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    Les Souvenirs
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    Lasource85
    Lasource85

    6 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Gentil film, agréable à voir, loin des supers productions et de la masturbation intellectuelle, mais qui pourtant nous fait nous poser l'éternelle question : que doit on faire de "nos vieux", nous-mêmes arrivés à un certain âge, quelle décision doit on prendre, sommes nous assez à l'écoute de nos parents, mais eux également s'expriment ils assez pour que nous comprenions.

    Pas gai comme sujet, mais le film est porté par de tels acteurs et l'écriture est tellement bonne que l'on sourit bien souvent et même quelques rires francs sont entendus dans la salle. Alors, à moins d'être en franche dépression pour cause, ben oui, on vieillit tous, allez-y !
    Estonius
    Estonius

    2 484 abonnés 5 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Le scénario peut paraître farfelu si on est insensible à la tendresse qu'il dégage. Mais Rouve a réussi l'exploit de rendre son film touchant sans tomber dans le mélodrame et cela grâce à une direction d'acteur sans faute. Annie Cordy est une comédienne formidable et c'est un plaisir de la voir jouer. J'adore Michel Blanc et son côté bougon, et puis Chantal Laubry... quand même. Un petite réticence pour Mathieu Spinos, (il joue bien, mais quelque chose ne passe pas et je n'arrive pas à savoir quoi) Les rares touches d'humour font mouches. Quelques défaut mineurs cependant qui n'entachent pas le film mais que Julien Doré massacre la sublime chanson de Charles Trenet "Que reste-il de nos amours" reste une faute de gout.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2015
    C'est difficile à expliquer mais il y a ce lien entre JP Rouve et moi. Quelque chose de fort, de chimique presque. Mais je dois dire que je n'étais pas sur-excité à l'idée d'aller voir les souvenirs, la faute à une affiche super moche et à une bande annonce (bon dieu, les BA, c'est la plaie du cinéma) qui se focalisait sur la mamy et qui sentait un peu la naphtaline. Pas que j'ai cru que Rouve allait me faire du Jean Becker mais comme mise en bouche on a connu mieux. Alors bien sûr JP Rouve ne révolutionne pas le cinéma, ni le genre et je dois dire qu'en général j'ai trouvé l'image assez terne mais mon dieu que j'ai aimé ce film. Il y a cette intelligence des sentiments, il y a cette sensibilité qui ne devient jamais de la sensiblerie, le film est comme son personnage, à Rouve, un émotif qui se soigne et ne se complait jamais dans le pathos. Que j'ai aimé cette galerie de personnages, lambdas, incroyablement normaux, et pourtant à la lisière d'un passage sombre, sur la corde raide, prêts à basculer. J'ai aimé le scénario que je trouve très juste, les événements découlent les uns des autres avec fluidité, c'est comme ça que ça devait se passer et pas autrement parce que l'histoire suit son propre cours et que toute loufoquerie n'est pas permise (viens-je d'écrire loufoquerie ?). Ils m'ont touché ces personnages, ils m'ont incroyablement touché, tous, c'était beau comme un jour de pluie sous la couette, ils m'ont fait rire, c'était désabusé comme lorsqu'on sait qu'on n'a plus rien à attendre et qu'on regarde enfin le jour se lever sans espoir, simplement satisfait de le voir encore se lever. Et sans doute parce que ce qui me touche le plus au cinéma, c'est sans doute le traitement du temps qui passe, de la mélancolie.
    Le cinéma comme je l'aime. Comme je l'adore.
    Philcroc
    Philcroc

