Avis : Vie sauvage - Page 4

Le démarrage est un peu abrupt mais on se laisse prendre peu à peu par le sujet, passionnant, et traité avec une neutralité intelligente.

Kassovitz est excellent en pere marginal vivant au plus pres de la nature avec ses enfants. On assiste a un mode de vie fort interessant mais perdu ( plus ou moins une vie d indien ) et quelques scènes sont de toute beauté quand les enfants courent en pleine nature ou jouent avec les animaux . pourtant la fin du film est bâclée ; expédiée en vitesse. Autrement, vie sauvage est un drame sociale dur, mais aux belles images et aux belles idées.

bon drame porté par l'histoire d'une famille compliqué.le film est traité principalement sur l'aventure et la vie entre le père et ses 2 derniers petits garçons en pleine nature et pleine liberté que vivent ses 3 personnages. un très bon début avec au milieu quelques longueurs et cela revient plus intense en fin de partie.pas le film de l'année mais sympathique à voir une fois suffit.

"La Belle Vie" de Jean Denizot - film adapté du même fait divers et sorti il y a 6 mois - réussissait à raconter l'histoire sous un angle plus pertinent (celui des enfants) et autrement plus touchant. Il s'agissait d'une peinture tendre et délicate de l'adolescence faite par petites touches, préférant parler de partage là où le film de Cédric Khan choisit de davantage s'orienter sur le père et emprunte le chemin du conflit (conflit avec la mère, avec la loi, avec les enfants, avec la société etc...). Ce choix n'est ni meilleur ni plus mauvais, mais le résultat lui déçoit. Tout ici parait plus artificiel, plus lourd, plus mécanique, avec un message à faire passer, un discours qui tourne en rond et qui rend l'ensemble bien moins attachant. Bref, enlevez tout ce qui faisait le charme de "La belle vie" et vous aurez "la vie sauvage", un film plutôt long et ennuyeux au final.

Un film, certes agréable à regarder mais qui mange de nuance et de profondeur. Mathieu Kassovitz est excellent cependant. Pour connaitre mon avis en détails, je vous invité à lire ma critique complète en cliquant sur le lien.

Un film incroyable... simplement parce que cette histoire vraie a du mal à nous convaincre. On voudrait y croire mais c'est difficile, malgré d'excellents acteurs et une réalisation ne manquant pas d'originalité...

En 1998, Xavier Fortin s'enfuit avec ses deux fils de 6 et 8 ans alors qu'il en a la garde pour quelques jours. Ils vivront dans une vie nomade et marginale pendant 11 ans jusqu'à ce que la police les retrouve.
Cédric Kahn retrace dans Vie sauvage ces 11 ans de clandestinité passées dans les forêts et la montagne, de caravanes en communautés, à élever chèvres et poules.
La distribution est parfaite. Mathieu Kassovitz et Céline Sallette comme toujours, mais également les enfants et adolescents, sont très justes dans des sentiments ambivalents. Si le film touche c'est que Kahn ne prend jamais vraiment partie. Car dans cette histoire où s'affrontent la détresse d'une mère et celle d'un père, il n'y a rien de manichéen. On alterne donc entre sympathie et aversion pour ce père hors la loi. Un exercice casse gueule parfaitement réussi.

Le film montre qu'à force de vouloir être libre à tout prix, on en tombe dans d'autres formes de prisons et d'embrigadement. en dehors de ça, c'est un peu lent, un peu long, pas vraiment passionnant. Et surtout on ne comprend pas trop comment il a réussi à vivre de cette façon sans jamais se faire prendre...Les acteurs sont impeccables en revanche.

Un très bon Mathieu Kassovitz.. On le connaissait derrière la caméra ; autant dire que devant la caméra c'est du grand niveau aussi ! Ce film tiré d'une histoire vraie retranscrit à merveille les émotions des acteurs... Sans oublier les paysages magnifiques. À voir !

Exactement ce à quoi je m'attendais, donc pas déçu! Un film authentique et sincère. Il montre bien le rapport père/fils à différents stades de leur vie. Au départ, les enfants qui suivent aveuglement leur père, et adoptent son style de vie, sa vision des choses jusqu'à l'adolescence où ceux-ci commencent à appréhender les choses différemment et s'émancipent malgré la réticence de leur père. C'est vrai que Kahn passe vite du stade de l'enfance à celui de l'adolescence mais cette transition ne porte pas préjudice à la cohérence du film. La photo, la musique colle parfaitement à l'ambiance du film, les acteurs sont tous crédibles. On s'attache facilement à chacun des personnages parce qu'on arrive à les comprendre grâce à un scénario bien mis en scène, qui sait ne pas trop en dire pour rester objectif mais qui en dit suffisamment pour accrocher et ne pas laisser le spectateur avec ses questions. Un film qui passe vraiment bien, je conseille!

c'est un film magnifique, qui raconte comment un père entraîne ses enfants dans une folie utopique, retrouver l’âme des indiens...
les acteurs sont extraordinaires,tout comme la mise en scène qui privilégie l'émotion, les sentiments...
allez y!
vous allez adorer, et vos enfants aussi.

L'histoire des "Fortin" est à la base très "belle" et très "touchante", il n'était donc pas difficile de faire un beau film en l'exposant à l'écran. Le scénario et la réalisation qui n'apportent rien d’extraordinaire dans la forme m'ont laissé sur ma faim. Il y a des longueurs, des cabots en 2nd rôle, et que dire de la fin expédiée en moins de deux spoiler: (ou par exemple quand la mère pique une crise de nerf quand ses enfants lui demande de retirer sa plainte, et qui fait volte face 53 secondes chrono plus tard en disant qu'elle y avait pensé d'elle même, avant d'entamer un discours artifice-iel).
Kassovitz tire le film vers le haut, mais bon pour le reste j'ai trouvé qu'une si "belle" histoire méritait un meilleur traitement. Bref une belle histoire qui sauve le film (ou plutôt qui le fait vivre), un Kassovitz très bon, mais on aurait pu mieux faire dans la forme surtout sur 1h45.

Un film où il est assez difficile de se positionner tant le réalisateur ne juge pas et établit deux problématiques qui se rejoignent : La marginalité d'une part, comme seul moyen d'échapper aux dangers de la surconsommation; l'enlèvement et la clandestinité d'autre part, pour sauvegarder le lien paternel dès lors menacé. On est tout aussi fasciné par la caractéristique inébranlable de ce lien, que bouleversé par l'intolérable et longue séparation subie par la mère ...

Beau film, belle interprétation, pas de partie pris, mais des longueurs trop nombreuses. à voir néanmoins

Je ne sais pas quel est le fond de l'histoire, mais en tout les cas le film est très bien fait.
Sans temps mort, très bien joué et bien filmé, toutes les problématiques semblent bien posées.
Vraiment très intéressant.