Avis : Logan - Page 7

Bon film dans l'ensemble qui clôture la saga de Wolverine de manière intelligente. Pas d'ambiance BD justement, c'est sombre, sale, poussiéreux, violent. Je confirme que le film ressemble plus à un western apocalyptique qu'un X-Men version débilisante avec effets spéciaux à gogo et personnages caricaturaux. Le début lorgne sur Mad Max (courses poursuites déjantées de voitures futuristes blindées, ça tape, ça file, ça cogne, ça saigne). Puis, ambiance campagne dans une ferme...pause dans le rythme sanglant mais pour mieux laisser croire que la paix est enfin là pour les 3 protagonistes. Que nenni ! Les affrontements sont donc extrêmement violents, l'interdiction aux moins de 12 ans avec avertissements n'est pas usurpée! Attention les yeux! C'est vraiment hardcore!!
Ce dernier opus n'apporte rien de neuf côté scénario mais reste néanmoins parfois poignant et intéressant. Grâce à l'efficace et charismatique Hugh Jackman! Il y a des rôles qui sont fait pour certains acteurs. Il est Logan et il le joue ici jusque dans son malheur de vivre. PARFAIT! Le reste du casting est bon (mention à la jeune actrice assez bluffante face au grand Hugh. Ses scènes de bagarres, voire de massacre tant elle sait utiliser ses griffes, sont hallucinantes).
On dit au revoir de manière assez âpre et triste à ce héros qu'on aura suivi sur plus de 10 ans. Et en même temps, qu'elle autre fin possible pour lui quand on y pense ?
spoiler: Pas de rédemption, pas de happy end, pas d’échappatoire,
c'est glauque à souhait ! Mais c'est un pari risqué à féliciter je trouve pour clore une saga de ce type. Voilà pourquoi je mets "bien" alors que c'est asse long, trop! Le rythme alterne trop également entre scènes de bagarre (spectaculaires en général) et scènes intimes mais longuettes parfois ( spoiler: la scène dans la ferme aurait du être coupée, même si on sent la pression monter
spoiler: la scène introductive aussi avec l'albinos
).
Adieu Logan/Wolverine...tu nous manqueras. J'espère voir Hugh Jackman dans d'autres grands rôles, au niveau de son jeu, sensibilité et intelligence.

