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Ti Nou
406 abonnés
3 359 critiques
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4,0
Publiée le 4 mars 2024
Un film romantique et politique comme Charlie Chaplin sait si bien les faire, à la fois doux, drôle et amère. Avec son sens du burlesque, il joue sur les distinctions de classe pour créer le décalage et les gags font mouche.
Comme toujours chez Chaplin, de la poésie et des sketchs muets pour dénoncer l'injustice et la misère. Les Lumières de la ville font se rencontrer deux mondes : le vagabond et l'aveugle rencontrent le luxe des richissimes épucuriens. Une vision de l'Amérique du siècle dernier qui n'a pas foncièrement changé.
Beau film dans lequel Chaplin a encore une fois l'occasion de montrer tout son art et son génie, en incarnant le mythique personnage de Charlot, petit vagabond au grand coeur, dont on ne peut pas se lasser. Le final est très émouvant.
Chaplin propose une merveille d'émotion avec cette histoire d'amour entre deux êtres, à priori, pas faits pour se rencontrer. et en parallèle la différence des classes évoquée avec l'intelligence, l'humanité, le comique en apparence léger de l'acteur réalisateur. le meilleur d'un cinéma intemporel qui bouleverse, amuse franchement et ranime notre âme d'enfant.
Un film muet culte de Chaplin. Le film est hilarant et regorge de scènes cultes comme la scène de la tentative de suicide ou de la cuite des deux héros. Hilarant !
Un grand classique de Charles Chaplin que je viens à peine de voir. On est admiratif de tout le génie du cinéaste : du jeu des acteurs et de leur mise en scène, jusqu'aux gags qui s'enchaînent sans temps mort, en passant par cette émotion toujours très prégnante grâce à ce scénario si touchant. Ce n'est peut-être pas mon préféré de Chaplin, mais cela reste une oeuvre immense. Chapeau Charlot !
Charlie Chaplin entame, à la fin de l’année 1928, ce qui deviendra le plus long tournage de sa carrière tout en refusant de se plier au code du parlant. Film sonore malgré tout mais sans dialogue, « Les Lumières de la Ville » allie, avec tout le savoir-faire de ce génie, burlesque et émotion. C’est du grand art. On s’amuse devant les frasques de Charlot lors de l’anthologique séquence de boxe et on s’émeut chaque fois que le petit vagabond côtoie la belle fleuriste. Notons que la fin, profondément émouvante, fait (fera) chavirer même les plus endurcis.
Un petit bijou. Du très grand Chaplin. Une critique acerbe de la société, des gags souvent très drôles et oui une poésie de dingue à faire pleurer un militaire ! Un film sans paroles sur un personnage sans le sous qui tombe amoureux d'une femme sans la vue. C'est beau, émouvant et la scène finale me transcende à chaque vision. Un bijou je vous dis !!
Je veux bien ne pas être sectaire, mais je pense ne jamais pouvoir comprendre ceux qui n'apprécient pas un tel chef d’œuvre absolu. Une des plus belle fin du cinéma, avec des plans-séquences et un jeu d'acteurs extraordinaires qui ne peuvent qu'arracher une larme à tout spectateur digne de ce nom,Tout est parfait, la réalisation, la bande originale et le jeu des acteurs, la précision des scènes. Probablement un des plus grand film de l'histoire du cinéma, qui découvre, si cela était encore nécessaire, tout le génie de Chaplin.