    37 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2020
    Un film touchant avec un Michel Blanc et une Annick Cordy particulièrement justes dans l'histoire de cette vieille dame décidant de s'enfuir de sa maison de retraite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Un film très drôle avec une touche d'émotion. Magnifique.
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Jean-Paul Rouve continue à délaisser sa carrière d’acteur au profit de celle de réalisateur sans avoir encore réussi vraiment un film marquant. Après l’imparfait « Sans arme, ni haine, ni violence » et l’anodin « Quand je serai petit », il continue dans la verve un peu anecdotique de ce dernier en tissant un long-métrage autour des souvenirs comme l’indique simplement le titre.
    Mais ces films sont un peu déprimants, tristes mêmes.Ils sont emplis de personnages de la vie de tous les jours dont la banalité, voire la simplicité, confine parfois à un certain cafard humain. Heureusement la jolie relation entre une grand-mère et son petit-fils, pleine de sensibilité et d’attentions remonte un peu le curseur côté bonheur.
    Egalement de-ci de-là, quelques saillies comiques bien envoyées nous extirpent de cette tonalité ambiante et générale morose. Quant aux acteurs, autant le duo précité incarné par Annie Cordy et Mathieu Spinosi est impeccable, autant Michel Blanc, aussi bon soit-il, nous rejoue un rôle qu’il a déjà fait maintes fois et qui commence à devenir agaçant.
    Une petite chronique, dont les émotions finales prévisibles quand bien même elles ne sont pas forcées, inspire notre sympathie par ses bonnes intentions mais ne parvient pas à aller au-delà et sera surtout vite oubliée.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    Le cinéma de Jean-Paul Rouve réalisateur fait chaud au cœur par son humanité revendiquée haut et fort. L’acteur comique issu de la troupe des Robins des bois avait déjà laissé percer sa capacité à émouvoir simplement dans le choix de ses rôles ( « Podium » de Yann Moix en 2003, « Le temps des porte-plumes » de Daniel Duval en 2005). Devenu réalisateur, il continue dans cette veine. Son film a su trouver une alchimie entre humour et émotion comme peu de films français parviennent à le faire dernièrement, hormis peut-être ceux de Xavier Giannoli ou de Pierre Salvadori qui font mouche presque à tout coup. Autour d’une grand-mère (Annie Cordy) récemment veuve, Jean-Paul Rouve qui adapte le roman éponyme de Daniel Foenkinos brosse le portrait d’une galerie de personnages en quête de retrouver leur envie d’aller encore un peu plus loin. La magie envolée de leur couple pour Michel (Michel Blanc) et Nathalie (Chantal Lauby) la retraite venue et la quête du premier grand amour pour leur fils Romain (Mathieu Spinosi). Le retour à l’enfance cher à Rouve sera l’occasion à travers la relation que tissent Romain et sa grand-mère enfuie de l’hospice, pour que la simplicité des rapports propre à cette période redonne à chacun la bonne direction. Le film est plein de petites trouvailles avec des acteurs merveilleux, de Michel Blanc jouant avec bonhommie un Jean-Claude Dusse alourdi et rangé des voitures à Chantal Lauby parfaite en mère à l’écoute qui demande juste un peu plus d’attention en passant bien par l’immense Annie Cordy au visage enfantin qui n’a sans doute jamais été aussi jolie et le tout jeune Mathieu Spinosi parfait en adolescent multi générationnel qui connait parfaitement tout son monde. Aux States on appelle ça un feel good movie. Jean-Paul Rouve n’a sans doute pas songé à mettre son film dans une case mais il a mis en plein dedans avec un infinie délicatesse qu’on lui demande de conserver.
    Incertitudes
    Incertitudes

