Avis : Vie sauvage - Page 8

Très beau film, inspiré d'une histoire vraie, très bien réalisé et interprété.
Histoire triste et poignante qui soulève bien des interrogations
A voir !!!

Vie Sauvage est un film qui nous fait rêver. En effet, cette adaptation d'une histoire vraie nous montre que l'on peut vivre loin de notre monde médiatisé de partout. Les acteurs sont parfaits, et Romain Depret est véritablement à suivre.
Les choix musicaux par contre (le classique sans doute pour établir un contre-point, ou pour souligner la beauté de la nature), sont discutables, ainsi que le parti pris du film. Si l'on apprend que dans la véritable histoire, les enfants en voulaient à leur mère, ici elle est presque montrée comme un monstre et ceci oriente trop notre regard, sans nous laisser le libre choix de notre opinion.

Génialissime. Quelle histoire exceptionnelle,une histoire vraie, un homme contre la société de consommation qui enlève ses enfants pour les élever comme il pense être le meilleur pour eux. Un Mathieu Kassovitch tout simplement énorme et très crédible. Des enfants puis des jeunes adolescents dont on prends un plaisir fou a suivre leur évolution. Une fin terriblement déchirante mais très bonne. Parfait. A voir et à revoir éternellement.

C'est vraiment un bon film. Très bien filmé et remarquablement écrit. Et très justement interprété. Ce film évite tout jugement quant aux choix des personnages (existants), n'est absolument pas moralisateur et très respectueux des ses personnages. La séquence d'ouverture est magistrale, et le reste met en lumière ces communautés en marge du système de façon subtile, loin de toutes caricatures. L'histoire originelle est évidemment extraordinaire, et on ressort du film bousculer dans nos certitudes : peut-on vivre en dehors du système ? Sommes nous vraiment la normalité ? Vivons nous vraiment comme nous l’entendons ? Bravo a toute l'équipe pour ce film réussi.

Beaucoup de films dans lesquels apparaît Mathieu Kassovitz sont des films "énervés" et celui-ci confirme cette impression. D'abord parce qu'il est inspiré d'une histoire vraie et puis parce que tout y est filmé de façon brute. Pas de quête d'esthétisme dans le regard de Cédric Kahn, mais uniquement de l'émotion et de la gravité.
Tout commence dans la grisaille d'un matin d'automne, où un père de famille, Paco s'absente pour rapporter quelque pitence à ses garçons qui vivent avec lui et leur mère dans une caravane déglinguée. A la faveur de cette parenthèse, la maman, jouée par Céline Sallette, qui frôle le "burn out" familial, prend les trois lascars sous le bras et fuit aussi maladroitement que brutalement ce foyer à roulettes insalubre et de plus en plus angoissant pour elle. Cette scène est d'un rare réalisme; ça court, ça s'engueule, ça pleure jusqu'à l'arrivée de Paco-Kassovitz qui comprend que madame en veut à ses droits paternels.
Les enfants finiront finalement par rallier la cause de leur père, hostile à la société de consommation et qui leur apprendra des années durant la vie en communauté et les bienfaits de dame Nature.
Nombre d'entre nous se plaint des tracas quotidiens de la vie citadine et du stress qu'elle occasionne; face à ce constat, ce père courageux et persévérant qui se fait fort de veiller à l'épanouissement de ses deux fils, donne au spectateur à réfléchir.
Hélas, le passage à l'adolescence donne du fil à retordre au papa démerdard. Les deux adorables bambins se sont transformés en adolescents turbulents, en ajoutant à cela que les démarches de la maman pour retrouver ses enfants se resserrent de plus en plus sur la famille de garçons en vadrouille.
C'est donc un film "gonflé" que celui de Cédric Kahn, qui a eu raison de choisir Mathieu Kassovitz comme rôle principal. Son engagement et sa gouaille naturelle vont bien à ce rôle de père rebelle, rebelle à tel point que l'acteur et le réalisateur ont terminé le tournage sans presque plus s'adresser la parole. Comme quoi, certaines tensions peuvent donner de belles histoires, avec pour fil conducteur une sensibilité poussée à l'extrême.

