Derniers Avis : Vie sauvage - Page 10

vu en avant première en compagnie de l'équipe du film!!

première partie qui se déroule pendant l'enfance des enfants fortier !!! celle-ci est quasiment sans intêret et ennuyeuse!!

le film commence réelement pendant la deuxiéme partie c'est à dire pendant l'adolescence des enfants fortier: les personnages sont beaucoup plus poignants et tranchants, le sujet est mieux maitrisé et l'histoire plus prenante!!

à noter la belle perfomance de romain depret!!!

Six mois après la sortie de La Belle vie, de Jean Denizot, qui s’attardait sur l’adolescence tourmentée de ces deux garçons enlevés et élevés à l’écart du monde par leur père, Cédric Kahn, qui avait déjà adapté des faits divers dans, notamment, Roberto Succo, revient à son tour au cas de la famille Fortin (dont il a changé le nom) pour axer son récit sur le père et sa cavale. Scindé en deux parties, séparées par une ellipse d’une dizaine d’années, le scénario raconte, dans sa première moitié, la façon dont ce père excentrique a subtilisé ses fils à leur mère sur le départ alors qu’ils étaient âgés de 7 et 8 ans, et leur apprentissage d’une vie en communion avec la nature. On les retrouve donc 10 ans plus tard, alors que les garçons, bientôt majeurs, commencent à vouloir s’émanciper, au risque d’entrer en conflit avec leur père et de vouloir retrouver leur mère. C’est donc bien cette ellipse brutale qui fait perdre son pouvoir émotionnel au rapport père-fils, tout comme l’est la conclusion tout aussi abrupte qui laisse en suspens les suites de l’affaire. Si le vent de liberté antisystème que porte le personnage de Mathieu Kassovitz est éloquent et que son affrontement avec Céline Salette est, même s’il frôle plus d’une fois l’hystérie, source d’une tension dramatique forte, l’ensemble du film n’est composé que de longueurs qui ne parviennent jamais à approfondir ni les difficultés de la vie en tant que marginal ni celle à élever ses enfants loin du système pédagogique classique.

Un film sobre et intense qui retrace "l'affaire Fortin" avec sans doute une grande part de fiction mais avec beaucoup de pudeur et sans porter de jugement. Le film nous donne surtout à voir l'évolution des rapports des enfants avec leur père, très bien mise en scène et contextualisée, même si plusieurs années de cavale ne sont pas traitées par le film, ce qui peut un peu dérouter (on passe très vite de la jeune enfance à l'adolescence). Par contre, le rôle et le point de vue de la mère sont très peu abordés, et il faut toute la justesse et toute la puissance de jeu de Céline Sallette pour, en quelques minutes, comprendre sa souffrance et ses peurs. Outre Céline Sallette, les acteurs sont tous parfaits, Mathieu Kassovitz en tête, dont c'est selon moi l'une de ses meilleures compositions.

L'idée est bonne, les acteurs sont excellents, mais la réalisation manque de sensibilité. A faire du factuel, du brut, la sensibilité du film ne transparaît que dans l'histoire et les acteurs, pas dans l'image et la bande son. Très dommage

Exactement ce à quoi je m'attendais, donc pas déçu! Un film authentique et sincère. Il montre bien le rapport père/fils à différents stades de leur vie. Au départ, les enfants qui suivent aveuglement leur père, et adoptent son style de vie, sa vision des choses jusqu'à l'adolescence où ceux-ci commencent à appréhender les choses différemment et s'émancipent malgré la réticence de leur père. C'est vrai que Kahn passe vite du stade de l'enfance à celui de l'adolescence mais cette transition ne porte pas préjudice à la cohérence du film. La photo, la musique colle parfaitement à l'ambiance du film, les acteurs sont tous crédibles. On s'attache facilement à chacun des personnages parce qu'on arrive à les comprendre grâce à un scénario bien mis en scène, qui sait ne pas trop en dire pour rester objectif mais qui en dit suffisamment pour accrocher et ne pas laisser le spectateur avec ses questions. Un film qui passe vraiment bien, je conseille!

Rome bien jouer seul la fin du film ét un peu morte ét aurez préférée avoir un résultat plus que parole mes justifier devant notable et non de fils a mère

Il y a dans Vie Sauvage à la fois une force vive, un recul appréciable et une certaine justesse (il n'y a pas trop de caricatures ni de manichéismes).
Le film travaille beaucoup à dégager l'humanité des personnages, leurs différences de caractère, d'humeurs, leurs émotions et leurs relations. A coté de ça, le vécu familial, leur peur d'être découverts, a autant de poids que le questionnement idéologique (sur le mode de vie, les relations aux autres, à la nature ...). Sur les convictions, les valeurs, on est loin du manichéisme et proche de ce qu'on peut vivre : le père n'est ni un fou, ni un associal, ni un sage ; les enfants ne sont ni des victimes ni des marionnettes ni des associaux, etc ... Le bien-fondé des croyances et comportements de chacun (et pas seulement des trois protagonistes) est indissociable de leurs partis pris et de leurs petites hypocrisies.
Ce film permet aussi d'avoir un très bref aperçu de modes de vies alternatifs, et surtout ici de lieux de vie collectifs, dans des endroits qui pour le coup sont assez isolés – cavale oblige. Les collectifs comme ça, ça existe aussi plus près de la ville, avec des voisins, et sans les grosses engueulades (ou pas que..) etc ... ;-)