    171 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    Michel Blanc et Jean-Paul Rouve partagent le point commun d'avoir appartenu autrefois à une troupe comique et de s'en être détourné pour réaliser leurs propres films où perce, sous le masque de l'humour, une certaine gravité. Pour Blanc, c'était particulièrement visible dans Mauvaise Passe et Embrassez qui vous voudrez et pour Rouve dès Quand je serai petit. Il approfondit, du reste, les thèmes évoqués de Quand je serai petit. Le temps qui passe, la vieillesse, ces petits moments sans importance en apparence mais qui font le sel de la vie. S'il s'est cru, peut-être, obligé d'insérer de l'humour pour ne pas trop plomber son récit (grâce au personnage du coloc qui sort une vanne qui fait mouche dès qu'il ouvre la bouche), l'émotion n'est jamais très loin. Et c'est là qu'Annie Cordy entre en scène. A quatre-vingt six ans, comme Jean-Paul Rouve dans Quand je serai petit, elle souhaite retourner sur les traces de son passé. Cette école qu'elle a dû quitter à cause de la guerre. Ce refus d'être mise dans une maison de retraite qui ressemble fort à une prison. J'ai perdu une grand-mère récemment et je sais ce qu'elle éprouve. J'ai pu me mettre à la place de ce petit-fils pour qui elle éprouve une tendresse sincère et avec qui le courant passe beaucoup mieux qu'avec son fils incarné par Michel Blanc. Les personnages sont tous profondément seuls. Même s'ils sont accompagnés dans la vie. C'est frappant de voir Michel partir à la retraite après une longue carrière à la Banque Postale pour y revenir quelques jours plus tard et se rendre qu'on l'a déjà remplacé et oublié. C'est très juste et pathétique à la fois. Ça en dit long sur la vision de l'humanité par Jean-Paul Rouve. Une société zapping, qui passe à toute allure, et où on vous oublie tout aussi vite. Malgré quelques facilités (le pompiste philosophe, la jolie institutrice), Rouve continue son petit bout de chemin comme réalisateur. Un film où l'on est tour à tour amusé et ému. Qui nous fait nous interroger sur notre parcours personnel. Avec à la fois de la nostalgie, des regrets du temps passé et qui ne reviendra jamais. Mais un futur où attend l'amour quelque part. Est-ce la vie tout simplement ou du cinéma ? La question reste ouverte.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    J'a vu un film... très touchant, comme seuls les Français savent les faire... On aime trouver ces acteurs mis en valeur dans leurs fragilités... C'est le genre de film où on vit, on rit, on pleure...Les dialogues et les situations sont vraiment touchants. La réalisation est également soignée et réellement au plus près des comédiens. Le film explore l'âme des gens et a la particularité de sonner toujours juste, et de faire raisonner les émotions au fond de nous qui ne demandent qu'à sortir. Toutes les séquences de la vie s'exposent à notre regard pour notre plus grand bonheur.
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    "Les souvenirs" (2014) La Une (RTBF) le 09.01.2016

    C'est aussi savoureux à déguster qu'une crème glacée l'été sous la canicule ! J'étais un peu inquiet en voyant Jean-Paul Rouve à tous les leviers de cette histoire sentimentale : au scénario, à la réalisation, comme acteur, et même comme coproducteur. Et j'ai été de surprise en surprise agréable...
    Le casting est un modèle du genre : Annie Cordy est émouvante à souhaits, Michel Blanc nous fait un grand numéro d'acteur mais aucun autre comédien ne démérite : cette histoire sonne juste ! D'autant que le texte du roman dont il a été tiré a été épuré avec bonheur bien qu'on ne s'ennuie pas un seul instant. Il y a même plusieurs histoires dans l'histoire, donc de la variété. Un seul regret, la reprise de "scies" de Trénet dont on se serait bien passé...Un million d'entrées pour un budget qui n'a pas dû être dispendieux, en tout cas une réussite totale. Jean-Paul Rouve excelle quel que ce soit le domaine ! Il est loin le temps où il était "simple flic" !
    willycopresto
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2018
    Petit film français plaisant mais bien trop sage pour susciter un véritable intérêt. Les acteurs sont bons mais le film manque cruellement d'audace ou d'originalité.
    Béatrice L
    Béatrice L