Fan de comics j’étais obligé d’aller voir ce dernier opus, pour Jackman notamment, puis surtout vu les critiques dithyrambiques qui le décrivent comme un genre à part amenant un renouveau. Bon puis avouons que la bande annonce, pour une fois, faisait envie, la musique (qu’on ne retrouve pas dans le long métrage) collant bien à l’univers a priori.
Et en effet, ça change des films de super héros classique. Dans sa forme déjà car on a affaire à un road trip version western. De ce point de vue là il est très traditionnel, notamment parce que la trame l’est aussi, mais les scènes d’action modifient la donne. Elles s’insèrent bien, sont nombreuses, bien montées, rythmées à fond et font ressortir le côté bestial de Wolverine, enfin. On comprend l’interdiction aux USA, même si on devait s’y attendre, et l’envie de faire un contenu plus « mature » (car ce n’est pas un synonyme de gore) devait déboucher là-dessus. Cependant, si la mise en scène est relativement claire (il manque quelques indications géographiques pour juger de la progression par exemple), il y a un souci concernant l’histoire. En effet, le titre est Logan, or ici on ne relate en fait que les origines de X-23. Si vous prenez les comics vous retrouverez sensiblement la même chose, on inclut juste plus de Wolvy dedans. Certes ce n’est pas rédhibitoire car le côté père-fille, vieux loup attendrit par une gamine (bien que ça ne saute pas assez aux yeux), l’apprivoisement des 2 bêtes, ou la fougue de la jeunesse associée à l’expérience de l’ancien ça passe toujours. Cela n’empêche que pour une dernière j’aurai préféré plus de Logan, voir de Xavier.
Ce dernier n’est pas assez exploité, son aura est zappée, son influence (même passée) n’entre pas en ligne de compte, ses pouvoirs ne sont qu’un handicap, sa puissance n’est abordée que dans une phrase, son histoire n’en parlons pas car personne ne s’en soucie (rappelons qu’il est mort et que son âme est transférée dans un autre corps à l’issue de Xmen 3). Bref pas top, il apporte juste une touche d’humour ainsi qu’une réflexion quant à la vieillesse avec son cortège de déchéances. D’autant plus qu’on nous allèche avec l’incident de Westchester : sauf qu’on ne sait pas ce que c’est, on le suppose c’est tout. J’imagine qu’on en saura davantage lors de la sortie du dvd avec des scènes coupées, mais ne pas l’exploiter dans le long métrage est une erreur. Pensez : ça pourrait être une crise de Xavier (le plus probable), ou Onslaught (le rêve), ou une hécatombe de la part du héros façon Old Man Logan.
Au niveau des erreurs je relève deux incohérences : les crises de Xavier car la 1ère dure une minute et manque de tuer Kaliban, par contre dans l’hôtel Wolvy a le temps de traverser le hall, prendre l’ascenseur, parcourir le couloir spoiler: et de tuer des soldats sans que ça ne fasse de victimes pour autant. L’autre concerne le méchant principal qui se prend une grenade à bout portant et survit,
sans pouvoir régénérateur. Je pourrai rajouter une remarque qui valait déjà lors de X-men 2 : on rappelle que l’adamantium est un métal rare, sauf que X23 et 24, plus lady Deathstrike, Logan et Sabretooth etc… faut pas pousser, ça devient commun. Enfin le côté apocalyptique on ne le voit guère, et le côté muet de la gosse ne sert à rien, autant le zapper.
Par contre j’ai bien aimé les nombreux clins d’œil, notamment la leçon avec les comics, ou le X final. La musique s’insère correctement, c’est réaliste jusque dans les dialogues, de très bons FX, de belles images notamment de décors naturels et l’acting est top surtout la petite. Les fights sont aboutis, même si ça va très (trop ?) vite et que certains combattants restent trop immobiles, mais alterné avec des scènes plus intimistes (avec la famille de Morgan) ça n’en rend l’ensemble que meilleur.
Je conseille donc à tous de voir ce film, même si on n’est pas fan des super héros. Ce n’en est pas un, pas besoin de connaître l’univers Marvel, ni les persos, ni même les autres opus de la franchise, il se suffit à lui-même. La preuve ? Pas de caméo de Stan Lee ni de scène post générique. On passe un bon moment, on a de l’action, de l’émotion, le tout dans un format inhabituel, malgré quelques erreurs ça restera comme un super final.

Logan est le énième film de la saga X-Men, il y en a tellement que j’ai arrêté de les compter. Il n’est pourtant pas dénué d’intérêt dans la mesure où il n’essaye pas d’être la suite d’un précédent ou encore d’annoncer un suivant.

Wolwerine a vieilli, Xavier est méconnaissable, l’ensemble des autres personnages sont de sombres inconnus, le cadre est minimaliste et pourtant, ça marche ! Grâce tout d’abord à un Hugh Jackman tout en muscles mais qui pourtant boite lorsqu’il ne conduit pas son über !

Le thème de la vieillesse du héros est pourtant éculé et malgré cela, le contraste fonctionne toujours. Voir les failles béantes du personnage que l’on pensait invulnérable marque le spectateur. Ce Logan rappelle le Old Snake de la saga MGS, avec bien entendu en commun le thème de la manipulation génétique, de la fabrication de super soldats…

Le point fort réside aussi dans la composition des enfants et plus particulièrement de la petite Laura qui a une présence phénoménale à l’écran et une crédibilité dans son rôle à souligner malgré son apparence physique frêle contrastant avec la violence cathartique du film.

Paradoxalement, cette adaptation de comic book, qui se permet le luxe d’être met en montrant même le comic X-Men à l’écran, permet de s’interroger sur le sens de la vie, notamment par le biais de Xavier. (En outre, une référence aux servitudes de droit civil des biens fera frétiller les juristes). Tout cela aboutit à une émotion tout sauf artificielle. Le film le plus profond de la saga et de loin.

Wolverine, et par extension Hugh Jackman, auront été les figures dominantes de la saga X-Men au cinéma. Répondant toujours présent même pour des caméos plus qu'improbables, et leur dire adieux marque très clairement la fin d'une époque pour cette saga qui aura connu des hauts mais aussi beaucoup de bas dans sa timeline déstructurée et pleines d'incohérences. Après un Deadpool faussement subversif et un X-Men Apocalypse très décevant qui prouvait que la franchise à toujours eu du mal à clôturer ses trilogies, on reste confiant quand à cette fin de trilogie pour le mutant griffu. Principalement grâce à la présence de James Mangold qui semble être très attaché au personnage. Étant arrivé tardivement sur The Wolverine, le précédent film sur le mutant, il avait cependant su en tirer quelque chose de regardable et suffisamment réussi. Avec Logan, c'est un projet qu'il porte depuis le début, au point même de le co-scénarisé et lui apportant une vraie vision de cinéaste.

