Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
iceman7582
40 abonnés
1 157 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 septembre 2015
Un excellent scénario tirée d'une histoire vraie qui tient en haleine jusqu'au bout. Pourtant on s'ennuie par moment, il y a de gros temps faible et c'est vraiment préjudiciable. Le casting est bon et Mathieu kassovitz est franchement habité par son rôle. Un film français sympathique. Sans plus...
Un film que j ai trouvé très réussi sur l éducation. La vie sauvage m a fait penser à un Kramer contre Kramer ou le cadre de la grande ville américaine est remplacée par la campagne française. Après la scène d'introduction d une grande brutalité avec la fuite de la mère qui secoue le spectateur. Le film va voir le désespoir du père (interprété par un impeccable Mathieu Kassovitz) qui va enfreindre les lois et kidnapper ses propres enfants pour leur donner l éducation qu il juge bonne. Le sujet de l éducation est d ailleurs le cœur du film. Comment doit on élever ses enfants? Quand l éducation s arrête pour laisser la place à l endoctrinement tant le personnage du père est intransigeant avec ses convictions. Le film montre aussi la dureté de la séparation pour des parents pour les enfants qui se trouvent pris en otage entre les deux et le mot prend tout son sens dans ce film. Un film qui évite le piège de prendre partie pour l un ou l'autre des parents et montre que là situations est complexe et qu elle nécessite des nuances dans le jugement. La nature est filmée de fort belle manière et le film d'Anne par moment l'impression d'une parenthèse enchantée.
Inspiré d'une histoire vraie, "Vie sauvage" décrit le parcours d'un homme se battant à contre-courant, face à une décision de justice que l’on aurait tendance à qualifier de honteuse, afin de continuer d'exercer son devoir de père. Un choix touchant et parfaitement compréhensible qui donne à réfléchir sur ce concept de "marginalité". Une leçon de vie face à cette société empiétant sur des libertés pourtant primordiales ; "Vie sauvage" résonne comme un combat courageux et loin d'être simple. Un beau message, plus profond qu'il n'y paraît.
Un film tiré d'un fait divers, qui remet en cause, la responsabilité des parents en matière de choix pour les enfants et qui raconte l'histoire de la famille FORTIN. Les 2 acteurs sont justes, peut être kASSOVITZ dans le surjeux. Céline SALLETTE est très touchante. De belles scénes émouvantes. Reste quand même un petit film , assez lent quand même.
Grosse déception que cette vie sauvage ! Tirée d'une histoire vraie, je m'attendais à être ému et transporte par cette affaire de kidnapping et de vie marginale mais bon sang que ce fut laborieux ! Manque de rythme, manque de scènes accrocheuses, manque d'émotions dans le jeu des acteurs ! Bref un film qui n'est pas mauvais mais qui n'est pas inoubliable non plus ! Très fade en somme !
Inspiré d'une histoire vraie, Vie sauvage est un drame familial qui distille une tension permanente depuis ses séquences d'ouverture jusqu'à sa bouleversante conclusion. Porté par un Mathieu Kassovitz impressionnant dans son rôle de père iconoclaste - génial tout comme Céline Sallette et les acteurs autant enfants qu'ados - le film aborde avec intelligence et sans manichéisme des thématiques fortes et complexes, offrant une réflexion jamais simpliste sur le libre-arbitre, le consentement, la vie en marge de la société.
Ce fait divers intéressant (un père parvient à enlever ses fils à leur mère) pendant 11 années) a donné un film qui a défaut d'être toujours captivant n'en n'est pas moins valable. On part sur les chapeaux de roues( sans même un générique minimum, le seul que tout le monde lit en début de film) dans ce film mouvementé et on termine de la même façon après un parcours inégal où les séquences avec les deux enfants, leur éducation et le côté écologique de leur vie d'êtres traqués et marginaux sont de loin les meilleures. Cela manque parfois un peu d'explications et on reste parfois sur notre faim mais on passe un moment agréable à le voir.
Ça partait pourtant d'un bon sentiment. Cédric Kahn s'approprie l'histoire vraie d'un homme qui, écarté de ses enfants par une mère sur-protectrice, en kidnappe deux des trois pour vivre comme il l'a toujours souhaité : dans la nature, loin de la société de consommation qu'il dénigre. La première partie est pourtant bien réalisé : Kahn maîtrise parfaitement son sujet, les enfants sont impressionnants de maturité et Kassovitz est bien présent. C'est dans la seconde moitié (dans laquelle Kahn montre les dures moments d'adolescence des deux garçons et les retrouvailles avec la mère) que tout part en vrille : Romain Depret et Jules Ritmanic (qui jouent les deux enfants à l'âge de l'adolescence) s'épargnent le fait de donner une quelconque dose dramatique à leurs jeux et vont au delà du mauvais goût, pour proposer quelque chose de fade, à la limite du cliché. Pire : Kassovitz essaie de s'oublier alors qu'il tenait jusque-là le rôle le plus important du film! L'histoire d'amour entre la lycéenne en quête d'aventures et le jeune homme pré-pubère, sauvage et svelte dans son comportement, n'aide en rien le spectateur à se créer des marques pour se reconnaître dans cette deuxième (et heureusement dernière) phase qui laisse place à la caricature progressive. Céline Sallette est... facilement oubliable, vu qu'elle a un bien mauvais rôle. La réalisation est belle mais pas pour autant spectaculaire. C'est trop moyen ni assez puissant pour une oeuvre qui se devrait être fracassante. Vraiment dommage.
