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    Le Labyrinthe du silence
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    264 critiques spectateurs

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    Freelfe T.
    Freelfe T.

    31 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Un très bon film qui raconte une histoire vraie absolument incroyable sur le refoulement allemand qui a suivie la seconde guerre. Ce film montre bien tout le silence et la volonté d'oubli qui a eu lieu après ses horreurs. Un beau film !
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2020
    Film enquête sur l'obstination et le courage de procureurs allemands pour forcer leur pays et leur justice, qui veulent oublier, à juger et condamner les nazis et SS tortionnaires d'Aushwitz. Une fiction qui a l'allure d'un documentaire. Exemplaire.
    20centP
    20centP

    13 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Un film historique réalisé de manière certes classique mais qui contribue au nécessaire devoir de mémoire. Alors que nos sociétés semblent renouer avec les mouvements populistes, ce film rappelle que si une majorité d'occidentaux auraient préféré rapidement tourner la page de La guerre, il faut garder le souvenir de ces heures sombres. L'idéalisme du jeune procureur et la progression de son enquête permettent de maintenir le rythme tout au long du film. A montrer au plus grand nombre et surtout les plus jeunes.
    Julie Charlotte F.
    Julie Charlotte F.

    21 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Ambiance fantastique et intrigue prenante.
    Le personnage principal est un jeune procureur charmant et ambitieux et surtout très
    Humain. L attachement au personnage n empêche quelques lourdeurs, sans lesquelles le film aurait été parfait.
    Un peu de pathos a certains moments qui sonne faux et a été ajouté artificiellement , notamment l ami cardiaque, l ami qui a été ss et l avoue contre toute attente aux 3/4 du film.. La démission puis réintégration .. Cette histoire d amitié n'est pas attachante.
    Par ailleurs je ne comprends pas ce titre en allégorie : un labyrinthe de secret ? Le procès de Francfort, pour faire le parallèle avec le procès de Nuremberg aurait été plus adéquate .
    Ce sont les seuls détails qui ont empêche un 5 sur 5.
    Pauline G.
    Pauline G.

    32 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Rien que pour la véracité de son propos, ce film mérite d'être vu. Il focalise sur un pan de l'histoire européenne et mondiale dont on ne peut se douter avant de l'avoir vu. Nous avons, - nous, troisième génération post seconde guerre mondiale -, tant été instruits quant aux terribles conditions carcérales réservées aux détenus sous la domination nazie qu'il est difficile d'imaginer que tel n'a pas toujours été le cas. Et pourtant, oui, un jour, il a bien fallu que quelqu'un révèle toutes ces atroces vérités au grand jour, avec tout le choc sociétal et personnel que cela peut engendrer. La force de film, à mes yeux, est de présenter cet immense pan de l'histoire avec toute l'apparente simplicité du récit de vie, c'est-à-dire, sans héroïsme excessif, sans sur dramatiser l'expérience du héros, sans vouloir nous faire pleurer à tout prix sous prétexte que le sujet est grave et sans vouloir nous faire considérer son jeune procureur comme une espèce de demi dieu exceptionnel (comme on aurait pu imaginer le cinéma américain le faire s'il s'était emparé d'une telle histoire). Au contraire, le récit reste sobre en ce sens qu'il se pose au plus près des faits et retransmet en cela un touchant humanisme. A regretter, seulement, le fait qu'il colle au classique schéma narratif du jeune homme d'origine modeste, qui, à force de travail et d'acharnement, parvient à se démarquer et grimper au sommet de l'échelle sociale spoiler: jusqu'à ce moment fatidique où tout s'effondre autour de lui, qu'il perd tout, son travail, ses amis et même sa femme, (pendant au moins cinq minutes !) se repente et retrouve sa joie d'antan à la fin (tada ! la vie est belle)
    .
    Archibald T.
    Archibald T.

    17 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Captivant, le film oscille entre le polard, le récit historique et la dénonciation politique d'une Allemagne qui a du mal à se débarrasser de ses vieux démons nazis.