James Mangold a une fascination pour les âmes torturées et fatiguées, en témoigne sa filmographie où ses héros sont des personnages à la dérive qui préfère s'enterrer la tête dans le sable plutôt que de faire face à un monde qui les dépasse avant d'ouvrir les yeux et décider à agir. Que ce soit dans le formidable Cop Land, le très bon biopic Walk the Line ou même e très réussi remake 3:10 to Yuma, le réalisateur à réussi à créer un héros mangoldien, un portrait qui va à ravir à Logan. Prenant la forme d'un western aride et crépusculaire comme les affectionne Mangold, style directement cité dans le film, Logan est presque à part de la saga X-Men. Même si certains événements sont évoqués, il est à prendre comme une oeuvre unique et qui se suffit à elle-même, évitant de s'encombrer avec la timeline chaotique de la saga. D'ailleurs tout ce qui touche à un aspect plus "comic book movie" est même ce qui fonctionne le moins dans le film. Que ce soit les méchants très caricaturaux et presque forcé dans le récit, avec des motivations qui entraîne pas mal d'incohérences et de trou dans le scénario, où la seconde partie du film plus convenue et qui offre un climax attendu cédant à l'appel du spectaculaire.

Ce qui fonctionne le mieux dans Logan, c'est cette déclaration d'amour et cette réflexion autour d'un personnage iconique qui aura marqué son temps. Entre l'animal sanguinaire et incontrôlable et l'homme en perdition qui cherche la rédemption, Mangold brosse un portrait sensible et extrêmement touchant de l'homme derrière le mutant, la réalité derrière la légende du X-Men. Il offre d'ailleurs une mise en abyme bien pensé entre les films et les comics, ne cherchant pas à brosser le spectateur dans le sens du poil à travers la "fidélité" de l'adaptation mais en proposant une véritable réflexion autour de celle-ci. La fiction qui décolle de ce genre d'entreprise étant à double tranchant, entre le fan qui veut être surpris mais qui veut aussi revoir ce qu'il a aimé dans ce qu'il juge être la "vraie" version d'une histoire ou d'un personnage. Le film ayant l'intelligence de montrer qu'il n'y a pas de vraie version, mais juste différents regards qu'on lui porte. En refusant de céder quoique ce soit sur sa vision du personnage, il offre une fidélité spirituelle indéniable à celui-ci mais parvient aussi à en offrir une réincarnation personnelle et rafraîchissante dans une industrie qui cède plus souvent à des incarnations lisses.

Véritable leçon de cinéma pour l'univers cinématographique de Marvel qui montre que l'on peut proposer un film de super-héros sérieux tout en étant indéniablement divertissant, il parvient à développer de beaux enjeux et de vraies émotions sans jamais tourné son personnage en dérision. Il se rapproche plus de la démarche d'un Zack Snyder, qui quoiqu'on pense de ses films avait su aussi proposer une réflexion de ses personnages au sein de l'imaginaire collectif. Ici Logan étant constamment confronté à l'image qu'il revoit, à celui qu'il est censé être pour chacun face à ce qu'il est réellement. Fils prodigue issu d'un monde ravagée, porté par la très juste relation entre Charles Xavier et Logan, père idéalisé d'une animosité incontrôlable, la fille qui symbolise tout ce que le personnage à peur d'être, et Némésis de sa propre vie, Logan qui cherche à mourir de sa main et qui ne fait que s'autodétruire. Le film distille de très belles idées qu'il va traiter de manière parfois maladroit à travers la relation pour le moins classique entre Logan et X-23, la fille qu'il doit protéger, ou encore à travers la Némésis du personnage qui ne sera que survolé. Mais même si il toussote par moments, il assume ses imperfections et ses moments plus téléphonés pour avant tout en tirer une belle sincérité.

