Avis : Samba - Page 2

Adapté du roman "Samba pour la France" de Delphine Coulin, ce film est l'histoire d'une rencontre entre Samba (Omar Sy), un immigré sénégalais en situation irrégulière qui vit de petits boulots depuis dix ans à Paris et qui est sous la menace d'une expulsion, et Alice (Charlotte Gainsbourg), une cadre supérieure qui a fait une grosse dépression et qui tente de se remettre en travaillant bénévolement pour une association d'aide aux immigrés. C'est peu dire que le nouveau long-métrage du duo Eric Toledano / Olivier Nakache était attendu, après le succès retentissant d'"Intouchables". Le résultat n'est peut-être pas tout à fait à la hauteur de l'attente, mais il n'en demeure pas moins que "Samba" est un bon film. Comme son glorieux aîné, il aborde des questions d'actualité (les sans-papiers, la dépression) et mêle à nouveau humour et drame, même si, cette fois, l'aspect dramatique est plus appuyé, car il nous dévoile le côté sombre de l'immigration dans notre pays. En cela, il pourrait presque être considéré comme un film social, sauf que les réalisateurs ne dénoncent rien et ne nous proposent aucune solution. Ils se contentent de montrer la dure réalité. On pourra leur reprocher ce procédé un peu facile qui vise à fédérer un maximum de spectateurs, tout comme les quelques longueurs qui jalonnent leur film. Toutefois, on rit et on est ému souvent. La force du cinéma de Toledano et Nakache est dans ce mélange des genres ô combien délicat, mais qu'ils réussissent toujours à la perfection. En outre, ils ont cette faculté à nous offrir des scènes dont on se souvient longtemps, même si l'on n'a pas particulièrement aimé leur film (ici, la scène du strip-tease de Wilson sur l'échafaudage, la fête dans l'association ou la scène très drôle sur les toits). Omar Sy tient une nouvelle fois le premier rôle et livre une magnifique prestation, toute en retenue et en sensibilité. Même si je l'ai préféré dans "Intouchables", ce film est une preuve supplémentaire de son talent pour le registre dramatique. Il forme un couple surprenant avec la ravissante Charlotte Gainsbourg, qui s'avère à la fois émouvante et drôle. Son sourire est définitivement un des plus charmants que je connaisse. A leurs côtés, on retrouve un excellent Tahar Rahim, qui étonne dans un rôle à contre-emploi dans lequel il fait preuve d'une aptitude certaine pour l'humour, une très naturelle Izia Higelin et la toujours pétillante Hélène Vincent (sa scène de danse sur du Bob Marley est très sympa). Quant à la musique, elle est bien à l'image du film : réjouissante à certains moments (la plupart des scènes de danse), touchante à d'autres (Ludovico Einaudi a composé une nouvelle jolie partition). Sans atteindre la qualité d'"Intouchables", "Samba" est tout de même une comédie dramatique réussie, un feel-good movie dont on ressort heureux.

Samba traite de sujets graves, l’immigration clandestine et les sans papiers en France. Les réalisateurs traitent le sujet avec précision sans avoir voulu ni dénoncer ni revendiquer quoi que ce soit, juste un état de faits. Et quelle triste réalité … Aucune larmoyance juste la vie en France de personnes clandestines, une réalité traitée avec gravité mais avec une pointe de légèreté et beaucoup humour.

Le duo Omar Sy – Charlotte Gainsbourg n’est pas une évidence. Tout d’abord difficile d’imaginer Omar Sy dans le rôle d’un sans papier sénégalais avec un fort accent, mais bon les premières minutes passées, on s’attache au personnage (même si je ne suis pas complètement convaincue). Charlotte Gainsbourg, avec ce rôle à contre emploi, excelle, elle est touchante, drôle et décalée. Auprès de Omar, Tahar Rahim joue un sans-papier. Il est drôle et plein d’énergie. Un rôle comique pour cet acteur abonné aux rôles graves. La jeune Izia Higelin est naturelle. On retrouve dans les seconds rôles les excellentes Hélène Vincent et Clotilde Mollet.

Malgré la gravité et la sensibilité du sujet, Samba est une comédie divertissante. Il ne faut pas s’attendre à une copie de Intouchables. Samba n’atteindra sans doute pas le même niveau d’engouement mais devrait être un succès populaire.

Quelle propagande immigrationiste sur des gentils sans-papiers....
Ca me fait péter tellement que c'est nul.