    Très beau.
    Stéphane J.
    Stéphane J.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Eh bien j'ai eu un peu honte en regardant ce film de me trouver si ignorant sur la période décrite par ce film en RFA ! J'ignorais à quel point les horreurs commises dans les camps comme Auschwitz étaient ainsi occultées. Pour moi, cela ajoute à l'intérêt du film, évidemment. Alexander Fehling incarne un personnage très juste ; il est convaincant et n'en fait pas trop. Malgré quelques longueurs, pourtant nécessaires afin de bien comprendre le travail de longue haleine décrit ici, j'ai trouvé ce film réussi et prenant. spoiler: On aurait même envie d'une suite avec le procès lui-même.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2015
    Quand un pays a décidé de mettre un couvercle sur un passé bien sombre (les horreurs du nazisme), c'est un jeune procureur fraîchement arrivé en poste qui va mener un procès retentissant qui peut amener à la repentance. Des acteurs de talents vont nous faire suivre le réveil des consciences. A voir sans faute.
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2015
    Bien sûr, nous sommes allées avoir ce film allemand !
    A partir d'un fait historique, le munichois Giulio Ricciarelli a fait un film sur l'ignorance, le refoulement collectif et sur le courage. C'est un film allemand important et et émouvant, qui navigue entre fiction et drame historique - le journaliste et le procureur général Fritz Bauer sont des personnages historiques, Johann Radmann par contre est une synthèse de plusieurs procureurs, ici un beau jeune homme, idéaliste, entier. Le film rend hommage aux personnes qui ont obligé les allemands à se regarder dans le miroir de leur histoire. Beaucoup d'anciens responsables avaient réintégré la jeune République Fédérale en toute impunité !
    C'est le début du miracle économique allemand, la guerre semble loin, il y a certes encore des ruines et des mutilés de guerre, mais aussi de belles voitures et des jolies robes, les gens ont envie d'oublier, on ne veut rien savoir des ombres du passé, de culpabilité et d'expiation. "Ce pays veut un glaçage sucré", dit un rescapé résigné. Les vieux refoulent, les jeunes ne demandent pas. Un officier américain conseille de changer de cible, ce sont les russes les nouveaux ennemis, les alliés aussi ont une part de responsabilité dans cet arrangement. Des mensonges, le silence, le refus de vérité, "voulez-vous que chaque jeune se demande si son père était un meurtrier ?" et lorsqu'il y a des rumeurs, c'est de la propagande des vainqueurs...
    Le but du jeune procureur est de trouver Mengele, le médecin du camp, connu pour ces atrocités, parce que "il est Auschwitz". Mais Bauer répond clairement "Non, tous ceux qui ont participé, qui n'ont pas dit non, ils sont Auschwitz".
    Le film est classique dans sa construction, linéaire, avec une reconstitution très soignée. Il nous montre la longue instruction méticuleuse et difficile. Auschwitz, personne ne savait ou connaissait, il fallait trouver les victimes pour identifier les coupables. Les témoignages font partie des moments forts du film, ils sont réduits à l'essentiel, la caméra fixe les lèvres, la secrétaire et le jeune procureur sont épouvantés, le sentiment d'horreur s'installe parce que le spectateur connait la vérité. Un autre moment fort est lorsque Radmann et le journaliste juif lisent ensemble une prière juive devant le camp d'Auschwitz.
    Ce film a le mérite d'éviter le cliché du méchant allemand, de se montrer nuancé dans les portraits et devant la complexité de l'histoire - Radmann arrive à se demander, "qu'aurais-fait à leur place" ? Et en même temps, il sent le poids d'une culpabilité collective.