Dominé en plus par un Hugh Jackman qui n'a jamais autant été habité par le personnage, le tout touche au cœur et parvient souvent à émouvoir. L'acteur est impeccable et dévoile des émotions du personnage encore insoupçonnés. Il fait le choix courageux d'en finir avec un personnage qui lui colle à la peau et lui donne sa meilleure incarnation. Il est aussi soutenu par un excellent Patrick Stewart, qui donne une dimension différente et très intéressante à son personnage, et par une très impressionnante Dafne Keen, qui est clairement la révélation du film. Mis en scène avec sobriété, le film favorise le développement des personnages à l'action et offre une première heure formidable. La réalisation de James Mangold s'y fait brute et esthétisée, aidée par la superbe photographie de John Mathieson, elle surprend et enchante dans ses choix. Même si visuellement le film se construit un peu trop sur les set-up/pay-off, réutilisant certaines idées visuelles montré dans le premier acte pour les remettre dans le deuxième, il offre de belles scènes. A l'image d'une scène d'action qui tourne autour de Charles Xavier dans une chambre d'hôtel. Viscéral et traversé d'une violence sourde constante, le film a une patte artistique indéniable mais il se révèle moins maîtrisé dans ses passages plus spectaculaires. Avec son style shaky cam dans les scènes d'actions, il a dû mal à tirer une lisibilité de ses passages, et s'en sert pour gâcher un peu la violence de ses affrontements. Car le film est violent pour un Marvel movie mais on reste dans un niveau relativement soft ou le plus gore est souvent épargné.

Logan est une très belle conclusion pour ce personnage iconique mais qui pourrait aussi fonctionné comme un point final parfait à la saga X-Men. A travers le dernier plan sublime du film, on touche à une forme d'aboutissement aussi poignante que satisfaisante et il est presque dommage que d'autres films viennent après pour s'inscrire dans cette univers. James Mangold offre un film personnel, brutal et intelligent dans ce qu'il propose qu'il s'inscrit assurément dans le haut du panier des films de super-héros. Même si il n'a pas la force paranoïaque d'un The Dark Knight ni l'étendue politique et réflectif d'un Watchmen, X-Men Days of Future Past ou même de Batman v Superman, il réussi bien mieux dans une forme d'intime que de tel oeuvre non jamais effleuré du doigt et là est le vrai tour de force. Laissant de côté le clinquant du personnage de comics et laissant toute la place aux acteurs pour dire adieux à leur personnage, Mangold signe une oeuvre sensible et profonde qui vise le cœur et qui tape juste. Un très beau final.

Après l'exercice noir anti-hollywoodien et sous-estimé qu'était The Wolverine, James Mangold retourne derrière la caméra pour Logan, perpétuant et achevant sa vision radicale de notre cher griffu sauvage. Pour son ultime baroud d'honneur, le réalisateur a eu un appétit vorace pour l'hémoglobine et la déchirure - étonnante surprise qu'un blockbuster à 120 millions de $ délivre une violence aussi extrême. Mais c'est au bout du compte embrasser la vraie nature du personnage, bestiale, enragée, incontrôlable, jamais réellement exposée sur grand écran. Et enfin y assister, avec les moyens, est une jouissive révérence. On pense évidemment à Beyond Thunderdome et The Last of Us avec ce road-movie aride au doux fumet post-apocalyptique, mais ce sont d'autres consciences référentielles qui rendent l'exercice touchant : d'une part l'objet du comics, ici berceau d'ambitions vitales ; puis la double-citation directe du western Shane de George Stevens, qui en plus de contaminer la forme même du film, néo-western en soit, est la racine des deux moments les plus bouleversants. Sous le sable embourbé par le sang, cette ultime aventure est aussi un constat incroyablement amer de l'Amérique, où seuls les jeunes bobos artificiels et patriotiques ont accès aux paillettes, où les mexicanos s'enferment dans leurs stéréotypes, où ceux qui sont différents, face à la haine et la perdition, engagent par eux-mêmes le chemin des frontières : en somme, il a tout du premier blockbuster de l'ère Trump, ultra-violent, effrayant, désespéré, presque vulgaire s'il n'avait pas cette constante lueur d'espoir. Épilogue cicatrice, Logan offre surtout à Hugh Jackman l'opportunité finale de lâcher les chiens de sa performance, aux côtés de l'étonnante Dafne Keen, histoire d'achever son rôle phare et connu de tous dans un bain de sang et de lumière, sa route de la fureur avec le soleil comme horizon. Désormais il n'y a plus d'armes dans la vallée : le tapis est déroulé devant les super-héros à venir, qu'ils puissent ravaler leur sourire en coin et enfin y déverser leurs tripes.

A force de vouloir exploiter toujours le même personnage, on fini par se planter ! On passe tout le film a se demander où l'histoire va nous mener. La réponse est simple, elle nous mène au générique de fin non sans un certain soulagement !