Le drame familiale et les tensions naissante entre le père et ces garçons imposent un regard exigeant de la part du réalisateur mais également du spectateur. Un sujet prenant.
La réalisation nous montre peu le versant maternel du problème évidemment puisque l'histoire est centrée sur une relation étroite entre un père et ses deux fils. Tout l'intérêt de ce film est d'être sans complaisance dans le récit de cette vie "sauvage" qui se décline en bons moments dans la nature mais aussi en fuite continuelle. Quand les garçons deviennent adolescents, les relations avec le père se tendent logiquement. Cependant, ils gardent en mémoire tout ce que Paco a fait pour eux et ne voudront pas qu'il paye l'addition finale.
Je suis entièrement d'accord avec la critique de Doggystyle. J'ai été assez déçue par ce film d'autant plus déçue que les premiers moments du film s'annonçaient prometteurs soit la première partie dans son ensemble et puis lorsque cette brutale fin arrive, on réalise que le sujet n'a absolument pas été approfondi. La période de l'adolescence est survolée, le personnage de Kassovitz disparaît quasiment au rang de figurant, on le voit quasiment tout le temps dans le fond du cadre, de dos. De son côté, le personnage de la mère est totalement éclipsé dans cette seconde partie et surtout on aurait aimé aller jusqu'au bout de cette histoire et de son déroulement judiciaire. La traque n'est décrite que lors de l'enfance des garçons et à aucun moment on ne ressent l'ampleur d'une telle décision, la difficulté de vivre caché ce qui constitue l'un des côtés les plus fous de ce fait divers. Décevant.
...Adaptation au cinéma d'un fait réel est parfois un tâche compliquée. Cette version grand écran retrace le parcours sur plusieurs années de cavale d'un père et de ses deux enfants se refusant de vivre dans cette société de consommation. La liberté à tout prix, arrachant finalement le socle familial commun, ce père entraîne donc ses propres enfants dans une vie emprunte de partage,communauté et d'auto-dépendance. Une belle performance de M.Kassowitz englué dans ses convictions et sa détermination d'homme blessé ,déterminé et bafoué par le système. Mais l'image semble un peu trop édulcorée et le manque de souffle de l'ensemble fait ressortir de temps à autre des longueurs excessives.
Avec un tel scénario, on peut regretter que le réalisateur Cédric Kahn n’ait pas réussi à insuffler à son œuvre une intensité émotionnelle plus marquante. Inspiré d’une histoire vraie, ce film sorti en 2014, retrace le parcours d’un homme marginal (Mathieu Kassovitz) qui, après avoir enlevé ses deux jeunes garçons, va vivre avec eux dans la clandestinité durant onze ans en marge de la société. Si les moments clés de cette cavale sont décrits avec justesse (notamment les passages déchirants avec la mère, subtilement interprétée par Céline Sallette), la description de leur vie éducative, affective et sociale apparait insuffisamment approfondie. Ainsi, les relations père/fils sont le plus souvent traitées de manière factuelle, sans jugement extérieur. Ce parti pris est tout à l’honneur du cinéaste mais on aurait apprécié davantage d’inquisition psychologique des personnages. Bref, long-métrage intéressant même s’il se limite à une simple narration d’un fait-divers étonnant.
VIE SAUVAGE est un film fort et émouvant. Inspiré d'une histoire vraie, il offre à Mathieu Kassovitz l'un des plus beaux rôles de sa carrière avec ce personnage de père qui ira jusqu'au bout pour ses fils. Lumineux et solaire, c'est un hymne à la vie, un véritable 'retour à la terre'. Céline Sallette dans le rôle de la mère est bouleversante. Un très beau moment de cinéma, sensible et incarné, qui nous questionne dans notre rapport au monde et aux diktats de la société aujourd'hui. Un véritable coup au cœur !
Adapté d’une histoire vraie, celle des Fortin, le long-métrage de l’inégal Cédric Kahn filme ce combat père-mère en refusant de porter un jugement sur un seul mais il donne toute leur place aux deux frères. Sa caméra est précise, elle caresse les êtres, mais leur fait vivre les pires tourments, que l’on soit en pleine campagne ou dans un morne pavillon de banlieue. On finit le film en se posant des questions sur l’éducation et la loi, ce qui est légal et ne l’est pas sans peut-être trouver de vraies réponses. Seule certitude : les acteurs étaient tous très bons, des visages connus du grand public aux simples débutants.