    Le film finit sur une scène de victoire, tant d'obstacles ont été vaincus. Il s'arrête au début du procès qui n'en est que l'aboutissement.
    On est captivé du début à la fin, saisi par l'émotion par moment, ému par les bons acteurs comme Alexander Fehling en jeune juriste, mais surtout Gert Voss, le procureur général, un des grands acteurs de langue allemande, dont ce fut malheureusement le dernier rôle.
    Nous pensons bien sûr aux films Le liseur et Hannah Arendt, dont nous avons parlé ici qui traitaient aussi de l'Allemagne, de l'après-guerre et de la culpabilité collective.
    Personnellement (c'est la partie germanique de Matching Points qui parle), je n'ai que des souvenirs vagues de ce procès, j'étais encore enfant. Je fais partie de ceux qui quelques années plus tard justement bénéficiaient de l'enseignement de jeunes professeurs qui soulevaient ces grandes questions. Le sentiment d'obscurantisme face à l'histoire, nous le rencontrions encore face aux anciens, comme je l'ai mentionné ici
    Un film à voir, et pas seulement pour les germanophiles et germanophones ...
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    164 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Un excellent premier film : une enquête passionnante, de l'émotion, un casting au top, une reconstitution soignée et implacable. Une critique plus détaillée et d'autres sur
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    22 abonnés 759 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Un film qui nous révèle l’omerta qui régnait dans les décennies suivant la seconde guerre mondiale en Allemagne de l’Ouest. L’Holocauste n’avait pas été révélée au grand public mais c’était sans compter sur un jeune procureur qui va enquêter pour découvrir la vérité et faire condamner des anciens nazis ayant participé à cette entreprise morbide. Très intéressant surtout aujourd’hui où on assiste plutôt a la négation de l’existence des chambres à gaz et des exterminations de masse...
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2015
    En France, j’ai l’impression qu’on a toujours la crème de la crème de la production cinématographique allemande et je ne compte plus mes bonnes expériences; pour ne citer que le haut du panier de ces 16 dernières années : « La Vague (Die Welle, 2009) », « La Vie des Autres (Das Leben der Anderen, 2007) », « L'Expérience (Das Experiment, 2003) », « Good Bye Lenin ! » (2003), « Cours, Lola, Cours » (Lola rennt, 1999).
    Ce film rejoint, en terme de qualité, les œuvres pré-citées et pourtant c’est une première œuvre de Giulio Ricciarelli avec un sujet pas facile à traiter. On pourra reprocher au réalisateur une forme très classique mais c’est bien un défaut mineur si on met cela en perspective du sujet, de l’interprétation, des décors et costumes et surtout de l’Histoire (avec un H majuscule). Certains dialogues sont même pleins d’humour dans un contexte qui n’est pas du tout drôle. Le film montre très bien l’ignorance des allemands sur leur propre histoire et le courage et la ténacité qu’il a fallu à un petit groupe de personnes, envers et contre tout, pour révéler à leurs compatriotes, d’abord, et au monde entier, ensuite, l’horreur du camp d’Auschwitz.
    Ce film devrait servir de matériel pédagogique dans les collèges et lycées car il contient tout un tas de sujets qui peuvent servir aux générations futures : l’Histoire, bien sûr, mais pas seulement, il peut être utilisé pour définir des notions peu répandues aujourd’hui comme l’éthique, la justice, la notion d’effort dans le travail, la sobriété ou même le phénomène récent des lanceurs d’alerte. Il peut même servir à démonter le négationnisme, lui, de plus en plus répandu.
    LBDC
    LBDC