Le dernier épisode de la trilogie Wolverine est extrêmement jouissif. James Mangold a réussi son pari. Il a réaliser le film qu'il souhaité faire malgré la réticence des studios de production. Et ce choix était le bon. Car, le film est un succès garanti. Cette adaptation libre d' " Old Man Logan " est très très bonne. Le ton est différent. Enfin, nous avons un film de super-héros qui s'adresse à un public plus adulte, plus mature et qui nous prend pas pour des cons ! . Je trouve l'univers créé par la Fox plus intéressant que le Marvel cinématographique Universe qui commence à essoufflé, à force de faire du tape-à-l’œil et qui continue de tourne autour du pot. Grâce à " Logan " , l'univers crée par la Fox, s'est trouvé une nouvelle impulsion et à encore de beau jours devant lui. Ce troisième épisode, classé Rated, est munit d'une réalisation soignée, les paysages poussiéreux sont saisissants, le scénario est réussi, la bande son sur fond Johnny Cash, magistral, et les scènes d'actions sont d'une redoutable efficacités. Le film vaut surtout pour son interprétation. L'histoire tourne autour des personnages de Logan, le Professeur Charles Xavier et X-23. C'est un parcours initiatique où l'ancienne génération de héros passe le flambeau à la nouvelle. C'est au cœur du film. Un élément qui n'a jamais été exploité au maximum, jusqu'à maintenant au sains la franchise. Hugh Jackman et Patrick Stewart sont impériaux. L'évolution de leurs personnages est parfaitement traités. Et c'est surprenant de bout en bout. Dafne Keen en X-23, est une révélation salvatrice. Les méchants sont remarquables. La dimension plus humaine créée autour d'eux est intéressante. Bien différente de celle où, ils sont plus cyborg qu'humain dans les comics, mais le résultat est inattendu. Cette dernière danse spectaculaire tiens toutes ses promesses. On découvre un Wolverine au plus mal. Il est mourant,usé, solitaire et toxicomane. Il vit reclus à la frontière mexicaine et doit s'occuper dans Professeur X, malade et également mourant. Une course-poursuite haletante à travers le désert d'El Paso jusqu'à la foret verdoyante du Dakota, dans une aventure brutale, violente et sanglante. Un drame intense qui nous plonge dans un décors semi-apocalyptique crédible et qui fait preuve d'inspiration et de créativité. Bouleversant, il montre aussi une intensité jamais vu dans un film de super-héros. Le dénouement met les larmes aux yeux. Sans trop spoilers, la fin est émouvante. Cependant, on peut reproché au film quelques petits défauts et ça se résume pour moi en deux questions: Qu'est-il advenue des X-men? Et, A quelle Timeline appartient " Logan " ? J'aime beaucoup ce film. Il est très bon. Et, je pense que les fans parlerons encore du film à l'avenir. Il est marquant et positif. James Mangold signe un des meilleurs films de la franchise. Hugh Jackman fait ses adieux à la franchise X-Men, campe une toute dernière fois, le personnage de Logan/ Wolverine, le rôle qui la fait connaitre du grand public, dans un excellent western, puisque sans est un, vu qu'il en reprend tout les codes, où, il joue un père pour X-23 qui à le sens du sacrifice. Un néo-Western gore, magnifique et crépusculaire. Le meilleur blockbuster de ce début d'année.

J'ai adoré ce film, qui se démarque nettement des films habituels concernant les X-men et même des films de super-héros en général...En effet, on a ici un film dont l'enjeu est en définitive "à hauteur d'homme": il ne s'agit pas de sauver le monde, de déjouer un complot de super-méchants ou autres fauteurs de troubles machiavéliques mais plutôt d'abord de se sauver soi-même, d'être en quête d'une forme de rédemption (Wolverine a tué beaucoup de monde, il le regrette), de protéger ce qui lui tient lui de famille (le professeur Xavier, qui est malade); dans son errance Wolverine sera amené à faire d'autres rencontres, à de faire apprécier de ces gens, et à se battre à leur coté. On a donc un héros qui est très humain , car ayant un comportement cohérent, porté sur lui-même et ses proches, en tout cas beaucoup plus que dans l'immense masse indifférenciée de films super-héros dont on a pu être abreuvés ces dernières années. Le film, paradoxalement car plutôt violent (on voit bel et bien les griffes pénétrer dans le corps des victimes), s'inscrit en faux contre une certaine tendance à la brutalisation des rapports sociaux promue par les blockbusters de ces dernières années: on a ici quelqu'un qui fuit et qui réprouve la violence mais qui à un moment n'a pas vraiment le choix. A cela s'ajoute une réalisation impeccable et des scènes impressionnantes. Au total, on a ici un "mutant", mais qui est très humain dans son comportement, sa façon de se comporter...Donc, au total un excellent film, qui arrive même à être émouvant...