Film sans intérêt, long , agaçant , plein de clichés .... Les blagues sont lourdes, répétitives , on s'ennuie beaucoup, très déçu car j'ai énormément aimé tous leur anciens films à Toledano et Nakache .
Je souhaite vraiment qu'ils reviennent aux comédies d'avant car " Intouchables" a marché une fois mais pas deux...

C'est un vrai nanar Dégoulinant de mièvrerie et clichés rebattu. C'est un vrai film bisness (Quel battage médiatique ). Cachet des acteurs? Doivent faire froid dans le dos aux vrais sans papiers. Voir aussi la liste des invités au Palace Monceau pour l'avant première!

Samba se situe pour moi un cran en dessous d'intouchables, qui était certes très difficile à égaler.
Il y a dans le film de très bonne touches d'humour sur les aberrations de notre systéme vis à vis des sans papiers mais certaines scènes font preuve de facilités, on a l'impression qu'on sert du "tout cuit" au spectateur qui n'a même pas besoin de réfléchir pour sourire. Certaines fois ça manque un peu de tact, une scène est là pour faire rire le spectateur mais elle n'est ni crédible, ni nécessaire pour le scénario.
Cela dit, le film est très touchant et plutôt réaliste. Il est dur par moments en montrant que chacun a ses faiblesses et que personne n'est un surhomme. Les personnages pour ça sont bien réussis, ils sont crédibles, ils ne sont pas parfaits, ils se plaignent, ils mentent, etc...
J'ai quand même beaucoup rit et passé un très bon moment mais ne vous dites pas que vous allez voir la prochaine comédie digne d'Intouchables, on est dans un autre registre et pour conclure je dirais que le film n'est pas tout à fait aussi juste, aussi vrai...

Un film qui laisse un goût amère. Des sujets graves celui des Sans Papiers mais aussi des personnes victimes de Burn Out, Ces Sujets sont traités dans ce film avec un axe quelque peu léger et inégal. Des comédiens qui essayent de donner un crédit a ce film lourd et long en tout point. Omar Sy décevant. Enfin déçu que des sujets si graves soient traités avec un axe quelque peu "Jean Pierre Pernault "..

Pour ne pas se noyer dans le difficile problème des sans-papiers les réalisateurs choisissent de survoler le propos, tout en frôlant le pathos mais sans rien dénoncer de ce douloureux fait de société.

Très loin de Welcome, le film de Philippe Lioret, Samba ne réussit pas à émouvoir véritablement et choisit de multiplier les doses d'humour, pas toujours réussies, qui finissent par mettre sur la touche l'essentiel du propos.

Le film n'en reste pas moins parfaitement documenté. Nombre d'endroits sont connus et parfaitement reconnaissables par les riverains de certains arrondissements de la capitale.

Quelques rares moments dérident l'ensemble et donnent du rythme à un scénario alambiqué qui se perd dans trop de détails.

Un joli moment au cours d'une "fête associative" avec la formidable et lumineuse Charlotte Gainsbourg au bras d'un Tahar Rahim convaincant.

Un autre passage offre à Hélène Vincent une formidable opportunité, pour une comédienne de sa trempe.

Omar Sy ne laisse pas éclater son rire retentissant. Il tente de rester dans son rôle avec cet accent africain pas toujours constant mais qui l'emprisonne et finit par devenir étouffant. Tahar Rahim m'aurait paru plus crédible dans le rôle de Samba.

À la toute fin du film, Charlotte Gainsbourg à l'élégance raffinée offre un beau moment de cinéma. Est-ce un message de prise de pouvoir par les femmes ? Si oui, cette seule démonstration me ravit.

"Samba" a au moins le mérite de ne pas être un plaidoyer lourdingue en faveur des "sans-papiers" (terme de novlangue qui remplace dans le discours journalistique habituel celui, parfaitement exact mais plus déplaisant, de "clandestins"). Beaucoup de clichés politiquement corrects sont là (les gentils immigrés, les gentils associatifs qui se battent, le Français moyen hostile à l'étranger...), mais Nakache et Toledano, en se cantonnant dans le registre de la comédie sentimentale, les laissent à l'arrière plan. Pour le reste, pas grand chose d'enthousiasmant. Un scénario à l'encéphalogramme plat, beaucoup trop long (le film devrait durer 30 minutes de moins, au bas mot), pas de tension dramatique, une mise en scène quelconque... Interprétation inégale. Omar Sy est bien, Charlotte Gainsbourg beaucoup moins. Tahar Rahim est sans doute le meilleur, et de loin le plus drôle (très bonne scène du lavage de vitres à La Défense). Regardable, à la limite, mais très quelconque.

