Avis : Discount - Page 3

Une vraie comédie sociale, plus touchante que drôle, qui m'a beaucoup plu. Même si le film est un peu long à "démarrer", il devient peu à peu prenant et engagé, emmené par une formidable bande de comédien(ne)s, que l'on voit d'habitude plutôt dans des seconds rôles et qui arrivent à rendre leurs personnages hyper attachants, notamment Sarah Succo, la révélation du film pour moi. Certaines scènes et personnages peuvent sembler un peu caricaturaux (i.e. les vigiles) mais le film n'en reste pas moins crédible et terrien.

Un film social et drôle, généreux et sincère, mais pas dépourvu de maladresses.
Une critique plus détaillée et d'autres sur

Sujet très actuel et parfaitement interprété, tous les acteurs sont excellents. On passe du rire à l'émotion et la fin est traitée avec beaucoup de suspense. Un vrai plaisir.
Courez y!

Un film porté par des acteurs peu connus, mais tellement réels et touchants, qui nous montrent un milieu social où on essaye tant bien que mal de vivre avec peu de moyen et avec tellement d'injustice. Travailler dans un tel contexte est proche de l'esclavage! Et en plus ceux qui sont au dessus (banque , actionnaire) en remette une couche pour mieux les enfoncer! La solidarité les emportent vers une vie meilleure, plus juste mais malheureusement pas pour très longtemps.... Une excellente comédie avec de belles personnes (même le role plus ingrat de Zabou est très bien joué). Un film qui soulève plein de questions, d'aberrations dans ce système capitaliste!

Très bon film, juste et sincère ! Une comédie sociale avec du sens, des valeurs, des gens du quotidien! Une bouffée d'air !

Emouvant, drôle, attachant. Le cinéma français se renouvelle enfin, des comédiens, y compris les seconds rôles particulièrement bien choisis, une belle réalisation, simple, fluide. On sort meilleur de cette séance.
Un film qui nous redonne de l'espoir. En sortant on est meilleur.

Un film qui pose beaucoup de questions sur notre mode de vie actuelle, l'abondance, le gaspillage et parallèlement les travailleurs pauvres et précaires. Toujours plus de discount et de chômeurs sur un ton de comédie.

On pourra aisément pardonner à Louis-Julien Petit de ne pas avoir su mieux construire son premier film, tant l’ambition de copier le modèle britannique en matière de comédie dramatique sociale était un projet difficile à concevoir tant le cinéma français est frileux pour de tels traitements de la situation économique. Tourné dans le nord du pays et réunissant un casting au fort capital sympathie, cet antidote contre la morose collective que nous provoque la crise a tous les ingrédients pour s’assurer un certain succès populaire. En essayant, grâce au personnage assez nuancé de Zabou Breitman (même si elle est parasitée par une insipide sous-intrigue familiale), de ne pas sombrer dans un quelconque manichéisme anti-patronat ni dans un misérabilisme plombant, le scénario s’évertue à dégager du positivisme citoyen mais gagnerait à distiller un discours politique plus percutant et surtout, à force de ne pas se renouveler, se retrouve rapidement à faire du sur-place. La façon dont le film s’achève peut sembler abrupte, voire bâclée, mais, s’il est vrai que cet unique montée de suspense aurait méritée d’être étirée, la surprise de voir ce feel-good movie aboutir à un happy end est peut-être le choix le plus pertinent de son réalisateur.

Dommage. L'idée était bonne pourtant. Film à la morale particulière on va dire. Le scénario est faiblard et la fin bâclée.

Vu le film en avant première.
La forme est sympa et le jeu des acteurs est authentique, mais très déçu par le fond.
Je pensais que le scénario partait d'une idée louable et que les employés se rebellaient contre le gachis honteux des denrées alimentaires mises à la benne et allaient les récupérer pour les donner ou les vendre à très bas prix pour les plus démunis, mais en fait ça n'est qu'un prétexte pour se faire de l'argent et surtout pour commettre des vols dans le magasin où ils travaillent et ce tout au long du film!
Donc un film pas vraiment moral et un peu léger au niveau du scénario ce qui ne le rend pas crédible du tout trop d'invraisemblances.
Le sujet de départ me semblait bon, mais Monsieur Louis-Julien Petit mettez dans votre prochain film un fond un peu plus positif et plus moral, surtout en cette période de trouble, plutôt que de faire entrevoir le fait que "prendre" n'est pas voler!
Et bien si, prendre dans le magasin sans payer c'est un acte de vol même si on le fait pour le vendre moins cher aux plus démunis (qui entre parenthèse ont tous des voitures!) et même si les caisses automatiques seront la cause de votre licenciement.
Je suis même très surpris d'être le seul sur ce forum à aborder ce sujet de la moral et des vols caractérisés dans le magasin tout au long du film. A croire que notre société va vraiment très très mal!

Très bon film avec un bon jeu d'acteurs, un scénario intéressant et un rythme assez bon.