La beauté est dans l’œil du spectateur. Il y a toujours quelque chose d’ironique quand le cinéma traite de la cécité. Casé entre le Cirque, anecdotique mais fabuleux et Les Temps Modernes, chef d’œuvre absolu, les Lumières de la Ville est une forme de synthèse ou de transition. Au cœur du récit, le vagabond habituel qu’on appellera Charlot si on veut. Toujours sans le sou et toujours en marge, celui-ci arpente les trottoirs de la métropole. Un jour, il croise le chemin d’une belle marchande de fleurs. Celle-ci est aveugle et le prend pour un homme riche. Pour la conquérir, il va tenter de maintenir l’illusion. On sera de prime abord surpris par la sonorisation des dialogues des premières minutes. Une mauvaise idée à mon avis et on se demande bien pourquoi cette pauvre tentative a été conservée sur le début du film quand elle a disparu pour la majeure partie du métrage. Le prochaine tentative sera dans les Temps Modernes et ce sera toujours surprenant mais nettement plus à propos. Ces tâtonnements sont la traduction d’une recherche formelle à l’heure où le cinéma n’en finit pas de se révolutionner. Il y a donc ce qu’on entend, ce qu’on voit, ce qu’on comprend. C’est tout le jeu entre le vagabond et la pauvre marchande. Elle ne voit pas et ne peut se baser que sur ce qu’elle vit et ce qu’elle entend contrairement à nous qui voyons mais n’entendons pas. Cette illusion de la richesse n’a d’importance que pour Charlot car au final, la richesse n’est qu’un apparat qui compte peu. D’ailleurs, le personnage le plus fortuné du film est immensément riche et profondément malheureux, toujours au bord du suicide. La richesse ne peut donc pas être une fin en soi. Ce qui fait le charme de notre vagabond, ce sont en réalité sa bienveillance et sa prévenance. Et en effet, comme toujours, ce personnage est profondément touchant par sa fragilité et par la force qu’il dégage pour survivre dans un monde hostile et contraire à ses valeurs. A vrai dire, cette synthèse ne parvient pas à pleinement émouvoir ou à impressionner comme elle le devrait. Les gags sont piochés ça et là dans d’autres productions de Chaplin et même s’ils sont très bons, ils sonnent comme du copié/collé. A la mise en scène, on a connu Chaplin plus inspiré et les tours de force techniques ne sont pas légion. Reste une belle histoire que l’on suit avec plaisir, une romance assez touchante grâce à la fragilité des personnages et à leur incarnation par Chaplin et Virginia Cherill. Pour autant, le Cirque et sa fin amère et/ou apaisée ou les Temps Modernes et sa fin très optimiste décrivent une romance qui me paraît plus aboutie et au final réellement touchante. Un bon film donc, un bon moment à coup sûr mais pas la meilleure réalisation de Charles Chaplin.
. Parce que, tout en nous offrant des scènes follement drôles - à l'image de la 1ere séquence, 'Les Lumières de la Ville est certainement l'un des films les plus dramatique de Charlot. Sous une apparznte légèreté, le lot de malaise des personnages est palpable. Mais surtout chaque protagoniste sans exception montre une facette assez moche de l'homme en société : Le Milliardaire amical et généreux seulement quand il est saoul, son Majordome méprisant, les deux gamins s'amusant au dépend de Charlot. Et même la jeune fille ayant retrouvé la vue. Tout le film est marqué par cette vision de l'individu, sans recourir au misérabilisme ou au jugement. La dernière séquence du film condense tout cela avec une simplicité et une richesse d'émotions inégalable ; . "Séduire une femme qui ne voit pas, émouvoir un public qui n'entend pas". Tel est l'essence de ce dernier film muet de Chaplin - joliment souligné par cette extrait de Critikat. Le génie Charlot s'était ici livré à un défi de taille, dans un moment charnière du 7eme art. . Pour les scènes de l'inauguration de la statue , celle du sifflet, du combat de boxe, et bien d'autres bijoux comiques.
N’ayant pas peur de persister à réaliser un film muet alors que le public vient de se découvrir une admiration pour le cinéma parlant, Charles Chaplin réussit à magnifier le travail chorégraphique et la précision rythmique de la mise en scène qui permettent la fluidité visuelle de telles mises en image de l’art du burlesque. Le romantique tragique et la dénonciation sociale de son scénario se révèlent être d'excellentes idées d'écriture qui donnent aux passages comiques des Lumières de la ville davantage d’impact émotionnel. Le jeu de pantomime de la scène d’ouverture et le célèbre combat de boxe sont ainsi deux des moments les plus mémorables de ce film mythique dans lequel Charlot se retrouve, chose rare, accompagné de deux personnages secondaires tout aussi attachants que lui. Cette indéniable réussite artistique trouve donc une place centrale dans la filmographie légendaire de Chaplin en tant que son dernier chef d’œuvre dénué de paroles.
J'ai tout particulièrement aimé cette comédie romantique de Charlie Chaplin qui montre à quel point on peut se battre par amour. Charlie y est très touchant et drôle à la fois. J'ai adoré l'histoire, les gags sont réussis, la scène finale est magnifique. Bref, encore un chef d'oeuvre à ne pas louper si vous êtes cinéphile !
Même si j'ai une petite préférence pour "Les temps modernes" et "Le dictateur", "Les lumières de la ville" est encore une fois une merveille d’écriture où Chaplin alterne de grands moments de drôlerie d'une imagination folle (mais où allait-il chercher tout ça ?) et d’émotion pure.
J’ai toujours un peu de mal à me plonger dans un film muet, mais difficile de ne pas être séduit par celui-ci. L’histoire est limpide, mais elle a une densité qui la rend très moderne. Esthétiquement, c’est un bonheur et la bande originale est parfaite (composée par Chaplin), notamment l’air entraînant qui revient régulièrement et qu’on a l’impression d’avoir toujours connu. L’acteur Chaplin est tout simplement exceptionnel et l’ensemble dégage une classe et une finesse que j’ai trouvées très émouvantes. Un film qui reste aussi intemporel que l’efficacité de ses gags et que la beauté de son dénouement.