    85 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2015
    (...) Évoquer la seconde guerre mondiale et ses conséquences n’a donc plus grand-chose de très original : mis à part découvrir une nouvelle figure ou fait historique que même Wikipedia a oublié, le cinéma semble – malheureusement – avoir déjà plus ou moins fait le tour de la question.
    LE LABYRINTHE DU SILENCE n’est en tout cas pas pas un modèle d’ingéniosité, tant dans la forme que dans le fond. En traitant les enquêtes qui menèrent au Procès de Francfort – où la justice allemande jugea, pour la première fois, ses criminels de guerre – dans une fiction-historique aux frontières du procédural, on ne peut cependant pas renier que Giulio Ricciarelli a trouvé un point de vue intéressant sur l’état d’esprit allemand des années 50 (...

    L'intégralité de la critique de Vivien, sur Le Blog du Cinéma
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Je pense que ce type de film est encore et toujours nécessaire. A une époque, où les idées de l'extrême croissent toujours davantage, il convient de se souvenir. Il faut montrer encore et encore comment l'inconcevable, l'inadmissible, l'impensable, l'inhumain peuvent surgir de l'esprit de quelques uns, qui produisent une théorie, un discours, qui identifie une cible. Une fois le coupable désigné, il suffit simplement de mettre en place un système, un dispositif, des dispositions, une règlementation, pour permettre de l'empêcher de nuire."Le labyrinthe du silence" expose brillamment comment un jeune procureur s'embarque dans l'instruction du procès le plus incroyable qui soit. Au sein de l'Allemagne, on tente d'oublier, d'étouffer la mémoire d'un passé collectif trouble. Cette enquête est besogneuse, elle rencontre de nombreuses résistances tant chez les allemands, que chez les américains, plus soucieux de leur ennemi d'alors, les russes. Le nazi n'était plus d'actualité. La ténacité de quelques allemands désireux de connaitre et de faire connaitre l'histoire folle qu'ils ont traversé, que les coupables n'étaient pas tous des sadiques, que tout un chacun pouvait se trouver complice d'un système fou basé sur la menace, l'intimidation, la loi du plus fort. Ce qu'a permis l'instruction de ce procès, c'est de donner la parole aux victimes, de fabriquer la reconnaissance d'une histoire traumatique, de ne plus banaliser l'irréparable et de faire que les faits soient établis, reconnus et pénalisés pour ceux, qui avaient eu un rôle de décideurs et non seulement d'exécutants. Un film à voir pour ne pas s'absenter lorsqu'il s'agit de voter.
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Le principal mérite de ce film est de nous rappeler un procès pour l'histoire réalisé par des Allemands contre des Allemands par opposition aux procès menés par les Alliés (Nuremberg 1945-46), les Polonais (premier procès d'Auschwitz à Cracovie en 1947) ou les Israéliens (procès Eichmann en 1961 à Jerusalem). Ce second procès d'Auschwitz s'est déroulé à Francfort de 1963 à 1965.

    L'enquête initiée à la fin des années 50 est difficile tant le refoulement du passé est grand et parce que des anciens nazis sont présents dans l'appareil judiciaire. C'est la conséquence de la politique d'Adenauer qui décida de réintégrer dans la fonction publique les anciens d'un parti qui compta plusieurs millions de membres.
    On est stupéfait de constater que la mémoire d'Auschwitz comme camp d'extermination est absente chez l'Allemand de l'Ouest de la fin des années 50. Il a fallu la reconstruire grâce à ce genre de procès pédagogique.

    Le scénariste a choisi de fusionner les trois procureurs historiques en un seul personnage incarné par un acteur au look "aryen". Dans le film c'est par l'intermédiaire d'un journaliste que le procureur du film prend conscience puis prend l'initiative des poursuites. Il bénéficie ensuite de la bienveillance du Procureur Général, Fritz Bauer. Or, selon l'historien Guillaume Mouralis ce sont les autorités allemandes qui décident en octobre 1958 de créer une agence fédérale chargée d'enquêter sur les crimes nazis commis hors de la RFA. C'est cet organisme ainsi que le procureur général de la région de Hesse, Fritz Bauer (arrêté en 1933 en raison de ses origines juives et de son adhésion au SPD) qui sont à l'origine du procès de Francfort. Mais c'est sous la pression des Puissances d'occupation (Américains, Britanniques et Français) qui lui demandent des comptes sur la poursuite des criminels de guerre que les autorités allemandes créent cette commission. Là il y a un problème avec la narration du film.
    On pense alors au cas du procès des Unionistes, responsables du génocide des Arméniens de 1915, mené par le gouvernement libéral turc en 1919-1920 en s'appuyant de la même manière sur le droit interne et également sous la pression des puissances de l'Entente. A cette différence que le processus fut suspendu à l'arrivée au pouvoir du nationaliste (et ex unioniste) Mustafa Kemal et les criminels érigés en héros dans le cas turc. Autre différence: l'objectif de Fritz Bauer est de faire le procès du système du camp et des hommes ordinaires qui y ont contribué plutot que des chefs.

    Le personnage du journaliste est par ailleurs trop caricatural. On a du mal à croire à l'acte de rédemption qu'accomplissent le procureur et le journaliste dans le film (lire le kadish sur les lieux du camp).
    Il aurait été plus intéressant quitte à inventer un personnage ambigu comme le journaliste d'en faire un ex-prisonnier devenu gardien plutôt qu'un autre allemand. Cela s'est en effet produit et fait partie du processus de déshumanisation et de la formation de cette zone grise déjà décrite par Primo Levi dès 1947.

    Bon film cependant.
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