Voilà bien un film dans l’air du temps, un film qui traite d’un sujet que tout le monde connait désormais, le gaspillage alimentaire. Il traite aussi d’un sujet que tout le monde connait encore mieux, le gaspillage humain né de la crise économique, ce gaspillage qui fait des salariés les plus modestes des denrées presque aussi jetables que des invendus. Mais suffit-il de tenir un thème comme celui-là pour faire un bon film ? Suffit-il de mélanger humour, dénonciation et bons sentiments pour faire un bon film ? Pour son premier long métrage, Louis-Julien Petit est en passe de démonter que oui. D’abord, il réussit à composer un casting intelligent en mélangeant des acteurs assez connus et d’habitude abonnés aux seconds rôles (Corinne Masiero, Pascal Delomon) et des acteurs moins connus comme Olivier Barthelemy, M’ Barek Belkouk et Sarah Suco. Tous, y compris les seconds rôles, sont visiblement très impliqués, comme s’ils avaient conscience de la responsabilité qui est la leur d’incarner des gens très modestes qu’on ne met en scène que très rarement dans le cinéma français. Et puis il y a aussi Zabou Breitman qui campe une directrice de Discount qui se comporte comme une garce sans cœur alors que, dans certaines scènes, dans certains plans, elle laisse transparaître autre chose, qu’elle n’est pas dupe du rôle qu’on lui fait tenir, qu’elle est elle aussi un rouage du système et qu’elle doit se faire violence pour appliquer les règle du supermarché. C’est un rôle difficile car faire passer de la nuance, pour un personnage aussi détestable, c’est un tour de force que seule une actrice avec sa sensibilité pouvait réussir. Parce que même si la réalisation de Louis-Julien Petit est classique (ce n’est pas Ken Loach quand même !), son scénario tient la route. Alors bien-sur, par moment, devant certaines scènes (le retrait des chaises à la caisse) ou devant certains personnages (le vigile petit chef qui chronomètre les pauses pipi), on se dit qu’il exagère, qu’il grossit le trait, qu’il tombe dans la caricature. Sauf qu’au fond, on n’en est pas si sur que çà… Au fond, on se souvient avoir entendu aux infos qu’une caissière avait été renvoyé pour avoir récupéré des bons de réductions abandonnés par des clients ou qu’un employé du supermarché avait été licencié pour avoir récupéré des produits jetés à la benne. Quand on y réfléchit un peu, on se dit que le scénariste n’a eu qu’à se baisser pour cueillir de quoi nourrir son scénario. Son scenario, justement, on devine assez vite comment il va finir, on le devine parce que ce supermarché solidaire ne peut pas fonctionner longtemps en dehors de toute la réglementation, en dehors de la légalité, en ne comptant que sur la discrétion des clients. C’est un projet temporaire pour ces employés, et ils ne l’imaginent pas autrement d’ailleurs, c’est comme un gifle qu’on rend après en avoir un peu trop reçu, çà soulage mais çà ne change pas le fond du problème. Le film se clôt même assez brutalement, nous laissant un peu désemparés quand la lumière se rallume, on voudrait savoir commet ils vont s’en sortir, comment ils vont évoluer, preuve qu’on s’est attaché très vite à eux. Côté petits défauts, on peut éventuellement regretter que, en dépit de quelques scènes (assez édifiantes et pour le coup un peu moins crédibles que le reste du film), la situation de Sofia Benhaoui (la directrice du Discount) soit un peu sous-exploitée. De par ses origines, on devine combien elle a du cravacher pour arriver à bien gagner sa vie avec un tel poste, et on se demande comment elle peut gérer l’ambivalence entre sa condition sociale de départ et les méthodes de management qu’on lui ordonne (et pas gentiment) d’appliquer. Il y a de quoi devenir schizophrène, en tous cas moi, il y aurait de quoi me rendre schizophrène ou malheureuse, ou les deux ! Or ce sujet n’est au final qu’effleuré au profit du combat plus symbolique, mais binaire et plus simple et à comprendre, des cinq employés en passe d’être licenciés. Louis-Julien Petit ne va pas au bout de son idée, il préfère dénoncer bruyamment que de rentrer dans l’arrière boutique du système. Autre exemple, il n’explique jamais pourquoi les invendus sont détruits au lieu d’être simplement jetés ou même donnés. Il y a forcément une raison à cet immense gaspillage mais on ne le saura pas : il ne reste que dans la dénonciation pure et simple. Un peu dommage quand même…

une très bonne surprise de ce début d'année 2015. bonne comédie française à la fois sociale solidaire et humaine. une très bonne réalité de la vie d'aujourd'hui sur le quotidien et l'avenir des caissières en voulant les remplacer par des caisses automatiques malheureusement. d'ailleurs on peut tous être plus ou moins concerné car dans pas mal de branche professionnel cela peut malencontreusement nous arriver un jour. une bonne brochette d'acteurs tous très bien définis dans leur rôle. du rire et beaucoup d'émotions sont représenté durant le visionnage du film. à voir sans hésiter sur le quel j' ai passer un très bon moment durant ses 1h45.

joli petit film avec des défauts , mais dont le sujet nous change des films français ennuyeux et nombrilistes de post adolescents aux prises avec leur libido. J'ai eu un petit problème avec la bande son un peu imprécise , mais je me suis réjouis de voir comment ces Robins des bois de supermarché réglaient les problèmes sociaux .rafraîchissant .j'ai pensé à "ma petite entreprise" le film de Jolivet ;il y'a trop peu de comédies sociales en France .

Une comédie sociale parfaitement maîtrisée. Le réalisateur ne cherche pas à émouvoir, cela vient tout naturellement et cela permet de rester au contact de ces salariés en instance de licenciement qui cherchent tout simplement à survivre...