Je m'attendais vraiment à mieux. Il y a pas mal de zones d'ombre (on ne comprends pas pourquoi le professeur est malade et enfermé dans sa citerne). Il y a beaucoup d'action, de scènes de combat un peu gore, mais ça ne suffit pas à faire un film selon moi. Il y a eu des "X-Men très réussis, mais celui là n'en fait pas partie. Dieu merci, à la fin il meurt, donc, on devrait être débarrassé des épisodes qui n'en finissent plus de fleurir depuis la trilogie originelle: X-Mens Origins, X-Mens le commencement,Wolverine le combat de l'immortel, X-Mens Days of the future past, X-Mens Apocalypse... On attends: X-Mens à la plage, X-Mens et les 4 fantastiques font du ski, Wolverine apprend à tricoter, Wolverine et Alien sur Pandora; X-Mens contre Catwoman, Wolverine contre Captain Fantastic et Batman, X-Mens chez Superman contre Thor...Je sais en disant ça que je vais me faire allumer puisque tous ceux qui osent dire du mal ont un smiley "critique jugée inutile". Mais tant pis.

Long, dur et sans queue ni tête.
Pauvre en idée , violent, lent, effets spéciaux médiocres.
J'ai pas aimé

J'attendais beaucoup de ce troisième et dernier épisode de la série consacrée à « Wolverine » et je n'ai pas été déçu, loin s'en faut. « Logan » est sans doute le héros le plus charismatique de la franchise « X-men », mais le précédent opus ne m'avait pas entièrement convaincu et j'avais un peu peur que l'ensemble s'essouffle par manque d'originalité. C'était mal connaître James Mangold (« 3h10 pour Yuma », « Wolverine, le combat de l'immortel ») qui garde la main sur son bébé et nous offre un film sombre, désespéré mais doté d'un scénario absolument magnifique. Son héros vieillissant est contraint de retourner au combat pour un ultime « road movie » dans lequel il entraîne son mentor Xavier et une jeune adolescente aux étranges pouvoirs. La rage et la violence des affrontements sont très éloignées des codes du genre, habituellement destinés à un plus large public. Du coup, l'efficacité et le réalisme sont décuplés et soutenus par un rythme infernal et un ton beaucoup plus « adulte ». Il était impossible de rêver meilleur trip pour refermer cette passionnante trilogie qui fera date dans la très belle carrière de Hugh Jackman. L'acteur est d'ailleurs étonnant de vérité sous les traits de ce terrible mutant, usé par les combats et la médiocrité de la vie. Sa prestation est parfaite et n'a d'égal que l'intensité du regard de la petite Dafne Keen, dont on entendra sans doute reparler tant son potentiel semble énorme. Je le clame donc haut et fort, ce film est un pur chef-d’œuvre que le cinéma fantastique aura bien du mal à égaler dans le futur. Génial !

Après deux prequels de pauvre qualité, Logan est-il le film qui permet enfin de réconcilier le personnage de Wolverine avec la saga X-Men ? Pour ma part, c'est un grand oui ! À travers ce road movie passionnant et palpitant, Hugh Jackman livre sa meilleure performance en Wolverine, personnage lui allant comme un gant. Le scénario est absolument génial, les personnages n'ont jamais étaient aussi attachants, tandis que les scènes d'actions sont bluffantes, et la violence est à la fois forte et jouissive. La fin du film est absolument incroyable. Probablement le deuxième meilleur film de la saga X-Men après Days of Future Past.

Nul de chez nul. MEGA NUL même. Pas de logique, une histoire qui ne tient pas debout, des acteurs fatigués, une fin à la Disney qui donne envie de vomir, bref, un échec.

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Ha !! Bah voilà un bon, agressif et effrayant Logan comme je le voulais !! Et enfin des méchants plus que potable !! Bref très intéressant comme fin de la bête "Wolverine" !!!

Je ne comprend pas les à is positifs sur ce film. C'est un des pires films que j'ai vu depuis près de 10 ans. C'est ennuyeux, long, franchement pénible à voir.