Faire rire de sujets a priori graves réclame beaucoup de finesse. « Intouchables » s’en était sorti grâce à l’abattage phénoménal d’Omar Sy, dont la puissance comique estompait les clichés et les grossières caricatures, à la limite de la démagogie sur lesquelles s’appuyait le scénario.
Or, le personnage d’Omar Sy dans « Samba » n’est pas drôle. La faute déjà à une très mauvaise direction d’acteurs. Omar Sy n’est jamais convaincant dans ce rôle de sans-papier. L’accent sénégalais adopté par l’acteur pour ce rôle ressemble soit à une blague de mauvais goût soit à une imposture. A ses côtés, Charlotte Gainsbourg semble se caricaturer elle-même en surjouant en permanence un personnage d’absentée. Difficile pour ces acteurs, de toute manière, de faire exister des personnages à peine esquissés et sans profondeur et qui paraissent donc complètement artificiels.
De même, le traitement – qui se rêve documentaire – de la situation des sans-papiers en France est tellement superficiel et grotesque qu’en avoir fait le cœur d’un film aux ambitions commerciales très marquées en devient honteux.
« Samba » n’est donc pas drôle. Comme il n’est plus en train de rire, le spectateur ne verra donc pas son attention détournée des grosses ficelles du scénario, à la construction très bancale, qui accumule les péripéties inutiles dans son interminable dernière demi-heure. Non plus de la platitude la mise en scène, où le seul acte cinématographique notoire semble se résumer au plan-séquence sur lequel s’ouvre le film. Les dialogues pédagogiques et les lourdes formules envahissent la bande-son, au même titre que cette musique de Ludovico Einaudi qui indique quand il faut rire ou pleurer.

Ce film confirme qu’omar sy n’est malheureusement pas un acteur de cinéma. A la différence de tahar rahim très bon acteur qu’on ne voit malheureusement pas assez dans le film, la différence est criante avec le jeu stéréotypé d’omar sy. Il faut dire à sa décharge qu’il n’est pas aidé par charlotte gainsbourg qui est transparente en coincée nunuche qui aide les clandestins. Quant au film, il est plein de bons sentiments sur les gentils immigrés mais le problème c’est que c’est peu drôle (il y avait de plus en plus des rires forcés dans la salle). Scénario pauvre (en fait tout ce qui est bien se trouve dans la bande annonce). Dans le genre, allez plutôt voir « elle l’adore » beaucoup plus imaginatif et mieux joué. Bref, à éviter (malgré la pub, facile de deviner que le nombre d’entrées va vite s’effondrer).

Film lacrymal à la morale douteuse, clichés et bons sentiments raz les paquerettes. Passez votre chemin...

Un film ennuyeux, mal joué par l'endormie nommée Charlotte Gainsbourg et par un Omar SY qui avait besoin d'un peu de fraîche pour vivre grassement loin de la France, aux USA.
Rien à voir avec Intouchables, hélas !

Le quotidien des sans-papiers en France est traité avec un certain recul et aussi de la légèreté. Pas évident vu la délicatesse du sujet. Le duo de réalisateurs s’est parfaitement documenté sur les aberrations de notre système. Toutefois il n’évite pas certains clichés ou un dénouement sans surprises. Le quatuor d’acteurs s’en sort avec les honneurs et nous offre une belle comédie dramatique pleine d’humanité portée par l’interprétation habitée d’Omar Sy.

Toledano et Nakache forment un duo de réalisateurs devenu incontournable dans le paysage du cinéma comique français depuis le phénomène "Intouchables". Déjà auparavant, ils avaient commencé à imposer leur patte grâce notamment à "Nos jours heureux" sorti en 2006. Trois ans donc après le phénomène "Intouchables", le duo est de retour avec "Samba". Il n'était pourtant pas évident de repartir après un tel succès avec un film au sujet aussi sensible que celui-ci.[...]
Entre drame et comédie, Nakache et Toledano prouvent une fois encore qu'ils font partie de la crème des réalisateurs français. Leur façon de traiter des sujets sociétaux parfois délicats à aborder est convaincante, malgré un certain classicisme.