bien plus tolérante qu'on n'aurait pu le croire. C'est en effet le premier pays à avoir eu l'intention de juger ses propres criminels de guerre. Au-delà de l’aspect judicaire, c'est bien la fiancée de Radmann (pétillante et optimiste) qui incarne la renaissance de cet État. Ricciarelli prend même le public à contre-pied en filmant de nombreuses soirées, festives et guidées par la musique. Ces dernières permettent d'insuffler un rythme positif et bienfaiteur à cette œuvre, tragiquement essentielle.
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