    82 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Très joli film et belle surprise (on ne s'y attendait pas). À la fois drôle et émouvant sans trop tomber dans le pathos. Des acteurs excellents : Michel Blanc, Chantal Lauby, le jeune acteur principal Mathieu Spinosi et Annie Cordy.Beaucoup de personnages très attachants (le co-locataire William Legbhil dragueur génial l, le gérant d'une station service philosophe,etc.). Une histoire simple et belle comme David Foenkinos sait les faire ("la délicatesse"). Bref une vraie réussite. À voir à tous prix !!!
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    677 abonnés 1 417 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2015
    Jean-Paul Rouve (réalisateur et comédien du film) nous offre là une très belle vision de la vie, de l'amour et finalement du peu de temps que nous avons pour profiter de tout ça.
    Que l'on soit petit-enfant, enfant, parent, grand-parent ou finalement un peu tout à la fois, chaque rôle est ici dépeint d'une manière très subtile et intelligente dans une histoire touchante et tendre.
    L'équilibre entre humour, dérision, tendresse et émotion est très soigné, on sent toute la finesse de Jean-Paul Rouve que j'aime beaucoup.
    Annie Cordy m'a vraiment ému ainsi que la fraîcheur et la bienveillance de Mathieu Spinosi.
    Un bon moment.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Le film séduit dans son ensemble, notamment grâce à un ton parfois décalé, et ce n'est peut-être pas pour rien si on retrouve d'ailleurs une grande dame du music-hall, un ancien du Splendid, une ancienne des Nuls et une jeune pousse au charme loufoque (William Lebghil, révélation). Sur sa dernière partie, le film ronronne toutefois un peu, mais on ne boude pas son plaisir devant tant de tendresse. Le premier feel good movie de l'année.

    LA SUITE :
    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    L’histoire d’une famille, 3 générations. Le film commence par l’enterrement du grand père. On cerne tout de suite les caractères de chaque membre. La grand mère compréhensive, très attachée à son petit fils Romain. Le père, un inquiet, la mère douce, le petit fils Romain aimant, proche, conciliant. Les souvenirs est un film sur la vie, l’amour. Un joli film mélancolique et drôle à l’image de Quand je serai petit le précédent film du réalisateur Jean-Paul Rouve. Les dialogues, les situations sont comiques. On rit malgré le sujet grave, à savoir, la vie, les regrets, les choix, la quête de l’amour…. Autant de sujets qui nous rendent un brin nostalgique, et mélancolique. L’accent est mis sur les 3 principaux personnages. L’intervention des 2 autres frères est anecdotique, était ce bien nécessaire de les faire apparaitre. L’ensemble est authentique et frais. On arrive à oublier les quelques faiblesses et quelques « niaiseries » (notament à la fin du film) qui ne viennent pas non plus gacher ce joli moment.

    Pour ce film, comme pour le précédent, Jean Paul Rouve a choisi un casting formidable. Annie Cordy est la grand mère. Pas convaincue par l’actrice « sur papier », il faut bien avouer qu’il a très bien choisi son interprète principale. Annie Cordy joue la grand mère avec beaucoup de sincérité et de tendresse. Michel Blanc est le fils, l’inquiet, le boulet. On retrouve LE Michel Blanc des Bronzés ou de Marche à l’ombre. Il excelle dans ce rôle, il agace. Chantal Lauby est la mère. Une femme compréhensive, douce, aimante, effacée. Trop d’ailleurs on aurait aimé la voir plus mise en valeur. Même si on comprend que l’accent est sur la grand-mère, le fils et le petit fils. Mathieu Spinosi, le jeune acteur vu dans Clems, est parfait. Tendre, optimiste, il a un regard sur sa famille compréhensif. Il est parfait, et on espère le revoir plus souvent au cinéma. William Lebghil, LE Slim de SODA, campe un co-loc lourdingue et très drôle. Il amène de la fraicheur et de la légéreté dans ce film.

    Les souvenirs est un film attachant sur la vie, l’amour, la famille. Un très joli moment tendre et grave à la fois. Charmant !
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