Je ne comprends pas les louanges de la critique; faut-il croire que lorsqu'il s'agit d'un film français le jugement est un peu biaisé?
Je me suis profondément ennuyé; à force de ne pas prendre parti entre la mère et le père, Cédric Kahn livre un film fade et sans intérêt.
Le jeu de Mathieu Kassovitz est particulièrement décevant. L'aigreur, la rancoeur et la frustration de l'acteur transparaîssent à chaque seconde du film. A tel point qu'il rend le personnage du père exécrable. Quel piètre acteur !
Les enfants sont plutôt bons, mais il y a un énorme manque de cohérence entre Sophia Neveu et Jules Ritmanic dans le rôle de Okyesa respectivement à 9 ans et adolescent; il n'y a pratiquement rien de commun entre les deux. Jules Ritmanic constitue même une sévère erreur de casting, non qu'il ne soit pas bon, mais par son léger accent de banlieue qui n'a rien de gênant en soi, mais qui est complètement invraisemblable dans le contexte du film.
Bref : un film que je déconseille, tout particulièrement pour la prestation de Mathieu Kassovitz.

Le genre de film qu'on a envie d'aimer et pourtant ça coince... C'est un film "Titanic" (on connait la fin) mais là où Cameron a eu le coup de génie de détourner son sujet, Cédric Kahn reste collé à la trajectoire de ses personnages, pas très sympathiques au demeurant. Et malgré un Kassovitz et une Salette parfaits, on finit par s'en foutre...

Rome bien jouer seul la fin du film ét un peu morte ét aurez préférée avoir un résultat plus que parole mes justifier devant notable et non de fils a mère

Mon avis---

La comédie dramatique par excellence. Le résultat est brillant, tout comme ces jeunes pris dans un périple sans fin avec la police aux trousses, il faut reconnaître que cette œuvre est excellente et ce film est empreint d’humanité. Mathieu Kassovitz joue admirablement son rôle de même que les enfants. Un film à découvrir.

Un film gnangnan, avec des acteurs en surégime, une musique sirupeuse. Rien d'original dans ce traitement de l'affaire Fortin, La Belle vie de Jean Denizot sorti il y a quelques mois et sur le meme sujet sortait du cliché "film français" avec éloquence, ce que n'arrive pas à faire Cédric Khan ici.
Ne perdez pas de temps!

Très belle histoire, ...vraie de qui plus est ... !
Super bien interprétée, très touchante, marginale comme j'aime ...
Beau film !

Un film poignant qui nous frappe de plein fouet!
On est sur le quai vive..en suivant la vie des cette famille hors du commun.
Difficile de ne pas s'imaginer à la place de la mère, puis on se voit aussi dans la peau des enfants et pour terminer du père!
Impossible de rester de marbre devant cette famille éclatée....Une vie qui laisse assez perplexe et surtout nous permet de nous interroger sur notre façon de vivre, de consommer aujourd'hui!
Un très bon film, très bien interprétés...

L'idée est bonne, les acteurs sont excellents, mais la réalisation manque de sensibilité. A faire du factuel, du brut, la sensibilité du film ne transparaît que dans l'histoire et les acteurs, pas dans l'image et la bande son. Très dommage

Une belle prestation des deux acteurs principaux qui représentent très bien le cinéma français talentueux. Le film relate de plusieurs sujets très intéressant : la relation d'une femme et son ex-compagnon, la relation d'un père et de ses enfants, la marginalisation et ses questionnements des "civilisés". Plusieurs sujets très bien traités par le biais d'un bon scénario. A voir, sans attendre !

Il y a dans Vie Sauvage à la fois une force vive, un recul appréciable et une certaine justesse (il n'y a pas trop de caricatures ni de manichéismes).
Le film travaille beaucoup à dégager l'humanité des personnages, leurs différences de caractère, d'humeurs, leurs émotions et leurs relations. A coté de ça, le vécu familial, leur peur d'être découverts, a autant de poids que le questionnement idéologique (sur le mode de vie, les relations aux autres, à la nature ...). Sur les convictions, les valeurs, on est loin du manichéisme et proche de ce qu'on peut vivre : le père n'est ni un fou, ni un associal, ni un sage ; les enfants ne sont ni des victimes ni des marionnettes ni des associaux, etc ... Le bien-fondé des croyances et comportements de chacun (et pas seulement des trois protagonistes) est indissociable de leurs partis pris et de leurs petites hypocrisies.
Ce film permet aussi d'avoir un très bref aperçu de modes de vies alternatifs, et surtout ici de lieux de vie collectifs, dans des endroits qui pour le coup sont assez isolés – cavale oblige. Les collectifs comme ça, ça existe aussi plus près de la ville, avec des voisins, et sans les grosses engueulades (ou pas que..) etc ... ;-)